Qualité de l’air et évaluation des risques sanitaires 

Les sols compactés

Evaluation des GES issue du pôle d’Arzew:

Complexe GL2Z :

GGN = 1 660 000 Nm3/h; GGe = 1608 000 Nm3/h ; GGNL = 2274 M3 /h; (p= 461,47 Kg/m3). YGe = 0.02 et Y GS = 0.000045. Les quantités du produit secondaire représentent : Propane = 8 900 Kg/h; Butane = 8 300 KG/h; gasoline = 5 300 Kg/h.

Le complexe GL2Z dégage une quantité de CO2 estimée à 585 Tonnes de CO2/Heure pour marche design. Les résultats des débits CO2 dégagés par GL2Z entre 1981 et 2013 avec l’estimation des émissions jusqu’à 2030. Ces débits ont été reportés dans la Figure 4.11 dans l’Annexe 1. Les débits du Gaz torché, Gaz d’Autoconsommation et le Gaz de charge (Gaz Naturel) de la période 2010-2014 ont été reportés dans la Figure 4.12. Nous remarquons l’importance des quantités des hydrocarbures issues de la combustion. Ces débits d’hydrocarbures sont brulés au niveau des torches et chaudières, et ils contribuent à l’augmentation des concentrations des GES dans l’Air.

Calcule de la quantité du CO2 issu de la décarbonatation L’exploitation de l’équation ,
F Ga GLN3 Z = 3 048 Kg/heure.
Quantité du CO2 issu de la combustion
GG comb GL1Z = 289 278 kg/h

Evaluation des quantités du CO2 émises par les unités de production GPL:

Les complexes GPL utilisent le GN comme combustible dans les fours et les turbines à gaz. Le GPL entrant est fractionné en propane et butane qui constituent les produits finaux des unités GP1Z et GP2Z. Dans ce procédé, les turbines à Gaz fonctionnent avec du GN, alors que les fours utilisent le gaz procédé issu des lignes de traitement avec un appoint de GN. La quantité totale du CO2 dégagée par ces deux unités provient de la combustion dans les fours, les turbines à Gaz et les torches. Pour simplifier la compréhension du procédé GPL nous avons établi un schéma de principe, voir ci-après la qui schématise les flux globaux entrants, sortants et celle de la combustion.

Evaluation des quantités du CO2 émises par les unités de production d’Ammoniac et des Engrais Azotés:

Le schéma de principe d’un procédé de production d’Ammoniac liquide a été représenté
dans la Figure 4.17. Les flux sont :
Le Gaz Naturel (GN) entrée usine, le Gaz de Synthèse (GS) pour la production ammoniaque et le Gaz combustible (GC) qui est utilisé dans les fours pétrochimiques, chaudières et les turbines à Gaz. La synthèse de l’ammoniac se base sur la réaction chimique entre les deux molécules d’Azote (N2) et Hydrogène (H2). Toute la quantité de carbone contenu dans le GN est rejetée vers atmosphère sous forme de CO2 pur. Donc il suffit de calculer cette quantité de carbone et faire une conversion en Gaz carbonique CO2.

Complexe GP2Z
La quantité totale de NOX dégagée par le complexe GP2Z est environ 1.7 Tonnes/ heure. L’évaluation des émissions depuis la mise en exploitation de ce complexe additivement à l’estimation des émissions en 2030 ont été reportées dans la Figure 4.30 en Annexe 1.

Notre étude a montré que les rejets urbains de la région d’Oran sont hors normes et polluent considérablement les eaux côtières de la région d’Oran. L’absence des stations d’épuration des eaux usées domestiques dans la région Est et Ouest d’Oran, causent une pollution marine non négligeable. D’autre part, les eaux frontières Algériennes dans la partie d’Oran, sont aussi assujetties aux déballastages et dégazages des navires qui s’approvisionnent des ports pétrochimiques et gaziers d’Arzew. Nous avons constaté l’existence d’une teneur importante d’Arsenic dans les rejets de Béthioua, qui ont été observés pour quelques échantillons prélevés dans la zone industrielle d’Arzew. Cela peut être aussi expliqué par une géochimie naturelle de la région.

