Projets d’Antea Group en Aménagement du Territoire 

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Projets d’Antea Group en Aménagement du Territoire

Les principaux domaines d’intervention d’Antea Group dans l’aménagement du territoire sont :
– La maîtrise d’oeuvre urbaine et rurale. Antea Group s’engage à produire des équipements en parfaite adaptation à l’usage pour lequel ils sont destinés, pour une bonne attractivité, une bonne pérennité et avec une bonne qualité paysagère et architecturale.
– La stratégie territoriale et la planification. Cela consiste à développer la valorisation environnementale, la stratégie économique, le marketing territorial en s’appuyant sur l’entrain des entreprises locales et des habitants. Ces domaines d’intervention réunissent des compétences en matière d’énergie, de l’eau, de la biodiversité, de gestion des pollutions et des déchets. Ils font intervenir des dynamiques de mobilité, d’économie, de patrimoine et de vie sociale.
– Les territoires et villes durables. Antea Group définit des programmations urbaines en matière d’équipements et d’habitats, de commerces et services. L’entreprise réalise des dossiers réglementaires tels que des études d’impact, des permis d’aménager, etc.
– La gestion et la valorisation des déchets. Cela consiste à valoriser la collecte et le tri des déchets pour en faire un moteur économique dans les communes et améliorer la qualité de vie, pour répondre aux défis environnementaux en optimisant leur traitement.
L’entreprise est dotée d’une forte culture de l’urbanisme durable, se traduisant par une combinaison des approches environnementales, sociales et économiques dans les projets.

Notre positionnement chez Antea Group

Lors de notre stage, nous étions basées à Olivet, qui est l’implantation la plus proche de la communauté d’agglomération de Blois. Cependant, cette implantation n’a pas de branche dans l’aménagement du territoire. Il s’agit d’un des pôles “Eau” du groupe, spécialisé dans les aménagements hydrauliques, l’assainissement, la géothermie, la ressource en eau, etc.
Notre mission a été gérée par une équipe d’Antea Group basée à Lille, où il y a une spécialisation dans l’aménagement du territoire. C’est pourquoi, nos tuteurs nous ont encadrées à distance principalement, même s’ils sont venus sur place plusieurs fois.
Afin de réaliser notre mission, nous avons tout d’abord commencé par nous familiariser avec la zone d’étude. Nous avons ainsi lu les documents d’urbanisme relatifs à chaque commune mais aussi les comptes rendus des balades urbaines organisées par Agglopolys dans le but de repérer le patrimoine de chaque municipalité. Des cartes ont été élaborées par le service SIG, où chaque élément à décrire était identifié par une symbologie.
A la suite de cette première approche, nous avons réalisé des recherches complémentaires concernant les termes relatifs à l’architecture. Pour ce faire, nous avons mis au point des fiches traitant des styles architecturaux, des différentes modénatures, du vocabulaire de l’habitat et plus généralement de tous éléments susceptibles d’être présents sur la zone d’étude (cf. Annexes 2, 3 ,4, 5 et 6).
Ces fiches d’architecture nous ont permis de maîtriser le vocabulaire nécessaire à la description des éléments du patrimoine. Les descriptions de chaque élément de patrimoine architectural sont structurées en 3 parties : chacune est d’une taille de 250 caractères au maximum. La première (description 1) décrit la typologie, la situation du bâtiment par rapport à la rue et le nombre de niveaux. La seconde (description 2) décrit les matériaux des murs, de la toiture et la clôture de la propriété. Enfin, la dernière partie (description 3) se concentre sur les modénatures qui confèrent au bâtiment son identité et le différencient des autres : corniche, épi de faîtage, perron, girouette, encadrement des fenêtres, etc.

