Projet d’ouverture d’une pizzeria bar denommee « ranaha » dans la ville de fort-dauphin

Madagascar est reconnue de par le monde par l’abondance de ses ressources naturelles et de son unique biodiversité. Cependant, ces potentiels sont encore largement inexploités, et à ce jour, le pays est encore classé parmi la plus pauvre de la planète.

Avec l’appui des bailleurs de fonds internationaux et partenaires bilatéraux, le gouvernement Malgache a défini depuis quelques années une politique générale visant à s’attaquer aux problèmes structurels de base qui freine le développement du pays. Pour ce faire, un Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) a été élaboré pour servir de base à la définition de la politique générale de l’Etat.

Dans sa stratégie, le gouvernement a mis en place le Projet Pôles Intégrés deCroissance (PPIC) qui consiste à développer le tourisme, l’agri business et les mines, et cela dans trois zones pilotes de Madagascar, à savoir : Nosy be, Antsirabe et Fort-Dauphin. Fort-Dauphin a été choisie pour les nombreux atouts qu’elle présente, notamment la mise en œuvre du plus grand projet minier de l’histoire de Madagascar. Fort-Dauphin est un site exceptionnel et présente des caractéristiques propices à la mise en œuvre du PPIC. A travers l’implantation de ce projet, ainsi que le lancement du minerai Ilménite par la deuxième plus grande société minière au monde (Rio Tinto/QMM) les conditions sont réunies pour faire de Fort-Dauphin un pôle de croissance unique à Madagascar. En effet, le projet entraînera, dans les années à venir, la venue d’un nombre considérable de nouveaux résidents, lesquels devront être nourri, logé, etc.

PRESENTATION DU PROJET 

Situation géographique et délimitation de la zone d’étude 

D’après la « Monographie de la région d’Anosy ». Fort-Dauphin (Tolagnaro), chef lieu de la région de l’Anosy, est située à l’extrême sud-est de Madagascar par 25°02’ de latitude sud et 46°55’ de longitude est, à une altitude située entre 10 et 40m. Elle se trouve à plus de 1000km d’Antananarivo et à 350/650km de Toliara, respectivement par RN10 et RN7 + RN13; la route reste secondaire à partir d’Ihosy, mais le trajet se fait quand même en moins de 48h en voiture. Cette route est quasiment impraticable pendant la saison pluvieuse et on y met une semaine pour la traverser. La ville de Fort-Dauphin s’étend sur une superficie de 25.5km², ce qui représente 0.46% de son Fivondronana (Sous préfecture) qui est limité :
– au nord, par les 2 Fivondronana de Fianarantsoa (Vangaindrano et Befotaka)
– à l’ouest, par le Fivondronana d’Amboasary sud
– à l’est et au sud, par l’Océan Indien.

Aspects démographiques et sociaux

L’analyse de l’environnement démographique et social prend une importance considérable pour le monde des affaires car une variation du nombre de la population peut entraîner une hausse ou une diminution de la demande. La répartition d’une population sur un territoire, la variation dans l’importance des groupes d’âge, la typologie de la population, etc. sont toutes des dimensions qui influencent la stratégie commerciale d’une société.

Caractéristiques sociales

Eloignée de la capitale (d’environ 1000km) et enclavée à cause de très mauvaise état des routes, Fort-Dauphin fait l’effet d’une ville endormie, oubliée depuis trente ans, et qui se meurt lentement sans même lutter pour sa survie. En effet, l’état de pauvreté de la population, le délabrement des infrastructures et le bas niveau de développement général ne favorisent pas les initiatives de développement économique.

Tous les indicateurs
socio-économiques relatifs à la pauvreté sont présents :
– Très faible taux de scolarité : 77.2% des chefs de ménages ont fait les études primaires mais seulement 23% d’entre eux ont obtenu un diplôme.
– Problème d’hygiène : seulement 11.48% des habitants disposent de robinet individuel à domicile, 74.55% s’approvisionnent en eau auprès des bornes fontaines et le reste utilise les puits. La plupart des familles font leur lessive dans les rivières et la quasitotalité des Fokontany n’ont ni bassin lavoir ni bacs à ordures. Pire encore, 46.6% de la population n’ont pas de latrines individuelles chez elle.
– Etat de santé inquiétant, chômage très élevé, etc.

Les signes les plus visibles de la situation socio-économique très dégradée sont : la mendicité, les jeunes gens qui flânent dans les rues, les enfants et adultes qui vont pieds nus, les habitations délabrées, l’absence d’infrastructures socio sanitaires, l’état lamentable des rues et autres infrastructures, et d’une façon générale le laisser-aller et même l’apathie générale qui semble exister (taux d’alcoolisme très élevé, surtout chez les jeunes).

Profession du chef de ménage

Trois activités principales occupent la population active de la ville : le tourisme, la pêche et les ressources halieutiques. Au niveau de la circonscription de la Pêche et Ressources Halieutiques (CIR.PRH) de Fort-Dauphin, la pêche est essentiellement artisanale et maritime et se pratique tout au long du littoral Sud. Les moyens utilisés sont surtout constitués de pirogues traditionnelles (palangrottes casiers), avec usage le lignes à hameçon, de pièges avec casiers et nasses, de filets maillants de surface ou de fond. Plusieurs ressources marines existent dans la région mais les plus importantes et qui font l’objet d’une exploitation industrielle sont les poissons à haute valeur marchande telle que les crevettes, les thons, les crabes, les langoustes. C’est le secteur qui occupe le plus de gens après l’agriculture et l’élevage. Les professions intellectuelles et scientifiques et les professions intermédiaires sont moins accessibles pour les chefs de ménages considération faite du niveau de scolarisation.

Aspects économiques 

L’environnement économique sera traité sous deux angles, à savoir les potentialités touristiques et le développement du secteur minier.

Les potentialités touristiques

La région de Fort-Dauphin, du fait de sa potentialité touristique, de l’existence d’infrastructures d’accueil et de liaisons aériennes, connaît un réel développement du secteur tourisme. En effet, les environs immédiats offrent une grande diversité de paysages allant des forêts humides et des montagnes, aux baies sablonneuses et plages de sable fin …etc. C’est une zone riche en circuits de découverte associés au produit balnéaire.

En 1999, 24757 visiteurs étaient venus contre 19281 en 19973 , et en moyenne leur durée de séjour est de 4 à 5 jours. La capacité d’accueil est près d’une vingtaine d’établissements hôteliers avec plus de 300 chambres. Le taux d’occupation se situe à 50 – 60%.Une Union des Entreprises Touristiques est constituée dans la région et quelques agences de voyage et tours opérateurs y opèrent également. La réserve de Berenty, située à 80km à l’Ouest de Tolagnaro, est une des destinations très appréciées des touristes. C’est un domaine de 240hectares de forêts primaires, préservé par Henri de Haulme en 1935, au beau milieu de sa concession de sisal. Bien que le projet ait été conçu dans un but lucratif, la zone n’en demeure pas moins protégée car tout est presque intact, tant la faune que la flore ; ce « sanctuaire de la nature » constitue du reste un patrimoine national. Les lémuriens et les autres animaux, les caméléons, les serpents et divers reptiles, les tortues, etc. y vivent en toute liberté. On note également l’existence de zone à haute potentialité touristique comme la Baie de Lokaro, Baie de Sainte-Luce, Baie d’Italo, Réserve d’Amboasary, Réserve de Nahampoana, Parc National d’Andohahela, eaux thermales de Ranomafana, Cascade de Manatantely, etc.

Au-delà de Tolagnaro, plus à l’intérieur des terres ou le long de toute la côte Sud, la région offre beaucoup d’attraits mais l’enclavement et le manque d’infrastructures s’avèrent de gros handicaps. L’écotourisme pourrait constituer la formule valable pour exploiter ce potentiel, moyennant un minimum d’aménagement et d’organisation de la part des professionnels désireux de s’y investir.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : IDENTIFICATION DU PROJET
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Contexte socio-économique
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Présentation de la société
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de la concurrence
CHAPITRE III : LA STRATEGIE MARKETING
Section 1 : Le marché cible
Section 2 : Le produit
Section 3 : Le prix
Section 4 : La place
Section 5 : La promotion
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE 2 : CONDUITE DU PROJET
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE
Section 1 : Aspects techniques et géographique
Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Les différents postes
Section 2 : Organigramme envisagé et évolution de l’effectif
Section 3 : Organisation du travail
CHAPITRE III : ORGANISATION DES ACTIVITES
Section 1 : La gestion du personnel
Section 2 : La gestion de l’approvisionnement
Section 3 : Elaboration du plan d’action
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE 3 : ETUDE FINANCIERE
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
CHAPITRE I : ETUDE DE FAISABILITE SUR LE PLAN FINANCIER
Section 1 : Les investissements
Section 2 : Les comptes de gestion
Section 3 : Analyse de la trésorerie
CHAPITRE II : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES

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