Réalisation du G.U.I (Graphical User Interface)

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L’intérệt de la télémédecine

L’accès aux soins

La télémédecine rapproche les patients de la présence et/ou de l’expertise médicale. C’est déjà particulièrement flagrant dans le cas des populations isolées et éloignées ou sur des territoires simplement dotés de dispensaires [13].
En accélérant la rapidité d’analyse et la réponse adaptée à une situation d’urgence, la télémédecine joue en faveur d’une plus grande égalité des chances, quel que soit l’éloignement des patients à prendre en charge. Le bon exemple c’est dans le cas des accidents vasculaires cérébraux qui nécessitent une thrombolyse dans les 4 heures et demi.

La qualité des soins

En assurant un meilleur accès aux soins, en favorisant la coopération des pratiques médicales et en facilitant le suivi à distance, la télémédecine permet de maintenir des niveaux de qualité au moins identiques en matière de soins et sensiblement supérieurs en qualité de vie sociale, notamment par le maintien des patients dans leur lieu habituel de vie.

Les droits des patients dans le cadre de la télémédecine

Les droits des patients s’imposent de la même manière dans les situations de télémédecine que dans le cadre habituel des soins. Ils recouvrent les droits de la personne et les droits de l’usager du système de santé. Les droits de la personne s’attachent à la protection de la santé, au respect de la dignité, à la non-discrimination, au respect de la vie privée et du secret des informations, et au consentement au partage des données personnelles de santé. Les droits de l’usager concernent plus précisément le droit à l’information et la participation du patient aux décisions concernant sa santé.
La télémédecine ne saurait être imposée au patient lorsqu’il refuse consciemment et librement d’y avoir recours. Par ailleurs, l’annonce d’un diagnostic engageant le pronostic vital, ne doit pas être faite par télémédecine. Il ne doit pas y avoir de « téléconsultation d’annonce. »

Les obligations des médecins pratiquant la télémédecine

Les obligations des médecins dans le contexte d’une pratique de la télémédecine résultent de l’application des règles communes de la déontologie médicale.
Il convient de définir le champ de responsabilité de chaque professionnel participant à l’acte de télémédecine. Enfin, il faut garantir la mise en oeuvre de bonnes pratiques dans la communication à distance, tant pour ce qui est du recueil des données personnelles de santé du patient, leur transmission et leur traitement, que pour ce qui concerne les dispositifs technologiques.
Cette boucle de télémédecine doit être centrée sur le patient qui doit librement y consentir.

Le statut technique de la Télémédecine

Les matériels auxquels recourt la télémédecine correspondent à des dispositifs médicaux, soumis de ce fait à une exigence de conformité et de déclaration des incidents ou des risques d’incidents. Les médecins ont l’obligation déontologique de s’assurer de leur fiabilité. Ils peuvent agir en recours contre les tiers technologiques fournisseurs de ces matériels en cas de défaillance du système [14].
Les prestataires techniques susceptibles d’intervenir dans une application de télémédecine sont nombreux : fabricants de matériels, mais aussi fournisseurs de solutions logicielles, opérateurs de télécommunications, sociétés de maintenance. Il apparaît indispensable de définir, par contrat, la nature précise de leurs engagements respectifs ainsi que les garanties attachées à l’exécution de cette prestation (délai d’intervention en cas de panne, modalités de mise à jour, etc.).

Evaluation de la Télémédecine

 Evaluation technique et validation clinique.
 Evaluation économique : Coût de la télémédecine, le transport des patients ou le spécialiste, la durée de séjour, la réduction des transferts inutiles.
Etudes économiques insuffisantes en nombre et en qualité (Minimisation de coûts).
 Evaluation organisationnelle : peu d’études.
Trop d’études s’attachent, encore aujourd’hui, à démontrer la seule faisabilité technologique de la télémédecine, sans apporter la preuve de l’amélioration de la qualité des soins, sans préciser si l’adhésion des patients et des professionnels de santé est obtenue et sans évaluer les conséquences médico-économiques des nouvelles organisations [15].

CONCLUSION

Les télé-médicales sont actuellement des technologies qui se développent mieux sous l’impulsion du succès des réseaux télé médicaux L’utilisation innovante des technologies de télé médicale peutêtre un atout majeur dans la recherche d’une amélioration continue des services de santé.
Le chapitre suivent est consacré à la présentation de la théorie du protocol TCP/IP.

Introduction

TCP/IP désigne communément une architecture réseau, mais cet acronyme désigne en fait deux protocoles étroitement liés : un protocole de transport, TCP (Transmission Control Protocol) qu’on utilise « par-dessus » un protocole réseau, IP (Internet Protocol). Ce qu’on entend par « modèle TCP/IP », c’est en fait une architecture réseau en quatre couches dans laquelle les protocoles TCP et IP Jouent un rôle prédominant, car ils en constituent l’implémentation la plus courante. Par abus de Langage, TCP/IP peut donc désigner deux choses : le modèle TCP/IP et la suite de deux protocoles TCP et IP.

Historique

Dans les années 70, la DARPA (Défense Advanced Research Project Agency) possédait plusieurs réseaux d’ordinateurs de marques différentes, qui ne pouvaient dialoguer qu’avec d’autres ordinateurs de même marque [16].
Pour résoudre ces problèmes, le ministère de la Défense demanda à la DARPA de définir une famille de protocoles pour :
– Simplifier les communications : grâce à un jeu de protocoles, tous les appareils pourraient communiquer entre eux.
– Développer la compétition entre les différentes sociétés informatiques.
– Efficacité et productivité : Les fabricants consacrent du temps à l’implémentation des protocoles et non à leur développement.
En 1969, une première expérimentation permit de relier les 4 sites suivants :
Université de Californie de L.A., Santa Barbara, Utah, et le SRI International. Cette expérience vu le début du projet ARPANET (Advanced Research Project Agency Network). L’expérience fut un succès, et d’autres sites se sont intégrés à ce réseau.
En 1972, Une démonstration reliait 50 noeuds et 20 hôtes
Noeud : Nom générique donné à tout périphérique relié à un réseau.
Hôte : Ordinateur « puissant » sur lequel viennent se connecter des stations.
Serveur : Machine sur laquelle tourne un logiciel serveur offrant des services à un logiciel utilisateur nommé Client [17].
Arpanet continua de se développer et en 86, il englobait la plupart des grandes universités nord-américaines, le réseau militaire MILNET et d’autres centres de recherche internationaux.
Peu à peu, le réseau ARPANET fut remplacé par l’Internet. Celui-ci dépassa le domaine exclusif des universités et passa très vite dans le domaine commercial. Actuellement, la communauté Internet regroupe à la fois des organisations commerciales et de simples utilisateurs. On y trouve les universités, les organismes de recherche, les fournisseurs d’accès, les institutions et les utilisateurs.
Initialement TCP/IP a été implémenté sous Unix BSD 4.2. Ce système a constitué une version de base d’Unix, ce qui explique sa popularité.

 le modèle TCP/IP

TCP/IP est un ensemble de protocoles organisés en couche. Pour Eclaircir cette conception en couche il est intéressant d’étudier un exemple. Une situation typique est l’envoi d’un mail. Le protocole définit un ensemble de commandes qu’une machine doit envoyer à une autre, les commandes nécessaires pour spécifier l’émetteur du message, le destinataire, et le contenu du message. En fait ce protocole suppose l’existence d’un moyen de communication fiable entre les deux machines [18].
Le mail définit seulement un ensemble de commandes et de messages envoyés à l’autre machine TCP assure la livraison des Données à la machine distante et à la charge de retransmettre ce qui est perdu par le Réseau. Si un message est plus grand qu’un datagramme (ex : le texte d’un mail), TCP se charge de le découper en plusieurs datagrammes, et s’assure qu’ils sont tous correctement transmis. Comme plusieurs applications sont sensés utiliser ces fonctions, elles sont mises ensembles dans un protocole séparé.
On peut imaginer TCP comme une librairie de routines que les applications peuvent utiliser quand elles désirent avoir une communication réseau fiable avec une machine distante.
De la même façon que les applications demandent des services à la couche TCP, celle-ci demande des services à la couche IP.
Comme pour TCP, IP est une librairie de routines que TCP appelle. Certaines applications n’utilisent pas TCP. Elles peuvent cependant faire appel aux services fournis par IP.
Les réseaux d’ordinateurs ont pris peu à peu une importance considérable dans la vie de tous les jours. La plupart des informations peuvent prendre un format électronique, ce qui permet de les échanger facilement avec d’autres utilisateurs. Afin de pouvoir échanger ces informations, il est nécessaire de connecter les ordinateurs entre eux. Une fois reliés, ils forment un réseau ou Lan (Local Area Network) [19].
Si on relie plusieurs Lan entre eux, on obtient l’Internet un Wan (Wide Area Network). L’Internet (Interconnexion Network) est le plus grand Wan conçu par l’homme. Les particuliers ont accès à ce réseau par l’intermédiaire d’un FAI (Fournisseur d’Accès Internet).
Parler de TCP/IP, c’est parler de différents concepts. On pourrait grossièrement traduire TCP/IP par : « Protocole de communication pour la transmission de données ».
TCP : Transmission Control Protocol
IP : Internet Protocol.
Un protocole de communication est un ensemble de règles permettant à plusieurs ordinateurs de dialoguer entre eux. A la manière des humains, les ordinateurs doivent parler le même langage afin de se comprendre. TCP/IP recouvre toute une famille de protocoles :
– UDP : User Datagramme Protocol
– FTP : File Transfert Protocol
TELNET: Terminal Emulation Protocol – HTTP: Hyper Texte Transfert Protocol
Le modèle TCP/IP, comme nous le verrons par la suite, s’est progressivement imposé comme modèle de référence en lieu et place du modèle OSI. Cela tient tout simplement à son histoire. En effet, contrairement au modèle OSI, le modèle TCP/IP est né d’une implémentation, la normalisation est venue ensuite. Cet historique fait toute la particularité de ce modèle, ses avantages et ses inconvénients.
Le modèle TCP/IP peut en effet être décrit comme une architecture réseau à quatre couches [20].

La couche hôte réseau

Cette couche est assez « étrange ». En effet, elle semble « regrouper » les couches physiques et liaison de données du modèle OSI. En fait, cette couche n’a pas vraiment été spécifiée, la seule contrainte de cette couche, c’est de permettre un hôte d’envoyer des paquets IP sur le réseau [21].
L’implémentation de cette couche est laissée libre. De manière plus concrète, cette implémentation est typique de la technologie utilisée sur le réseau local. Par exemple, beaucoup de réseaux locaux utilisent Ethernet ; Ethernet est une implémentation de la couche hôte-réseau.

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Table des matières

Remerciement
Dédicace
Table des matières
Tables des figures
Liste des tableaux
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Chapitre I. Notion de la Télémédecine
I.1 Introduction
I.2 Définition de la Télémédecine
I.3 Les types de la télémédecine
a. La Téléconsultation
b. La Téléassistance médicale
c. La Télé-expertise
d. La Télésurveillance
i. Objectifs
ii. Principe
iii. Enjeux
I.4 L’intérệt de la télémédecine
I.5 Les droits des patients dans le cadre de latélémédecine
I.6 Les obligations des médecins pratiquant la télémédecine
I.7 Le statut technique de la Télémédecine
I.8 Evaluation de la Télémédecine
I.9 CONCLUSION
Chapitre II. Le Protocol TCP /IP
II.1 Introduction
II.2 Historique
II.3 le modèle TCP/IP
a. La couche hôte réseau
b. La couche internet
c. La couche transport
d. La couche application
II.4 Le Protocol TCP
II.5 L’adressage IP
a. Structure de l’adresse IP
b. Notation décimale à points pour les adresses IP
c. Calcul d’une classe d’adresse
d. Adresse réservées
II.6 Ensemble des applications TCP/IP
a. Modèle client / serveur
b. Telnet (Terminal Emulation Protocol)
c. Ftp (File Transfert Protocol)
d. Smtp (Simple Mail Transfert Protocol)
e. Snmp (Simple Network Management Protocol)
f. Dns (Domain Name System)
g. Http (Hyper Text Transfer Protocol)
II.7 Le Modèle OSI
a. La Couche Physique
b. La Couche Liaison
c. La Couche Réseau
d. La Couche Transport
e. La Couche Session
f. La Couche Présentation
g. La Couche Application
II.8 La déférence entre les deux couche (ISO, TCP/IP)
II.9 Les protocoles UDP/TCP
II.10 Le protocole FTP : (Protocole de transfert de fichier)
II.11 Fonctions de transfert de données
II.12 Construction d’application client/ serveur TCP/IP
II.13 Conclusion
Chapitre III. Réalisation du G.U.I (Graphical User Interface)
III.1 Introduction
III.2 Détection de mouvement en temps réel
a. INTRODUCTION
b. Dans des milieux médicaux
III.3 Etapes de détection de mouvements
a. Module d’extraction
b. Détection de mouvement
c. Transmission des données via le réseau
d. Transmission de données (synchrone)
III.3 CONCLUSION
Chapitre IV. Résultats et discussion
IV.1 Introduction
IV.2 Détection de mouvement en temps réel en utilisant une webcam
IV.3 Transfert des données
IV.4 Conclusion
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie

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