RECOMMANDATIONS CONCERNANT LE SYSTEME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION

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Niveau Staff Hiérarchique

Le Staff est composé de cadres essentiellement de nationalité malagasy, assortis d’employés qualifiés et de simples agents de service. Chaque staff dispose de budgets alloués pouvant couvrir chaque année: les budgets de dépôts et les budgets de crédits de la banque.

Niveau Pool d’exécution

En général, les assistants sont les principaux exécuteurs, les responsables représentent les autorisateurs, c’est-à-dire que les assistants constituent le « front office » et les responsables le « back office ». L’ exécution complète des opérations est inconcevable sans la prise en compte des « fron t et back offices ». En effet, pour que le compte du donneur d’ordre soit débité, et celui du bénéficiaire crédité du montant stipulé dans l’ordre, les caissiers exécutent les transferts de fonds, quant au chef guichetier, celui-ci autorise la transaction sur les pièces et sur le système. Figure n°2 : Représentation schématique de la procédure d’ouverture de comptes .

les différents pôles d’observation et les principaux moyens de paiement

– Recevoir des dépôts : une banque commerciale doit utiliser des ressources longues pour les crédits à long terme, et des ressources courtes pour les crédits à court terme.
– Accorder des crédits :
.Les différents crédits suivant la durée crédits: à court terme mobilisables, avances en comptes débiteurs ou découverts, crédits à moyens terme mobilisables, crédits à moyen terme non mobilisables, crédits à court terme non mobilisables, crédits à long terme .
.Les différents crédits suivant l’emprunteur : crédit pour habitat, crédit aux particuliers, crédits aux entreprises, crédits aux autres agents, secours au trésor .
.Les différents crédits suivant l’objet :crédits de trésorerie aux entreprises, crédits d’exploitation, crédit à l’investissement, crédits aux administrations publiques, crédits de caractères non bancaires (garantie et cautionnement de marché).

Les ressources

Rappelons que la formation de ressources de la banque est différente de celle d’une entreprise car pour pouvoir fonctionner, elle a besoin de dépôts qu’elle soustrait des frais qu’on appelle « frais de tenue de comptes » et des diverses commissions appelées « agios » et c’est par l’accu mulation de toutes ces diverses « retenues » qu’une banque peut faire évoluer son c hiffre d’affaires. Les ressources d’une institution bancaire peuvent s’obtenir alors par l’addition des capitaux propres avec les dépôts qui contiennent divers types de comptes. Par ailleurs, les dépôts qu’elles détiennent permettent aux banques de distribuer des crédits aux particuliers et aux entreprises.

Les capitaux propres

Pour une banque, la somme des capitaux propres est égale au montant total des actifs diminués du montant total des dettes. Ils représentent également la somme de tous les comptes de capitaux diminués de toutes les distributions de capitaux telles que les dividendes, les rachats d’actions ou tout autre versement en liquide à l’intention des actionnaires.

Les dépôts

« Ce sont surtout les clients qui font vivre les ba nques ». C’est une citation du directeur général exécutif de Maurice, lors de l’ouverture del’agence à Madagascar. Ce qui vérifie cette expression, c’est la définition du mot dépôt qui s’exprime ainsi : « Le montant total des fonds placés sur les comptes d’une banque et remboursables aux clients sur demande ».
– Les comptes courants : Ce sont avec ces comptes que le client peut se servir d’un chéquier pour ses retraits d’espèces, ou pour régler ses dépenses courantes, à condition que le client en question n’est pas encore frappé d’interdiction bancaire de l’usage de son chéquier par la banque centrale de Madagascar.
Les différents usages possibles du dit « comptes » : l’émission de chèques, les retraits et les versements d’espèces par chèques sont plus courants que l’émission et la réception des virements. La possibilité de faire des crédits concernant les frais de tenue de comptes, par le prélèvement d’un montan de 2000 Ar HT par mois, effectué automatiquement par le système tous les fins du mois ainsi que le montant des frais forfaitaires, ne dépend pas du mouvement des comptes.
Les conditions d’ouverture des comptes : le montant du premier versement varie de 2.000.000 à 3.000.000 d’Ar, et les dossiers.
– Le compte d’épargne ordinaire : C’est un compte conçu pour les épargnes dont el propriétaire des fonds peut disposer des sommes qu’ils veulent, dans la limite de leur solde disponible. Ce compte a l’avantage d’être quotidiennement utilisab le, surtout pour les menues dépenses quotidiennes des ménages. La date de valeur des opérations de « cash » est le jour de l’opération ; il fonctionne comme un compte courant (peut exécuter toutes les transactions d’un compte courant). La seule et unique différence entre les deux types de compte est l’usage du chéquier.
Les conditions d’ouverture des comptes : le montant du premier versement est de 1.000.000 d’Ar et les dossiers.
– Le compte spécial épargne : C’est un compte bloqué par lequel la banque et le client se sont mis d’accord sur plusieurs points tels que : le montant du dépôt, la durée du déblocage (trois mois renouvelables), le taux d’intérêt (net d’impôt), la modalité de paiement des intérêts (mensuel ou à l’échéance), le titulaire du compte ne peut récupérer son capital qu’à l’échéance du dit contrat, sauf en cas de force majeure, pendant lequel le client peut demander à casser son dépôt et supportera une pénalisation sur les intérêts , les intérêts du compte CSE sont nets d’impôt (IRCM). Et pour les intérêts payables mensuellement, le client peut les retirer sur son compte d’épargne ordinaire, ou les garder sans contrainte, tout en bénéficiant encore d’intérêts au taux de 3.5 % par an.

Les remplois

Achat d’un bien avec le produit de l’aliénation d’un bien propre, placement nouveau d’un capital. La banque est comme une institution s’articulant sur divers métiers financiers selon des formes d’organisation de plus en plus différenciées et à destination de marchés de plus en plus segmentés. Il existe des banques de financement et d’investissement dont la clientèle est consultée par des grandes entreprises, des banques de marchés qui opèrent de la gestion d’actifs pour compte de tiers et s’apparentent aux entreprises d’investissement, et d’autres établissements, ciblés géographiquement ou fonctionnellement (crédits spécialisés, crédits aux entreprises, etc.) Voici quelques modes d’utilisation des fonds par une institution bancaire .

Les crédits par caisse

Les crédits par caisse ou découverts ont une fonction de prêt à court terme (maximum un an renouvelable). Les conditions d’obtention du découvert étant moins strictes que celles du prêt. Les clients qui possè dent des dépôts à la banque peuvent en bénéficier facilement en cas de besoins, et les contrats se déroulent directement entre la banque et son client. Mais l’acte ainsi fait doit être légalisé auprès d’une administration compétente.

Les crédits par signature

Si le plus souvent, la banque aide l’entreprise en mettant à sa disposition des fonds sous forme de crédits de trésorerie, elle peut aussi lui apporter son concours sous forme d’engagements que l’on appelle des crédits par signature. La banque prête alors simplement sa signature sans supporter de charge de trésorerie. L’étude faite par la banque doit être aussi minutieuse que pour n’importe quel autre concours bancaire, car cet engagement peut entraîner des décaissements importants. Les différents types d’engagements par signature sont les cautions et les acceptations ou avals.

Les principaux moyens de paiement

« Les opérations financières nationales sont définies par la banque, comme toutes les activités financières réalisées par uneentreprise ou tout autre agent économique sur son marché local ou dans son pays etdans sa monnaie nationale ou locale. »3 « La monnaie est un moyen de règlement au pouvoir d’achat qui permet au porteur de se procurer des biens ou services, ou de rembourser une dette ».
La monnaie a trois rôles qu’elle joue sur les échanges : étalon de valeur (car c’est à travers la monnaie qu’on estime la valeur d’un bien ou d’un service) ; instrument d’échanges car elles constituent le moyen de paiement ; instrument de domination puisque le fait d’avoir beaucoup d’argent sur soi permet d’acquérir ce qu’on veut, se faire respecter par tout le monde.

La monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale :

Jadis, on parlait traditionnellement de deux types de monnaies : La monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale.
Les monnaies fiduciaires sont composées de billets de banque et des pièces dont la circulation se concrétise par simple remise de la main à la main, l’espèce présente l’avantage d’être simple d’utilisation et un paiement immédiat.
Cependant, dans certains cas, en l’occurrence pour les gros paiements, il est dangereux de manier beaucoup d’argent sur soi, alors les gens sont contraints de recourir à d’autres moyens de paiement comme les chèques, instruments par lesquels circule la monnaie scripturale. Le chèque permet d’effectuer des paiements de gros montants, sans avoir des liasses de billets sur soi. Toutefois, l’inconvénient pour le bénéficiaire du chèque est surtout l’absenc de garantie de paiement conférée par le chèque, sauf dans le cas d’un chèque certifié ou visé. En effet, le chèque risque de lui être retourné impayé.
D’ailleurs, toutes les monnaies scripturales possèdent les mêmes inconvénients sauf les virements. Malgré ce manque de garantie qu’imposent les monnaies scripturales, la loi malgache a pris une disposition qui protège les bénéficiaires et avise en même temps les émetteurs que pour un chèque par effet de commerce retourné impayé pour des raisons de provision insufisante, avec un montant non plafonné, l’émetteur va être frappé d’interdiction bancaire, il va être figuré dans la liste noire de la banque centrale, pendant un an.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE
Section I : Présentation de la banque SBM
Section II : Les différents pôles d’observation et les principaux moyens
de paiement
Section III :Présentation du service crédit
CHAPITRE II : ETUDE ENVIRONNEMENTALE
Section I : Rôle des banques
Section II : Les clients et les actionnaires
Section III : La concurrence
CHAPITRE III : QUELQUES RAPPELS THEORIQUES
Section I : Les systèmes d’information et de communication
Section II : La gestion des ressources humaines
Section III : Notion de services
Section IV : La gestion de la relation client
PARTIE II : ANALYSE DE L’EXISTANT
CHAPITRE I : PROBLEMES LIES A QUELQUES ELEMENTS DU SYSTEME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
Section I : Le système de crédits
Section II : Problèmes au niveau des dossiers
Section III : Méfiance entre les clients et la banque
CHAPITRE II : PROBLEMES LIES AUX RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES
Section I : Problèmes liés aux employés
Section II: Mésentente entre les dirigeants et les employés
Section III: L’insuffisance de matériels
CHAPITRE III : PROBLEMES SUR LE PLAN FINANCIER
Section I : Le non remboursement
Section II : Les changements des taux et de change
Section III : L’influence de la politique monétaire
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : RECOMMANDATIONS CONCERNANT LE SYSTEME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
Section I : Minimisation du délai d’octroi
Section II : Une réorganisation au niveau des dossiers
Section III : Création d’un climat de confiance entre la banque et ses clients
Section IV: Amélioration des services offerts
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS CONCERNANT LES RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES
Section I : Une amélioration des compétences
Section II : Une amélioration des relations entre
dirigeants et employés
Section III : Connaître les attentes des employés
Section IV : Apport de nouveaux matériels
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS SUR LE PLAN FINANCIER
Section I : Mise en place d’un plan d’analyse et de prévision
Section II : Une bonne gestion des changements de taux et de change
Section III : Ajustement de la réalité et maîtrise de l’inflation
Section IV : Renforcement des stratégies de Marketing
CONCLUSION

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