Propriétés des matériaux vis-à-vis du transfert de chaleur par rayonnement

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Captation et utilisation [7]

Il existe divers techniques pour capter une partie de l’énergie solaire et l’utiliser. L’énergie solaire thermique est le procédé de transformation de l’énergie solaire sous une forme thermique pour utiliser la chaleur obtenue à un usage direct (chauffe-eau solaire, chauffage solaire, cuisinière et séchoir solaire) ou indirect (centrales solaires thermodynamiques, froid solaire).L’énergie solaire thermodynamique utilise l’énergie solaire thermique pour produire de l’électricité selon le même principe qu’une centrale électrique classique mais en utilisant des centrales héliothermoélectriques. L’énergie solaire photovoltaïque permet de produire de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque.

Mouvement de la terre autour du soleil [4] [8] [9]

La terre effectue une rotation autour de son axe en 24 heures qui forme un angle de 23° 27.14min (23°45) sur le plan elliptique ou se trouve le plan de l’orbite terrestre et l’équateur solaire et effectue une révolution complète autour du soleil pendant une période approximative de 365,25 jours. Les mouvements relatifs Terre-Soleil ne sont pas simples, mais ils sont systématiques et de ce fait prévisibles. On sait généralement que le soleil est plus haut dans le ciel en été qu’en hiver; le mouvement apparent naturel du soleil se produit quand le soleil effectue un arc à travers le ciel atteignant son plus haut point à midi.
Dans l’hémisphère Nord le 21 Juin, le soleil se trouve à la position extrême nord face à la terre appelée solstice d’été, durant lequel la journée est la plus longue tandis que le 21 Décembre, le solstice d’hiver l’opposé se produit et le soleil se trouve à la position extrême sud face à la terre. Entre les six mois, c’est-à-dire le 21 Mars et le 21 Septembre, la durée d’un jour est égale à celle de la nuit. Les solstices d’été et d’hiver sont différents dans l’hémisphère Sud car le solstice d’été est le 21 Décembre et le solstice d’hiver le 21 Juin.

Estimation du rayonnement solaire [4] [5] [7] [9] [10] [11] [12] [13]

Comme dit précédemment, de nombreux paramètres interviennent dans la conception, les dimensionnements et l’évaluation de performance pour une application solaire. Ces paramètres incluent entre autres le rayonnement global, le rayonnement direct, le rayonnement diffus et la durée d’ensoleillement.
Il existe deux types d’appareil pour les mesurer : le pyranomètre et le pyrhéliomètre. Le premier est utilisé pour mesurer le rayonnement global tandis que le second est destiné à la mesure de l’intensité du rayonnement solaire direct sur une incidence normale. Faute de moyens et de matériels disponibles en notre possession, nous allons donner des modèles pour l’estimation de rayonnement solaire disponible. Il est important de préciser que les modèles que nous avons trouvés dans la bibliographie se différencient les uns des autres par la détermination du rayonnement direct et du rayonnement diffus.

La radiation solaire extraterrestre

La terre intercepte seulement une fraction de l’énergie rayonnée par le soleil à l’intérieur du volume sphérique entourant l’espace. La radiation solaire extraterrestre est le rayonnement solaire reçu par une surface à la limite de l’atmosphère terrestre. La quantité d’énergie solaire par unité de temps à une distance significative Terre-Soleil reçue sur une unité de surface de la surface normale au soleil (perpendiculaire à la direction de propagation des rayonnements) en dehors de l’atmosphère est appelée constante solaire et notée 𝐺𝑐𝑠 (𝑊/𝑚2). Par convention elle est de 1366,1 𝑊/𝑚². Durant toute l’année, la radiation extraterrestre 𝐺𝑜𝑛 mesurée sur un plan normal au rayonnement pendant un jour 𝑛 de l’année est donnée par l’équation : 𝐺𝑜𝑛=𝐺𝑐𝑠(1+0,0033𝑐𝑜𝑠(360 𝑛365)) (𝐼.16)
Quand une surface est placée parallèlement au sol, la puissance 𝐺𝑜𝐻 incidente à la surface de la radiation extraterrestre à un moment donné de l’année est donnée par : 𝐺𝑜𝐻=𝐺𝑜𝑛cos𝑧=𝐺𝑐𝑠(1+0,0033cos360 𝑛365) (cos𝑧) .Ce qui nous donne : 𝐺𝑜𝐻=𝐺𝑐𝑠(1+0,0033𝑐𝑜𝑠360 𝑛365) (𝑠𝑖𝑛𝛿𝑠𝑖𝑛𝜙+𝑐𝑜𝑠𝜙𝑐𝑜𝑠𝛿𝑐𝑜𝑠𝜔) (𝐼.17)
La radiation totale 𝐻𝑜 extraterrestre sur une surface horizontale pendant une journée peut être obtenu en intégrant le rayonnement solaire incident entre la période de lever et de coucher de soleil 𝜔𝑠 et −𝜔𝑠. On a donc l’expression de la radiation totale : 𝐻𝑜= 24×3600 𝐺𝑐𝑠𝜋(1+0,0033cos360 𝑛365)(𝑐𝑜𝑠𝜙𝑐𝑜𝑠𝛿sin𝜔𝑠+𝜋𝜔𝑠180𝑠𝑖𝑛𝛿𝑠𝑖𝑛𝜙) (I.18).

Rayonnement global sur une surface inclinée

Habituellement, les capteurs solaires ne sont pas montés horizontalement mais à un certain angle pour recevoir davantage les radiations interceptées et réduire les réflexions et les pertes. La conception de systèmes utilisant l’énergie solaire nécessite donc des données de rayonnement solaire sur une surface inclinée. La totalité de l’insolation sur une surface terrestre pour une localité considérée pendant un moment donné dépend de l’orientation de la surface inclinée. Une surface plane absorbe le rayonnement direct (𝐺𝐵𝑡), le rayonnement diffus (𝐺𝐷𝑡) et le rayonnement réfléchi au sol (𝐺𝐺𝑡). Son expression est donnée par l’équation : 𝐺𝑡= 𝐺𝐵𝑡+ 𝐺𝐷𝑡+𝐺𝐺𝑡 (I.27).
La valeur du rayonnement direct sur une surface inclinée est donnée par l’expression: 𝐺𝐵𝑡= 𝐺𝐵𝑛cos𝜃 (I.28).

Transfert de chaleur par rayonnement

Contrairement à la convection ou la conduction, le rayonnement est un mode d’échange d’énergie qui ne nécessite pas l’existence d’un support. C’est une émission d’énergie susceptible de se transmettre dans le vide. C’est donc le mécanisme par lequel la chaleur se transmet d’un corps à haute température vers un autre à basse température lorsque ces corps sont séparés dans l’espace ou même lorsqu’un vide existe entre eux. Tous les corps (liquide, solide ou gazeux) émettent un rayonnement électromagnétique. Lorsque ce dernier est absorbé, il se transforme en énergie thermique. Tout corps qui émet ce type de rayonnement est capable d’absorber un rayonnement de même nature. On désigne l’énergie transmise par chaleur rayonnée. Le rayonnement se propage de manière rectiligne à la vitesse de la lumière. Il est constitué de radiations de différentes longueurs d’onde.

Lois fondamentales de rayonnement des sources noires

Corps noir

C’est un corps qui absorbe intégralement tout le rayonnement qu’il reçoit et n’en réfléchit ou n’en transmet rien et ceci indépendamment de son épaisseur, de sa température, de l’angle d’incidence et de la longueur d’onde du rayonnement incident .La représentation d’un corps noir doit répondre aux exigences suivantes :
– Ses parois doivent être rigides et parfaitement absorbantes au rayonnement,
– Le rayonnement émis et absorbé ainsi que les parois doivent constituer un système fermé afin que l’ensemble soit à l’équilibre ; aucun rayonnement ne doit donc sortir ou entrer dans le système fermé ainsi constitué.
Les corps noirs rayonnent de la même manière. A la même température, un corps noir rayonne plus qu’un corps non noir. On utilise le corps noir comme une référence à laquelle on compare les caractéristiques du rayonnement des autres corps.

Loi de PLANCK

Dans un intervalle centré autour d’une longueur d’onde λ, le flux d’énergie émise par un corps noir à la température T augmente très rapidement avec la longueur d’onde λ, atteint un maximum puis retombe très vite encore. Cette émission d’énergie en fonction de λ dépend seulement de sa température mais non pas de la nature de la matière avec laquelle interagit le rayonnement. Cette loi s’écrit : 𝐸𝜆𝑇=2 𝜋 ℎ 𝐶2𝜆−5exp(ℎ 𝐶𝑘𝑇𝜆)−1 (𝐼.55).
C : vitesse de la lumière ; C = 2,9979.108 m/s.
h : constante de Planck ; h = 6,6261.10-34 J·s.
k : Constante de Boltzmann ; k = 1,38065.10-23 J/K.
𝐸𝜆𝑇 : est appelée émittance monochromatique du corps noir exprimé en W.m-3.

Réflexion du rayonnement par les matériaux

La réflexion du rayonnement peut être régulière ou diffuse :
– Si une surface est bien polie et lisse, la réflexion du rayonnement sera similaire à celle d’un rayon lumineux. L’angle d’incidence sera égal à l’angle de réflexion. C’est la réflexion régulière.
– La plupart des matériaux utilisés dans l’industrie sont rugueux parce que leurs surfaces présentent des aspérités qui sont grandes par rapport à une longueur d’onde. La réflexion du rayonnement à partir d’une surface rugueuse se dirige pratiquement dans toutes les directions. C’est la réflexion diffuse.
Les grandeurs ρλ,T ,αλ,T et τλ,T ne dépendent pas seulement du matériau, de son épaisseur et de son état de surface, mais varient aussi avec la longueur d’onde du rayonnement.

Propriétés des matériaux vis-à-vis du transfert de chaleur par rayonnement

Loi de KIRCHHOFF

On considère le transfert de chaleur par rayonnement entre deux corps initialement aux températures T1 et T2 .La loi de Kirchhoff établit un rapport entre le coefficient d’absorption α et le coefficient d’émission ε d‘une même surface lorsque l’équilibre thermique est atteint entre les deux corps. A la température d’équilibre T et pour une longueur d’onde λ donnée, le rapport 𝑀𝜆,𝑇αλ,T est le même pour tout le corps. Pour le corps noir, αλ,T=1 et 𝑀𝜆,𝑇=𝐸𝜆,𝑇. Le rapport est donc égal à l’émittance monochromatique du corps noir, ce qui nous donne 𝑀𝜆,𝑇=𝐸𝜆,𝑇.αλ,T. Ainsi, le facteur d’absorption est égal au facteur d’émission :αλ,T=ελ,T. L’émittance monochromatique de tout corps est égale au produit de son pouvoir absorbant monochromatique par l’émittance monochromatique du corps noir à la même température, d’où l’intérêt de connaître le rayonnement émis par le corps noir.
. Corps gris :
C’est un corps dont le pouvoir absorbant est indépendant de la longueur d’onde du rayonnement qu’il reçoit ; il est défini par αλ,T=αT.Par opposition aux corps noirs, le coefficient d’absorption des corps gris est inférieur à 1.
. Cas des corps gris : loi de Kirchhoff généralisée :
Dans le cas du corps gris, on peut généraliser cette loi, ce qui facilite les applications. En effet, pour un corps gris αλ,T=αT donc : 𝑀𝑇=∫𝑀𝜆,𝑇𝑑𝜆∞0=∫𝛼𝜆,𝑇𝐸𝜆,𝑇𝑑𝜆∞0=𝛼𝑇∫𝐸𝜆,𝑇𝑑𝜆∞0=𝛼𝑇𝐸𝑇 (𝐼.67)
L’émittance totale MT d’un corps gris à la température T est égale au produit de son pouvoir absorbant αT par l’émittance totale ET du corps noir à la même température. Or, pour un corps non noir : MT =ε.ET .D’après la loi de Kirchhoff, on montre que : αλ,T=ελ,T T.Comme les corps gris sont caractérisés par αλ,T=αT, d’après ce qui précède : ελ,T=εT.

Isothermes de sorption

Un corps humide exposé à un flux ininterrompu d’air perd continuellement de l’humidité jusqu’à ce que la pression de vapeur humide de l’eau dans le solide soit égale à la pression partielle de vapeur de l’air. Le corps solide et le gaz sont alors dits en équilibre et la teneur en eau du solide est appelée teneur en eau d’équilibre sous les conditions normales. Exposer davantage le corps à cet air pendant une longue période indéterminée ne conduira plus à aucune perte d’humidité. La teneur en eau dans le solide peut être réduite encore plus en l’exposant à un air ayant une humidité relative plus basse. Cela signifie que la désorption d’eau du corps est en équilibre dynamique avec l’adsorption de l’air humide environnant. L’humidité relative à ce point est appelée humidité relative du milieu à l’équilibre. Elle est caractérisée par une courbe composée de la teneur en eau et de l’humidité du milieu à l’équilibre appelée isotherme humide d’équilibre.
L’isotherme de sorption représenté par une courbe est un outil efficace pour prédire l’interaction de l’eau et les composants du produit décrivant la relation entre l’activité de l’eau et l’humidité relative à équilibre à une température donnée. La courbe obtenue lorsque le produit humide est placé dans un air sec et se sèche est appelée courbe de désorption tandis que la courbe obtenue lorsque le produit sec est placé dans un air humide et qu’il s’humidifie est appelée courbe d’adsorption.

Détermination de l’humidité des produits

Il existe diverses méthodes pour déterminer l’humidité d’un matériau après séchage. Parmi celles-ci, citons :
– Les mesures des pertes de poids obtenues par séchage.
– L’utilisation des isothermes de sorption.

Mesures des pertes de poids obtenues par séchage

Il faut d’abord peser un échantillon de produit dans son état initial, puis en cours de séchage jusqu’à ce que la masse reste constante. La perte de poids correspondante est considérée ainsi comme le poids de l’eau de l’échantillon ou taux de matière sèche. Elle est donnée par la formule : 𝑇𝑚𝑠=𝑚𝑠𝑚=𝑚−𝑚𝑒𝑎𝑢𝑚 (𝐼.85)

Utilisation des isothermes de sorption

Une connaissance des isothermes de sorption permet la mesure de l’humidité de l’air en équilibre avec le produit et donc de connaitre l’humidité du produit considéré.

Le séchage solaire [4] [11] [19]

Le séchage solaire est l’utilisation de l’énergie solaire pour sécher un produit. Les applications utilisant l’énergie solaire pour le séchage peuvent se diviser en deux parties : le séchage à l’air libre et le séchage avec les séchoirs solaires. La méthode de séchage à l’air libre consiste à sécher les produits par utilisation du rayonnement solaire, de la température ambiante, de l’humidité relative de l’air ambiant et du vent. Le procédé présente certaines limites et les plus observées sont les effets indésirables des saletés, la pollution atmosphérique et les attaques des insectes et des rongeurs, affectant sérieusement la qualité des produits. Une extension de ce procédé est l’utilisation d’un séchoir solaire. Un séchoir solaire est un appareil de séchage qui utilise l’énergie solaire par transformation en chaleur des rayonnements émis par le soleil pour sécher des substances qui sont généralement des produits agroalimentaires. L’objectif d’un séchoir est de fournir davantage de chaleur au produit plus que ce qui est disponible naturellement sous les conditions ambiantes augmentant suffisamment ainsi, la vapeur saturante de l’humidité du produit améliorant donc le mouvement de l’humidité dans le produit.

Types de séchoir

Les différents séchoirs peuvent utiliser le transfert thermique par conduction, par convection, par rayonnement ou leurs combinaisons. En s’appuyant sur le mode dont la chaleur solaire est exploitée et de leurs dispositions structurelles, les principales catégories de séchoirs sont actives et passives. Pour un système actif, un ventilateur est utilisé pour faire circuler l’air depuis le conduit d’air jusqu’au produit. Pour un système passif, l’air chauffé circule à travers le produit par portance comme résultat de la pression de l’air.
Il existe trois types majeurs de séchoirs solaires : direct, indirect, et mixte. Pour un séchoir solaire de type direct, les mêmes pièces d’équipements sont utilisées pour la collection de l’énergie solaire et le séchage. Pour un séchoir solaire de type indirect, le collecteur d’énergie et l’armoire de séchage sont indépendants l’une de l’autre. Pour un séchoir de type mixte, les deux autres types (direct et indirect) sont combinés.

Composants d’un capteur

Les capteurs solaires plans à air ou insolateurs sont des systèmes conçus pour capter les rayonnements solaires et les transformer en énergie thermique. L’énergie thermique est transférée à l’air ambiant entrant dans le capteur et permet de le réchauffer. Cet air réchauffé est ensuite utilisé pour sécher les produits disposés dans l’armoire de séchage. Les principaux composants d’un capteur solaire plan à air sont généralement :
– La couverture qui est composée d’une ou de deux plaques de verre ou d’autres matériaux permettant la transmission des rayonnements.
– L’absorbeur qui est une plaque plate, ondulée ou cannelée au niveau de laquelle s’effectue la conversion thermique. Elle est généralement recouverte d’une couche de matériau à forte absorption et à faible émittance.
– Le fluide caloporteur. Le fluide caloporteur est un moyen de transfert de la chaleur collectée par l’absorbeur à un fluide d’échange thermique appelé fluide de travail.
Le fluide de travail est chargé de transporter la chaleur entre deux ou plusieurs sources de température. Il est choisi en fonction de ses propriétés physiques et chimiques. Il doit posséder une conductivité thermique élevée, une faible viscosité et une capacité calorifique élevée. Dans notre cas, le fluide caloporteur est l’air.
– Le conduit d’air qui est un passage qui dirige le transfert de chaleur du fluide caloporteur depuis l’entrée d’air jusqu’à la sortie d’air.
– L’isolation qui est utilisée pour minimiser les pertes de chaleur de part et d’autre du capteur.
– L’enveloppe extérieure (caisson) qui entoure les composants cités ci-dessus pour les protéger de la poussière, de l’humidité et des autres particules nocives.

Géométrie d’un capteur solaire à air

Le plus simple type de capteur est le capteur non couvert dont le principe consiste seulement à créer un conduit d’air entre l’isolation et la surface supérieure de l’absorbeur. Les capteurs de type couvert quant à eux peuvent se présenter sous diverses formes avec la particularité de posséder une couverture diaphane au-dessus de l’absorbeur. La plaque transparente réduit les pertes par convection de l’absorbeur à travers la mince couche d’air stagnante retenue entre la plaque et la couverture. Elle réduit aussi les pertes par rayonnement du capteur car la couverture est transparente aux rayonnements de courtes ondes reçues du soleil et est presque opaque aux radiations thermiques d’ondes longues émises par la plaque absorbante par effet de serre. Cette particularité permet d’obtenir un meilleur rendement de captage comparé au type non-couvert mais induit à une augmentation des coûts et une complexité de fabrication.
L’avantage majeur des capteurs de type non-couvert réside dans le fait qu’ils peuvent être incorporés sur le toit d’un séchoir ou de celui d’un bâtiment de stockage car les tôles ondulées servant d’absorbeur sont des matériaux bon marché et disponibles partout. De plus, quand ils sont combinés avec de la peinture noire, ils forment un excellent absorbeur. La chaleur disponible du capteur dépend du temps et une considération de ce paramètre doit être faite en choisissant l’énergie solaire comme seule source ou en ajoutant une autre source auxiliaire.

Orientation et inclinaison d’un capteur [4] [21]

Les capteurs plans ont l’avantage de recevoir le rayonnement direct et diffus en même temps et sont disposés dans un endroit fixe n’impliquant donc pas de poursuite du soleil. Ils doivent être orientés directement vers le Sud pour l’hémisphère Nord et vers le Nord pour l’hémisphère Sud. L’angle d’inclinaison optimum est égal à la latitude du lieu considéré avec une variation d’angle de plus ou moins 10 à 15˚suivant l’application.

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Table des matières

PARTIE I : BASES THÉORIQUES
CHAPITRE I : GISEMENT SOLAIRE
I.1 – L’énergie solaire
I.1.1 – Généralités
I.1.2 – Captation et utilisation [7]
I.1.3 – Mouvement de la terre autour du soleil [4] [8] [9]
I.2 – Systèmes de coordonnées [4] [6] [9] [10]
I.2.1 – Coordonnées géographiques
a. – Latitude
b. – Longitude
I.2.2 – Coordonnées horaires
a. – Déclinaison δ
b. – Calcul du temps
c. – Angle horaire ω
I.2.3 – Coordonnées azimutales
a. – La hauteur angulaire du soleil h
b. – Angle solaire azimut α
I.2.4 – Angle d’incidence θ
I.2.5 – Diagramme solaire
I.3 – Estimation du rayonnement solaire [4] [5] [7] [9] [10] [11] [12] [13]
I.3.1 – La radiation solaire extraterrestre
I.3.2 – Types de rayonnement
a. – Rayonnement direct
b. – Rayonnement diffus
c. – Rayonnement global
I.3.3 – Calcul du rayonnement global
a. – Rayonnement global sur une surface horizontale
b. – Rayonnement global sur une surface inclinée
c. – Rayonnement global journalier en moyenne mensuelle sur une surface inclinée
d. – Rayonnement global horaire sur une surface inclinée
CHAPITRE II : RAPPELS SUR LES TRANSFERTS THERMIQUES [14] [15]
II.1 – Transfert de chaleur par conduction
II.1.1 – Définition
II.1.2 – Equation générale
II.2 – Transfert de chaleur par convection
II.2.1 – Définition
II.2.2 – Equation générale
II.3 – Transfert de chaleur par rayonnement
II.3.1 – Définition
II.3.2 – Lois fondamentales de rayonnement des sources noires
a. – Corps noir
b. – Loi de PLANCK
c. – Loi de Wien
d. – Loi de STEFAN-BOLTZMANN
II.3.3 – Rayonnement des corps opaques non noirs
a. – Facteur d’émission ou émissivité
II.3.4 – Réception du rayonnement par un solide
a. – Absorption du rayonnement par les matériaux
b. – Transmission du rayonnement par les matériaux
c. – Réflexion du rayonnement par les matériaux
II.3.5 – Propriétés des matériaux vis-à-vis du transfert de chaleur par rayonnement
a. – Loi de KIRCHHOFF
b. – Loi de BEER
c. – Propriétés radiatives des corps en tant qu’émetteurs
d. – Propriétés radiatives des corps en tant que récepteurs
II.3.6 – Equation générale
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LE SECHAGE
III.1 – Définition
III.2 – Le séchage des produits agroalimentaires
III.3 – Paramètres influant le séchage [11] [12] [17] [19] [20]
III.3.1 – L’air humide
III.3.2 – Propriétés des corps humides
a. – Liaison d’eau
b. – Humidité absolue et humidité relative
III.3.3 – Activité de l’eau
III.3.4 – Isothermes de sorption
III.3.5 – Détermination de l’humidité des produits
a. – Mesures des pertes de poids obtenues par séchage
b. – Utilisation des isothermes de sorption
III.4 – Le séchage solaire [4] [11] [19]
III.4.1 – Types de séchoir
a. – Les systèmes de séchage d’énergie solaire actifs
b. – Les systèmes de séchage d’énergie solaire passifs
III.4.2 – Caractéristiques des capteurs solaires plans à air [1] [4] [7] [13]
a. – Composants d’un capteur
b. – Géométrie d’un capteur solaire à air
c. – Orientation et inclinaison d’un capteur [4] [21]
III.4.3 – Dimensionnement simplifié d’un séchoir solaire passif de type indirect [20] [22]
III.5 – Prétraitements des produits avant séchage [12] [18]
III.5.1 – Prétraitements physiques
a. – Lavage
b. – Triage
c. – Pelage
d. – Découpage
III.5.2 – Prétraitements chimiques
a. – Blanchiment
b. – Traitement par dioxyde de soufre
PARTIE II : REALISATION ET EXPERIMENTATION D’UN SECHOIR SOLAIRE
CHAPITRE I : CONCEPTION DU SECHOIR
I.1 – Sélection des matériaux pour le séchoir [23]
I.3 – Réalisation du séchoir solaire
I.3.1 – Réalisation du capteur
a. – Création du modèle
b. – Réalisation du modèle
I.3.2 – Réalisation de l’armoire de séchage
a. – Création du modèle
b. – Réalisation du modèle
I.3.3 – Finalisation du séchoir
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSIONS
II.1 – Estimation des conditions optimales
II.1.1 – Diagramme solaire du lieu considéré
II.1.2 – Estimation du rayonnement solaire dans le lieu considéré
a. – Utilisation de données
b. – Estimation du gisement solaire
II.2 – Expérimentations
II.2.1 – Choix des fruits à sécher
II.2.2 – Description de l’expérience
a. – Expérimentation
b. – Appareils de mesures
c. – Problèmes rencontrés lors de l’expérimentation
II.3 – Résultats expérimentaux
II.3.1 – Cas de l’ananas
II.3.2 – Cas de la pomme
II.3.3 – Interprétation globale des résultats
II.4 – Etude économique
II.4.1 – Evaluation du prix de revient du séchoir
II.4.2 – Durée d’amortissement
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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