PROPAGATION DE L’ONDE ULTRASONORE

PROPAGATION DE L’ONDE ULTRASONORE

LES ARTEFACTS 

Les artéfacts sont des images «parasites» qui peuvent rendre difficile, voire fausse (40, 48, 62), l’interprétation des images échographiques. Les altérations de l’image sont dues à des phénomènes physiques inhérents aux lois de propagation des ultrasons, mais qui ne correspondent à aucune lésion ou anomalie de structure. En effet, l’image ultrasonore est reconstituée à partir des informations recueillies par la sonde et transmises à l’appareil. Les informations sont traitées par un logiciel complexe qui permet de déterminer la position et l’intensité de l’écho, et de représenter l’image correspondante. Mais ce traitement du signal repose sur un certain nombre d’hypothèses (48) : ▪ la direction du faisceau ultrasonore est unique ; ▪ une seule réflexion a lieu ; ▪ la distance entre la sonde et l’endroit où s’est produite la réflexion est calculée en utilisant la vitesse de propagation moyenne des ultrasons dans les tissus mous (1540 m/s). Lorsqu’une ou plusieurs de ces hypothèses sont fausses, des échos parasites ou artéfacts, qui ne correspondent à aucune structure réelle, apparaissent sur l’image. Nous allons revenir rapidement sur chacun de ces artéfacts. Il est important de les connaître pour éviter des erreurs d’interprétation.

Artéfact de réverbération
L’artéfact de réverbération se traduit par une succession de courbes parallèles hyperéchogènes (48, 62). De multiples réflexions se produisent entre deux interfaces très réfléchissantes, ou lors d’un mauvais contact entre la sonde et la peau. Seul le premier écho correspond à une structure réelle. Les suivants en sont des copies conformes, d’intensité plus faible .

Artéfact en queue de comète
La queue de comète est un trait vertical hyperéchogène dont la brillance s’atténue progressivement (62). Ce cas particulier d’artéfact de réverbération est lié à la présence d’une petite structure très réfléchissante. On l’observe à l’écran quand le faisceau d’ondes rencontre une bulle de gaz ou une surface minéralisée de petite taille. L’appareil interprète les délais successifs entre les réverbérations comme un éloignement et inscrit une série rapprochée de pseudo-interfaces en «queue de comète». Ces images se rencontrent surtout sur les coupes transversales d’intestin grêle, où des petites bulles de gaz sont coincées dans les replis de la muqueuse. On peut également les rencontrer sur des images vésicales, au niveau de calculs de petite dimension (48).

Cône d’ombre
Le cône d’ombre est une zone d’ombre qui résulte de la réflexion totale des ondes ultrasonores au niveau d’une interface d’impédance acoustique très élevée, comme le gaz, les os, les calculs (48). C’est donc une image hypo- ou anéchogène, située en deçà de structures qui atténuent fortement les ultrasons.

Image en miroir
L’artéfact en miroir se produit au niveau d’interfaces arrondies très réfléchissantes, comme le diaphragme. Il se traduit à l’écran par deux images identiques, symétriques par rapport à une ligne très échogène (figure 6). L’artéfact en miroir est surtout observé lors de l’exploration de la face diaphragmatique du foie (47, 48, 62). Effectivement, à cause de la surface courbée à l’interface diaphragme-poumon, les ultrasons sont réfléchis de manière plus ou moins perpendiculaire. Pour cette raison, ils ne retournent pas directement à la sonde, mais s’engagent dans le parenchyme hépatique, où ils génèrent une seconde série d’échos. Ceux-ci refont le chemin en sens inverse, en passant par l’interface diaphragmatique où ils sont de nouveau réfléchis vers la sonde. L’appareil enregistre ainsi un second train d’échos, plus tardif, qui sera représenté par une deuxième image du foie située plus loin que la première, donc de l’autre côté du diaphragme.

Le renforcement postérieur
Lorsqu’une image plus échogène est observée en aval d’une structure qui n’atténue pas les ultrasons: la vessie, par exemple, on parle de « renforcement postérieur » des ondes ultrasonores (figure 7). Sous une structure liquidienne, les ondes se comportent comme si elles avaient été amplifiées. Les échos sont donc plus puissants et la structure sous-jacente apparaît plus échogène que la structure adjacente .

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie  AFFECTIONS DES ANNEXES DIGESTIVES

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Table des matières

INTRODUCTION
1. LES PRINCIPES DE LA FORMATION DE L’IMAGE ECHOGRAPHIQUE
1.1. L’ONDE ULTRASONORE
1.1.1. Caractéristiques de l’onde ultrasonore
1.1.2. Formation de l’onde ultrasonore
1.2. PROPAGATION DE L’ONDE ULTRASONORE
1.2.1. Caractéristique du milieu
1.2.2. La réflexion des ultrasons
1.2.3. Réfraction
1.2.4. Diffusion
1.2.5. Atténuation
1.3. FORMATION DE L’IMAGE ECHOGRAPHIQUE
1.3.1. Traitement des signaux électriques : modes échographiques.
1.3.1.1. Mode A
1.3.1.2. Mode B
1.3.1.3. Mode TM
1.3.2. Interprétation des images échographiques
1.3.2.1. Images de contours et de tissus divers
1.3.2.2. Images des liquides et des gaz
1.3.2.3. Plans de coupe et orientation conventionnelle des coupes
1.4. QUALITE DE L’IMAGE
1.4.1. La résolution de l’image
1.4.1.1. La résolution axiale
1.4.1.2. La résolution transversale
1.4.1.3. Autre facteur de qualité
1.4.2. Réglages
1.4.2.1. L’échelle de profondeur
1.4.2.2. La focalisation
1.4.2.3. Les gains
1.4.2.5. Le rejet
1.5. LES ARTEFACTS
1.5.1. Artéfact de réverbération
1.5.2. Artéfact en queue de comète
1.5.3. Cône d’ombre
1.5.4. Image en miroir
1.5.5. Le renforcement postérieur
1.5.6. Le trou noir échographique
1.5.7. L’effet de marge
1.6. SPECIFICITE TECHNIQUE DE L’ECHOGRAPHIE CHEZ LES BOVINS
1.6.1. Choix du matériel
1.6.1.1. Echographes
1.6.1.2. Type de sonde
1.6.2. Contention et préparation de l’animal
1.6.3. Difficulté de l’échographie abdominale bovine
1.7. RAPPEL ANATOMIQUE DE L’APPAREIL DIGESTIF BOVIN
2. APPORT DE L’ECHOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE PATHOLOGIES DIGESTIVES : ETUDE PAR ORGANE
2.1. AFFECTION DES PRE-ESTOMACS ET DE L’ESTOMAC : RESEAU, RUMEN, FEUILLET ET CAILLETTE
2.1.1. Le réseau
2.1.1.1. Obtention de l’image échographique
2.1.1.2. Aspect normal à l’échographie
2.1.1.3. La réticulo-péritonite traumatique
2.1.2. Le rumen
2.1.2.1. Obtention de l’image échographique
2.1.2.2. Aspect normal à l’échographie
2.1.2.3. Anomalie du rumen
2.1.3. Le feuillet
2.1.3.1. Obtention de l’image échographique
2.1.3.2. Aspect normal à l’échographie
2.1.3.3. Tumeur du feuillet
2.1.4. La caillette
2.1.4.1. Obtention de l’image échographique
2.1.4.2. Aspect normal à l’échographie
2.1.4.3. Le déplacement de la caillette à gauche
2.1.4.4. La dilatation-torsion de la caillette à droite
2.1.4.5. Défaut de vidange de la caillette
2.2. AFFECTIONS INTESTINALES
2.2.1. L’intestin grêle : le duodénum, le jéjunum et l’iléon
2.2.1.1. Obtention de l’image échographique
2.2.1.2. Aspect normal à l’échographie
2.2.1.3. Iléus de l’intestin grêle
2.2.1.4. Impaction de l’iléon
2.2.2. Le caecum
2.2.2.1. Obtention de l’image échographique
2.2.2.2. Aspect normal à l’échographie
2.2.2.3. La dilatation / torsion du caecum
2.2.3. Le colon
2.2.3.1. Obtention de l’image échographique
2.2.3.2. Aspect normal à l’échographie
2.2.3.3. Anomalies du colon
2.3. AFFECTIONS DES ANNEXES DIGESTIVES
2.3.1. Le foie et la vésicule biliaire
2.3.1.1. Obtention des images échographiques
2.3.1.2. Aspect normal à l’échographie
2.3.1.3. Influence de la gestation et de l’âge sur l’aspect du foie
2.3.1.4. Abcès hépatique
2.3.1.5. Surcharge lipidique
2.3.1.6. Affection du système vasculaire hépatique
2.3.1.7. Cholestase
2.3.1.8. Rupture de la vésicule biliaire
2.3.2. Le pancréas
2.3.2.1. Obtention de l’image échographique
2.3.2.2. Aspect normal à l’échographieA l’échographie, les portions visibles du pancréas forment une structure triangulaire, proche du foie, de la veine portale, du rein droit et du duodénum
2.3.2.3. La pancréatite
PHOTOGRAPHIES
3. INTERETS ET LIMITES DE L’ECHOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DES AFFECTIONS DIGESTIVES
3.1. DES CAPACITES EXPLORATRICES LIMITEES, INHERENTES A SON UTILISATION CHEZ LES BOVIN
3.1.1. Les difficultés induites par la taille des animaux
3.1.1.1. Une profondeur d’exploration limitée
3.1.1.2. Une résolution diminuée
3.1.1.3. Des paramètres individuels modifiant la difficulté de l’examen
3.1.2. Les difficultés induites par des compartiments digestifs très gazeux
3.2. LES LIMITES DE L’ECHOGRAPHIE COMPAREE A D’AUTRES MOYENS DIAGNOSTIQUES
3.2.1. Les limites de l’échographie par rapport à la radiologie dans certaines pathologies
3.2.2. Les limites de l’échographie par rapport à la laparotomie exploratrice dans certaines pathologies.
3.3. L’ECHOGRAPHIE : UNE TECHNIQUE D’IMAGERIE DE CHOIX POUR LE DIAGNOSTIC DE CERTAINES PATHOLOGIES DIGESTIVES ET POUR EFFECTUER CERTAINS PRELEVEMENTS
3.3.1. La technique de choix pour mettre en évidence certaines pathologies
3.3.1.1. La réticulo-péritonite traumatique
3.3.1.2. Les abcès hépatiques
3.3.1.3. L’infiltration graisseuse du foie
3.3.1.4. La cholestase
3.3.1.5. La péritonite d’origine digestive
3.3.1.6. Le déplacement de caillette à gauche
3.3.2. Intérêt de l’échographie dans la physiopathologie de certaines affections digestives
3.3.3. Les prélèvements écho-guidés, un complément souvent indispensable au diagnostic
3.3.3.1. Ponction des abcès hépatiques
3.3.3.2 La biopsie hépatique
3.3.3.3. L’abomasocentèse
3.3.3.4. La cholécystocentèse
3.3.3.5. La biopsie pancréatique
3.4. L’ECHOGRAPHIE, UN OUTIL DECISIONNEL DANS LE CHOIX D’INTERVENIR CHIRURGICALEMENT
3.4.1. Chirurgie et réticulo-péritonite traumatique
3.4.2. Chirurgie et déplacement de caillette
3.4.3. Chirurgie et iléus de l’intestin grêle
3.4.4. Chirurgie et pathologie hépatique
3.4.5. Chirurgie lors d’ascite et d’inflammation de la paroi abdominale
3.5 INTERET PRATIQUE DE L’EXAMEN ECHOGRAPHIQUE
3.5.1. Un examen rapide, et inoffensif
3.5.2. L’aspect financier
3.5.3. Un examen « examinateur-dépendant »
CONCLUSION.

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