Soutenance mémoire
Le potentiel humain de Madagascar est très important. En effet, c’est un pays à population jeune dont 80 % vivent en milieu rural dans des conditions précaires. Améliorer et élever le niveau de vie du peuple malagasy reste encore une des grandes préoccupations majeures du gouvernement actuel en mettant l’accent sur les investissements privés pour parvenir à un développement rapide et durable .Pour atteindre cet objectif, l’action doit être orientée vers ceux qui représentent le plus grand effectif en matière de population ; en d’autres termes le secteur primaire. Le processus de développement touche plusieurs domaines. En ce qui concerne le domaine de l’élevage, la priorité est accordée à la production animale de cycle court et à reproduction rapide tel l’élevage de porc, l’aviculture et la pisciculture qui représente une branche importante pour les activités économiques d’un pays en voie de développement comme le nôtre.
De nombreuses opportunités traduites par le climat, le relief, la démographie favorisent l’agriculture, l’élevage. Cette vaste pratique dans les milieux ruraux constitue une source importante de revenus pour les ménages en général et contribue à la réduction de la pauvreté en particulier. Il est de coutume de penser aux volailles de la basse cour, au cheptel bovin à la grande ferme porcine quand on parle de l’élevage dans le domaine de la production animale. Actuellement, la population rurale s’oriente vers un autre volet qui, est l’élevage de poissons d’eau douce appelé communément la pisciculture.
Historique du Projet
La .Pisciculture commence à se développer à Madagascar surtout dans le centre de l’île où il existe des endroits adéquats qui sont destinés pour la Pêche.
Définition de Pisciculture
La pisciculture consiste à procéder à l’élevage des poissons d’eau douce dans un étang ou en cage, en respectant des normes d’élevage requises tant sur le plan technique de la production que sur celui de la construction de l’étang ou bassin où vivent les poissons.
Historique de la Pisciculture à Madagascar
La Pisciculture à Madagascar est une technique introduite récemment et qui a connu ses premiers balbutiements vers la phase coloniale. L’introduction des diverses espèces performantes en vue de remplacer les espèces autochtones et l’implantation des stations piscicoles étatiques en font preuve. Malgré son caractère familial, un développement remarquable de la filière a eu lieu jusqu’en 1960, période pendant laquelle on a recensé plus de 80 étangs de grossissement. Cependant, beaucoup de problèmes se sont posés et ont freiné cet assaut dont : L’insuffisance des alevins pour empoissonner les étangs et les rizières. Le manque d’encadrement technique des pratiquants ayant pour conséquence le déclin de la Pisciculture de 1960 à 1979. La. Pisciculture était considérée comme presque non prioritaire, ce fut une activité en état de dormance, les stations étaient presque toutes en veilleuse. Ce n’est que vers l’année 1980 que l’activité a commencé à redémarrer, grâce à la réalisation des différents programmes de développement financés par les bailleurs étrangers d’une part et le désengagement de l’Etat en matière de production d’alevins (210 producteurs privés d’alevins pour l’année 2003 et environ une production de 8 millions d’alevins pour la campagne 2003 – 2004) d’autre part. Actuellement, la politique de développement de l’aquaculture continentale malgache prospère :
-grâce au potentiel naturel 1.500 km² à 1.600 km² de plan d’eau naturel favorable à la Pisciculture . en cages ou en clos. 1.750 km² à 2.000 km² de rizière irriguée dont 340 km² propices à la « rizipisciculture » pour lesquels 15 km² sont emprisonnés. 20 km² de surface à bonne maîtrise d’eau aménageable en étang pour lesquels 4 km² sont emprisonnés.
-grâce également à l’existence de marché potentiel telle la demande d’alevins allant jusqu’à 95 Millions dont 85 Millions pour la « rizipisciculture » et 10 Millions pour la Pisciculture en étang et enfin à la demande en poissons marchands qui s’élève à 1.405Tonnes de 2004 à 2007 selon DRPH Ambatondrazaka.