Les résultats obtenus par analyse spectroscopique par absorption atomique montrent que la concentration des métaux lourds dans ces rejets est à titre de traces très inférieures aux seuils normatifs. Le pH des plages est neutre et les conductivités reflètent la salinité du milieu marin. La présence de teneurs en phosphate et nitrates d’ammonium observées est due aux rejets sanitaires non traités par une STEP. Cet apport nutritifs riches en Azote et phosphate impact le biotope marin de la région. Dans cette étude, nous avons aussi constaté l’absence de surveillance des paramètres de pollutions en ligne (à temps t), raccordée à une salle de contrôle, pour contrôler tous les rejets évacués par la zone industrielle.

Il serait aussi judicieux de mettre au point un système aérien de surveillance et de détection des rejets illicites dans la méditerranée côté frontière maritime Algériennes avec la coopération des pays voisins. Une installation d’une station de surveillance des rejets vers mer au niveau de la wilaya d’Oran est plus que nécessaire. La mise en œuvre de ces actions contribueront à l’élaboration de la cartographie des risques pour une meilleure gestion de la pollution marine et du transport maritime et cela pour la préservation de l’écosystème marin de la méditerranée.

L’étude de l’acoustique est l’objet d’étude du travail de physiciens et de mathématiciens acousticiens. Dans ce chapitre, nous nous attacherons à décrire les principes de base de la physique acoustique permettant la compréhension du phénomène de propagation d’une onde sonore émise par une source de bruit. L’étude de bruit généré par les complexes industriels est un phénomène complexe qui nécessite, des recherches approfondies afin de déterminer les sources bruyantes et prendre les mesures correctives nécessaires au niveau du site en cas de dépassement des seuils réglementaires et normatifs, pour préserver la santé des travailleurs ainsi que la tranquillité des riverains. L’étude acoustique du bruit requiert un certain nombre de connaissances en acoustique à savoir le phénomène physique, la détermination des différentes sources de bruit et leurs indicateurs utilisés dans la mesure conformément aux normes et standards telles que décrit dans les référentiels ISO 3743-1: 2010 et ISO 9614 et ISO 80000-8: 2007.

Notions d’acoustique:

La notion de bruit (son) est liée à la sensation auditive. L’expérience montre que l’oreille est sensible aux variations de pression par rapport à la pression statique de l’air, variation de pression qui se transmettent au tympan et sont perçues seulement si elles ne sont ni trop lentes, ni trop rapides . Le bruit est une vibration qui se propage dans l’air (onde acoustique .Il provoque une sensation auditive qui peut être agréable ou devenir désagréable, voire dangereuse si son niveau est excessif. Il se propage du lieu d’émission au lieu de réception, l’oreille, et le percept auditif qui en résulte . A ce qui ce précède le son est une sensation auditive provoquée par une onde acoustique. D’un point de vue physiologique, c’est un signal perçu par le sens de l’ouïe. Le son, c’est donc ce que l’oreille perçoit de la vibration d’un corps. Généralement il se propage sous la forme d’une onde dans l’air jusqu’à notre oreille, mais il se transmet aussi dans les liquides et dans les corps solides. Cet ébranlement de la matière se caractérise par une variation de pression se propageant de proche en proche, voir la Figure 9.1. Plus la pression acoustique est grande, plus le volume sonore est important.

Les bruits industriels et leurs caractéristiques acoustiques:

Comme l’a définit la Directive Européenne 2002/49/CE [20] le terme « bruit industriel » est associé à la source sonore responsable de son émission : le bruit industriel est donc le bruit provenant de sites d’activité industrielle. Il comprend donc les bruits d’installations industrielles tels que les bruits de ventilation, de diverses machines, et de transformateurs etc. Les sources de bruit industrielles étant diverses et variées, il en résulte qu’il existe une grande variété de bruits industriels présentant des caractéristiques spectrales diverses et variées, tels que des bruits basses fréquences, des bruits à caractère tonal ou des bruits impulsionnels. Le bruit émis par une installation industrielle est généralement de nature complexe.

Aspect basses fréquences:

Le bruit bas fréquences est un bruit qui englobe les fréquences comprises entre 10 et 160 Hz, voire entre 8 et 250 Hz. Si les basses fréquences sont très présentes dans l’environnement sonore urbain (et notamment dans le bruit de fond urbain, l’aspect basses fréquences peut être également une caractéristique de certains bruits industriels. Nombre de sources industrielles émettent en effet des bruits avec une forte énergie en basses fréquences, comme : les turbines à gaz de centrales électriques les presses hydrauliques, les générateurs électriques, des stations de pompage, des systèmes de ventilation et des compresseurs, etc.

Caractère tonal:

D’après la norme ISO 1996-1, 2003 , un bruit à caractère tonal est un « bruit caractérisé par une composante à fréquence unique ou des composantes à bande étroite qui émergent de façon audible du bruit ambiant ». De nombreuses machines industrielles émettent un bruit à caractère tonal, en particulier les tuyauteries et les machines basées sur un mouvement rotatif.

Caractère impulsionnel:

D’après les normes françaises NF S31-010 (NF S31-010, 1996) et NF S31-110 (NF S31 110, 2008), un bruit impulsionnel est un « bruit consistant en une ou plusieurs impulsions d’énergie acoustique ayant chacune une durée inférieure à 1 s ou de l’ordre de 1 s et séparées par des intervalles de temps de durées supérieures à 0,2 s ». Certaines sources industrielles présentent un caractère impulsionnel. Citons par exemple les soupapes effectuant des lâchers de vapeur, les bruits d’explosion, les presses hydrauliques, etc

Phénomènes intervenant dans la propagation acoustique en milieu extérieur :

Selon sa dimension, un objet placé sur le trajet d’une onde sonore soit réfléchir l’onde, soit l’absorber créant ainsi une ombre sonore, ou encore la diffracter. La diffraction est le contournement d’un obstacle par déviation des trains d’ondes. Pour qu’une onde sonore franchisse un obstacle, il faut que sa longueur d’onde soit supérieure à la dimension de la partie exposée de cet obstacle. Prenons l’exemple d’une mésange qui produit un chant d’une fréquence moyenne de 4 kHz, c’est à dire dans la longueur d’onde est de 8.5 cm (en prenant pour « C » la valeur de 340 m/s). Si le son rencontre une branche d’arbre dont le diamètre dépasse 8.5 cm, l’onde sera alors réfléchie et atténuée, de telle sorte que le cri ne sera pas entendu de l’autre côté de cet obstacle .

Divergence géométrique:

Le premier phénomène intervenant dans la propagation en milieu extérieur est dû à la dispersion de l’énergie des ondes acoustiques en fonction de la distance de propagation ; on parle alors de la divergence géométrique. Pour une source ponctuelle, l’atténuation par divergence géométrique est de 6 dB par doublement de la distance. Lorsque la source est linéique, la diminution de niveau de pression est de 3 dB par doublement.

Absorption atmosphérique:

L’absorption atmosphérique est un facteur influençant la propagation acoustique en milieu extérieur, surtout pour les longues distances de propagation. Elle englobe les effets de viscosité du fluide, la diffusion thermique et les échanges d’énergie entre les molécules. Lorsque l’onde sonore traverse l’air, l’atténuation de pression acoustique est proportionnelle à la distance parcourue, au spectre de la source, à un coefficient dépendant de la fréquence, de la température de l’air et l’humidité relative.

Conclusion Générale:

Les concentrations de polluants de l’air devraient être mesurées dans des sites de surveillance représentatifs de l’exposition à laquelle est soumise la population. Le degré de pollution de l’air peut être plus élevé au voisinage de sources particulières de pollution comme les zones industrielles, les routes, les centrales énergétiques et autres grandes sources fixes de pollution, de sorte que la protection des populations vivant dans un tel voisinage peut exiger des mesures particulières pour amener les niveaux de pollution en deçà des valeurs indicatives.

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Table des matières

Introduction Générale
L’opportunité du thème de recherche
Pollution atmosphérique
Pollution Atmosphérique
Chapitre 1 Le Changement Climatique
Les facteurs qui déterminent le climat de la Terre
Activités humaines et effet de serre
Les gaz à effet de serre
Chapitre 2 Généralités sur la combustion
Le pouvoir calorifique inférieur (PCI)
Chapitre 3 Le Contexte Climatologique de la région d’Oran
Chaleur de combustion
Les températures
Chapitre 4 Evaluation des GES issue du pôle d’Arzew
Détermination de la zone d’étude
Méthodes de calcule adoptée pour l’évaluation quantitative des GES
Bilans communs aux complexes de liquéfaction
Chapitre 5 Modélisation de la dispersion des GES
Modélisation de la pollution atmosphérique GES (CO2 et NOX) générée par la zone industrielle
Modélisation des émissions GES du palier 3 1979 – 1985
Chapitre 6 Qualité de l’air et évaluation des risques sanitaires 
Mesure de la qualité de l’air aux limites des agglomérations de la zone industrielle
Discussion des résultats
Les activités terrestres génèrent de divers types de pollutions :
Conclusion Générale

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