Reconstruire l’identité de la vieille : enquête non exhaustive

Toponymie

Ces informations culturellement riches sont également présentes dans la toponymie : l’étude des noms de lieux. Cette science est une branche de l’onomastique – l’étude des noms propres – elle-même branche de la linguistique. Elle consiste à étudier principalement la signification, l’origine, l’évolution et l’influence des noms de lieux sur les sociétés. Ces derniers ont une importance dans l’histoire humaine car le fait de nommer un lieu revient à se l’approprier, à en faire un territoire (Akin cité par Boyer, 2008, p. 9). Selon l’objet d’étude, la toponymie comprend certaines variantes : l’hydronymie pour les cours d’eau (ex. l’Isère), l’oronymie pour les montagnes (ex. Belledonne), l’hagiotoponymie pour les personnages religieux (ex. Saint-Martin-d’Hères) et l’hodonymie pour les voies de communication (ex. Las Ramblas à Barcelone). Chaque toponyme – ou nom de lieu – possède une signification et une histoire qui lui est propre. Ainsi, on peut analyser le nom d’un lieu de manière synchronique (étudier les différentes variantes qu’il possède, selon les locuteurs et à un moment donné) mais aussi diachronique (étudier son évolution à travers les siècles, voire les millénaires). Cet aspect temporel est mis en exergue par Rostaing (1992) à travers les noms des montagnes et des cours d’eau :
« […] c’est l’étude de l’oronymie [noms de montagnes] et de l’hydronymie [noms de cours d’eau] qui nous amènera à découvrir les vestiges des populations les plus anciennes, les « fossiles » toponymiques, car c’est d’abord à la montagne et à la rivière qu’on a donné un nom, et ce nom a le plus souvent été adopté par les populations successives. » (Rostaing, 1992 [1945], pp. 5-6).
On peut ajouter qu’afin de mieux se repérer dans l’espace, ces anciennes populations (certainement préhistoriques) ont dû nommer en premier les montagnes et les cours d’eau car ils forment des frontières naturelles par excellence. Dans cet objectif de distinguer des éléments du paysage, on remarque que le nom de lieu possède deux principales fonctions : décrire le lieu (végétation, relief, cours d’eau, chemin etc.) et commémorer un personnage (qu’il soit historique, religieux, légendaire ou mythologique) lié à un lieu.

Reconstruire l’identité de la Vieille : enquête non exhaustive

Dans ce chapitre, par le biais d’une approche thématique, nous allons rassembler des données de différents domaines afin de mieux définir la Vieille. Nous étudierons sa présence dans les langues, à la préhistoire, dans les mythes et légendes et dans certaines croyances et coutumes. Il apparaît donc évident que cette étude possède un caractère non exhaustif.

La Vieille dans les langues

Étant donné que l’objectif de la partie 1 est de contribuer à identifier la Vieille, il paraît intéressant d’exposer et d’analyser la manière dont chaque peuple la nomme dans sa propre langue. Nous allons donc répertorierun certain nombre de termes faisant référence à la Vieille de manière directe ou indirecte. Nous verrons, dans un premier temps, les signifiants vieille, c’est-à-dire les différentes formes ou graphies que peut prendre cet adjectif nominalisé . Dans un deuxième temps, nous étudierons les signifiés vieille, en d’autres termes les référents de ce mot. Enfin, nous analyserons quelques expressions idiomatiques et quelques proverbes au sujet de la Vieille.
Il est évident que les termes old womanet old wife signifient « vieille femme », les noms womanet wife ont le même sens en français (femme) avec, pour le deuxième, une nuance liée au statut marital (femme mariée, épouse). Dans le contexte d’une traduction, il est nécessaire de rappeler qu’en anglais les adjectifs sont invariables en genre et en nombre.
Dans notre cas, on remarque que pour préciser le genre de ce groupe nominal, les locuteurs anglais sont obligés d’utiliser un nom (en l’occurrence woman). Ce n’est cependant pas le cas des locuteurs français, ainsi old woman peut tout à fait se traduire par l’adjectif nominalisé vieille : dans le Derbyshire, près de Ashover, il existe un puits appelé Old Woman’s Well(le Puits de la Vieille) (explorebritain.info).
Contrairement à old woman et à old wife, les autres signifiants du mot vieille portent la marque du genre féminin. Le signifiant hag signifie à l’origine « an ugly, slatternly [malpropre], or evil-looking [méchante] old woman » (Merriam-Webster, s.v. hag). Ce même dictionnaire en ligne donne comme étymologie le mot moyen anglais hagge qui possède comme sens premier : « An ugly old woman » (Middle English Dictionary, s.v. hagge). On remarque donc que hag, traduit en général par sorcière, fait originellement référence à une vieille femme. En Irlande, à quelques kilomètres au sud des falaises de Moher (province du Munster, comté de Clare), sur le littoral atlantique, se trouve une falaise appelée Hag’s Head (Ordnance Survey Ireland), c’est-à-dire la Têteou le Promontoire de la Vieille.
L’équivalent en gaélique irlandais de ce toponyme anglais est Ceann Caillí (Ordnance Survey Ireland, wind report map). Étant donné que ceann signifie promontoire ou tête , on en déduit que hag et caillí ont la même signification : old woman. Cette équivalence est confirmée par le dictionnaire en ligne gaélique écossais-anglais An Briathrachan Beag qui indique que cailleach (ou caillich au génitif et au datif) signifie old woman.
Il arrive que les dictionnaires ne suffisent pas à traduire un toponyme. C’est pourquoi il est parfois nécessaire de procéder par équivalence pour traduire un nom de lieu.
Près de Newcastle (Irlande du Nord, comté de Down), le lieu appelé Coiscein na Cailli– ou Maggie’s Leap (Ordnance Survey Northern Ireland) – désigne une faille rocheuse en bord de mer et signifie Le Pas de la Vieille – ou Le Saut de Maggie. Cet endroit possède donc deux noms : l’un en gaélique irlandais et l’autre en anglais. Si l’on applique le principe de l’équivalence entre deux langues pour un même toponyme, on remarque que le nom propre Maggiecorrespond à Caillic’est-à-dire à la Vieille(puisque cailli(ch)veut dire old woman). Ainsi, on peut en conclure que Maggie est le nom par lequel les habitants des environs de Newcastle (Irlande du Nord) appelle la Vieille : on peut donc dire que Maggie est un avatar ou une incarnation de la Vieille. La grande majorité des toponymes « Maggie » que j’ai relevés se situe en Écosse, ils sont semblables à ceux attribués à la Vieille mais sont moins nombreux : ils désignent, entre autres, des rochers, des cours d’eau ou des anses marines.
Il en va de même pour le lieu appelé Carlin Maggie (Écosse, Perthshire & Kinross) : le mot carlin(e) ou carling signifie « Woman ; especially : an old woman. » (Merriam-Webster, s.v. carlin(e)). Ce même dictionnaire nous informe qu’en moyen anglais, il possède la forme suivante : kerling. La définition de ce terme moyen anglais, provenant du vieux nordique, est « (a) An old woman » (Middle English Dictionary, s.v. kerlin(g)). On a donc ici un toponyme signifiant La Vieille Maggie ou Maggie la Vieille, voire un toponyme tautologique La Vieille Vieille puisque Maggiecorrespond à la Vieille comme on vient de le voir.
Dans la toponymie du pays de Galles, on trouve le terme (g)wrach. Comme les termes précédents, il signifie principalement, et à l’origine, vieille femme. Nous analyserons d’autres définitions de la Vieille (comme sorcièreet grand-mèrenotamment) dans le paragraphe suivant consacré aux signifiés, car ces définitions correspondent à une remotivation sémantique (Caprini & Alinei, 2007). À titre d’exemple, Bryn y Wrach (explorebritain.info), à Llangeinor, comté de Bridgend, désigne un tumulus dont le nom signifie La Colline de la Vieille.

La Vieille avant notre ère

Dans cette partie, nous allons étudier les traces de la présence de la Vieille dans l’Antiquité (en particulier au V-IVe s. av. J.-C. et au VIIIe s. av. J.-C.), au Paléolithique (environ 9000 ans av. J.-C.) et au Néolithique (environ 3000 ans av. J.-C.). Nous verrons quelles précisions nous apportent ces indices sur son identité.

Aspects antiques de la Vieille

Une colline attribuée à la Vieille au début du IVes. av. J.-C.

Dans son ouvrage intitulé Helléniques, écrit de la fin du Veau début du IVes. av. J.-C., Xénophon nous relate une partie de la guerre du Péloponnèse qui opposa la cité d’Athènes à celle de Sparte. Avec leurs alliés respectifs, ces deux cités formèrent deux ligues : celle de Délos du côté des Athéniens et celle du Péloponnèse du côté des Spartiates. Cette guerre dura de431 à 404 av. J.-C. mais Xénophon s’intéressa à la fin de ce conflit (de 411 à 404 av. J.-C.) et à d’autres batailles historiques qui s’en suivirent au débutdu IVe s. av. J.-C. Cet ouvrage s’inscrit donc dans la continuité de l’Histoire de la guerre du Péloponnèsede Thucydide qui relate les 20 premières années de cette guerre.
Selon la société d’édition ”Les Belles Lettres” (1936-1939) et selon J. Hatzfeld (1965) qui a établi et traduit les Helléniques du grec ancien au français, Xénophon décrit une bataille datant de 377 avant notre ère et opposant, en Béotie (Grèce centrale), les troupes du général spartiate Agésilas aux troupes de Thèbes. Alors qu’Agésilas et ses troupes se retirent du champ de bataille près de Thèbes, les Thébains décident de le doubler pour lui tendre une embuscade et se déploient face à lui sur une hauteur appelée « le Mamelon de la Vieille » (Hatzfeld, 1965, p. 108). Cet endroit est décrit comme idéal pour mener une attaque décisive : un lieu stratégique « resserré à souhait et d’un passage difficile » (Hatzfeld, 1965, p. 108). La traduction anglophone de H. G. Dakyns (1892)
retranscrit la même idée : « But the Thebans, […], drew up at the spot called ”The Old Wife’s Breast”, […], the ground at this point being somewhat narrow and difficult to traverse » (Dakyns, 1892, p. 132).
Cette description pourrait très bien correspondre à un passage étroit entre deux collines rapprochées, les probabilités pour que ce soit le cas deviennent plus grandes lorsqu’on analyse en détails la traduction du toponyme en question : d’après mon analyse, le toponyme Γραὸς στήθει signifierait plus précisément Les deux seins de la Vieille.
À travers cette analyse, on remarque que ce lieu pourrait correspondre à deux collines, ce qui expliquerait l’utilité stratégique de cet endroit pour les militaires thébains : ces derniers s’attendent à voir passer dans ce passage étroit les troupes d’Agésilas (Hatzfeld, 1965, p. 108 ; Dakyns, 1892, p. 132). Le passage en question pourrait très bien se situer entre deux collines en haut desquelles sont positionnés les Thébains ; ces deux hauteurs étant appelées Les deux seins de la Vieille comme je tends à le démontrer en annexe.
Cet exemple de la Grèce Antique et le raisonnement qui en découle, nous permettent donc de dresser un parallèle avec des endroits similaires comme Les (deux) Seins d’Anaen Irlande (Da Chich Anann) ou LesMamelles de Juraen Écosse (Paps of Jura) , toponymes et lieux liés à la Vieille. En effet, on verra ultérieurement que Les Mamelles de Jurasont entourées de toponymes attribués à la Vieille et font l’objet d’une légende à son sujet, et que la grande déesse-mère celte Ana serait un autre nom de la Vieille (de Berre) (Gimbutas, 1999, p. 185).
Par ailleurs, à travers son récit, Xénophon nous montre de manière indirecte l’ampleur et l’importance que la Vieille avait dans les mentalités des peuples, qu’ils soient originaires du nord ouest ou du sud-est de l’Europe.

Une ville antique attribuée à la Vieille aux alentours du VIIIe s. av. J.-C.

Dans son épopée intitulée Iliade , Homère,poète grec du VIIIes. av. J.-C., évoque une ville appelée Graia dont le nom signifie vieille femme (Alexandre, 1850, p. 316, s.v. Γραια ). Certains auteurs antiques – comme Aristote ou Callimaque – ne situent pas cette ville au même endroit : l’un la localise près d’Oropos et l’autre l’assimile à Tanagra (Mazarakis Anian, 2006-2007, p. 82). Dans les deux cas, la ville nommée Graia (Vieille femme) fait bien partie de la Béotie (Grèce centrale) car Tanagra et Oropos se situent respectivement à 20 et à 40 km à vol d’oiseau à l’est de Thèbes.

Autres représentations de la fécondité

Un autre élément lié à la fécondité concerne la symbolique de la grenouille. Cet animal correspond au hiéroglyphe attribué à la déesse égyptienne Heket, déesse de la fécondité et de la vie après la mort (Gimbutas, 1999, p. 28). Cette déesse était considérée par les Égyptiens comme la « mère primordiale de toute existence » . Dans son chapitre 3, « El mundo de las significaciones » (Rohlfs, 1966), le linguiste Gerhard Rohlfs indique, en s’appuyant sur l’article de Primus Lessiak de 1912, que la grenouille femelle symbolise la matrice : « Más importante es el hecho de que la rana hembra sea s ímbolo de la matriz (v. LESSIAK, ”Zeitschrift für deutsches Altertum”, LIII, p. 126.) » (Rohlfs, 1966, p. 85). D’un point de vue religieux, on peut supposer qu’en voyant la grenouille pondre des centaines d’œufs, les peuples de la préhistoire et de l’Antiquité considéraient cet animal comme un symbole de fécondité et la divinisaient. Gimbutas (1999) rappelle que certaines personnes (comme Lubell, en 1994) ont tissés des liens entre plusieurs déesses qui ont les mêmes attributs : l’égyptienne Heket, la grecque Baubo (« probablement une nourrice » ) et la sumérienne Bau (ou Baba, déesse de la médecine et de la guérison). Ces trois déesses « sont liées à la fécondité de l’allaitementet à la guérison ».
À l’instar des sculptures moyenâgeuses à l’apparence batracienne, appelées Sheelana-Gig (sculptures représentant des êtres qui, à l’aide de leurs mains, exhibent leur vulve protubérante), la déesse grecque Baubo possède la particularité de soulever sa jupe pour montrer sa vulve (Gimbutas, 1999). Ce rituel date probablement du Néolithique et était bien présent pendant l’Antiquité (égyptienne notamment) comme ont pu le décrire Diodore (60 av. J.-C.) et Hérodote (445 av. J.-C.), ce dernier nommant ce geste ana-suromai (Gimbutas, 1999, p. 28). Cela fait également écho aux représentations de femmesgrenouilles montrant leur vulve qui apparaissent déjà au VIIe millénaire et remonteraient même jusqu’au Paléolithique supérieur (Gimbutas, 1999). Les Sheela na-Gig, à l’apparence batracienne, ne sont que les descendants de la déesse grenouille qualifiée de « great regeneratrix » (Gimbutas, 1999, p. 30). Leur nom signifierait « la vieille des seins » ou serait simplement synonyme de « vieille femme » (Wikipedia, s.v. Sheela na gig).
La racine linguistique bau ou bofait référence aux crapauds, aux sorcières ou aux champignons et se retrouve dans certaines langues européennes, notamment dans le nom de la déesse grecque Baubo et celui de la déesse sumérienne Bau (ou Baba) (Gimbutas, 1999). De plus, l’auteur fait un parallèle entre les mots lituaniens baubas et bauba signifiant « sorcière » ou « monstre » et deux autres mots lituaniens boba et bobausis signifiant respectivement, « une vieille femme » et « un champignon comestible » (Gimbutas, 1999). En outre, l’archéologue pense que ces noms communs, à connotation péjorative, sont le résultat d’une sorte de diabolisation de certaines déesses antiques (Gimbutas, 1999, p. 29).

La Vieille dans les mythes et légendes

Dans cette partie, nous allons étudier les traces que la Vieille a laissées dans la mythologie celtique afin de voir quels sont ses autres attributs. Nous nous intéresserons à son apparence gigantesque légendaire grâce aux points de vue de quatre auteurs d’horizons différents.

La Vieille, une divinité majeure : déesse-mère et mère des dieux celtes

Il est important de rappeler que les mythes et légendes, pouvant paraître anodins pour certains, nous donnent parfois des informations précieuses sur les croyances religieuses et sur la société des peuples à une certaine époque. Le mythe, selon Propp, « transmet des vérités religieuses partagées par l’ensemble de la société, la légende […] contredit la religion officielle mais est objet de croyance pour le « peuple ». » (Propp, 1983, p. 11). L’origine chronologique de ces récits est difficile à définir car ils sont issus principalement de la transmission orale. En revanche, il est possible de trouver des similitudes entre des personnages présents dans différents mythes et légendes de peuples européens. On peut supposer l’existence d’une continuité entre ces mythes et légendes puisque seuls le nom de ces personnages change à l’inverse de leurs caractéristiques, comme on le verra dans le cas de la Vieille. Dans cette optique de continuité, le passage de l’oral à l’écrit devient primordial pour mieux comprendre l’évolution d’un récit. En effet, la plupart des grands mythes « nous sont parvenus à travers la déformation de l’écriture » (Propp, 1983, p. 31) et n’ont pas été « transmis par les masses populaires qui les ont créés » (Propp, 1983, p. 31). La tradition orale de l’Irlande – notamment sa mythologie – a été mise à l’écrit lors de la conversion de cette île et de la Grande-Bretagne au christianisme àpartir du Ve s. ap. J.-C.(Gimbutas, 1999).L’auteur affirme aussi que les moines chrétiens ont apporté l’écriture aux peuples celtes . Les Irlandais, devenus scribes pour certains, et probablement chrétiens pour la majorité d’entre eux, ont donc mis à l’écrit, à la fin du VI es., à la fois des légendes païennes pré-chrétiennes, mais aussi, et surtout, des croyances chrétiennes (Gimbutas, 1999). On peut alors légitimement se demander si des scribes irlandais, nouvellement convertis au christianisme, n’ont pas quelque peu modifié, adapté, voire supprimé, des passages légendaires non conformes à la religion chrétienne.
L’auteur prend l’exemple de déesses celtiques, qui parfois possèdent les mêmes caractéristiques : « These goddesses, whose attributes sometimes overlap [se chevauchent], are known as Brigid, Ana (or Anu or Danu), the Morrígan, Macha, and Badb. » (Gimbutas, 1999, p. 184). Ces déesses, encore présentes dans le folklore et dans certaines traditions celtiques, sont, selon l’auteur, les vestiges ou « reliques » des déesses néolithiques. En étudiant les déesses celtiques suivantes : Brigid, Ana et la triple déesse Morrígan, Macha et Badb, nous verrons si l’on peut établir des liens avec la Vieille.

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Table des matières
Introduction
PARTIE1–ASPECTS THÉORIQUES 
CHAPITRE 1 – PRINCIPES GÉNÉRAUX
I. Motivation sémantique
II. Toponymie
III. Pluridisciplinarité
CHAPITRE 2 – RECONSTRUIRE L’IDENTITÉ DE LAVIEILLE : ENQUÊTE NON EXHAUSTIVE
I. La Vieille dans les langues
A. Les signifiants vieille : la question de la traduction
B. Les signifiés vieille : la question de la motivation
C. L’arc-en-ciel et la Vieille
II. La Vieille avant notre ère
A. Aspects antiques de la Vieille
1) Une colline attribuée à la Vieille au début du IVe s. av. J.-C
2)Une ville antique attribuée à la Vieille aux alentours du VIIIe s. av. J.-C
B. Aspects préhistoriques de la Vieille
1) La Vieille présente depuis le Paléolithique (environ 9000 av. J.-C.) ?
2) La Vieille et le principe féminin à la préhistoire
a) Fécondité et fertilité
b) Symbolique des figurines féminines
c) Déesses enceintes
d) Autres représentations de la fécondité
3) Symbolisme de la tombe mégalithique
a) La tombe mégalithique : symbole de renaissance ou de vie après la mort
b) La tombe mégalithique : demeure ou cercueil de la Vieille
III. La Vieille dans les mythes et légendes
A. La Vieille, une divinité majeure : déesse-mère et mère des dieux celtes
1) Brigid
2) Ana et la Vieille de Berre
3) Morrígan, Macha et Badb
B. La Vieille : une géante ?
1) Irlande
2) Écosse
3) Îles Shetland et Norvège
4) Russie
IV. La Vieille dans les coutumes, traditions et croyances
A. La récolte du blé
B. Les rites de passage
C. Le cauchemar
PARTIE2– MÉTHODOLOGIE
CHAPITRE 1 – OUTILS
I. Cartographie et sources bibliographiques
II. Base de données
CHAPITRE 2 – ENQUÊTE DE TERRAIN
I. Principe général
II. Informateurs
PARTIE 3 –RÉSULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE 1 – LA VIEILLE ET LA TOPONYMIE : ÉTAT DES LIEUX NON EXHAUSTIF
I. Irlande : Carrauntoohil
A. Situation géographique et particularités du lieu
B. Données attestées sur la Vieille
C. Discussion : explications de sa présence
II. Écosse : Île de Jura et Île d’Islay
A. Île de Jura : Paps of Jura
1) Situation géographique et particularités du lieu
2) Données attestées sur la Vieille
3) Discussion : explications de sa présence
B. Île d’Islay : Kilchiaran
1) Situation géographique et particularités du lieu
2) Données attestées sur la Vieille
3) Discussion : explications de sa présence
III. Angleterre : North Yorkshire
A. Situation géographique et particularités du lieu
B. Données attestées sur la Vieille
C. Discussion : explications de sa présence
IV. Pays de Galles : comté de Conwy
A. Situation géographique et particularités du lieu
B. Données attestées sur la Vieille
C. Discussion : explications de sa présence
V. Toponymie et déesse(s) des puits : Sainte Brigitte et la Vieille
CHAPITRE 2 – SYNTHÈSE
Conclusion
Bibliographie
Table des annexes
Table des illustrations
Glossaire

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