Qu’est-ce qu’un séisme ?

Qu’est-ce qu’un séisme ? 

Un séisme, ou tremblement de terre, est défini comme étant des vibrations de l’écorce terrestre provoquées par des ondes au sismiques, libérant ainsi rapidement une quantité importante d’énergie dans la croûte terrestre au niveau de failles sismiques. Un séisme est quantifié par deux variables :

➤ Sa magnitude, avec notamment l’échelle de Richter, dont la construction est issue de la corrélation entre la magnitude et l’énergie libérée au foyer du séisme.

➤ Son intensité, qui correspond à l’évaluation des effets du séisme et des dommages constatés (personnes, objets, bâtiments…) sur le site de l’évènement. En France, depuis janvier 2000, l’intensité est mesurée par l’échelle européenne EMS 98.

Qu’est-ce qu’un risque sismique ? 

Pour qu’il y ait un risque, il faut qu’il existe des biens ou des activités et bâtiments qui peuvent être endommagés. Le risque sismique d’un site est un risque naturel lié à l’activité sismique. Il correspond à la conjonction entre deux notions :

𝑅𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 = 𝐴𝑙é𝑎 ∗ 𝑉𝑢𝑙𝑛é𝑟𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é

➤ L’aléa sismique, estimation de la probabilité qu’un évènement naturel survienne dans une région donnée et dans un intervalle de temps donné, avec des caractéristiques données. Son évaluation est basée sur la magnitude, l’ampleur et la période de retour de l’évènement.
➤ La vulnérabilité : selon la nature et la conception des biens et des activités, ceux-ci sont plus ou moins capables d’absorber et de dissiper les ondes sismiques ; ils sont alors plus ou moins vulnérables. Les normes parasismiques des bâtiments permettent de diminuer cette vulnérabilité. A noter également que la vocation des constructions influe sur leur vulnérabilité : les bâtiments stratégiques tels que les préfectures, centres opérationnels, centres de secours, hôpitaux, écoles, etc. sont davantage vulnérables par rapport aux autres.

La vulnérabilité caractérise un enjeu. Elle peut donc être de nature économique, patrimoniale, environnementale ou sociale. La vulnérabilité, et par conséquent les enjeux, varie selon la temporalité de l’évènement donné (avant, pendant et après la crise). Cela est d’autant plus vrai avec l’étude de la vulnérabilité des réseaux (routiers, d’énergie, de télécommunications, …) qui doit être prise en compte lors du diagnostic des dommages causés par l’évènement mais aussi pour la mise en place du plan d’évacuation du site.

Qu’est-ce qu’un plan de prévention ?

La sismicité de la France est considérée comme faible à moyenne mais représente néanmoins un risque non négligeable. Depuis les années 1970, la France a mis en place une réglementation nationale permettant de préciser l’utilisation des sols et les conditions de réalisation des nouvelles constructions tout en prenant en compte le contexte géologique et géographique du territoire donné. Les modalités de prise en compte du risque sismique se fait dans le cadre du Plan de Prévention des Risques établi dans le Code de l’Environnement (article L.563-1) : « Dans les zones particulièrement exposées à un risque sismique ou cyclonique, des règles particulières de construction parasismique ou paracyclonique peuvent être imposées aux équipements, bâtiments et installations. Si un plan de prévention des risques est approuvé dans l’une des zones mentionnées au premier alinéa, il peut éventuellement fixer, en application de l’article L. 562-1, des règles plus sévères. Un décret en Conseil d’Etat définit les modalités d’application du présent article. » Il précise ainsi les champs d’action dans la prévention du risque des acteurs locaux dans les domaines de l’aménagement et de l’urbanisme. Un plan de prévention des risques sismique permet la mise en place de différentes actions : Elle repose également sur les actions suivantes :
♦ La connaissance et cartographie du risque, c’est-à-dire des aléas, des enjeux et de leur vulnérabilité, basée sur la connaissance des scenarii
➤ Niveau d’exposition des personnes, biens et infrastructures face à l’aléa
➤ Prévision des dommages des bâtiments à l’échelle de la ville ;
♦ La surveillance et l’alerte ;
♦ L’information sur les risques et l’éducation des populations concernées ;
♦ Les actions de réduction de la vulnérabilité, notamment sur les bâtiments ;
♦ La prise en compte des risques dans l’aménagement et le développement urbain;
♦ Le retour d’expérience ;
♦ La préparation à la gestion de crise et à l’organisation des secours en cas de crise (Plan ORSEC) et renforcement des bâtiments dits stratégiques.

Les PPR sont des outils réglementaires à caractère obligatoire dans les communes des zones sismiques I à III (Nice est en zone II). La règlementation doit y être précisée en raison de forts enjeux et une vulnérabilité accrue. Ils permettent notamment la mise en place d’un plan d’évacuation mais aussi et avant tout assurent un niveau de sécurité suffisant contre les séismes.

La réalisation et la mise en place du PPR se fait en concertation avec les différents partenaires (services de l’État et collectivités territoriales) afin de permettre une meilleure connaissance et compréhension des aléas et des risques encourus par le territoire donné. Pour avoir les meilleures conditions de travail, tous les acteurs doivent être clairement identifiés par chacun et chacun doit s’approprier le document et mener une réflexion sur les possibilités d’évolution et d’amélioration.

Qu’est-ce qu’un plan d’évacuation ?

L’évacuation d’un territoire sinistré doit prendre en compte la temporalité de l’évènement subi. Avant l’évènement donnée, le plan doit au mieux possible le prévoir, notamment grâce à des systèmes de surveillance et d’alerte ; différentes peuvent alors être adoptées (Risques et catastrophes : Observer – Spatialiser – Comprendre – Gérer d’André DAUPHINE, éd Armand Colin, 2001, 287p.) :
➤ La prévision empirique : localisation et caractérisation des évènements ;
➤ La prévision déterministe : évaluation des mécanismes, dates et lieux de la catastrophe
➤ La prévision probabiliste, utilisée par le BRGM lors de l’établissement des 2 scenarii : se base sur l’occurrence des évènements ayant déjà eu lieu.

La phase pré-évènement doit aussi être utilisée pour la réduction du risque :
➤ Limiter la vulnérabilité : Bâtiments et normes antisismiques, éloignement des constructions par rapport aux failles, « un constat d’endommagement apparaît insuffisant sans une bonne appréciation de la propension à subir des dommages » ;

➤ Anticiper la gestion de la catastrophe :
o Anticipation sur les composantes du risque (Intensité, Occurrence de l’aléa, Comportements vulnérables) ;
o Communication efficace ;
o Formation des acteurs (journée séismes au Japon pour les citoyens par exemple) ;
o Création de services d’urgence : système d’alerte, proximité des aires de risques des services d’urgence, de police, hôpitaux, …

La phase d’évacuation elle-même se déroule pendant et après l’évènement. Les maîtrises du temps et du facteur humain sont alors essentielles.

En effet, lors d’un séisme, 90% des personnes bloquées sous les décombres sont sauvées si elles sont secourues dans les 24h (Risques et catastrophes : Observer – Spatialiser – Comprendre – Gérer d’André DAUPHINE, éd Armand Colin, 2001, 287p., chap.16). La réduction maximale des délais d’évacuation passe par :
– La réduction des délais d’intervention : proximité des postes de secours par rapports aux lieux de la catastrophe ;
– La réduction du temps de latence, temps entre une action et sa réponse, entre la prise de décision et sa réalisation concrète ;
– La mise en place des outils de gestion de crise (plans d’urgence et de secours, Plan ORSEC) et de gestion médiatique (cellule de communication de crise).

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Table des matières

Introduction
Partie 1 : Etat de l’art du risque sismique
1. Qu’est-ce qu’un séisme ?
2. Qu’est-ce qu’un risque sismique ?
3. Qu’est-ce qu’un plan de prévention ?
4. Qu’est-ce qu’un plan d’évacuation ?
Partie 2 : Méthodologie
Qu’est-ce qu’un modèle ?
Définition
Un système Input/Output, comment ça fonctionne ?
Que nous apporte la conception d’un modèle ?
Pourquoi utiliser le SIG ?
Application
Partie 3 : Le cas de Nice
Partie 4 : Optimisation
1. Affiner les distances par une prise en compte des « réseaux »
2. Analyse du trafic
3. Création d’une fonction « minimum »
4. Traitement des cas particuliers
5. Niveau d’alea
6. Temporalité
Bibliographie
Rapport
Articles
Sites Internet

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