Régulation économique se la responsabilité sociétale des entreprises ukrainiennes

Les propositions pour les définitions du concept de la RSE

La définition, acceptée par l’Union Européenne : «La RSE est un concept qui désigne l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes» 9 . Une telle interprétation rend plus visible la prise en considération des parties prenantes internes, ainsi qu’externes. Le caractère volontaire semble être soulignée, en même temps rien ni est dit à propos de l’action responsable ou éthique. L’ambiguïté d’une telle définition provoque un traitement libre par les entreprises, et, par conséquent, l’idée primordiale de la responsabilité dite sociale peut être perdue.
Si on compare la vision américaine à la vision européenne sur la RSE, celle des États-Unis s’axe plutôt sur un caractère philanthropique : les entreprises font leur profit, payent des impôts et après ils font un don de ce profit (avoir la satisfaction morale de l’action de donner quelque chose à quelqu’un). Alors que le modèle européen est de gérer ses affaires initialement de manière responsable. Le modèle européen semble plus claire : la RSE est déjà inclût dans le processus de la création de profit.
En outre, la RSE peut être examinée comme un domaine des relations publiques, d’où vient sa définition que c’est une tentative planifiée que de créer une compréhension mutuelle et que de garder des relations de bonne volonté entre les parties prenantes et l’entreprise.
La pyramide de Archie Carroll présente quatre composantes de la RSE qui forment la chaîne de valeurs liées (Value Linking Chain)10. Sa définition appartient à celle qui englobe plusieurs dimensions : économique, législative, étique et philanthropique. Chaque dimension peut être traitée en prenant en considération chaque partie prenante (les actionnaires, les syndicats, ainsi que le grand public).
Les responsabilités éthiques dépassent les responsabilités légales. Ces responsabilités engagent une moralité, un comportement juste et un respect des droits des autres. Les entreprises doivent éviter tout endommagement, ainsi que prévenir les dommages causés par l’activité d’autrui. Les lois ne sont pas obligatoirement codifiées, c’est la société qui demande ou interdit les différentes actions via les attestations ou les institutions. La source d’influence pour les responsabilités éthiques sont les convictions religieuses, les principes humains ou les traditions morales.
Dans les années 1960, l’éthique du business était une préoccupation de théologiens, ils discutaient des problèmes du salaire équitable, des inégalités du travail et de la moralité du capitalisme. L’éthique protestante du travail avait pour base le travail dur et le succès, ce qui était la seule responsabilité sociale de l’entreprise.
A partir des années 1960 les problèmes éthiques des affaires sont mises en cause. La société s’est rendu compte que même les entreprises les plus connues opprimaient les salariés et vendaient des produits dangereux, leur système des affaires nuisait à l’environnement. Les salariés étaient privés de l’avancement ce qui déprimait l’économie, en outre, les pots-de-vin étaient répandus à l’international, la moralité était remplacée par l’argent et le pouvoir. Les médias libéraux représentaient les entreprises comme des machines du diable, leurs activités étaient désapprouvées. Les critiques estimaient que les entreprises ne pouvaient pas miser sur les profits sans prendre en compte la moralité.
Les responsabilités philanthropiques sont les plus douteuses dans la légitimité de la RSE. Il y a plus de 50 ans, que les entreprises étaient jugée par leurs actions économiques et morales, ainsi que les actions sociales. Les principes de ce phénomène était déjà une question religieuse. Les théologiens supposaient qu’il fallait adapter certains principes religieux à la manière de faire du business. Par exemple, le principe de la responsabilité de l’entreprise était repensé d’une manière religieuse. Tout d’abord, avec l’aspect de la charité : les individus riches, devaient aider ceux qui sont pauvres, c’est-à-dire, qu’ils devaient construire une égalité financière. Cependant, dans les années 1920 les besoins de la communauté sont devenus plus importants que les possibilités des riches les plus généreux, et certains individus ont commencé à considérer le but principal des affaires comme étant le fait de contribuer à la vie des pauvres. En second, le principe de stewardship (générosité) est que le dogme biblique qui demande aux riches et les entreprises de prendre soins de toute la société et de créer des biens pour tous.

La légitimité et la sécurité des droits de propriété

Les droits de propriété sont un élément majeur de la formation de la RSE comme un point de départ des négociations à la Coase entre une entreprise et ses parties prenantes externes. Si les droits de propriété d’actionnaires sont respectés par tous parties et si ces droits ne sont pas contestés, la RSE réconcilie ces droits avec les droits d’autres parties prenantes qui sont engagées par l’activité de l’entreprise. En cas où les droits de propriété d’actionnaires manquent de la légitimité et de la protection juridique, ils peuvent faire le sujet de telles négociations. Les droits de propriété privée comporte deux éléments majeurs: les droits de contrôle et les droits de rendements. Les premiers peuvent jouer leur rôle quand les parties prenantes externes tentent d’imposer les décisions responsables, comme la création d’emplois supplémentaires, les partenaires désignés, et les derniers entrent en jeu dans les conditions où les entreprises sont obligées à financer les projets publics. L’insécurité des droits de propriété fait pression sur les entreprises, ce qui redouble les possibilités et l’ampleur de la RSE.
Néanmoins, dans ce contexte, les possibilités de la RSE comme un outil de régulation des droits de propriété ne peuvent pas être considérées à produire les résultats efficaces. Une telle conséquence est cohérente avec le théorème de Coase, dans les conditions où l’efficacité dépend de coûts bas de transactions, ce qui demande une affectation de droits de propriété avant les négociations.
La sécurité des droits de propriété est assez bas en Ukraine. D’après l’Indice internationale des droits de propriété, l’Ukraine a 4.3 points de 10 possibles et elle occupe la 83e place parmi 115 pays inclus dans le rapport en 200862. Le problème central concerne l’absence d’une infrastructure adéquate afin de garantir la protection des droits de propriété. En outre, les entreprises sont attaquées par des raiders, et la législation existante n’est pas capable de protéger contre ces tentatives. De plus, le gouvernement menace les droits de propriété, car il peut confisquer des biens à cause d’infraction des différentes lois. Une telle vulnérabilité permet aux gouvernements locaux et étatique de négocier avec les entreprises et leur imposer la RSE.
Le manque de protection des droits de propriété s’explique par la légitimité insuffisante de la structure existante de possessions surtout aux yeux de l’opinion publique. Les droits de propriété en Ukraine ont été établis par le biais de la privatisation violente des entreprises qui avant étaient propres à l’État aux années 1990. La privatisation a été lourde d’irrégularités massives et elle a produit la structure de propriété, dont les oligarques possèdent un grand nombre d’actifs de production. Néanmoins la société ukrainienne est très mécontente de telle situation qui obscure les droits de propriété dans le pays. La privatisation se retranche derrière les investissement sociaux, comme la mise à disposition de biens publics et d’autres types de la RSE, comme un moyen de perfectionnement de la légitimité de leurs droits de propriété ce qui réduit les risques sociaux et politiques.

