Projet de création d’une Unité de transformation d’OVAHO en huile alimentaire à FORT-DAUPHIN

La stratégie agricole et rurale était appuyée par un plan d’action pour le développement rural depuis 2004. Ce plan avait été pour objet de redéfinir et améliorer l’efficacité des institutions et acteurs impliqués dans l’exécution de la politique agricole, d’identifier des infrastructures clés et autres investissements qui devraient directement ou indirectement être pris en charge par le Gouvernement, et de redéfinir et /ou clarifier des rôles et responsabilités de tous les acteurs intervenant dans le développement rural. La superficie cultivable en milieu rural ne varient pas depuis deux décennies. La maîtrise de l’eau et l’amélioration du système cultural a permis une hausse de production. Les résultats d’un recensement agricole, pour la campagne 2004-2005 touchent trois (3) sous secteurs, l’agriculture, l’élevage et la pêche traditionnelle maritime et continentale. Au niveau de la méthodologie, l’enquête a ciblé environ 50 000 exploitants agricoles. Le premier constat concerne la superficie totale des exploitations agricoles. Depuis le milieu des années 80, elles sont peu évoluées. L’augmentation atteint à peine 0,9 % par an. Pour la campagne culturelle 2004-2005, près de 2,083 millions d’hectares de surfaces cultivables ont été répertoires. La production, celle d’OVAHO en particulier, enregistre une hausse supérieure à la croissance démographique, estimée à 2,4 % depuis deux décennies. Le recensement agricole concerne les informations sur les aspects démographiques, les types d’exploitation et de culture ainsi que l’étendue des superficies exploitées. A titre d’exemple, plus de 90 % des agriculteurs sont dans la catégorie des petits exploitants, 48,60 % de la population rurale, estimée à 13,316 millions de personnes, ont moins de 15 ans, dont près de 80 % ont moins de cinq ans. Au niveau de l’alphabétisation, 4/5 des paysans sont à un niveau d’instruction ne dépassant pas le primaire, et la proportion des illettrés la plus élevée se trouve dans la province de Toliara, notamment dans la région Anosy. Pour cette dernière, la production d’OVAHO prend une place très important sur l’économie de la région, mais le problème c’est que cette filière n’est pas encore bien exploitée ou bien inexploitée. C’est la priorité immédiates du MAP , c’est à dire que la révolution verte consiste à augmenter la productivité des fermiers pour éliminer la famine grâce à une récolte abondante qui répondra aux besoins locaux et à ceux des exportations. Jusqu’en 2008, Madagascar deviendra un pays exportateur de riz et d’autres produits agricoles comme l’huile d’OVAHO. Pour faciliter la révolution verte, le gouvernement assurera que les matériels nécessaires sur la production sont fournies aux producteurs. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi un thème de mémoire intitulé : « Projet de création d’une unité de transformation « d’OVAHO » en huile alimentaire dans la ville de Fort-Dauphin : Région Anosy » .

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet

Dans cette section, nous présenterons ci-après la généralité sur la situation géographique de la Région, l’environnement socio-économique et les principales activités.

Généralité sur la situation géographique :
La Région ANOSY se trouvant dans l’extrême sud-est de Madagascar, est constituée par les districts de FORT-DAUPHIN, D’AMBOASARY ANTSIMO et de BETROKA, Elle est limitée :
• Au nord par le district d’IHOSY
• Au sud par le district d’AMBOVOMBE,
• Et à l’ouest par les districts de BELOHA , TSIHOMBE et de BEKILY.

La Région comprend une superficie égale à 20.157 km2, soit environ 27 % de la superficie de la province de TOLIARA. Parmi les districts de la Région, FORT-DAUPHIN couvre environ à 52 % de la superficie de la région ANOSY.

Environnement socio-économique

Relief et paysages :
Les massifs montagneux qui divisent longitudinalement la grande île en deux (2) versants (Est et Ouest) se terminent par les chaînes anosyennes à TAOLAGNARO, et par le massif de l’Ivakoana, au niveau de Tsivory. Les principaux massifs de la région sont :
– les chaînes anosyennes ayant Beampingaratra comme point culminant à 1 956 m,
– la chaîne Ivakoana ayant Ivakoana comme point culminant à 1 632 m,
– le massif volcanique de l’Androy ayant deux (2) points culminants : Manandavenoka à 504 m et Tsitsira à 820 m.

A l’ouest des chaînes anosyennes, et au sud de la couronne de l’Ivakoana, s’étend l’ANDROY, vaste zone de plateaux et de pénéplaines jusqu’au bord de la rivière MENARANDRA.

Géologie :
La région Anosy est divisée en deux (2) zones géologiques :
– L’ANDROY, qui est pour l’essentiel sur le socle cristallin précambrien. Il est recouvert à l’Est par les basaltes du massif volcanique de l’ANDROY, et à l’ouest et au sud par des dépôts quaternaires,
– L’ANOSY, est formé de roches granitiques avec des sols ferralitiques.

Sols et végétation

Sols : d’une façon générale, les sols sont particulièrement pauvres, peu ou pas humifères. Les sols ferrugineux tropicaux formés sur roches métamorphiques, couvrant de vastes surfaces, sont le plus souvent des sols squelettiques, superficiels, d’une faible valeur agricole et pastorale.

– De l’embouchure de la MENARANDRA, en passant par le cap SAINTE MARIE, jusqu’à proximité d’Antaritarika : des sols peu évolués sur roches sableuses.
– Du plateau Karimbola, en passant par tout le sud d’AMBOVOMBE : un complexe sols ferrugineux tropicaux et sols rouges méditerranéens.
– Dans les districts de TSIHOMBE vers le nord, de BEKILY, d’AMBOASARY (tout ce qui à l’Est de la route Amboasary-Tsivory) : un complexe sols ferrugineux tropicaux et peu évoluées.
– Toutes communes dans le district de Taolagnaro : sols ferralitiques jaune/rouge, sols ferralitiques rouges, association sols ferralitiques jaune/rouge et rouge.
– Le long des rivières MANDRARE et MENARANDRA : sols peu évolués alluviaux plus ou moins hydromorphes .

Végétations : Elles sont caractérisées par une hauteur variable d’espèces de 2 m de haut jusqu’aux petits arbres de 3 à 4 m. Le plus connue des euphorbes est l’Euphorbia Stenoclada (famata) : elle a une grande importance en cas de grande sécheresse, elle est utilisée comme substitut de boisson pour les zébus. Ensuite, on peut citer les espèces appartenant à la famille des didiéracées : Didiera, Alluaudia procera utilisé pour la construction et comme bois de caisserie. Au sein de cette formation, on rencontre des baobabs comme Andasoina Za et Fony, Alse Suzannae (8 à 10 m de hauteur), Pachypodium) à troncs très charnus et gorgés d’eau. L’arbre tout entier est recouvert d’épines .

L’OVAHO c’est une plante arbustive qu’on peut trouver dans la forêt humide sempervirente du Sud-est de Madagascar, plus précisément dans la Région d’ANOSY. Elle possède des graines riches en matière de lipides dont les caractéristiques sont les suivants :
– graines de forme ovoïdes, de taille environ 3 cm de longueur et 1 cm de largeur
– graines d’une écorce rugueux de couleur beige Et à l’intérieur de son écorce contient du chair gras de couleur marron .

La savane : Vers le nord (Androy cristalline), on rencontre une savane arbustive à base de Poupartia caffra (Sakoa), à côté duquel est toujours associé Flacourtia (Lamoty) et le Celastrus linéaris (Tsingilofilo). La plaine côtière est couverte de végétations à base de Stenotaphrum et Exonepus. Ce sont des savanes et steppes à Aristida.

Les pâturages : Les clairières du plateau du Karimbola sont occupées par Celastrus linéaris tandis que sur le plateau de Tsivory, l’Heteropogon contortus domine. Lorsqu’il y a surpâturage, Eragrostis tenella, Aristida Sp restent.

Les forêts : Les forêts primaires commencent à disparaître inexorablement, sur les montagnes anosyennes. Sur la côte Est (district de TAOLAGNARO), la forêt secondaire ombrophile se trouve en état de dégradation avancée par suite de l’action des hommes. L’ANDROY cristalline et la moitié nord de district d’Amboasary se caractérisent par les feux de brousse annuels avant la saison des pluies (septembre à novembre). On y constate un défrichement systématique, par suite de la pression démographique et du surpâturage ainsi que l’approvisionnement des villes en charbon. La couverture végétale est constituée par les savanes arbustives et herbeuses à base de Poupartie caffra (Sakoa), Tamarindus (Kily), celastrus linéaris (Tsingilofilo), Flacourtia indica (Lamoty), Stéréospermum variable (Mangarahara), Dicona incona (Peha), Hyphaene shattom (Satrana). Les pâturages sont à base de Heteropogon contortus (Danga ou Ahidambo), Hyparrhenia rufa (Vero), dans les zones hydromorphes, Eragrostis tenella (Ahipotsy). Androy sédimentaire est couvert par des fourrés à Euphorbes et Didiéraciées, cactacées, pâturage à cenchrus et Eragrostis.

Population et démographie

Population : la densité moyenne de la population pour l’ensemble de la région et de 18,2 habitants par km2 . Le district le moins densément peuplé est celui D’AMBOASARY ANTSIMO (11,8 habitants par km2 ). La Région ANOSY qui couvre 27 % de la superficie totale de la province de TOLIARA. Dans la région ANOSY, le nombre total de la population est de 400.298 habitants et la superficie est de 20.157 km2 dont le district de FORTDAUPHIN est de 169.561 km2 . Le district de TAOLAGNARO apparaît la plus peuplée tandis que le district d’AMBOASARY est moins peuplée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1- Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurence
Section 5 : Stratégie et politique marketing envisagé
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION ET LES STRUCTURES FINANCIERES
Section 1 : Outils d’évaluation du projet
Section 2 : Critères d’évaluation du projet
Section 3 : Structure financière
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1 : Moyens nécessaires à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Différents facteurs de production à mettre en place
Section 2 : Dépenses en matières premières
Section 3 : Prévision de vente
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Description des tâches à chaque poste de travail
Section 3 : Chronogramme d’activité
TROISIEME PARTIE : ETUDE FIANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : Coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Comptes de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Marge brute d’autofinancement
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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