PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATION GENERALES

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Les acteurs de la filière.

L’analyse de la structure et son fonctionnement comprennent principalement et essentiellement l’identification des acteurs et leurs rôles respectifs, et l’analyse de toutes les étapes par lesquelles les produits transitent, du pays producteur au consommateur final.
Les grands producteurs, les moyens et les petits acteurs, les producteurs vendeurs, les producteurs collecteurs, les collecteurs et exportateurs, les grossistes, les détaillants, les grandes sociétés, les organismes de développementcoopérations,( associations) et l’Etat sont les principaux acteurs de la filière.
Depuis 1992, l’ouverture du pays au commerce international favorise l’émergence des nouvelles sociétés en grand capital qui se lancentdans la filière pour la culture, la collecte, et l’exportation comme :
-SOPAGRI (Société des Produits Agricoles) à Toliara
-SDAAP (Société de Développement Agro AlimentaireedPlateaux)
– Valy Agridéveloppement à Antananarivo et des établissements d’import–export de petite taille qui exportent surtout vers les îles de l’Océan Indien. Les grossistes sont des acteurs permanents de la vente locale. Cependant, ils peuvent aussi assurer des ventes en détail sur les marchés urbains. Les détaillants s’occupent de la vente de légume sec en détail sur le marché et les épiceries de quartier en kilogramme et surtout en « kapoaka ». Quant aux grandes sociétés, elles se chargent de tester et ed diffuser les nouvelles variétés et les semis, ainsi que de collecter et redistribuer les produits. L’Etat se limite désormais à assurer un minimum de recherche (FOFIFA) et l’encadrement des paysans.

APPROCHE METHODOLOGIQUE.

L’ensemble de nos études théoriques ainsi que nos documentations nous ont permis la réalisation de notre mémoire de fin d’études .
Notre mémoire a pour objet « la stratégie de l’exportation du pois du cap à Madagascar ». Pour sa réalisation, nous nous somme basés sur les cours théoriques, pratiques, marketing, ainsi que les documents obtenus auprès du Ministère du Commerce, Ministère de l’Agriculture, de l’INSTAT, et aussi dans l’Internet.
Les informations issues de ces cours et de documentations nous conduisent à connaître les essentiels de l’exportation qui font l’objet de la section suivante.

Exportation

Définition de l’exportation.

Selon le texte législatif en vigueur, l’« Exportation »1 est définie comme « la vente de toute sorte de biens, de produits et de services vers un pays étranger »
A Madagascar, deux types d’exportation peuvent se présenter :
– L’exportation définitive qui consiste en une expédition sans retour des produits à partir d’un bureau de Douane du territoire national vers un pays étranger ;
– L’exportation temporaire qui concerne les marchandises expédiées à l’étranger et qui doivent être par la suite rapatriées soit en l’étatinitiale, soit après transformations.
Par ailleurs, les exportations permettent de stimuler une économie en valorisant le travail d’un pays auprès des autres et en assurant la pérennité de ses entreprises qui, dans le cadre de la mondialisation, est fortement liée à leur position sur le marché mondial (part de marché au niveau mondial)
Outils supports aux opérations d’exportation
Cette rubrique s’efforcera de nous exposer, en premier lieu, les diverses obligations nécessaires pour exercer la profession d’exportateurs afin d’éviter « l’amateurisme » dans la filière, et, de nous faire connaître les différentsdocuments à constituer lors des opérations effectives d’exportation ainsi que les multiples formalités à remplir.

Informations et formalités sur les exportations.

Sont exportables, tous les biens et services qui ne font pas l’objet de restrictions législatives ou règlementaires notamment en vue desauvegarder le patrimoine ou l’intérêt national. Ainsi la commercialisation intérieure et extérieure des produits malgaches est libéralisée.
Il existe toutefois pour l’exportation du pois du cap des réglementations à ne pas ignorer.
Comme toutes marchandises, l’exportation du pois du cap nécessite un bon nombre de formalités administratives et fiscales. Ces formalités peuvent être exigées soient par les réglementations du pays exportateur et/ou importateur ou même découlant des accords internationaux.
Les formalités communes.
En bref, il est fort conseillé à tous ceux qui sont amenés à conclure un contrat d’exportation ou de vente internationale de considérer les trois règlementations ci-dessous :
Réglementations Malgaches
Pour les différentes raisons dont la sauvegarde du patrimoine ou de l’intérêt national, le respect des accords internationaux auxquels Madagascar fait partie et le rehaussement de notre image de marque et ce, sans porter préjudiceà l’esprit de libéralisation disposant que : « tous les produits agricoles peuvent être exportéslibrement, à des prix négociés directement entre les exportateurs et les importateurs » ; les règlementations Malgaches prévoient des formalités légères de contrôle du commerce extérieur, de contrôles spécifiques à certains produits.
Règlementations étrangères
Tout pays, à l’instar de Madagascar, établit des règles qu’il juge utiles pour contrôler, limiter, interdire les importations de certains produits sur son territoire et ce, pour les diverses raisons dont celles énoncées ci-dessus. Il peut en résulter diverses obligations pour l’exportateur telles que celles de devoir établir la facture sous une forme déterminée ou de produire des certificats ou autres documents particuliers nécessaires au dédouanement des marchandises, etc.…

Généralité sur la filière pois du cap.

Après avoir vu les éléments nécessaires à l’exportion,a nous allons maintenant passer à la présentation de la filière pois du cap qui fait l’objet de notre analyse.

La filière pois du cap.

Dans l’agriculture malagasy, la filière légumineus tient une place capitale et la production répond, à la fois, à des besoins financiers et ali mentaires, car ils sont stockables et vendus pour subvenir aux dépenses familiales.
Depuis toujours, le pois du cap est une filière d’exportation importante pour Madagascar et a fait la prospérité des régions du Sud-ouest de Madag scar, entre Morondava et Toliara. Malgré le déclin de l’exportation du pois du cap à Madagascar, la variété « Fotsy Maso », dont les sols répondent aux exigences pédoclimatiques de la plante, persiste toujours jusque à aujourd’hui.
Historique.
Les légumineuses à graines (pois du cap) sont originaires de l’Amérique du Sud.
Les pois du cap furent introduits à Madagascar au m ême siècle que le haricot, c’est-à-dire vers le 16èm siècle par l’intermédiaire des comptoirs français de la Côte Est. Les variétés cultivées proviennent soit de l’île de Bourbon, soit de l’Europe. D’autres variétés de pois du cap, plus petites, ont probablement été introduitesdepuis l’Afrique par les arabes sur la Côte ème ème siècle que leur culture s’y étendra dans tout Madagascar. Malgré cette extension des surfaces cultivées, les variétés semées restent limitées auxplus rustiques. C’est sous l’administration coloniale et la création de stations agricoles (vers les années 1910), que de nombreuses nouvelles variétés de pois du cap sont introduites.Les variétés sont essentiellement diffusées à l’ouest du pays par l’intermédiaire des concessions coloniales, soucieuses de pouvoir sécher les fèves. Elles sont d’abord destinées à alimenter le marché européen.
Traditionnellement tournée vers l’autoconsommation familiale, la culture de légumineuses comme le pois du cap s’ouvre davantage, après les crises économiques de 1980, à la commercialisation. Le pois du cap est une anci enne filière d’exportation importante pour Madagascar et a fait la prospérité des régions du udS-ouest de Madagascar, entre Morondava et Toliara, depuis les années 20.
Caractéristiques.
Son nom scientifique est « Phaseolus Lanatus ». Il est de la famille de « Papilionacées » ou kabaro en Malgache. Une plante rampante qui peut atteindre 3 à 4 mètres de long. C’est une plante qui a besoin de support pour sa croissance. En général, le pois de cap est de couleur blanche, rouge et parfois ridée.
Apport de la plante.
Les éléments azotés dans le pois du cap.
L’azote étant l’élément clé de la production agricole, et dans le sol où il fait défaut notamment dans la plupart des sols tropicaux, il s’avère être le principal facteur limitant la production agricole. Or, l’azote est l’un des engra is plus onéreux, et compte tenu des difficultés économiques que connait actuellement notre pays, la culture du pois du cap pourra réduire la quantité d’azote qu’on devra importer.Le pois du cap possède en outre un système radiculaire pivotant permettant une meilleure prospection de la couche arable du sol, et l’utilisation des éléments qui se trouvent en profondeur. Ces éléments sont ramenés en surface lors de la récolte et seront mis à la disposition de l’exportation suivante.
Il faut noter que dans l’agriculture traditionnelle malagasy, on ne considère ni la structure ni la texture du sol à exploiter.
Les paysans utilisent les engrais qui sont à leur d isposition (organique ou chimique) et pratiquent la rotation culturale selon ses expériences empiriques passées et ils utilisent comme semence le plus souvent le reste de la récolte qu’ils n’ont pas consommé ou vendu.
Catégories :
Il y a deux catégories de pois du cap suivant la dimension de la graine.
La Phaseolus microspermus : Il donne en général despetites graines et il peut utiliser comme engrais verts. Dans ce cas on l’appelle « Haricot de siéva ».
La Phaseolus macrospermus : Comme son nom l’indique, il donne de grosses graines par rapport à la première. Il existe plusieurs variétés de Phaseolus macrospermus. C’est la variété dite INAMOENUS qu’on trouve à Madagascar eton y voit également du type « gros grain » que ce soit blanc ou rouge.

Les problèmes rencontrés du pois du cap

Le pois du cap présente des importances particulières aussi bien dans la vie quotidienne des  opérations de la filière (collecteurs, paysans producteurs, collecteurs, détaillant, grossistes, exportateurs) que le produit naturel.
Le premier est la plus grande menace à la filière s’avère la dégradation des ressources :

Exigences climatiques.

La lumière.
Le pois du cap est une plante qui n’a pas trop besoin de la lumière et cultivé à l’ombre, il croît beaucoup mais produit peu c’est-à-dire, il met beaucoup de temps à produire des organes végétatifs.
La température
Le pois du cap peut supporter la chaleur jusqu’à 30 ° C. La croissance n’est possible qu’avec des ombrages. Elle croit pendant le mois de mai à juillet avec une température qui se trouve entre 13 à 16° C. La province de Tuléar ou la région de Sud-ouest est la plus favorable à la culture de pois du cap (Morombe, Fiherenana, M orondava,…) Cette culture n’a trop besoin de la lumière.

Exigence édaphique du pois du cap.

Sol.
Pour une culture de grain sec (pois du cap), le sol doit être légère, riche en humus, phosphore, calcaire. Ce grain sec préfère une terreavec une altitude inférieure à 50m.
Durant la végétation, la plante prélève dans le solce dont elle a besoin pour son développement et pour la différente synthèse dontelle est siège ; ce qui fait qu’après chaque culture, le sol s’appauvrit par ces prélèvements. Le sol exige la rotation culturale pour pouvoir maintenir la bonne fertilité.
La technique culturale.
Les techniques culturales sont surtout basées sur la saison et le calendrier cultural. Dans la région Sud-ouest, la saison culturale est entre le mois de février et mars. Pour un sol
un peu humide, la culture commence le mois de mars tandis que pour des sols un peu arides, la culture peut commencer dès le mois de février. La profondeur du trou se fait suivant l’humidité du sol, mais en général, cette profondeu pourra atteindre jusqu’à 5 à 15 centimètres. Le nombre de grains dans chaque trou est de 5 ou 6. Chaque trou est espacée de 1 mettre.
Les agents de la filière.
Les années de crises économiques de 1980 marquent neu évolution importante de la filière. L’incertitude des revenus monétaires poussent les paysans à développer la culture de légumineuses à cause de leur intérêt financier. Lesproducteurs comprennent de grands, moyens et petits acteurs, des producteurs vendeurs et des producteurs collecteurs. Depuis la libéralisation de l’économie vers la fin des années80, des sociétés privées se lancent dans la collecte, le transport et la vente. – Les collecteurs et exportateurs. Puisqu’on a déjà parlé des acteurs dans le chapitre précédent, ce paragraphen’est se faite qu’à titre de rappel. Depuis 1992, l’ouverture du pays au commerce international favorise l’émergence de nouvelles sociétés à grand capital qui se lancent dans la filière pour la culture, la collecte et l’exportation comme :
SOPAGRI (Société des Produits Agricoles) à Toliara
SDAAP (Société de Développement Agro Alimentaire deplateaux)
Valy Agri développement à Antananarivo et des établissements d’import–export de petite taille exportent surtout vers les îles de l’ Océan Indien.
– Les grossistes sont des acteurs permanents de la vente locale. Cependant, ils peuvent aussi assurer des ventes en détail sur lesmarchés urbains – Les détaillants.
Les légumes secs sont vendus en détail sur le marché et les épiceries du quartier en kilogramme mais surtout en « kapoaka » ; dans les GMS en sachées ou en vrac.

Conclusion partielle

Dans La première partie, nous montre l’identification et l’histoire de MINCOM. C’est un établissement public qui a un rôle régalien dansl’administration du secteur commercial à Madagascar. De part ses fonctions, il règle les conditions et les lois qui régissent, en général l’exportation, en l’occurrence, les produits locaux dont les pois du cap. Cette partie nous a permis de faire le tour d’horizon sur le pois du cap allant de la généralité en passant par les caractéristiques physiques et chimiques de ce produit. Sur ce, on a donné toutes les informations sur le pois du cap comme quoi c’est une plante légumineuse porteuse d’azotes pouvant enrichir les éléments nutritifs du sol ; lastatistique donne que 80% de la population malgache sont des paysans. Parlant du pois du cap tout particulièrement, on constate que des millions de personnes exploitent cette filière (culture, exportation,…) Auparavant, Madagascar figurait comme l’un des principaux pays exportateurs de pois du cap. Mais actuellement, il se trouve au dernier rang, et est devancé par des nouveaux concurrents tels que Burkina Faso – Ethiopie – Kenya – Maroc – Niger 2. Nous avons déjà cité tous les problèmes relatifs à la filière « pois du cap » sur différents niveaux.
Pour mieux cerner ces problèmes, nous allons voir dans la deuxième partie, les analyses critiques de la situation existante ainsi que les analyses horizontales (de la production à la commercialisation). Enfin, nous aur ons également l’occasion de trouver dans cette partie le concept de base du marketing, l’analyse verticale sur différents niveaux d’acteurs (paysans producteurs, opérateurs, décideurs,).
Après avoir présenté notre cadre d’étude, nous allons maintenant passer à notre analyse de la filière Pois du cap.

ANALYSE DE POTENTIEL D’EXPORTATION.

Politique
La situation actuelle est la même quecelle de 2002 : une crise politique est toujours une catastrophe pour le commerce. Les producteurs étaient en crise financière depuis quelques années (deux ou trois ans).Ces derniers ont été obligés de recourir à des prêts bancaire pour combler leur manque d’argent. Cela entraine un endettement des acteurs (producteurs, les collecteurs et exportateurs,…) et engendre de grave s conséquences sur l’exportation non seulement sur la qualité des produits à exporter mais aussi sur les quantités offertes.
Les nouveaux enjeux des relations internationales favorisent la coopération intra-régionale entre les États membres et conduisent à u ne intégration plus forte et à un élargissement progressif des frontières :
– Espace de coopération : adoption de dispositifsd’échanges et de coopération,
– Zone d’échanges préférentiels : réduction des tarifs douaniers et barrières non tarifaires,
– Zone de libre échange : élimination des barrièrestarifaires et non tarifaires,
– Union douanière : structures communes douanières et des tarifs extérieurs harmonisés,
– Marché commun : libéralisation des échanges commerciaux de biens et des services, libre circulation des biens, des personnes et des capitaux ayant pour conséquence une harmonisation de la politique sociale et juridique,
– Union économique et monétaire : harmonisation dela politique économique et monnaie unique gérée par une Banque centrale.
Economique
Le pois du cap est une légumineuse alimentaire qui prend une place non négligeable dans l’économie malagasy et dans le produit d’exportation de Madagascar après la vanille avec 30% des exportations en valeur (en excluant les réexportations et les Zones Franches Industrielles). Il est vendu sur un marché international très concurrentiel.
Le groupement des producteurs appuyé par FOFIFA et les autres associations des producteurs sont interpellés sur ces différents aspects et ont pris des initiatives en termes de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) en vue de positionner leurs produits sur le marché du haut de gamme avec l’appui de l’Etat et des partenaires au développement de Madagascar, et en complément des efforts poursuivis sur la compétitivité-prix.
L’Observatoire Economique de la Filière Pois du cap (OEFP) a annoncé que la situation s’était améliorée en 2006 comparée à la risec majeure de 2002. Cependant, ces résultats sont encore loin de ceux de 2003 et 2004. En effet, la production agricole a enregistré 6255 tonnes en 2006, contre 5794 tonnes en 2005 et 9008 tonnes en 2003. A Madagascar, la faiblesse de l’exportation explique le déficit chronique de la balance commerciale3.
Le problème de l’exportation de pois du cap s’explique également par la hausse du prix du baril de pétrole. Le prix des pétroles surle marché mondial a connu une hausse de 53% en une année. Au début de la campagne 2007, leprix de la tonne métrique de carburant hors taxes était de 624 dollars, et il est monté à 955 dollars au début de la campagne 2008 ».
Sociologique
Les principales activités et les sources de revenus de la population paysanne dans la région sud-ouest de Madagascar reposent sur l’agriculture. Les habitants de cette région profitent beaucoup de la culture de grain résultan de l’existence des potentialités énormes sur ces activités. La majorité des paysans sont esd cultivateurs.
La capacité relativement basse des producteurs les pousse à pratiquer encore l’agriculture traditionnelle constituant un problème sur l’exploitation. L’analphabétisme et la faible structuration des producteurs traditionnels découragent souvent l’intervention des micro-finances.
Ajoutées à cela, une faible maîtrise des techniques de valorisation des produits, et la non maîtrise du marché sont accentuées par l’enclavement des zones des petits producteurs et l’éloignement des dépôts de stockages. Le faible accès à des systèmes de conservations adéquates, dont la principale cause est l’absence de semences en bon état, astreint les ouvriers à la technique du séchage même si cela réduit à moit é la valeur commerciale des produits.
A Madagascar, des actions pour le développement et des efforts ont été déployées parallèlement pour apporter des améliorations éducatives et sanitaires, qui sont des éléments essentiels pour le soutien d’une manière pérenne del’effort de développement économique.
Technologique
Dans la région de sud-ouest, il existe divers acteurs de la filière dont le FOFIFA, SOPAGRI, SDAAP, qui forment des cadres navigants de la production, l’EASTA (Ecole d’Application de Sciences et Techniques Agricoles).
A Morondava, les activités en cours concernant la mise en place de supports audiovisuels pour une information sur la gestion des produits BIO et l’installation de points de vente de matériels de l’agriculture dans certains quartiers de la ville sont programmées. L’Etat et le groupement des professionnels ont mis en place un centre de surveillance, de collecte et d’analyse de données statistiques concernant les productions y afférant.
Ecologique
L’environnement, d’une manière simple, se définitcomme l’ensemble des éléments qui nous entoure. Ces éléments peuvent être naturels ou artificiels. L’environnement, depuis toujours, constitue pour l’homme une source d’énergie, donc de vie ; mais il est aussi, pour lui, un cadre de vie. Les conditions de l’environnement ont une grande influence sur les écophases de pois du cap, notamment sur leur distribution géographique et bathymétrique.
Depuis quelques années, les opérateurs du secteur pois du cap de Madagascar ont choisi de lancer un processus de certification de leur production afin de compléter leurs efforts de compétitivité en insistant sur lespratiques respectueuses de l’environnement et des ressources naturelles. Actuellement, un accord est en passe d’être conclu entre le GAPCM et le WWF sur un processus d’éco certification. L’idée de cette collaboration sera d’améliorer l’agriculture des fruits et légumes etde diminuer, voire d’annuler l’impact sur l’environnement et sur la société.
Légal
Le Ministère a conçu un nouveau texte, en partenariat avec les opérateurs, qui permet de définir les conditions d’exercice de l’agriculture traditionnelle, artisanale et industrielle des produits « bio ». Ce nouveau décret a pour objectif de mieux gérer l’exploitation des fruits et légumes et aussi d’atteindre, en concertation avec les organisations professionnelles représentatives, suivant le principe du « Partenariat Public-Privé », la production maximale équilibrée économique dans l’ensemble des zones productrices, tout en préservant la ressource, l’environnement et les intérêts des acteurs déjà historiquement présents et restés opérationnels dans l’agriculture pois du cap malgache.
Une Loi d’Etat promulguée le 17 décembre 2001,a figé dans un cadre juridique les dispositions concernant le développement durable de l’agriculture des grains secs. Cette Loi fait référence explicitement à la charte de l’Environnement (Loi du 6 juin 1997 N° 97-
12) et à la règlementation existante concernant la production agricole. Elle comporte plusieurs titres comportant des articles spécifiques, à savoir :
– Dispositions générales ;
– Mesures de protection contre les maladies ;
– Procédures de création d’un établissement des opérateurs et suivi ;
– Sanctions ;
– Transactions ;
– Dispositions diverses.

Analyse de marché.

Ce domaine consiste à assurer le cycle et la segmen tation du marché. C’est une activité qui définit les besoins et les attentes esd clients sur le marché surtout leurs satisfactions et fidélisations. Dans le chapitre d’ouverture de ce document, le MINCOM a toujours cherché tous les moyens pour bien mener se rôles et ses activités en vu d’atteindre le but fixé tout au long de diverses appellations uccessives suivant les décisions du gouvernement Malagasy. Cependant, ces moyens sont souvent centrés sur la base des réorganisations structurelles ou acquisitions des matérielles, plus précisément sur des stratégies de développement en amont qui semblent uparavant insuffisantes pour atteindre ses objectifs et faire face aux environnements actuels et futurs. C’est pourquoi, nous avons décidé de mettre en place une stratégie de développement de l’exportation pour renforcer ces moyens. Avant de parler de cette stratégie, nous alons présenter son environnement en général.

Analyse de l’offre et de la demande.

Exportation
Madagascar exporte des pois du cap, des lingots blancs, des haricots rouges et des haricots rouges marbrés, ainsi que des lentilles. Ces quatre dernières années (2006 à 2009), Madagascar a connu une nette diminution des exportations de ses légumineuses en quantité passant de 16 372 tonnes en 2006 à une moyenne de 14 145 tonnes pour les trois dernières années.(Source : Ministère du Commerce.)
La production totale de légumineuses est restée plus ou moins constante mais la proportion exportée a diminué, passant de 8% en 1998 à 6 % en 2000. Les principaux marchés d’exportation pour les légumineuses malgaches sont la France, la Réunion et l’île Maurice. Le Pois du cap de Madagascar, qui occupait le premier rang sur le marché mondial à une époque avec des exportations atteignant les 20 000 tonnes dans les années 20, a perdu sa place sur le marché d’exportation en Europe et en particulier au Royaume Uni, lorsque le pays n’a plus été en mesure de fournir un produit de qualité, des livraisons fiables ou un prix compétitif. Ces exportations n’ont cessé de diminuer progressivement pour atteindre les 15000 tonnes par an dans les années 70 ; 6000 tonnes par an dans les années 80 ; 4000 tonnes par an les années 90, voire 1500 tonnes au début des années 2000. (Source : PSFH). Le premier facteur de déclin provient de la présence ed la tâche rouge sur le Pois du Cap (variété Mena maso).
Le pois du cap sans tâche reste un produit agricole rare et recherché dans le monde. Madagascar fait partie des pays qui répondent aux exigences pédoclimatiques de la plante. Ce pois du cap sans tâche ” variété Fotsy maso ” se vend actuellement à 1,8 Euro le kilo sur le marché européen à condition qu’il soit de gros calibre et de couleur blanche.

Analyse de l’offre.

L’offre de produit sur le marché et la qualité de pois du cap sont très restreintes4. Pourtant l’ensemble de producteurs n’est disposé que pendant une période déterminée. En général, pour un produit donné, les facteurs qui déterminent l’offre sont la structure de cout, la disponibilité des ressources productives, le nombred’offrant et le profit mais aussi l’analyse de l’offre requiert la maitrise de la concurrence.
Globalement, l’analyse de l’offre porte sur la détermination du niveau de la production et des ventes réalisées sur le produit. Et dans lamesure de la disponibilité des données, les caractéristiques du produit telles que la qualité,la durée de vie et la différenciation, le rendement de production ainsi que les principaux problèmes de la production et de la vente ne doivent pas non plus être exclus de cetteanalyse de l’offre. Quant à la structure de cette dernière, elle doit concerner, tant que possible les différents niveaux à savoir le niveau régional, national et international. Ainsi, premièrement, nous allons entamer l’analyse par l’offre régionale du pois du cap.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre 1 : PRESENTATION DU MINISTERE DE COMMERCE
Section 1. Généralité du MINCOM.
Section 2. Le Service de la Promotion des Exportations (SPE)
Section 3. Les statistiques d’exportation du pois du cap à Madagascar
Chapitre 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE.
Section 1. Exportation
Section 2. Généralité sur la filière pois du cap
Section 3. Les exigences écologiques du pois du pois du cap
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION
Chapitre 3 : ANALYSE DE POTENTIEL D’EXPORTATION.
Section 1. Analyse de marché.
Section 3.2. Concept théorique du Marketing.
Chapitre 4 : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT EXISTANTE
Section : 4.2. Impact aux producteurs du pois du cap.
Section 4.3. Impact aux autres acteurs
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATION GENERALES
Chapitre 5 : SOLUTION CONCERNANT LA PRODUCTION POIS DU CAP
Section 5.1. Stratégie d’amélioration de la production du pois du cap.
Section 5.2. Solution concernant la commercialisation de pois du cap
Section 5.3. L’appui financier.
Section 6.1. Stratégie de pénétration sur un nouveau marché
CONCLUSION
REFERENCES

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