Préambule aux fiches patrimoines

Durant la réunion avec les chargés du projet à Agglopolys, le 25 mai, le sujet de l’identification des natures des éléments a posé question. Outre les erreurs de symbologie sur les cartes, la question de la nature précise des éléments a amené à discussion et cela particulièrement pour les typologies de l’habitat et de l’édifice agricole.
Après une explication de la démarche suivie sur le terrain, nous avons révélé notre liste non officielle de sous-typologies permettant de décrire la nature de l’élément inventorié à une échelle plus précise. En effet, sur le terrain nous étions confrontées à des éléments de même typologie et pourtant de nature différente. Par exemple, des habitats à caractère agricole et des habitations bourgeoises étaient symbolisés de la même façon alors qu’ils sont architecturalement parlant différents. Parfois, nous pouvions penser qu’un élément d’un usage initial avait été transformé en un autre usage (par exemple, une grange transformée en habitation), mais nous ne pouvions pas en avoir la certitude. Nous avions donc convenu entre nous quatre de détailler la nature de l’élément dans la description 1.
Suite à cette initiative appréciée et validée d’ajouter des sous-typologies, les chargés d’UG ont souhaité examiné les définitions de celles-ci. Leur connaissance du territoire leur permettait de dépeindre celles-ci avec précision et de donner un exemple de bâtiment pour chaque. Cependant nous n’avions pas été aussi précises et avions établi des définitions plus globales pour classer facilement les éléments en utilisant notre appréciation visuelle et personnelle.
C’est donc pour convenir de définitions communes qu’Agglopolys nous a demandé de réaliser une fiche officielle de ses sous-typologies. Celle-ci s’est transformée en préambule aux fiches patrimoines (cf. Annexe 8) après discussion avec notre tutrice qui voyait le document servir d’introduction aux fiches dans le PLUi HD. Nous avons donc rédigé ce prélude avec une présentation générale des fiches puis présentation des typologies et sous-typologies, accompagnée de définitions.

Si c’était à refaire

L’autonomie dont on a bénéficié a été appréciée et a permis une organisation de la semaine de travail adaptée à la mission.
En revanche, il est certain que quelques points problématiques auraient pu être évités.
Par exemple, en termes de connaissances en amont, il aurait été judicieux de préparer un dossier sur le sujet du stage avec des explications sur les attentes précises dans les fiches patrimoines, ou au moins, planifier une rencontre plus tôt avec les commanditaires pour s’assurer de répondre à leurs besoins. En effet, cette réunion a eu lieu le 25 mai, soit un mois et demi après le début de notre stage. Suite à cette réunion, nous avons dû faire des modifications sur la rédaction des éléments des communes déjà traitées, ce qui a représenté une perte de temps.
En ce qui concerne le terrain, une prévention auprès des communes à visiter aurait sans doute évité quelques malentendus et aurait fait gagner du temps. La mise en place d’un système d’identification des stagiaires aurait également pu être une solution, avec par exemple un badge ou une voiture d’entreprise non banalisée.

Le pilotage

Malgré un environnement de travail confortable aussi bien dans le tutorat que dans la structure d’accueil, le terrain d’étude, etc., nous avons eu quelques difficultés à saisir les attentes du stage. Nous avons dû faire des recherches par nous-mêmes pour les lacunes sur le sujet et avons été étonnées de ne pas avoir reçu un cahier des charges plus précis concernant la réalisation des fiches patrimoines. Après des questionnements et les recherches, nous avons pu commencer à organiser notre travail pour remplir la mission.
Notre positionnement entre Antea Group et Agglopolys était parfois délicat. Nous avions à satisfaire les deux parties, qui s’opposaient parfois sur diverses questions.
Par exemple, lors de la réunion du 25 mai avec Agglopolys, nous avons discuté de la précision nécessaire dans les descriptions ou encore des éléments qui étaient à ajouter dans la plupart des communes et dont nous n’avions pas connaissance avant cette date. A ce propos, nous avons voulu savoir s’il fallait retourner dans les communes que nous avions déjà traitées où des éléments étaient
à ajouter. Si Agglopolys préférait qu’on retourne dans les communes traitées pour y ajouter ces éléments manquants et ainsi terminer le travail définitivement dans ces communes, Antea Group préférait que l’on n’y retourne pas et qu’on continue les autres communes en prenant en compte cette fois directement les éléments à y ajouter. Nous avons, comme à chaque fois, suivi la volonté d’Antea Group.

Le patrimoine étudié

Le stage a été enrichissant du point de vue de l’acquisition de connaissances et d’expérience, malgré le peu de diversité dans la mission par rapport à ce qui avait été envisagé à l’origine. Cependant, une variété peut être relevée dans les éléments patrimoniaux rencontrés et observés et dans les différentes communes dans lesquelles nous nous sommes rendues.
Comme expliqué précédemment, la liste des éléments à répertorier découle des balades urbaines et des PLU existants. Aussi, même si le comité technique de l’agglomération a veillé à une uniformisation de l’inventaire sur les 43 communes, l’appréciation reste relativement subjective. En effet, d’une commune à l’autre, la façon de faire des élus diffère. Les intérêts sont différents selon les communes donc le répertoriage peut être très différent d’une commune à l’autre.
Aucune étude n’a été réalisée sur la valeur patrimoniale ou architecturale des bâtiments. De ce fait, le recensement ne dépendait que du bon vouloir des communes, même s’il représente un intérêt général. Les élus avaient donc le dernier mot dans les décisions concernant les entités à ficher au non. Agglopolys étant dans un objectif de concertation, le choix des élus était systématiquement respecté. Il s’agissait donc d’une méthode subjective, qui n’est pas aussi précise que les démarches de l’Etat. Cela a pu poser problème dans certains cas. Par exemple, les élus de la commune de Cellettes considéraient qu’une grande partie des bâtiments méritait d’être inventoriée. Pour autant, cela représentait un travail trop conséquent pour une seule commune et l’agglomération n’a pas pu répondre à leur demande, ce qui a conduit à leur refus de tout inventaire de la typologie habitat.
Sur le terrain, nous avons également pu constater la discorde qu’il pouvait y avoir entre les membres du conseil municipal. Ce fut le cas à Cour-Cheverny, où un conseiller municipal que nous avions rencontré nous a expliqué qu’une maison située sur la place de la mairie avait fait polémique. Celle-ci, caractéristique du Val de Loire, comportait un terrain assez important. Une partie de la municipalité était donc d’avis de la raser pour pouvoir agrandir le parking. Les autres membres se sont offusqués de ce choix et il nous a été demandé de l’ajouter sur nos fiches, afin que les membres de l’agglomération puissent constater son intérêt patrimonial et architectural lors de la révision des fiches. Il nous est arrivé à nous aussi d’ajouter des éléments qu’il nous semblait primordial de protéger. Parfois, certaines maisons répertoriées semblaient présenter moins d’intérêt que d’autres qui n’étaient pas répertoriées. A noter que lorsque nous ajoutions un élément, il n’était pas joint définitivement : il sera de l’avis d’Agglopolys de garder cet élément ou non.

Le terrain

Les sorties sur le terrain nous ont offert un cadre de travail agréable étant donné que nous étions en extérieur et que nous découvrions un patrimoine vernaculaire. Nous avons pu voir aussi bien de célèbres châteaux, comme à Chaumont-sur-Loire ou Cheverny, que des châteaux de moindre renommée, comme Laborde Saint-Martin ou La Sourdière, mais également des maisons bourgeoises présentant un potentiel patrimonial. De plus petit patrimoine dans leur taille, les puits ou les arbres remarquables par exemple, ou dans leur fonction, comme des anciennes gares ou des granges, ont élargi notre connaissance du territoire.
En revanche, le terrain pouvait être complexe entre la réalisation à proprement parler de l’inventaire et les problèmes rencontrés. En effet, les trajets entre Orléans et les communes d’étude, ceux au sein des communes pour inventorier les éléments, la recherche des éléments sur le terrain, perdus, cachés ou inaccessibles, ou encore les conditions météorologiques ont été des facteurs de complications pour le bon déroulement des sorties. Certaines journées de terrain ont dû être annulées à cause de la météo orageuse rendant impossible notre travail extérieur. Il y a également eu quelques imprévus. Effectivement, de nombreux habitants étaient inquiets, incompréhensifs, mécontents et parfois même agressifs vis à vis de notre pratique. Les mairies, quant à elles, étaient prévenues de notre venue sur le terrain au préalable, mais certaines auraient voulu l’être bien plus tôt. De nombreuses personnes étaient curieuses et nous posaient des questions sur ce que nous faisions. Ce sont autant de personnes pour lesquelles nous avons dû prendre le temps d’expliquer ou de réexpliquer notre travail.
C’est un point, d’ailleurs, qui amène à réfléchir sur la préparation d’un tel projet d’inventaire. La banalisation de la voiture, l’absence de signes distinctifs ou de cartes de travail permettant une justification de notre travail a souvent posé problème aux propriétaires rencontrés. C’est après quelques péripéties, et des demandes de notre part, que nous avons reçu une lettre du président d’Agglopolys justifiant notre démarche. Malgré cela, certaines personnes n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement et déploraient l’absence d’un message personnel d’information au préalable.
Au niveau des mairies des communes, cela n’a pas été plus simple. Bien qu’un mail de la part de l’Agglopolys leur ait été envoyé, après une demande de notre part, certains maires et secrétaires de mairie n’avaient pas reçu l’information. ll nous a fallu expliquer notre démarche, et cela avec difficulté, au vu de la réticence de nos interlocuteurs, voire de leur mécontentement pour cet appel soudain. Beaucoup étaient sceptiques et nous ont questionné, nous ont renvoyé au Maire, nous ont fait faire des démarches par mail ou nous ont tout simplement réprimandé. Toutefois, certains ont tout de même été très compréhensifs et accueillants.

Des conditions de travail favorables

Malgré ce manque d’adéquation entre la mission et notre formation, les conditions du stage furent agréables. En effet, nos tuteurs nous ont laissé une grande liberté dans notre travail notamment par rapport à notre organisation. Nous avions des contacts réguliers avec eux et ils étaient à notre écoute en cas d’interrogation. Le fait d’être à distance a sûrement accentué cette sensation puisque nous n’étions pas surveillées et donc moins stressées. Nous avions à notre disposition le matériel nécessaire pour effectuer notre travail ce qui nous a permis d’être plus efficaces dans les phases de reprise des fiches au bureau. Des véhicules étaient également mis à notre disposition pour les déplacements entre Olivet et les communes d’Agglopolys. Les frais étaient pris en charge par Antea Group que ce soit le péage, l’essence, ou nos repas sur le terrain. Enfin, un autre avantage dont nous avons bénéficié est le remboursement par le bureau d’étude de l’abonnement de transport en commun et de notre loyer. En termes de sécurité au travail, nous reprochons de ne pas avoir eu la formation en sécurité qui était prévue pour nous quatre et que nous avons réclamée plusieurs fois.

Des avis différents sur cette expérience

Si nos conditions de travail étaient agréables, nous avons des avis divers quant à l’apport réel du stage. Pour certaines d’entre nous, ce fut une expérience “ouvrière” puisqu’il s’agissait principalement de collecte de données, ce qui ne correspond pas à l’attente que l’on peut avoir d’un stage en 4ème année d’école d’ingénieur.
A cela s’ajoute la disparition de la mission 2, nous obligeant à nous concentrer sur la mission 1. Ce fut donc avec regret que nous nous sommes toutes les 4 positionnées sur cet unique objectif. En effet, certaines d’entres nous avaient justement choisi ce stage pour sa portée réglementaire et d’autres pour l’aspect environnemental de l’inventaire. Aussi, travailler sur le terrain fut certes agréable au début de notre mission, mais rapidement redondant et répétitif. Les premières semaines furent riches d’apprentissage compte tenu du fait que nous avons appris beaucoup de choses, en particulier du vocabulaire architectural, mais les suivantes se sont révélées plus lassantes.
Pour d’autres parmi nous, la découverte d’une partie du territoire français, et cela par le biais du patrimoine, a su satisfaire certaines attentes et susciter un intérêt jusqu’à la fin.
D’un autre côté, certaines d’entres nous qui souhaitaient s’orienter vers un poste en bureau d’études ont été déçues de la place que celui-ci occupe. En effet, la relation entre le commanditaire qu’est Agglopolys et le prestataire qu’est Antea Group, nous a semblé compliquée dans le sens où le bureau d’études, qui réalise le travail, n’a finalement pas un très grand pouvoir de décision et une grande liberté, notamment car il est plus compliqué de travailler en provenant de l’extérieur du territoire. Cela fut particulièrement remarquable lors des ateliers par unité géographique. En effet, la chargée de projet d’Antea Group ne pouvait pas réellement répondre aux questions des élus ou des habitants puisque la décision ne lui revenait pas. Le président ou la chargée de projet de l’agglomération ont ainsi pris la main lors des échanges, limitant le pouvoir d’Antea.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Remerciements
Introduction 
A. Le territoire d’étude : Agglopolys – la communauté d’agglomération de Blois
B. La mission globale : l’élaboration du PLUi-HD
C. Notre rôle au sein du PLUi
Présentation d’Antea Group 
A. Les domaines d’intervention d’Antea Group
B. Projets d’Antea Group en Aménagement du Territoire
C. Notre positionnement chez Antea Group
Matériels et méthodes 
A. Partie terrain
B. Partie bureau
C. Réunions
Résultats et discussions 
A. Résultats
1. Les fiches patrimoines
2. Notre travail en quelques chiffre
3. Préambule aux fiches patrimoines
B. Discussions
1. Si c’était à refaire
2. Le pilotage
3. Le patrimoine étudié
4. Le terrain
5. Le bureau
6. Les compétences et les attentes
7. Des conditions de travail favorables
8. Des avis différents sur cette expérience
Conclusion

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *