Rappels sur le fonctionnement de RERO

Rappels sur le fonctionnement de RERO

Rappels sur le fonctionnement de RERO

Avec environ 200 bibliothèques membres et un accès à plus de 7 millions de références bibliographiques, RERO est actuellement un des plus grands réseaux de bibliothèques de Suisse, desservant plus de 280 000 lecteurs inscrits. D’après le rapport d’activité 2016 de RERO (RERO, 2017a, p.1), sa mission relève du service public et les buts qu’il poursuit sont notamment : « a) contribuer à la mise en valeur collective des ressources et du patrimoine documentaire des bibliothèques partenaires, notamment grâce à l’élaboration, à l’enrichissement, à la gestion et au développement d’un catalogue collectif; b) mettre à la disposition des bibliothèques partenaires et de leurs utilisateurs des outils, services et autres prestations de formation et d’information adaptés à leur contexte linguistique et culturel; c) optimiser la gestion des coûts par la mise en commun des ressources; d) coordonner les pratiques professionnelles par l’élaboration de standards et de règles communes; e) coopérer avec des bibliothèques, d’autres entités ou réseaux, notamment bibliographiques, en Suisse et à l’étranger; f) contribuer à la conservation et à la pérennisation du patrimoine intellectuel; g) constituer une plateforme d’échanges et de réflexion stratégique sur les questions liées aux bibliothèques, à leurs fonds et à leur offre de prestations. » Toutes les bibliothèques du réseau utilisent le même SIGB et sont reliées à une unique base de données. En revanche, pour ce qui est de l’accompagnement et de l’encadrement des bibliothèques, RERO ne fonctionne pas de manière complètement centralisée. En effet, le réseau se subdivise en 5 coordinations locales, représentant respectivement les bibliothèques du canton de Fribourg, du canton de Genève, des cantons du Jura et de Neuchâtel, du canton du Valais, ainsi que des Institutions fédérales. Le rôle de ces coordinations est d’une part, d’encadrer les bibliothèques qu’elles chapeautent, notamment en mettant à disposition de chacune un accès au catalogue en ligne3 personnalisé, et d’autre part, de servir de référent intermédiaire entre la Centrale RERO et les bibliothèques. De ce fait, la Centrale RERO n’a que peu de contacts directs avec ces dernières et transmet surtout les informations aux coordinations locales, qui les relaient aux professionnels travaillant dans les bibliothèques. RERO utilise différents outils pour communiquer, le principal étant son site web sur lequel on trouve des contenus récurrents comme des communiqués de presse et des rapports d’activité, mais aussi les « lettres RERO », publiées entre 3 et 4 fois par an et permettant de faire connaître les activités et projets actuels du réseau. On notera aussi l’organisation de plusieurs évènements internes, comme la journée RERO réunissant une fois par an les professionnels de l’ensemble du réseau, mais aussi des évènements hors du réseau. En outre, on remarque l’existence d’un compte Twitter, bien que peu actif et peu suivi (un tweet par mois en moyenne, pour une soixantaine de followers).

Démarche

Dans le cadre de l’analyse du public-cible et potentiel du projet RERO 21, il est intéressant de rédiger une typologie des bibliothèques suisses car cela permet avant tout de dresser une image du paysage bibliothéconomique suisse. En outre, dans le but d’initier le développement du SIGB, un questionnaire en ligne sur les attentes des bibliothèques a été mené par la Centrale RERO. Les réponses provenant de ce questionnaire, agrégées et anonymisées, seront mises en relation avec les données de la typologie, ce qui permettra de faire des recommandations pour RERO 21. Pour ce travail, je me suis basé d’une part sur la typologie des bibliothèques officielle de l’UNESCO (UNESCO, 1970, pp. 151-152), et d’autre part sur la typologie du rapport « Norme pour bibliothèques scolaires » du comité central de la Communauté de travail des bibliothèques suisses de lecture publique6 (CLP, 2014), plus spécifique aux bibliothèques suisses. Ainsi, en Suisse, on dénombre 5 types distincts de bibliothèques : 1. Les bibliothèques avec mission nationale ont pour mission d’acquérir et de conserver ce qu’on appelle les Helvetica, c’est à dire des exemplaires de tous les documents liés à des auteurs Suisses ou concernant le pays et ses habitants. En Suisse, il y en a deux, ce sont : – la Bibliothèque Nationale, à Berne – la Cinémathèque, à Lausanne 2. Les bibliothèques d’enseignement supérieur sont les bibliothèques centrales des Hautes écoles suisses (Universités, HES, HEP et Ecoles Polytechniques Fédérales). Elles sont au service des étudiants, des chercheurs et du personnel enseignant. 3. Les bibliothèques scolaires se trouvent dans les établissements d’enseignement obligatoire et secondaire. Leurs missions sont d’accompagner les élèves au long de leur scolarité, de soutenir le travail des enseignants et de développer le goût de la lecture ainsi que les compétences de recherche d’information des élèves. 4. Les bibliothèques spécialisées sont des centres de documentation qui dépendent d’organisations nationales ou internationales, d’associations ou d’entreprises. En Suisse, on peut citer par exemple la Bibliothèque de l’Office des Nations Unies à Genève, ou la Bibliothèque du CERN, également à Genève. 5. Les bibliothèques de lecture publique regroupent les bibliothèques communales, ainsi que les bibliothèques régionales et cantonales. En outre, certaines bibliothèques sont mixtes (scolaires et communales) ; pour cette typologie, les bibliothèques mixtes seront catégorisées en tant que bibliothèques de lecture publique. Ces bibliothèques disposent d’une collection encyclopédique et so

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Développement d’une communauté de pratique : analyse et
recommandations pour le projet RERO 21
Déclaration
Remerciements
Résumé
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des figures
1. Introduction
1.1 Contexte du mandat
1.2 Contexte autour de RERO 21
1.2.1 Rappels sur le fonctionnement de RERO
1.2.2 Les autres acteurs
1.3 Typologie des bibliothèques Suisses
1.3.1 Démarche
1.3.2 Données
1.3.2.1 Bibliothèques de lecture publique
1.3.2.2 Bibliothèques scolaires
1.3.3 Limites de cette typologie
1.3.4 Les attentes du public cible
1.4 Problématique
1.4.1 Attentes
1.4.2 Contraintes
1.4.3 Objectifs
1.5 Méthodologie
2. Les communautés de pratique
2.1 Définitions
2.2 Naissance et maturation des communautés de pratique
2.3 Les intérêts d’une communauté de pratique
2.4 Développer une communauté de pratique
2.4.1 Bonnes pratiques
2.4.2 Contraintes et obstacles
2.4.3 Limites
2.5 Analyse de cas hors du domaine bibliothéconomique
2.5.1 L’exemple de Migipedia
2.5.2 L’exemple de DreamOrange
2.6 Etudes de cas bibliothéconomiques
2.6.1 Ex Libris
Développement d’une communauté de pratique : analyse et recommandations pour le projet RERO
BOULEAU Aymeric v
2.6.1.1 Communauté d’Ex Libris
2.6.1.2 La Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne – Entretien avec
Christian Bürki
2.6.2 L’association KohaLa
2.6.3 Le prestataire PMB Services
2.7 Par rapport au projet RERO 21
3. Communiquer avec sa communauté
3.1 L’importance de la communication
3.2 Canaux et supports de communication
3.2.1 Généralités
3.2.2 Les canaux de communication 2.0
3.3 Les bonnes pratiques
3.4 Les pièges à éviter
3.5 Dans le cas du projet RERO 21
4. Scénarios et recommandations pour le projet RERO 21
4.1 Recommandations générales
4.2 Must-have
4.3 Nice-to-have
4.4 Scénarios et risques potentiels
4.4.1 La refonte du site internet demande trop de moyens
4.4.2 L’authentification sur le site web n’est pas parfaite
4.4.3 RERO ne produit pas assez de contenu pour alimenter les réseaux
sociaux
4.4.4 Certains membres de la Centrale RERO n’approuvent pas le projet de
communauté de pratique
4.4.5 L’aspect communautaire ne fédère pas les professionnels
5. Conclusion
5.1 Bilan du travail
5.2 Retours critiques
Bibliographie

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *