Réglementation européenne des produits phytosanitaires

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PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Historique

En 2010, la république Gabonaise a vu la signature d’un accord avec OLAM pour la valorisation en plusieurs phases de 100 000 hectares de plantation, convenu sous forme d’un contrat à long terme.
OLAM international est un acteur de premier plan dans la gestion intégrée de la chaine d’approvisionnement et de la transformation des produits agricoles et alimentaires.
Elle est née en Inde en 1860 au départ d’une entreprise de textile créée par le père et grand oncle de MURLI Kewalram Chanrai. C’est un géant asiatique aux racines africaines. Sunny VERGHESE et ses précurseurs ont fructifié l’empire familial en exportant au Ghana, en Siéra-Léone et au Nigeria pour s’implanter dans les années 1870.
Le groupe alimentaire OLAM a pris son envol international dés 1989 au Nigeria. C’est une entreprise mondiale ayant des activités diversifiées. Elle est présente actuellement dans 65 pays à travers 16 plateformes. Elle emploie 18 000 salariés et s’est positionnée comme leader dans de nombreux secteurs, comme le riz, le cacao, le coton, le bois, la noix de cajou et les produits hydratés.
OLAM est présent au Gabon depuis 1999 avec pour activité le commerce du bois en ciblant le marché européen et asiatique. En 2005, il s’investi pour une exploitation durable du bois. EN 2007 l’entreprise OLAM signe une CPAET (the provisional convention for sustainable forest management and processing) avec le Gouvernement Gabonais à travers laquelle, elle a développé cinq projets.
L’entreprise se consacre sur ces cinq projets que sont :
 Les palmeraies (Awala Plantation à Kango et Mouila 1 et 2) dans le cadre de deux phases couvrant cent mille (100 000) hectares ;
 Une plantation d’hévéa de 28 000 hectares à Makokou ;
 Une usine de transformation du bois à Bitam ;
 Le développement d’une zone économique spéciale à Nkok ;
 Un complexe de production d’engrais ammoniac-urée à Port-Gentil.
Le financement de l’ensemble des activités développées par OLAM au Gabon se fait sur fonds propres de l’entreprise singapourienne via des syndicats bancaires. La garantie de ces emprunts est donnée à 100% par OLAM international. A ce jour, OLAM emploie 3000 Gabonais et représente un partenariat public-privé significatif en termes de création de valeurs pour le Gabon.
Mémoire de fin de cycle Master Présenté par: Laurian A M IGALA année académique 2012-213 7

Mission d’Olam Palm Kango

OLAM palm kango a vu le jour en septembre 2011 après le certificat de conformité de l’Etude d’Impact Environnemental (EIE).
Dans le cadre de la valorisation de ses filières agricoles et la diversification de ses activités économiques longtemps prisées par l’exploitation du bois et du pétrole, l’Etat gabonais a signé le 16 Août 2010 un contrat de 360 millions de francs CFA d’investissement avec la multinationale Singapourienne, pour le développement des palmeraies dans le cadre de la production d’huile de palme au Gabon.
Le projet mené par OLAM (70%) en partenariat avec le Gabon (30%) portera sur 100 000 hectares de superficie des plantations de palmeraies à l’horizon 2016-2017 avec la perspective de 40 000 emplois créés et l’ambition de faire du Gabon le producteur numéro un, africain d’huile de palme avec une production qui devrait s’élever à un million de tonnes par an. Ainsi pour y parvenir, l’un des sites pilotes est celui d’OLAM palm Kango (AWALA plantation). Ce dernier couvre une superficie de 7300 ha sur une totalité de 20 030 ha décrétées exploitables et identifié comme étant adaptées à la création de la plantation. Le site AWALA Plantation compte déjà une superficie de 5000 ha de palmiers plantés. Il est également prévu la construction d’une centrale électrique et d’une usine de transformation d’ici 2013-2014, pour un traitement de 45 tonnes par heure, d’une capacité de production d’un million de tonnes par an en 2014. Le projet inclut l’installation d’une usine de transformation des fruits frais en huile de palme brute (Crud palm Oil-CPO). Cette usine traitera essentiellement toute la production de la palmeraie locale, tournée vers l’exploitation. De plus la construction de 400 logements et infrastructures est prévue.

Situation géographique d’OLAM palm kango : Awala plantation

Le site Awala plantation est situé dans la province de l’estuaire au sud de Libreville, plus précisément dans le département du como Kango, sur la nationale 1, entre Kango et Ekouk au village d’Ayemé Boukoué à peu près à 36 Km de Kango et 26 Km d’Ekouk. La plantation est traversée par deux rivières la Bokoué et l’Awala d’où la dénomination « AWALA PLANTATION ». Les cartes ci-dessous peuvent illustrer la plantation.

Synthèse bibliographique

Stockage, Manipulation et Utilisation

Stockage

Dans le local ou l’armoire de stockage, les produits doivent être stockés par catégorie (herbicides, Insecticides, Fongicides etc.). Les produits incompatibles doivent être séparés physiquement. Il faut repérer les incompatibilités et les évaluer en consultant avant tout la fiche de donnée sécuritaire (FDS) des produits concernés.
En plus de ces informations, l’étiquetage et la nature des produits permettent de déterminer certaines spécificités de stockage.
Les produits phytosanitaires sont stockés dans des magasins situés assez loin des personnes et doivent respecter plusieurs conditions.
– Le magasin doit être suffisamment aéré,
– La disposition des produits en fonction de leurs formes physiques : les liquides doivent être en dessous des poudres,
– Les pictogrammes.

Manipulation

Le bon usage des produits phytosanitaires passe par la prise en compte de certains documents sécuritaires inhérents aux propriétés chimiques et caractéristiques du dit produit.

Fiches de données de sécurité (FDS) et Etiquette

La dangerosité des produits phytosanitaires est appréciée à partir des informations fournies par le fabricant, la personne responsable de l’AMM du produit, et notamment l’étiquette de sécurité du produit de même que sa fiche de données de sécurité.
Les étiquettes et FDS doivent être conformes à la décision d’AMM.
L’étiquette de sécurité apposée sur l’emballage du produit mentionne les principales substances dangereuses contenues dans le produit commercial, le symbole de danger, les phrases de risque et les conseils de prudence. De plus, elle indique obligatoirement les coordonnées de la personne responsable de la mise sur le marché.
La fiche de données de sécurité des produits phytosanitaires comprend 16 rubriques qui détaillent notamment les dangers pour la santé et l’environnement du produit, les précautions à prendre pour s’en protéger, y compris lors du transport, du stockage et de l’utilisation, ainsi que les premiers secours en cas d’incendie ou d’intoxication. Elle donne aussi des indications indispensables au professionnel qui doit utiliser le produit dangereux, notamment:
 Les symboles et les indications de danger, voire Annexe 5
 Les conditions de stockage,
 Les recommandations d’utilisation,
 Les mesures de protections,
 La toxicité, l’écotoxicité et les phrases de risque : celles-ci sont référencées avec la lettre R, voire Annexe 5
 Les consignes de sécurité,
 Les produits incompatibles,
 La conduite à tenir en cas d’accident,
 Les conseils de prudence, référencés avec la lettre S, voire annexe 5
 Les consignes de manipulation du produit et dose à appliquer par hectare.
L’utilisation des produits chimiques n’est jamais anodine, et il convient de les manipuler en observant des précautions élémentaires, liées aux caractéristiques de ces produits.

Préparation de la bouillie

La préparation de la bouillie consiste à diluer la concentration du produit dans un solvant (eau) afin de le rendre moins toxique à l’intérieur d’un récipient adapté (solo, seau etc) en respectant le dosage décrit par la FDS ou l’étiquète. En outre pendant cette phase, l’applicateur est exposé à toutes les formes de contaminations.

Utilisation

Pulvérisation

La pulvérisation est le mécanisme par lequel les applicateurs répandent la substance préparée sur les adventices, protégeant la plante (palmier) et appliquant les précautions nécessaires afin d’éviter toute forme de contamination, en suivant le long des andins. La pulvérisation se fait manuellement avec un pulvérisateur à dos (solo). La pulvérisation est conditionnée par :
 La position du soleil (chaleur) ;
 La direction du vent ;
 La météo ;
 La couleur des buses.
Pendant cette phase, l’aplicateur est exposé à la contamination des PPS ; car à peu près 25 à 75% des quantités des phytosanitaires appliqués s’évaporent dans l’atmosphère d’après le rapport du groupe écophyto2010.

Principale famille des phytosanitaires

Définition et rôle des phytosanitaires

Le produit phytosanitaire est l’ensemble des produits chimiques utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux. Par extension on utilise ce mot pour des produits destinés à protéger les plantes cultivées et les produits récoltés des attaques de champignons parasites, d’insectes, d’acariens, de rongeurs champêtres ou encore à détruire les adventices, dans le but d’améliorer les rendements. Le pesticide est l’autre nom donné aux produits phytosanitaires. De même, ces produits sont essentiellement composés d’une substance active (molécule qui agit pour exercer l’action recherchée) et des co-formulants (utilisés pour améliorer les propriétés de la bouillie ainsi que leur efficacité).

Différente famille des phytosanitaires

Traditionnellement, on classe les pesticides selon les cibles vers lesquelles ils sont destinés :
 les herbicides pour lutter contre les « mauvaises herbes »,
 les fongicides pour détruire les champignons, maladies virales et bactériennes,
 les insecticides pour tuer les insectes,
 les corvicides pour lutter contre les oiseaux,
 les rodonticides pour lutter contre les taupes et les rongeurs,
 les molluscicides contre les limaces,
 les nématicides contre les nématodes (vers).
Le classement des phytosanitaires peut se faire de différente manière selon :
 Le type d’application ;
 Le mode d’action ;
 La classe chimique ;
 L’organisme cible.
Retenons que la classification la plus exacte et connue repose sur la fonction chimique

Organochlorés

Ils sont des composés organiques de synthèse, comportant au moins un atome de chlore, présentant une rémanence assez conséquente. L’ensemble de ces produits est caractérisé par leur stabilité chimique, leur lipophile et leur apolarité. Toutefois, plusieurs d’entre eux deviennent nocifs à cause du phénomène de bioaccumulation des espèces visées. Ce qui explique le fait que la plupart d’entre eux soient interdits de vente sur le marché.
Les organochlorés sont très abondants dans la nature à cause de la présence des liaisons carbone-chlore favorisée par la disparité d’électronégativité de deux éléments. La catégorie qui suscite le plus de problèmes environnementaux et sanitaires sont les organochlorés aromatiques, car ils sont très stables et peu soluble dans l’eau. Par contre ils sont très solubles dans les tissus adipeux et sont par conséquent susceptibles de se retrouver dans les graisses et la chaine alimentaire.

Carbamates

Dérivés de l’acide carbamique, les carbamates sont des composés organiques porteurs d’une fonction R-NH-(C=O)O-R. Les carbamates sont des produits stables qui se décomposent rapidement et exercent chez les mammifères un effet toxique rapide mais de façons momentanées.
La plupart de fongicides et herbicides contiennent des carbamates et agissent comme les organophosphorés en inhibant l’acétylcholinestérase. Les carbamates peuvent également entraîner une dépendance, proche de celle des barbituriques. Cette famille de pesticides, entraîne des risques importants en cas d’intoxication aiguë. Caractérisée par une très grande spécificité, c’est ainsi que certains ont des actions molluscicides, aphicides et d’autres sont utilisés en lutte paludique et agissent par systémique ou contact.

Organophosphorés

Dérivés de l’acide phosphorique. Les organophosphorés contiennent un atome de phosphore dans leur structure chimique. Caractérisé par une grande diversité, la plupart des organophosphorés OPs sont utilisés comme insecticides. Plus de deux cents OPs sont vendus sur la planète sous différentes formes.
L’ensemble de toutes ces substances chimiques organiques est utilisé dans le milieu industriel, en agriculture, et domestique. Il présente un risque toxicologique considérable. Les organophosphorés sont des toxiques létaux, à action systémique prédominante, dont le mécanisme d’action principal est de bloquer la dégradation de l’acétylcholine au niveau des synapses cholinergiques par inhibition irréversible des cholinestérases. En claire, il se fixe aux cholinestérases principalement sur l’acétylcholinestérase du système nerveux central, des muscles et des globules rouges et, aux pseudo-cholinestérases du système nerveux central et, plasmatique, s’opposant à l’hydrolyse de l’acétylcholine. Les organophosphorés constituent un risque éco-toxicologique élevé qui est accentué par leur caractère peu soluble dans l’eau, peu volatil, mais très liposoluble. La plupart des produits organophosphorés sont cancérogènes, car leur caractère liposoluble leur donne une capacité à s’incruster dans les tissus adipeux.
La pluralité des effets néfastes de ces substances sur des organismes vivants ont entrainé leur interdiction de mise en vente sur le marché. Néanmoins la procédure d’utilisation et de commercialisation de ces produits dangereux dont ces types de phytosanitaires est énoncée par la convention de Rotterdam.

Pyréthrinoïdes

Les pyréthrinoïdes sont des produits chimiques organochlorés, organofluorés ou organobromés dont la structure générale est similaire aux pyréthrines. C’est un composé naturel présent dans les fleurs du pyrèthre ou des chrysanthèmes. Les radicaux carbonés étant remplacés par des composés halogénés.
Les pyréthrinoïdes sont produits par halogénation de produits intermédiaires comme la cyperméthrine à partir d’halogéno-alcanes.
Ils sont utilisés comme insecticides, et comme répulsifs pour les moustiques et pour les serpents.
D’après leur origine on distingue deux grandes familles de pyréthrinoïdes.
 Les pyréthrinoïdes naturels dont la structure générale est représentée au niveau de la figure ci-dessous sont d’origine végétale (cineraraefolium et chrysanthenum), instables, thermolabiles et photolabiles. Ils présentent un intérêt particulier puisqu’ils n’ont presque pas de rémanence donc ne présentent pas de danger considérable pour l’organisme humain et l’environnement.
Agissant par contact, ce sont des composés utilisés exclusivement pour lutter contre les arthropodes en l’occurrence les poux, les acariens, les puces, les tiques et les diptères.
 Les Pyréthrinoïdes synthétiques sont identiques aux pyréthrinoïdes naturels du point de vue structure et mode d’action. Cependant ils sont relativement peu toxiques pour les mammifères notamment ceux à sang froid et sont dangereux pour l’homme et l’environnement. Ils sont photosensibles et plus rémanents.
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Parmi les pyréthrinoïdes les plus utilisés en Afrique on peut citer la Deltamethrine et l’Alpha-Cypermethrine

Différents types d’herbicides

Les herbicides sont employés pour lutter contre les adventices, ou « mauvaises herbes », destinées à détruire ou à limiter la croissance des végétaux, qu’ils soient herbacés ou ligneux. Ils peuvent être utilisés, selon leur mode d’action, en pré ou post-levée.
Historique
C’est à partir des situations dramatiques en Europe : la grande famine de 1848-1850 liée à des pertes considérables de l’aliment de base que la chimie va s’adapter à l’agriculture. On se tourne vers les chimistes qui pour l’essentiel font à l’époque de la chimie minérale. On finit par démontrer que des sels de cuivre (encore utilisés sous le nom commercial de « bouillie bordelaise ») et des produits à base de soufre, sont fongicides contre le mildiou et l’oïdium.
A cette époque l’agriculture est très manuelle, désherbage manuel à la houe. Ce désherbage ne peut être envisagé avec la seule force physique des femmes, enfants et vieillards. On va faire appel aux chimistes une nouvelle fois. Ces derniers vont utilisés l’acide sulfurique (H2SO4) en post-levé sur des plantules déjà développées. L’utilisation répétée sur plusieurs années de ce type de traitement sur les mêmes parcelles conduit à l’éradication des dicotylédones qui laissent ce que les écologistes appellent une niche écologique vide, qui va être rapidement occupé par des plantes sauvages qui ont le même port dressé que le blé ou l’avoine : les graminées sauvages pour l’essentiel. Le traitement répété a conduit à une inversion de flore ce qui conduit à dire qu’un problème réglé en agriculture peut en générer un autre imprévu.
En 1930 avec l’apparution des composés issus cette fois de la chimie organique de synthèse : les phénols nitrés on croit avoir trouvé les remplaçants de l’acide sulfurique. Leur utilisation montrera que ces produits ne font pas mieux que l’acide. il y a une sélectivité de position semblable à celle de l’acide sur le monocotylédones et dicotylédones. Cependant on se rendra compte que ces produits sont des biocides capables de tuer tous les organismes vivants.
C’est après avoir retiré du marché Européen le dernier phénol que les chimistes vont arriver à des molécules de synthèse organique qui miment les effets d’une hormone végétale dont on a déjà bien compris le mode d’action, il s’agit de l’auxine retrouvée aussi bien chez les dicotylédones que chez les monocotylédones. Toutefois ces molécules sont sélectives des monocotylédones, alors qu’elles détruisent les dicotylédones. L’ensemble des molécules trouvées n’est utilisé que pour le traitement foliaire.
A partir des années 50-60 avec l’apparution de la biochimie qui paraît évidente que pour détruire une plante il faut connaitre la fonction caractéristique du végétal : la photosynthèse. Durant cette période, seule trois familles ont été synthétisées et exploitées : les phénylurées, les phénylcarbamates et les triazines. Dans chacun de ces groupes sont apparus des produits désherbants totaux et des produits sélectifs de telle ou telle culture.

Familles des herbicides

Le classement des herbicides prend en compte la famille chimique, le moment d’application, le but suivi et la toxicité du produit. On distingue :
 Herbicides racinaires
 Herbicides Foliaires
 Herbicides minéraux
 Herbicides racinaires et foliaires
 Herbicides organiques

Types d’herbicides

Les définitions suivantes pour les différents types d’herbicides sont recommandées par des groupes de travail axés sur la recherche des herbicides : la Commission des essais biologiques (CEB) et l’Association française de protection des plantes.
 Selon la pénétration de l’herbicide :
Herbicide foliaire : herbicide pulvérisé sur les feuilles et absorbé par celles-ci.
Herbicide racinaire : herbicide appliqué sur le sol et absorbé par les racines. La pénétration s’effectue par les organes souterrains, entre la germination de l’adventice et sa levée.
 Selon la migration de l’herbicide :
Herbicide de contact : l’herbicide détruit les surfaces de la plante avec lesquelles il entre en contact, il n’est pas véhiculé par la sève.
Herbicide systémique : herbicide de pré-levé ou de post-levé qui migre dans la plante par le bois ou le libère, depuis les points de pénétration (racine ou feuille) jusqu’au site d’action. Cette locution est souvent utilisée dans un sens plus restrictif pour désigner les herbicides de post-levé véhiculés dans la plante par la sève.
 Selon sa sélectivité :
Herbicide sélectif : herbicide que peut tolérer une espèce cultivée dans des conditions d’emploi définies. Si ces conditions d’emploi ne sont pas respectées, il peut devenir non sélectif. Un herbicide sélectif n’est généralement efficace que sur certains adventices.
 Herbicide total : herbicide efficace sur l’ensemble des adventices et aussi des espèces cultivées.

Mode d’action des herbicides

On entend par mode d’action d’un herbicide tous les phénomènes qui concourent à la destruction d’une plante sensible. Ils comprennent la pénétration du produit dans le végétal, son déplacement vers son site d’action avec sa cible biochimique et ses conséquences physiologiques jusqu’à la mort de la plante, sans oublier la métabolisation que peut subir l’herbicide une fois qu’il a pénétré dans le végétal.
Les désherbants chimiques sont souvent composés d’une ou de plusieurs matière active (m.a) et des adjuvants pour faciliter la pénétration de la substance ou stabiliser la bouillie ou accélérer son infiltration dans les tissus des végétaux pour détruire l’adventice. Cependant
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l’existence de plusieurs types de désherbants montre que le mode d’actions est inhérent à la composition du produit en plus de sa m.a.
Les modes d’actions des herbicides sont axés sur :
 la perturbation de la photosynthèse,
 l’inhibition de la synthèse des lipides : Ce sont essentiellement les Aryloxyphénoxyproprionates et les Cyclohexanédiones (systémiques). Ces herbicides agissent uniquement contre les graminées. Ils ont tous un mode d’action systémique, et diffusent peu et ne viennent pas à bout des graminées vivaces. Les symptômes apparaissent lentement. La plupart des herbicides de cette famille sont dégradés sous l’action des microbes.
 l’inhibition de la synthèse des acides aminés : Ce sont essentiellement les Imidazolinones, les Sulfonylurées et les Sulfonanilides encore appelés triazolopyrimidines ou TPS. Ces herbicides peuvent causer l’atrophie des graminées
et leur jaunissement (chlorose) ou la coloration violacée des régions internervaires. Les symptômes mettent 1 à 2 semaines pour apparaître. La dégradation d’Imidazolinones s’opère surtout sous l’action des microbes et est très réduite en anaérobie.
 la perturbation de la régulation de l’auxine :
 l’inhibition de la division cellulaire à la métaphase,
 l’inhibition de la synthèse des caroténoïdes (pigments protecteurs des chlorophylles),
 l’inhibition de la synthèse de l’enzyme PPO conduisant à la synthèse des chlorophylles,
 la dérégulation des pH entre les différents compartiments cellulaires ou découplants,
 la perturbation de la croissance.

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
SOMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 
I : CADRE THEORIQUE
I-1 : Problématique
I- 2 : Objectif
I-3 : Hypothèse
I-4 : Présentation de l’entreprise
I-4.1 : Historique
I-4.2 : Mission d’Olam palme Kango
I-4.3 : Situation géographique d’Olam palme Kango: Awala Plantation
I-4 4 : Organigramme
II : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIE
II-1.Stockage, Manipulation et Utilisation
II-1.1 : Stockage
II-1.2 : Manipulation
II-1.2.1 Fiche de donnée sécuritaires
II-1.2.2 Préparation de la bouillie
II-1.3. Utilisation
II-1.3.1 Pulverisation
II-2 : Principale famille des phytosanitaires
II-2.1 : Définition et rôle des phytosanitaires
II-2.2 : Différente famille des phytosanitaires
II-2.2.1 : Organochloré
II-2.2.2 : Carbamate
II-2.2.3 : Organophosphoré
II-2.2.4 : Pyréthrinoïde
II-3 : Différent type d’herbicide
II-3.1 : Historique
II-3.2 : Famille des herbicides
II-3.3 : Types d’herbicides
II-4 : Mode d’action des herbicides
II-5 : Généralité sur les herbicides Finish 360 et Ally
II-5.1 : Présentation du Finish 360 SL
II-5.2 : Mode d’action du Finish 360 SL
II-5.3 : Présentation d’Ally
II-5.4 : Mode d’action d’Ally
II-5.5 : Réglementation des produits phytosanitaires
II-5.5.1 : Réglementation européenne des produits phytosanitaires
II-5.5.1 : Réglementation commune sur l’homologation des pesticides en Afrique centrale
II-6 : Toxicologie et Ecotoxicité
II-6.1 : Toxicité
II-6.1.1 : voies de pénétration et devenir des phytosanitaires dans l’organisme
II-6.1.1.1 : Voies de pénétrations
II-6.1.1.1.1 : Voie digestive
II-6.1.1.1.2 : Voie respiratoire
II-6.1.1.1.3 : Voie conjonctivale
II-6.1.2 : Devenir des phytosanitaires dans l’organisme
II-6.2 : Différent type d’intoxication
II-6.2.1 : Intoxication Chronique
II-6.2.2 : Intoxication aigue
II-6.3 : Ecotoxicité
DEUXIEME PARTIE : RECHERCHE METHODOLOGIQUE
III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
III-1 : Matériel
III-2 : Méthode de la recherche
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
IV : RESULTATS ET DISCUTION
IV-1 : Résultats
IV-1.1 : Liste des produits phytosanitaires utilisés à Awala
IV-1.2 : Principaux PPS utilisés pour l’entretien des palmiers
IV-1.3 : Utilisation des herbicides Ally et Finishe 360 SL dans la palmeraie d’Awala
IV-1.3.1 : Quantité des PPS utilisés à Awala
IV-1.4 : Lecture de la FDS et des étiquettes
IV-1.5 : Préparation de la bouillie
IV-1.6 : Durée journalière d’exposition des applicateurs
IV-1.7 : Toxicité des produits phytosanitaires
IV-1.8 : Equipement de protection individuelle
IV-1.9 : Formations
IV-1.10 : Connaissance des risques liés à l’utilisation des produits
IV-2 : Intoxication et Gestion
IV-2.1 : Intoxication
IV-2.2 : Voie de contamination
IV-3 : Fréquence d’apparition des symptômes
Conclusion partielle
V : DISCUTION
V-1 : Utilisation des herbicides pour la protection des palmiers
V-1.1 : Risque pour les applicateurs
V-1.2 : Risque pour l’environnement
V-1.3 : Formation
V-1.4 : EPI
V-1.5 : lecture de la FDS et des étiquettes
VI : DIFFICULTES RENCONTREES
VII : RECOMMANDATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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