Le capital social

L’ampleur et l’efficacité de la RSE dépendent de la capacité sociale de s’exprimer et de protéger ses intérêts quand il s’agit des entreprises. Une telle aptitude dépend aussi de l’attitude de consommateurs et de parties prenantes vers la protection d’environnement, le développement durable, le comportement responsable. Il est aussi indispensable que toutes les parties prenantes soient prêtes à agir conformément à l’activité responsable des entreprises. L’ampleur de la RSE dépend de l’ensemble du capital social, qui inclut les normes, les valeurs, la confiance, la coopération et la capacité de s’organiser et d’agir ensemble. Les normes et les valeurs sont à la base de la conscience et ils sont nécessaires afin de produire les demandes pour la RSE, tandis que l’action collective est essentiel dans la coopération avec les entreprises sur les questions de l’importance publique. Si une entreprise se comporte d’une manière responsable, elle produit des biens pour la société (ou tout simplement ne nuit pas à la société), et l’imposition privée de ce comportement peut être entravée par le phénomène de passager clandestin. Si la société n’est pas capable de résoudre le problème d’action collective en relation avec le secteur privé, l’efficacité de la RSE est en danger. C’est aussi conforme à la vue de Coase sur la RSE, l’impossibilité de la société de se représenter face aux corporations augmente les coûts de transactions de négociations de la RSE, de plus le résultat positif ne peut être plus garanti.
Les intérêts relativement étroits sont avantageux en ce qui concerne l’auto-organisation. En outre, ils disposent de ressources économiques et politiques considérables qui peuvent être déployées afin d’obtenir la réponse d’entreprise attendue. En effet, il est rare que les entreprises font face aux représentants de la société, elles collaborent plutôt avec certains groupes de parties prenantes ce qui provoque une autre interprétation de la RSE comme une gestion de parties prenantes. Les négociations réussites entre les organisations et les intérêts précis peuvent être efficaces mais juste pour les parties prenantes qui étaient engagées dans ces mêmes négociations. Les intérêts non représentés sont en danger, ainsi que le bien-être de toute la société. La RSE pouvait être de connivence des entreprises privées et leurs représentants au détriment du reste de la société. La conscience publique, l’activisme social, la surveillance du comportement public sont les garanties munies par le capital socail afin d’éviter des mauvais traitements.
Au niveau de la RSE l’influence de capital social n’est pas déterminé. D’un côté, le capital social puissant aide la société à se positionner activement pour faire les entreprises répondre. De l’autre côté, le capital social insuffisant donne la carte blanche aux intérêts spéciaux qui peuvent mener leurs besoins. Dans ce cas, la qualité de la RSE dans le sens du bien-être de la société est menacée.
Le capital social en Ukraine est en manque, soit il est représenté par des formes traditionnelles qui ne correspondent pas à la société contemporaine.
L’héritage soviétique est de mauvaise augure pour l’activisme social. Le bouleversement chaotique a causé la préoccupation des gens par leurs propres problèmes privés et par les besoins économiques immédiats, ce qui a sapé la confiance et ce qui a mis les problèmes sociaux en arrière-plan. En conséquent, la société civile ukrainienne n’est pas un participant actif du processus de la RSE. De plus, les attentes sociales de la RSE révélées dans les enquêtes sont tout à fait différentes d’investissement sociaux des organisations en Ukraine.
Les lacunes sont remplies par le gouvernement qui entre en partenariat avec les entreprises en Ukraine en ce qui concerne la RSE. Pour être plus précis, cette tendance est d’usage au niveau régional: les gouvernements régionaux fixent les quotas quasi-obligatoires pour les investissements sociaux “volontaires” et ils garantissent la conformité par l’élaboration de différentes sanctions économiques, comme l’accès nié aux ressources et aux marchés locaux, les poursuites judiciaires pour les violations des lois, les procédures de faillite. La RSE imposée ne constitue pas un moyen unique d’engagement politique dans le processus. Les capacités de négociations de la plupart des grandes entreprises sont égales aux celles des gouvernements régionaux. Les deux parties tombent d’accord dans leurs négociations tandis que le support des projets bureaucratiques signifiants par des grandes entreprises donne les privilèges, l’indulgence vers les violations de la loi et des règlements, la protection contre les concurrents, etc. De tels accords sont souvent représentées sous la forme de partenariat public-privé, un concept à l’interprétation erronée qui est tellement répandu en Ukraine.
L’autre aspect important de la participation de l’État au développement et à mise en application de la conception de la RSE est une responsabilité sociale des entreprises publiques, malgré que les entreprises publiques à la différence d’entreprises privées doivent être plus ouvertes à la société et plus responsables.
Dans la sphère des entreprises publiques grandes et moyennes et entreprises au contrôle d’État, l’activité dite “responsable” reste sur le niveau assez bas. Dans la plupart de cas cela est lié au problème de l’absence de transparence du business.
Les publications des rapports sociaux d’après les standards internationaux sousentend la divulgation volontaire de l’information sur les différentes directions d’entreprise.
Cette situation s’explique par certains affirmations. Premièrement, la plupart de grandes entreprises publiques ukrainiennes sont monopoles ou oligopolistes. Sous les conditions de l’absence de la concurrence réelle il n’y a aucun raison de prouver leurs avantages par des moyens difficiles comme la présentation de leur responsabilité sociale, et surtout sous la forme de la responsabilité sociale supplémentaire car l’État est leur contrôleur unique. Deuxièmement, le gouvernement n’a aucune politique dans le domaine de la RSE, y compris les entreprises publiques. Aucun service gouvernemental ne coordonne pas les problèmes de la RSE et DD. En Ukraine, il y a certaines associations du business qui essaient de combler cette lacune. Cependant, dans la plupart de pays européens, américains et asiatiques, les fonctions des ministres d’économie et de développement social comportent la régulation de la RSE. En Union Européenne le commissaire d’emploi, de relations sociale et de possibilités égales définissent la politique de la RSE.
De cette manière, la nécessité de la politique d’État dans le domaine de la RSE est évidente. Néanmoins, l’approche formaliste sous la forme de la création d’une certaine structure bureaucratique est inconvenante. Il est à noter que l’institut de la RSE n’est pas formaliste et son fonctionnement est effectif si volontaire. La mise en place de la responsabilité sociale obligatoire contredit le fond de ce phénomène. Si ce domaine est trop contrôlé, les autorités obtiennent un nouveau moyen de la pression sur les entreprises. Il est évident que le dialogue constructif est impossible si la position de côté est verticale. Cette situation réduit toutes les avantages de la RSE à néant. De même temps, l’État doit soutenir activement le processus de la mise en application de la RSE à la pratique ukrainienne par le biais de la déclaration, ainsi que la mise en place de nombreuses incitations. Au surplus, afin d’améliorer la qualité de services sociaux, l’État peut rejeter certaines fonctions aux associations à but non lucratif et les financeront, comme c’est fait.
L’identification des priorités d’État dans le domaine des problèmes sociaux permettra d’attirer le financement des entreprises privées, qui par défaut alloue leurs fonds pour soutenir la sphère sociale. De cette manière, la consolidation de ressources des autorités, de business et de secteur non commercial sera atteinte, ce qui facilitera la résolution de problèmes sociaux et économiques, ainsi que l’obtention de buts économiques par les participant de ce processus.

La régulation sociale de la RSE

Freeman définie le concept des parties prenantes comme un groupe ou un individu qui peut influencer ou qui est influencé par la réussite des objectifs d’une entreprise. Les parties prenantes d’une société comportent les actionnaires, les créanciers, les employés, les consommateurs, les fournisseurs, les groupes intéressés et les organismes gouvernementaux. Ansoff a été le premier qui a utilisé le terme la théorie des parties prenantes en définissants les objectifs d’une société. La capacité d’équilibrer les besoins contradictoires de différentes parties prenantes d’une société a été son objectif primordial. Freeman a défini trois modèles du développement de la théorie des parties prenantes: le planning corporatif, le modèle de la politique de business et le modèle de la RSE de la gestion des parties prenantes. Le planning corporatif et le modèle de la politique de business se concentrent sur le développement et l’évaluation de la justification des décisions stratégiques des corporations par les groupes d’appui desquels influe sur l’existence des corporations. Le comportement des différentes parties prenantes est considéré comme la contrainte à la stratégie développée afin de contrebalancer les ressources d’entreprises et son environnement. Ce modèle présente les parties prenantes comme les consommateurs, les propriétaires, les fournisseurs et les
groupes publics qui ne sont pas compétitifs. Le modèle des parties prenantes de la RSE ajoute au modèle de planning corporatif les influences extérieures à une société qui peut assumer les groupes compétitifs.
Les groupes compétitifs sont représentés comme les groupes de contrôle et les groupes des intérêts spécifiques qui s’inquiètent des problèmes sociaux. Le modèle de la RSE permet d’adapter le modèle de planning stratégique aux changements des besoins sociaux de groupes d’influence non traditionnels. Freeman examine la dynamique de l’influence des parties prenantes sur les décisions corporatives.
Le rôle majeur du management corporatif est de prouver que la capacité de répondre aux demandes des parties prenantes est plus importante que l’acquisition des objectifs d’une entreprise, car le niveau du pouvoir des parties prenantes augmente.
Ayant pour base le modèle de Freeman, Ullmann a développé le modèle de concept des activités de la RSE. Ullmann a élaborer la base conceptuelle afin d’examiner les activités de la RSE dans le cadre des parties prenantes. Ullmann a approuvé que la théorie des parties prenantes présente la justification appropriée pour pouvoir incorporer la prise des décisions stratégiques aux études des activités de la RSE.
D’après la définition, élaborée par l’organisation internationale SutainAbility, les parties prenantes sont un individu ou le groupe d’individus qui font l’objet ou sont les agents de l’activité d’organisation par sa production, par sa politique ou par les processus de production. Une partie prenante est un individu ou un groupe qui influe sur l’activité de la organisation et qui est sous l’influence de cette activité.
La notion des “parties prenantes” est ainsi élaborée par Les principes de la gestion corporative en Ukraine par la Commission d’État des titres et de marché boursier. Selon ce document, les parties prenantes sont les individus qui ont un intérêt légitime de l’activité de l’organisation, c’est-à-dire, qui dépendent de l’organisation ou qui peuvent l’influencer.
La tension de la part des groupes des parties prenantes est est un stimulant principal qui influe sur le respect des standards et sur l’augmentation du niveau de la RSE. Les savants, qui examinent le développement de cette conception, définissent deux groupes d’influence:
 les groupes primaires ou les groupes principaux;
 les groupes secondaires ou les groupes médiats.
Les groupes primaires contiennent les parties prenantes qui sont directement liées à l’activité commerciale de l’entreprise et qui peuvent influencer d’une manière négative ou positive sur l’atteint de but principal de son activité. Les principes d’économie de marché sont à la base des rapports de l’organisation avec les groupes primaires des parties prenantes. C’est de cette raison que les représentants de groupe principal des parties prenantes sont considérées comme les groupes d’influence de business, qui incluent les salariés et les services présentés par les associations, les syndicats, les consommateurs et les clients, les créditeurs, les investisseurs, les partenaires de business, les fournisseurs, etc.
Contrairement au groupe principal des parties prenantes, le groupe secondaire n’est pas lié à l’activité commerciale d’entreprise, les rapports avec ce groupe se trouvent hors du marché.
En résultat, les représentants du groupe secondaire des parties prenantes sont nommés “les parties prenantes hors le business”, qui incluent les communauté territoriales, les ONG, les mass médis, les organisations internationales, certaines autorités municipales et étatiques, les associations de business, les instituts financiers et éducatifs, etc.

L’analyse du sondage mené par le PNUD en Ukraine

L’analyse de la RSE des compagnies ukrainiennes est très difficile. Les données statistiques manquent, les publications scientifiques n’examinent presque pas ce sujet. Les éditions spéciales de business donnent de l’information saccadée, de travail systémique de ce domaine aux actions uniques. Il n’ y a même pas de
recherches significatives qui incluraient les sondages de représentants de business. Le sondage le plus important a eu lieu en octobre 2005 par l’initiative de PNUD.
Ce sondage a inclut les opinions de 1221 dirigeants de compagnies ukrainiennes de différentes formes de propriété, dimensions, secteurs économiques de 6 grandes villes industrielles (Kyiv, Kharkiv, Lviv, Dniepropetrovsk, Donetsk et Odessa) et dans les régions correspondantes.
D’après une approche assez répandue en Ukraine, il y a trois niveaux de la responsabilité sociale de business:
Le premier niveau, le niveau de base, est une condition initiale de la RSE. Il inclue l’accomplissement des ses obligations directes devant la société et l’État: le salaire régulier, le respect des normes de législations sur l’emploi; l’imposition transparent; le respect des standards imposés de la production. Néanmoins, beaucoup d’analytiques considèrent que le business ne concerne que le business.
Le deuxième niveau sous-entend le développement de relations à l’intérieur de l’entreprise et la prise en compte directe des intérêts d’employés. De plus, à part des obligations indiquées, les employés profitent de tous les services de la sécurité sociale. Grâce à haut niveau de la sécurité sociale, la compagnie arrive à garder les employés en payant le salaire plus bas. Les systèmes de l’éducation et de la formation du personnel, qui sont perçus comme les investissements en personnel, ont lieu.
Le troisième niveau de la RSE englobe les programmes sociaux et les domaines d’activités, dont les actions débordent dans le cadre de l’activité principale d’entreprise. Les investissements sociaux sont alloués à la population ou à certaines catégories sur les territoires engagés par l’activité d’entreprise. En résultat, c’est un système corporatif et municipal mixte de services sociaux. Il inclut tous les programmes de bienfaisance et partiellement les programmes qui visent à créer les conditions favorables à l’activité d’entreprise: le soutien de groupes non protégés par la société, ainsi que les enfants et les jeunes; l’aide au développement des objets de l’infrastructure sociale; l’aide financière (le sponsoring et le mécénat) de projets culturels, éducatifs, sportifs et autres; les programmes intégrés orientés vers le développement des associations, y inclut les programmes volontaires.
L’analyse de l’information donnée (surtout les données de PNUD) permet de souligner certains traits de modèle ukrainien de la RSE qui se forme en pratique.
Tout d’abord, il est à noter que 80% de dirigeants de compagnies (91,5% parmi les chefs des société par action) connaissent la conception de la RSE. Leurs connaissance ne dépend pas de la dimension de compagnie, mais de secteur d’activité: la moitié des chefs d’entreprises de services courants et publics, et 90% de dirigeants de secteur financier. Il n’y a presque pas de différences régionales en certitude de représentants de business ukrainien que la résolution de problèmes sociaux est exclusivement la fonction des structure d’État, c’est une opinion de presque une moitié d’interrogés.
Les dirigeants n’associent pas la responsabilité sociale à la bienfaisance, mais aux programmes internes orientés vers leurs employés; les deux tiers de sondés considèrent que cette forme de la RSE est primordiale. Les habitants de Kyiv, de région de Kyiv et de Dniepropetrovsk comprennent les composants de la RSE d’une manière plus vaste que les habitants de la région de Donetsk, par exemple, qui considèrent que la RSE n’est que la philanthropie.
Les trois quarts de sociétés (98% de grandes entreprises) mettent en pratique leur conception de la RSE, toutefois, le quart de ces sociétés ne le considère pas comme une activité responsable. A peu près un tiers de sociétés effectuent cette activité à titre permanent. Il y a seulement 50% de dirigeants qui estiment que la RSE est une obligation de chaque companie, tandis qu’il y a 90% de dirigeants des sociétés d’État qui ont la même opinion. Alors, l’attitude des société à la RSE dépend considérablement de la forme de propriété. Certaines sources témoignent que la position de non-intervention de business à la sphère sociale est assez forte.
En 2005, seulement 36,9% d’entreprises ont eu les plans stratégiques de la RSE (contre 25,7% en 2002), et 27,4% ont eu les budgets sociaux. La plupart de grandes entreprises ont eu les deux : les plans et les budgets. De cette manière, à peu près 70% de sociétés ont une stratégie de la RSE qui n’a pas de caractère bien ordonné et ne fait pas partie de la stratégie de business. Néanmoins, les dépenses de 50,4% de programmes sociaux, d’après le sondage, ne constituent que 20% de leurs revenus. Dans la région de Dniepropetrovsk, le niveau de planification stratégique de l’activité sociale est le plus haut, 49,8% de sociétés ont élaboré les stratégies de la RSE, et 8,8% de sociétés ont crée les départements de la gestion des programmes sociaux. Par contre, dans la région de Lviv cette pratique est en manque, seulement 0,2% de sondés ont remarqué la présence de départements pareils. Ces divergences s’expliquent par la structure des branches d’industrie de l’économie régionale.
La particularité de la RSE en Ukraine est une ignorance de niveau de base de la responsabilité sociale et sa réalisation sur le deuxième et le troisième niveau.
De même temps, le développement de la sphère de la RSE dehors le niveau de base fait face à l’acte de protêt des employés. Ils considèrent que le niveau de leur propre sécurité sociale n’est pas toujours suffisamment haut pour que la société puisse réaliser les programmes sociaux orienté vers les employés. Cependant, le choix des structures de business d’investissement sociaux tombe sur ceux qui ont un caractère claire de leur image et qui peuvent provoquer la résonance sociale.
Le troisième niveau de la RSE prouve que les structures de business veulent collaborer avec le pouvoir, ainsi qu’influencer les décisions dont elles prennent. Les devoirs prioritaires sont: la participation d’entrepreneurs et d’employeurs à la réalisation de programmes sociaux; l’interaction avec les autorités municipales et les associations; le lobbying des intérêts de business régional; la réalisation de la réforme politique en Ukraine; la création de leur propre fraction chez les autorités municipales. De cette manière, le business ukrainien montre la bonne volonté de résoudre certaines tâches importantes au niveau municipale et étatique.
Il y a des modèles différents de l’interaction de petites, moyennes et grandes entreprises avec le pouvoir. Malgré qu’il y a beaucoup de modèles d’interaction, les trois formes sont principales: la forme de l’accord formel, informelle et la forme de partie politique (pour les grandes entreprises). Les accords informels jouent un rôle du régulateur principal des relations du pouvoir et de business. Ces accords se basent sur les contrats directs d’après le modèle de négociation et ils sont examinés par les deux côtés comme les contrats obligatoires. Les services publics sont un partenaire principal de sociétés en réalisation de programmes responsables. 31% de sociétés collaborent avec les autorités municipales, 12,2% collaborent avec les agences de publicité, 3,1% sont en collaboration avec les instituts scientifiques, et 1,8% travaillent avec les mass média. Très souvent les entreprises réalisent la RSE sous la pression des autorités locales qui veulent rejeter leurs propres fonctions au business. En outre, les autorités locales examine la RSE comme une source de revenus complémentaires des entreprises. La présence de la pression administrative de la part des autorités locales, ainsi que le fait de la collaboration forcée est remarqué par 45% de chefs d’entreprises. Le niveau de cette collaboration forcée changent dans les régions différentes: ces cas sont les plus souvent dans la région de Kharkiv (58,3%) et de Donetsk (58%), et le plus bas est à la région de Lviv (15,6%). Il est à noter que les relations informelles du pouvoir et de business contribuent à la formation de groupes corporatifs (voir oligarchiques) qui poursuivent leurs propres buts.

CONCLUSIONS

A mesure que le business se développe, et à mesure d’intégration des standards internationaux de la gestion corporative, les propriétaires et les chefs des sociétés ukrainiennes ont commencé à intégrer les systèmes de la RSE en son activité quotidienne. Le secteur de business prend en compte que le comportement responsable contribue à l’augmentation du prix d’entreprises et des volumes de production, à la gain en efficacité, il donne plus de possibilité afin de motiver les salariés, etc.
La RSE en Ukraine est en étape initiale de son développement, ce qui nous prouvent les résultats d’investigation sociologique. Presque 80% d’entrepreneurs ukrainiens sont au curant de ce que c’est que la RSE. Néanmoins la compréhension de cette notion est différente. La plupart d’entreprises attribuent à la RSE l’intégration des programmes sociaux de l’amélioration des conditions de travail, le développement des salariés et leur apprentissage, la philanthropie, l’attitude éthique aux consommateurs 80 . Presque la moitié des entreprises ukrainiennes considèrent que la solution des problèmes sociaux c’est une fonction des structures d’État, et le business ne doit que garantir les revenus aux actionnaires et payer les impôts. Les mécontentements de la société sont causés par la manière dont les services d’État exercent leurs obligations par rapport à la RSE.

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Table des matières
Introduction 
Contributions théoriques au développement de la RSE
Les prémisses de l’adoption des pratiques de la RSE
Les propositions pour les définitions du concept de la RSE
Le contexte ukrainien de la RSE
L’actualité de l’ojet de rechercehe
Problématique 
Hypothèses et axes de recherche
Chapitre 1. Régulation économique se la responsabilité sociétale des entreprises ukrainiennes
Paternalisme industriel dans le système de la responsabilité sociale des entreprises
La RSE comme une justification de l’engagement au capitalisme: le cas d’Ukraine
Les critiques du capitalisme
Faire face aux critiques
Les sources d’excitation
La garantie de securité
L’honnêteté
La régulation de la RSE par le marché
Chapitre 2 : Les régulations gouvernementales et la RSE
Le modèle de la régulation étatique en Ukraine par rapport aux autres pays
La demande de la responsabilité des entreprises ukrainiens pas le gouvernement
La théorème de Coase dans le cadre de régulation étatique.
L’application du théorème de Coase sur la RSE et la régulation
La capacité de la régulation
La structure du marché
La légitimité et la sécurité des droits de propriété
Le capital social
Chapitre 3. La régulation sociale de la RSE 
L’application de la théorie des parties prenantes
L’attitude des ukrainiens à la sphère de business en Ukraine
L’analyse du sondage mené par le PNUD en Ukraine
CONCLUSIONS 
ANNEXES

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