Réaménagement de l’avenue de l’Alouette et l’avenue de Bordeaux

Le projet d’aménagement que je vais développer se situe à Tours, une ville de 136 942 habitants, de 34,36 km². La plus grande ville de la région Centre occupe un statut privilégié qu’elle veut renforcer par de nombreux projets d’aménagement. Le développement de Tours a toujours été lié aux importantes infrastructures que la ville s’est procurées durant sa longue histoire. Aussi, la position géographique de la ville est un facteur important qui a facilité son développement. Tours continue d’inventer des projets créant des offres d’emploi, et compte sur son accessibilité pour les parfaire. C’est pour cela que la ville donne une grande importance à son ouverture sur les communes voisines par l’amélioration des infrastructures routières. Mon projet d’étude consiste à réaménager l’avenue de l’Alouette et l’avenue de Bordeaux, deux avenues qui ont participé à la structuration de la ville et qu’elles gardent leurs importances en constituant une véritable entrée de ville et une jonction entre différentes communes. Toutefois, ces avenues présentent de nombreux dysfonctionnements qui menacent de les dévaloriser et de restreindre leurs fonctions. C’est pour cela qu’un réaménagement paraît obligatoire pour réparer ce que le temps a dégradé.

Diagnostic de la ville 

Présentation de la ville

Situation
Tours se situe au centre-ouest de la France, c’est la préfecture du département d’Indre-et-Loire et la plus grande ville de la région Centre .Tours est un vaste territoire de 34,36 km² qui abrite 136 942 habitants. Elle s’étend au nord de la Loire et au sud du Cher, la ville est séparée en trois entités plus ou moins distinctes les unes des autres mais n’ayant aucune existence officielle : Tours Nord (au nord de la Loire), Tours Sud (autour du Cher) et Tours Centre (qui correspond à la ville entre Loire et Cher).

L’aire urbaine est consciente de la position stratégique qu’elle occupe. Elle se situe sur l’axe TGV paris-Bordeaux. L’agglomération profite d’un nœud routier dense qui facilite la liaison avec les autres pôles importants de la région notamment Orléans par l’A10. Ce qui privilégie aussi les déplacements et les échanges avec le reste de la région centre .

La commune est délimitée :
o Au sud par Chambray-les-Tours et Joué-lès-Tours
o A l’est par Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Avertin, Rochecorbon et Parçay-Meslay
o A l’ouest par Saint-Cyr-sur-Loire et La Riche
o Au nord par Mettray et Notre-Dame-d’Oé

Le cadre administratif
Tours est la préfecture du département d’Indre et Loire, chef lieu de l’arrondissement de Tours et de sept cantons, qui sont constitués par de fractions de la commune. La commune fait partie de la communauté d’agglomération Tour(s)Plus créée en 2000 qui réunit 14 communes membres d’Indre et Loire (citées par ordre décroissant de population) : Tours, Joué-Lès-Tours, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Avertin, Chambray-lès-Tours, Fondettes, La Riche, Luynes, Notre Dame d’Oé, La Membrolle-sur-Choisille, Mettray, Saint-Etienne-de-Chigny et Saint-Genouph . La communauté d’agglomération Tour(s)Plus siège à Tours, elle couvre une superficie de 250 km2, pour un totale de 264 888 hab en 2006. Elle exerce 9 compétences : le développement économique, l’habitat et logement, les équipements sportifs et culturels, l’environnement, l’assainissement, l’aménagement de l’espace, la rénovation urbaine, le transport urbain et la Voiries et infrastructures où elle s’occupe de l’entretien des réseaux et la réalisation de nouvelles infrastructures permettent de fluidifier et de sécuriser les déplacements, de promouvoir la pratique du vélo et de la marche et de repenser les espaces publics.