Le choix et Sélection de l’espèce « Oreochromis nilotiocus » (Tilapia du Nil)
Les paysans peuvent pratiquer la Pisciculture .et leur production peut subvenir à leurs besoins à condition de bien l’exploiter. La pisciculture commence à se développer surtout dans la région d’Alaotra comme par exemple à Morarano chrome où il existe des endroits adéquats. D’abord, ils sont biens irrigués et, ensuite ils ne subissent pas d’inondation tout au long de l’année. Ils présentent les conditions nécessaires pour le Tilapia . Pourtant, il ne faut pas oublier que ce sont des animaux comme tant d’autres qui ont besoin de nourriture et de soins pour viser à une meilleure production. En fait, le Tilapia est facile à adopter dans la zone concernée par rapport aux autres poissons d’eau douce.
Description et Présentation générale de la localité du Projet
Quelques données sur la monographie de la région d’Alaotra
– localisation
Le Projet est situé au niveau de la zone du canal tertiaire d’irrigation du PC 23 à 5km à l’Est du CMS Anosiboribory, dans la commune de Morarano Chrôme, district d’Amparafaravola . Il est à 270km au Nord – Est d’Antananarivo et à 27km au Nord de la ville d’Ambatondrazaka dans la Région d’Alaotra Mangoro. Sur les hautes terres centrales de Madagascar, le district d’ Amparafaravola est une vaste dépression située à environ 160km à vol d’oiseau de la Capitale qui est comprise entre 17° 10 et 18° de latitude Sud et 48° 10 et 48° 40 de longitude Est. Elle est allongée sur un espace de 742 km2 entouré à l’Est et à l’Ouest par des reliefs qui sont fortement disséqués par l’érosion et dont certains culminent à 1500 m d’altitude. La partie basse à fond très plat est une zone de pêche dans le marais caractérisé par une végétation dense de cypéracées.
– climatologie
Avec une altitude moyenne de 750mètres, le climat est de type humide avec des précipitations moyennes annuelles de 1.091mm et une température moyenne inférieure à 20°C. Il est caractérisé par une saison sèche allant d’Avril à Octobre et une saison pluvieuse de Novembre à Mars. Les mois de Novembre et Décembre sont marqués par des pluies orageuses de courte durée mais intense surtout sur la côte Est du lac, tandis que de Janvier à Mars, les pluies sont d’origine cyclonique. La durée d’insolation est en moyenne de 2085 heures avec un minimum au moins de 4h par jour au mois de juin et un maximum de 7 h au mois d’octobre .Pour la direction des vents dominants, elle est de Sud – Est vers le Nord -Ouest. En saison chaude (Novembre – Mars), le vent souffle tantôt du Sud – Est ( alizé), tantôt du Nord -Est (mousson) et cela suivant les centres d’action c’est-à-dire anticyclone et dépression. Il est également soumis à des alizés humides de la côte Est. Cette région est relativement chaude tout au long de l’année, sauf pendant quelques mois. C’est un climat favorable à la production piscicole grâce à la température qui convient aux animaux.
C’est une zone agro écologique assez homogène bénéficiant d’une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 1000 et 1200 m.
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Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : L’historique du projet
Section 2 : les aspects du projet
Section 3 : les caractéristiques du projet
Chapitre II: étude du marché
Section 1 : Approche théorique de l’étude du marché
Section 2 : Aspects marketing et esprit marketing à adopter
Chapitre III: théorie générale sur les outils et les critères d’évaluations
Section 1 : selon les outils d’évaluations
Section 2 : les critères d’évaluations
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : La technique de production
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : technique culturale de Tilapia
ChapitreII : La capacité de production envisagée
Section 1 : la description de la production envisagée
Section 2 : aspects qualitatifs et aspects quantitatifs
Section 3 : planning de la production
ChapitreIII : Etude organisationnelle
Section 1 : l’organigramme
Section 2 : organisation administrative
Section 3 : chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Etude de financement et d’investissement
Section 1 : les investissements
Section 2 : le projet face à l’investissement et le financement
ChapitreII : Etude de faisabilité
Section 1 : les comptes de gestion
Section 2 : les comptes de résultats prévisionnels
Section 3 : le flux de trésorerie
Section 4 : le bilan prévisionnel
ChapitreIII:Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Schémas de synthèse ; cadre logique
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie
