Rappel historique du karaté au niveau mondial et national

Historiquement l’origine du karaté c’est par la privation de l’utilité des armes dans l’île d’Okinawa en 1609 environ. Pour cela les habitants de cette île ne se contentent pas seulement de cette situation mais cherchent des moyens pour se défendre et pour se protéger contre la domination des étrangers chinois, coréens. Donc ils adoptent un système de combat sans armes mais efficaces, capable de tuer l’ennemi en un seul coup. La seule arme dans ce système de combat c’est le corps, il faut fortifier ceci pour qu’il devienne une arme : c’est le KARATE.

Au fil du temps, cet art reste secret, les entraînements se font secrètement la nuit, avant l’aube, ou en dehors de la ville. Sokon Matsumura, parmi l’important personnage de l’histoire, fut le grand maître à cette époque et qui était l’un des personnages responsable de l’essor du karaté. Il Avait donné ses précieux conseils à ses élèves qui le succèdent et transmettent à leur tours l’enseignement. Après, le karaté se développe de temps en temps dans cette île surtout dans les trois villes importantes à savoir : la ville de Shuri, de Naha, et de Tomari. Les pratiquants se multiplient comme les techniques, cela est dû par la relation des maîtres Okinawaiens aux autres styles d’art chinois, philippins, coréens et thaïlandais, mais au début du 20è siècle, précisément en 1922 sensei Gichin Funakoshi exporte le karaté d’Okinawa vers le grand Japon et fit une démonstration par la demande du ministre de l’éducation. A partir de cette année-là, le karaté commence son essor et débute ses reconnaissances. Des clubs naissent dans des différentes villes et même dans les universités. En 1936 sensei G. Funakoshi appela son art « karaté-do » pour mettre en même valeur par rapport aux autres art-martiaux Japonais comme le kendo, aïkido, judo… Peu après, des compétitions furent organiseés par les clubs de l’université mais cela ne déroulent pas à bon escient à cause des coups mal contrôlés qui provoquent de graves blessures. Sur ce fait alors, le premier règlement de karaté fut adopté en 1956, c’est-à-dire, le combat se déroule comme un combat réel mais à la limité du règlement. Le karaté découvre son côté sportif jusqu’à nos jours même s’il n’est pas parmi dans les disciplines olympiques mais reconnu par la CIO (comité internationale olympique). Concernant ce côté sportif, comment distinguer les différents styles qui ne cessent d’augmenter dans le karaté-do ? Est-ce que la multitude des styles est prouvée dans ce côté sportif ? Effectivement, la réponse est négative parce que le combat arbitré shiai ou compétition est un type de système d’uniformisation du karaté. Si on retourne à l’histoire de chaque style, il paraît que la base, l’essence, et l’efficacité se réside tous dans le combat (kumité). Chacun de ses styles possèdent ses points forts, ses stratégies, ses panoplies techniques. Grâce à ce côté sportif, tous les points forts doivent se réunir, se présenter et se démontrer leurs efficacités. Depuis l’année de l’adoption du premier règlement jusqu’à nos jours, presque les 80% des karatékas pratiquent cet art pour devenir « roi » dans la compétition ou « être champion ». Pour être à la hauteur dans cette version moderne et sportif du shikken shobu, quelles techniques, quelle base d’entraînement doit-on mener aux combattants ?

Rappel de l’histoire du karaté-do sur le plan mondial et national 

Le karaté dans le plan mondial

Au 17ème siècle, le Japon va progressivement se fermer : crainte d’invasions, lutte contre le christianisme, renforcement de la cohésion interne, les raisons sont multiples. Cet isolement presque total va durer jusqu’en 1853. Il explique en grande partie l’originalité de la culture japonaise et de ses arts martiaux. « Le karaté » tel que nous le connaissons aujourd’hui est essentiellement le produit d’une synthèse qui eut lieu à la fin du XVIIIème siècle entre l’art du Te, originaire d’Okinawa, les arts chinois de la boxe du temple de Shaolin et d’autres styles du sud de la Chine, qui étaient pratiqués à l’époque dans la province du Fu-Kien. S’y ajoutent le ju-jitsu que les samouraïs pratiquaient en cas de perte du sabre (katana) et le Zen, sans doute la meilleure façon alors connue de maîtriser l’esprit. Nous connaissons l’histoire personnelle de plusieurs maîtres de Te de l’époque. Certains d’entre eux se rendirent dans la province du Fu-Kien, en Chine, pour y étudier. Inversement, un grand maître chinois, Kushanku (Kanku en japonais), passa six ans à Okinawa ; le kata qu’il enseigna alors porte aujourd’hui son nom. Puis, au XIXème siècle, l’art d’Okinawa commença à être connu sous le nom de Tsang-te (Kara te en japonais), c’est-à-dire  » la main chinoise « . Même si l’art était pratiqué en secret, généralement en pleine nuit ou juste avant l’aube, trois styles distincts commencèrent à apparaître, l’un dans la capitale, les deux autres dans des agglomérations voisines. Le Shuri-te, l’art qui se développa à Shuri, était pratiqué par les samouraïs de la cour, alors que dans le port voisin de Naha et dans la petite ville de Tomari, aux portes de Shuri, le peuple développa ses propres formes de Te. Les particularités propres à ces styles résultent vraisemblablement du fait qu’ils ont été influencés par des traditions chinoises différentes. Certains indices portent à croire que le Shuri-te serait issu de la boxe du temple de Shaolin, alors que le Naha-te (l’art pratiqué à Naha) a plutôt adapté les techniques souples taoïstes qui font intervenir la respiration et le contrôle du ki, la force vitale appelée chi en chinois. Quant au Tomari-te (l’art pratiqué à Tomari), il s’est manifestement inspiré des deux traditions. En 1853, un important fait transforma l’image de la pratique des arts martiaux traditionnels : l’apparition des armes à feu que le Japon découvrit avec l’expédition américaine Perry. Le déclin de certaines valeurs sociales qui avait été amorcé au XVIIème siècle fut accéléré par cette découverte qui fut suivie de près par l’unification du Japon à la période de restauration Meiji, en 1868, alors que le système féodal fut aboli pour faire place à une société nouvelle avec l’ère Tokugawa (1868-1912). Ces événements marquèrent la disparition du pouvoir militaire shogunal et la fin de l’isolationnisme du Japon. Gichin Funakoshi naquit cette même année à Shuri comme unique enfant d’une famille modeste et, en 1879, Okinawa était incorporée comme préfecture japonaise à l’empire de Mutso Hito.

L’enseignement et la pratique du karaté restèrent secrets jusqu’en 1900 où l’Okinawa-te ou Tode devint le style le plus systématisé. Le voile fut levé en 1902 quand un commissaire de l’Éducation de la Préfecture de Kagoshima, Shintaro Ogawa, recommanda d’inclure le karaté dans le programme scolaire d’éducation physique de certaines écoles de Shuri. L’Okinawa-te, qui ne s’appelait toujours pas Karaté, fut alors enseigné ouvertement, essentiellement comme méthode d’éducation physique. De cette époque, nous sont parvenus les noms de deux maîtres qui allaient devenir les chefs de file des principales écoles actuelles : Ankoh Itosu enseignait une méthode basée sur les techniques longues, les déplacements rapides et légers (Shorin), tandis que Kanryo Higashionna donnait la préférence à un style basé sur des techniques de force, de contraction, et sur des déplacements courts surtout efficaces pour le combat à faible distance (Shorei). Ces deux maîtres instruisirent des hommes qui, un peu plus tard, révélèrent leur technique martiale au Japon. C’est Gichin Funakoshi, considéré comme le père du karaté moderne, qui en 1906 avec ses collègues fit la première démonstration publique à Okinawa. De plus, en 1922, il fit connaître au Japon l’existence du karaté lors d’une fête sportive (First National Athletic Exhibition) qui eut lieu à Tokyo sous les auspices du Ministère de l’Éducation. Les Japonais ne connaissaient, à cette époque, que le Jiu-jitsu, une méthode dont le Judo tire sa source, et certaines formes de self-défense venues au Japon au XIIème siècle avec le bouddhisme Zen (Shorinji Kempo). Ils se mirent à l’étude de cette méthode de combat encore inconnue et si efficace, sous la direction de Maître Funakoshi. C’est alors seulement que Maître Funakoshi coupa le lien avec l’origine chinoise et okinawaïenne de son art et l’appela KARA-TE (main vide en japonais). Mais tandis que certains instructeurs continuaient à enseigner à Okinawa une forme plus traditionnelle et plus proche de l’Okinawa-te, d’autres voyant le succès de Funakoshi passèrent au Japon et y apportèrent leur technique ; quoique celle-ci fut à chaque fois légèrement différente, ils l’appelèrent tous karaté en raison de la publicité dont cette désignation bénéficiait déjà. Depuis cela le karaté est reconnu dans le monde et connu déjà plus de 50 styles mais son nom « karaté-do » reste toujours. D’après Matthew Jonathan rédacteur en chef du magazine karaté bushido.

Le karaté sur le plan national

Après la démonstration de 1922 au Japon, le karaté devient de plus en plus reconnu dans tout le Japon et même dans le monde, ses aspects éducatifs et martiaux se tiennent toujours parce qu’il fait partie du programme d’éducation physique dans les écoles et dans les universités. Les Malgaches eux aussi ont le désir de le pratiquer. En 1965, un maître Vietnamien en karaté, mais aussi expert en aïkido et en kendo, satisfait le désir et l’engouement des jeunes dans la pratique de cette discipline. Il enseigne le karaté-do avec le style shotokan de maître Gichin Funakoshi à Antsirabe (région de Vakinankaratra) situé environ 170 km de la capitale. En ce temps, les clubs étaient affiliés à la FMJDA (fédération malgache de judo et discipline assimilées). En 1956, maître LI SAO avait initié le premier pionnier malgache qui prendront la destinée du karaté-do malagasy comme : maître Ramanitrandrasana René et propageait la pratique du karaté-do à Antananarivo dans différents dojo (de l’intendance à l’immeuble palace). Après la supervision du maître Li Sao, il assurait le cours de perfectionnement. Les années 1965, 1966 et 1967 furent les années de démonstration de casses, de kata des techniques, ou des assauts conventionnels, ouverte au public qui est toujours placé sous l’égide d’un maître Li Sao. Les premiers pionniers KARATE-KA malgache ont obtenu la ceinture noire en 1968 avec une quarantaine de ceinture marron. Le premier championnat de Madagascar a eu lieu le mois d’avril 1968 à Tamatave sous l’égide de maître Li Sao où trois clubs étaient engagés :
• Le club d’Antananarivo
• Le BUDOKAN d’Antsirabe
• Le BUDOCLUB de Tamatave

Maître Li Sao a accompli sa mission dans la grande île ; un autre Japonais le remplaça. Ce fut maître Abematsaka 3ème dan du style WADOKAI qui arriva à Antananarivo. Son venu déclencha le sort du karaté-do malagasy dans les trois secteurs : civil, militaire, universitaire. Les rencontres se multiplièrent : critérium, challenge, championnat. La fédération malagasy du karaté-do (FMK) est née en 1972, prenant ainsi son indépendance et se sépare de la FMJDA. Cette année, le nombre de clubs engagés aux compétitions et démonstrations augmentent ; il y a le BUDOKAN de Fianarantsoa, le Malagasy karaté-do (MAKA), le club de la police, le BUDOKAN d’Antananarivo et le BUDOKAI d’Antsirabe. De son côté, l’armée fait appel à maître Kawasoe (style SHOTOKAN). D’origine Japonais, la venue de ce maître vit la naissance du FIKARATEMA qui est placé sous l’égide de la FIHEZAMA (FItaizana ny HErin’ny ZAtovo Malagasy). En 1975, un indonésien de style SHOTOKAN maître Harried Tanning 4ème dan succède maître Kawasoe. Pendant ce temps, il y aune concurrence entre FIHEZAMA et la Fédération (FMK), au point de vue des manifestations sportives (compétition). Chaque entité organise son passage de grade, et les deux organisations ont leur propre championnat. Cette aperçue rejoint l’opinion de Patrice Belrhiti 5ème dan sur les querelles de styles, et ceci, quelque soit la méthode.

L’application de l’ordonnance 80 – 012 du 07 mai 1980 semble résoudre les problèmes et les réunis dans le CNCK (Comité National de Coordination de Karaté-do) qui est le seul organisme existant pour gérer la discipline karaté-do à Madagascar. Mais ce qui se passe actuellement dans d’autres disciplines comme le judo et le volleyball qui se sont érigées en fédération, nous amène à mettre en cause l’existence même de cette ordonnance.

Les différents styles et son évolution

Le KARATE-DO, selon maître Funakoshi, est un moyen de développement de l’homme tant sur le plan physique que mental (…) une voie de perfectionnement de la vie humaine par des épreuves physiques intenses et pénibles. Cela signifie que le KARATE-DO fait partie des disciplines de courtoisie pour tous les pratiquants. Les SAMOURAIS ou les disciples du fondateur de la discipline avaient essayés de tout cœur de respecter le BUSHIDO, source de force et de sagesse et l’origine du code d’honneur des pratiquants d’arts-martiaux. Notre discipline karaté-do est aussi un art-martial. Il existe différents styles de cette discipline depuis son origine jusqu’à nos jours. D’après le magazine « karaté bushido n°25 » de Matthew Jonathan le style de karaté compte plus de 50 styles dans le monde. Mais  pour nous, la nécessité de la présentation de l’origine et son évolution ne nous permet pas de citer tous ces styles.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I.1 Rappel historique du karaté au niveau mondial et national
I.2 Les différents styles et son évolution
I.3 Valeur du KARATE-DO et définition conceptuelle
I.4 Objet et limitation de la recherche
Chapitre II : CADRAGE THEORIQUE ET POSITION DU PROBLEME
II.1 CADRAGE THEORIQUE :
II.1.1 Le système nerveux et la mémoire
II.1.2 Le système nerveux
II.1.3 la mémoire
II.1.4 théorie informationnelle de l’adaptation motrice
II.1.5 Théorie informationnelle de l’adaptation motrice
II.2 ETAT DES LIEUX
II.2.1 Analyse théorique du combat
II.2.2 Problématique et hypothèse
Chapitre III : METHODOLOGIE
III.1 Expérimentations
III.2 Expérimentation proprement dite
III.3 Vérification expérimentale
III.4 Interprétation
III.5 Discussion
SUGGESTIONS (projet personnel)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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