Projet de thèse l’espace et le temps comme paramètres fondamentaux de l’existence

Projet de thèse de doctorat pour l’obtention du diplôme d’études approfondies (DEA)

Introduction générale
PREMIERE PARTIE :   PRESENTATION METHODOLOGIQUE ET MOTIVATION CONCERNANT LE CHOIX DU THEME 
Chapitre I : Aspects méthodologiques
I. 1. 1. Méthodologie d’approche
I. 1. 2. La problématique d’approche et motivations à l’endroit du thème de recherche
I. 1. 3. Bref aperçu historique sur la pensée de Heidegger
DEUXIEME PARTIE : ETUDE THEMATIQUE 
Chapitre I : Indications générales au problème de l’existence
I. 1. 1. Le concept d’ « existence »
II. 1. 2. L’espace et le temps comme paramètres fondamentaux de l’existence
II. 1. 3. Existence et vérité de l’être
II. 1. 4. L’existence comme possibilité
Chapitre II : La détermination du fondement ontologique de l’homme.
II. 2. 1. La finitude, élément constitutif de l’existence
II. 2. 2. La transcendance de l’étant humain
II. 2. 3. La liberté : essence existentiale de l’homme
TROISIEME PARTIE :   PLAN PROVISOIRE DE LA FUTURE THESE
Bibliographie en partie commentée
Quelques concepts fondamentaux de l’auteur et leurs définitions
Conclusion générale

Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie philosophie

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Indications générales au problème de l’existence

Le concept d’ « existence »

Toute philosophie, que ce soit religieuse, matérialiste, rationaliste, éthique, politique…, manie des outils conceptuels qui la spécifient. Aussi en est-il de la philosophie existentialiste. Le concept d’« existence » lui sert de premier principe à la lumière de laquelle elle énonce ses idées, sa conception. Cette notion est loin d’une abstraction. Elle traduit une expérience de vérité qui, au niveau de l’analyse, constitue un point originel et central. Pris dans son sens large, le concept d’ « existence » enveloppe la source d’intelligibilité universelle pour renouveler la problématique philosophique. Ce renouvellement est explicite chez Heidegger dans Etre et Temps. Cette notion est conçue différemment de la manière traditionnelle ou au moyen âge dont « existentia » désigne la réalité. Au moyen âge, ce terme d’ « existentia » est conçu comme « actualitas », c’est-à-dire comme simple présence, réalité présente. Kant la présente comme fait d’être réel, comme objectivité. Cette façon de concevoir, d’appréhender l’existence nie catégoriquement son caractère extatique. Or, l’existence est en mouvement. Pour Kierkegaard, elle est devenir. Pour Nietzche, elle est un éternel retour. Autrement dit, l’existence est plus spécifiquement le mode d’être de l’homme. D’où la formule de Heidegger « seul l’homme existe ». C’est-à-dire qu’il n’est pas seulement, mais se projette, se réalise comme conscience, comme intériorité, liberté, comme relation au monde et aux autres. Pour mieux expliquer cette  extase, ce devenir ou ce mouvement existentiel, Heidegger affirme en citant Nietzche : « Tout va, tout revient, éternellement roule la roue de l’être. Tout meurt, tout s’épanouit de nous ; éternellement poursuit sa course de l’année de l’Etre.
Tout se brise, tout est nouvellement assemblé, éternellement s’édifie la même demeure de l’Etre. Tout se sépare. Tout se salue à nouveau ; éternellement reste fidèle à lui-même l’anneau de l’Etre. A chaque instant commence l’Etre… »
Une question se pose : comment comprendre une telle existence dans un mouvement sans cesse, non par le fait de prononcer ce mot mais par son être, c’est-à-dire ce qu’elle est ?
Certains existentialistes cherchent à en élaborer des règles pour faire d’elle une doctrine de référence. Cependant cela semble impossible. On ne peut pas saisir, comprendre une existence en sa totalité. Se contenter d’une telle endoctrinement est une sorte d’objectivation de l’existence. Dans cette guise, la philosophie existentielle est une réaction contre « la pensée objectivante ». Cette pensée traite l’homme comme la résultante, c’est-à-dire comme provient des influences physiques, psychologiques, psychiques, sociologiques, historiques, qui le déterminent du dehors et faisaient de lui une chose. Cette mainmise ne peut pas rendre compte des attitudes fondamentales de l’existence. Donc, l’existence n’est plus systématique. Le suffixe « isme » dans « existentialisme » est une tentative de conceptualisation. Toutes connaissances rationnelles sur elle ne sont que des chiffres obscurs. C’est la raison pour laquelle, Kierkegaard, Nietzsche et Heidegger ont refusé le nom d’existentialiste. Ils ont dénoncé cette systématisation de l’existence par souci de respecter la personnalité, l’individualité, la particularité qui revient à chacun. Ainsi Kierkegaard déclare-t-il : « il ne peut avoir de système d’existence. » 15 Sur ce point, Mounier est aller un peu plus loin : « Un système, dit-il, est la classe du répertoire ou de l’instrument. Il collectionne et articule, mais l’inépuisable ne se compte pas et l’insaisissable ne s’articule pas. »
Les deux assertions nous montrent visiblement l’impossibilité d’ériger une existence en concept. Retenons pour le moment que si l’existence ne peut pas être systématisée, érigée en système, cela ne veut pas dire qu’on ne peut plus ou qu’on ne doit pas chercher à la comprendre.
Elle peut être éclairée : pour Heidegger, s’appuyant sur le préfixe « ek » du verbe eksister, voit en cette notion (existence) la sortie hors de soi, c’est-à-dire s’ouvrir à l’extérieur. Le « ek » est ici le « Da » du Da sein, le « là » de l’être-là. Tous ces termes impliquent ce hors de soi. Le « là » est traduit parfois par cet auteur comme la « clairière » de l’être. C’est la manière dont le « concept d’existence » se comprend dans Etre et Temps : exister, c’est sortir hors de soi, se projeter. Jean Brun dit que l’on existe seul puisque le verbe exister ne se conjugue véritablement qu’à la première personne. Il parait clair jusqu’ici que le concept d’ « existence » ne se laisse pas comprendre facilement. L’existentialisme, en tant que philosophie de l’existence se refuse d’être un système. Il est plutôt un style de pensée. D’un auteur à un autre, le vocable exister revêt des nuances fort significatives mais il n’en demeure pas qu’il existe une signification qui reste sensiblement la même en s’orientant vers une même visée. De plus, l’existence est déterminée par des paramètres.

L’existence comme possibilité

Tout existant n’est pas enfermé dans ce qu’il est, comme le cas pour les choses. Il est déterminé par diverses guises d’être qui expliquent sa possibilité. Le devenir, le caractère extatique de l’existence fait de lui un existant qui change d’un mode d’être à un autre ; de l’authenticité à l’inauthenticité, c’est-à-dire du soi-même et du « on ». Chaque mode d’être traduit une manifestation de son essence et affirme sa possibilité d’être. Sur cet aperçu, on peut dire de l’existence qu’elle est une totalité de possibilités. Etre lui même ou non lui-même est une possibilité d’être. Autrement dit, l’existence possibilise à chaque instant l’homme. Cette possibilité est rendue manifeste par l’être-au-monde dont les autres structures essentielles trouvent leur centre d’ouverture. On ne peut pas expliquer l’être possible d’un étant existant sans partir de cette constitution. Ce mode d’être est spécifiquement propre au Dasein. Toute l’analytique existentiale telle qu’elle se développe dans Etre et Temps s’enracine dans l’être-au- monde :
« Toutefois, les déterminations d’être du Dasein doivent désormais être aperçues et comprises a priori sur la base de la constitution d’être que nous appelons l’être-au-monde. Le point de départ concret de l’analytique du Dasein consiste dans l’explication de cette constitution. » 26 Il est clair à partir de cette affirmation que les possibilités d’être qui traduisent l’existence se fondent dans l’être-au-monde. L’être-au-monde pourrait être expliqué comme ouverture des possibilités d’être. Ainsi les premières possibilités dont l’existant est ouvert sont les deux modes d’être que nous venons de citer : l’authenticité et inauthenticité. Dans cette perspective, l’étant humain, l’homme est un être-à…

CONCLUSION

Notre préoccupation tout au long de ce travail a été de montrer que l’existence est condition de l’ontologie fondamentale dans la pensée de Heidegger. L’adaptation de la méthode historique que nous avons appliquée à cette recherche comme seconde méthode nous a ouvert à des sources différentes qui ont des impacts avec la pensée de Heidegger . Aussi nous a-t-elle permis d’identifier le vrai problème posé par cet auteur : la question de l’être. Ce problème n’a pas été identifié que par la mise en œuvre de la différence ontologique distinguant l’être de l’étant, c’est-à-dire l’ontologie de l’ontique. Le manque d’un horizon sûr de questionnement a fait que cette interrogation se meut dans des déviations, des dérivations et des surcharges. Ainsi conçu, la possibilité de déterminer l’être se trouve ancrée dans le contexte des réflexions de notre auteur comme problème d’une ontologie fondamentale.
L’effort déployé dans ce projet est un développement d’une analytique existentiale du Dasein qui est le résultat même de cette ontologie. Pour cela, dans notre parcourt, le Dasein, l’existence et l’être ne se recoupent pas. Il faut mettre l’accent sur le Dasein pour comprendre l’existence et sur l’existence pour en comprendre l’être. Dans cette guise, nous avons mis notre aperçu sur l’existence pour marquer combien elle est condition de l’ontologie heideggérienne.
Sur ce point, il a été question d’insister sur quelques notions qui entrent en relation pour déterminer ce mode d’être de l’homme (existence). Sa détermination est une explicitation de ses modes d’être lesquels l’être devient manifeste, c’est-à-dire au clair. Le Dasein en tant qu’il est le seul étant existant assume une relation à l’être. Le rapport de l’homme à l’être s’exprime comme suit : « L’ek-sistence est l’habitation ek statique dans l’approximité de l’Etre, elle est la vigilance, c’est-à-dire le souci de l’Etre. »

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