Histoire

La première ville sur le site de Tours fut Caesarodunum (colline de César) fondée en-52. En effet, l’existence d’une butte proéminente offrant vue, accès et contrôle sur la Loire offre un site remarquable pour une ville de petite importance à l’époque romaine. La ville axée sur le transport fluvial disposait déjà d’un port et d’une arène. Elle ne résista pourtant pas à la chute de l’empire romain. Conformément au plan urbain romain, la cité était articulée sur deux grands axes cardinaux, le decumanus (Est-Ouest, actuellement, rue Collbert – rue du Commerce), et le cardo (Nord-Sud, actuellement Rue Nationale). La ville se développe de nouveau le long de la Loire mais selon deux noyaux urbains : la cathédrale Saint Gatien à l’Est, et l’Abbaye Saint Martin à l’Ouest. Il fallut attendre la guerre des cent ans, et la pression de Jean le Bon pour unifier ces deux noyaux urbains en 1355. Se développa alors une forme de gestion intercommunale entre ces deux civitas. Ce n’est qu’au XVII, et surtout au XVIIIème siècle que l’on observe à Tours un développement croissant des grands axes royaux. La route royale, qui relie Paris à l’Espagne en traversant Tours (l’actuelle D910) construite suite à un programme de modernisation, dans un axe nord-sud, dote la cité d’un pont de pierre, de la rue Royale et de l’avenue de Grammont. Nous pouvant remarquer que l’axe de la rue royale, devenue rue nationale actuellement, n’est autre que le cardo romain. Au XIXème siècle, le centre administratif de la ville se situe à la place Anatole France, à la croisée des grands axes Loire et Route Nationale 10. La ville se voit dotée de nouveaux ensembles : théâtre, palais de justice, gare, hôtel de ville ces deux derniers sont construits par l’architecte Victor Laloux, auteur aussi de la nouvelle basilique Saint-Martin de Tours. En 1877, à peine 20 ans après Paris, Tours voit le développement du tramway qui disparaîtra en 1932. Le développement de Tours était toujours lié aux transports, notamment par l’arrivée de l’A10 en 1972 et de la ligne TGV en 1990. L’avenir continuera à offrir à la ville des potentialités de développement, grâce à la LGV Sud Europe Atlantique qui situera Bordeaux à 1h 15 de Tours, la construction du périphérique Nord-est et le retour du tramway à l’horizon de 2013.

Population et évolution démographique :
Tours abrite 136 942 habitants au recensement complémentaire de 2008 ce qui donne une densité de 3 986 hab/km2, tandis qu’à l’aire urbaine compte 397 700 habitant. La ville comptait 128 120 habitants en 1968, ce qui donne une croissance de 6,5% en 40 ans. Le taux d’évolution démographique le plus élevé (2.97%) est enregistré dans la période 1962-1968. Il est expliqué par le développement et la forte urbanisation des villes dans les années 60 et 70. Pendant les dernières années le taux d’évolution a retrouvé ses valeurs positives (0.28% entre 1990-99) puisqu’au depuis 1975 et jusqu’au 1990 la commune a connu une baisse démographique allant jusqu’à 0.88%.

Logement
En 1999 la commune enregistre 74 395 logements dont 89,6% des résidences principales et 8,3% des logements vacants. 77,7% de ces logements sont dans des immeubles collectifs soit une évolution de 19,5% par rapport à 1990. 37,5% des résidences principales sont occupées depuis plus de 9 ans, 37,6 entre 2 à 9 ans et 24,9% depuis moins de 2 ans. La commune contient 127 776 ménages dont 70,4 vivent en famille.

Economie et Emploi

La population active ayant un emploi a baissée de 4% entre 1990 et 1999, ce qui explique le taux de chômage élevé de 16,2% parmi les 58 866 actifs de la commune en 1999, un taux de chômage qui a augmenté de 35% entre 1990 et 1999. La femme représente 48,9% des actifs ayant un emploi.

En 1999, 91,8% des actifs ayant un emploi sont salariés, ce qui justifie que 35,9% d’entre eux sont employés. Nous pouvons aussi remarquer le taux élevé de profession intermédiaire (26,9%) un taux qui a évolué nettement par rapport à 1990, contrairement à la catégorie des ouvriers qui a régressé mais elle reste élevée par 16,2%. Le taux élevé des ouvriers peut être expliqué par le nombre considérable des habitants n’ayant aucun diplôme (16,2%) et par le taux de scolarisation très faible (4,4% de la population de plus de 25 ans). Tours dispose de 14 900 entreprises dans son agglomération, le centre hospitalier universitaire de Tours reste le premier employeur de l’agglomération et de la région centre par 7 000 salariés.

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Table des matières

Introduction
Sommaire
1ére Partie : Diagnostic territorial
1. Présentation de la ville
2. Population et logement
3. Economie et Emploi
4. Transport et déplacement
II. Diagnostic de l’avenue à aménager
1. Présentation de l’avenue
2. Perception de l’avenue par les différents usagers
3. Analyse de l’avenue « Etat actuel »
4. Dysfonctionnements
2ème Partie : Enjeux
3éme Partie : Les propositions d’aménagement
1. Les partis généraux de l’aménagement
2. Les solutions retenues
3. Présentation du cadre général de l’aménagement
4. Justification des choix
5. Propositions d’aménagement
6. Les différentes phases du projet
7. Les différents mobiliers urbains à utiliser
8. Estimation du coût du projet
Conclusion
Bibliographie
Table des matières
Annexes

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