Soutenance mémoire
Plus de 80% des malgaches sont des paysans et vivent à la campagne. Ils sont des agriculteurs et des éleveurs, ils tiennent une grande place pour le développement économique et social du pays. C’est pourquoi le gouvernement malgache a donnée beaucoup d’aides aux paysans pour qu’ils s’en sortent. Aujourd’hui, plusieurs projets sont en cours de réalisation et ils sont conçus pour améliorer le niveau de vie des paysans, augmenter la production agricole et donner de la nouvelle technique qu’on doit appliquer à la campagne. L’élevage bovin est encore de type traditionnel à Madagascar. Pourtant, la production laitière est encore insuffisante et elle ne peut pas encore satisfaire la demande. Donc l’importation massive de produits laitiers sous forme de poudre de lait ne cesse d’augmenter dans le pays. Pour faire face à cette situation et pour améliorer la race bovine, l’Etat malgache a importé plus de 1000 têtes de vaches laitières de race Holstein en provenance de Nouvelle Zélande.
Description du projet
Historique
La vache malgache étant un animal à faible potentiel laitier, des importations de bétail laitier à haut rendement ont été périodiquement entreprises. Elles appartiennent à la race Normande et à la race Frisonne. Vers 1840, du temps de Jean Laborde, des races bordelaises, puis des races anglaises ont été importées pour être croisées avec les zébus malgaches, croisement qui fut à l’origine de la race Rana. Après la deuxième guerre mondiale, des bovins laitiers en provenance de l’extérieur sont introduits à Madagascar. En même temps, la technique d’insémination artificielle a été mise au point et elle commença a être pratiquée en 1952, d’abord dans les zones de l’Imerina Centrale, puis dans les zones de Sakay et lac Alaotra. Dans les années 60, le gouvernement de l’époque, tenant compte de l’implantation des produits laitiers importés à Madagascar, a essayé de la réduire en augmentant la production du cheptel laitier et la mise en œuvre d’un programme d’action laitier conduit par le Bureau Central Laitier ( B C L ) En 1965 fut créé la Centrale Laitière d’Antananarivo. En 1970, la Société Malgache de Produits Laitiers (S M PL) a été créée. Elle a reçu de l’Etat le monopole de la fabrication et la vente du lait condensé sucré à Madagascar avec comme contre partie la prise en charge de la vulgarisation laitière dans la région du Vakinakaratra, dans le but d’assurer, après dix ans, la totalité d’approvisionnement en lait frais de l’usine soit 10 000 litres de lait par jour. En 1972, un accord de coopération pour le développement agricole du Vakinakaratra a été établi entre la Norvège et Madagascar, par l’intermédiaire du projet de FIFAMANOR ( Fiompiana, Fambolena Malagasy Norveziana ) dont l’un des objectifs est le développement des cultures fourragères, l’élevage de vaches laitières et la production du lait. En 1982, dans la région de Manjakandriana s’est implantée l’usine TIKO ayant pour but de promouvoir la production laitière régionale. En 2005, l’Etat malgache a importé 1 000 vaches laitières de race Holstein en provenance de Nouvelle Zélande pour améliorer la race et pour augmenter la production laitière nationale. En 2006, il a encore importé plus de 1000 têtes de vaches de même race pour ajouter les autres qui sont déjà dans le pays. Certaines de ces vaches se trouvent dans la vitrine d’Iavoloha.
Race
Il existe plusieurs races de vaches laitières à Madagascar. Mais la quantité de production journalière dépend surtout de la nature de race et de la ration de l’animal. Pour notre cas, nous avons choisi la race Holstein qui peut produire 30 litres par jour. C’est une race d’une impressionnante adaptabilité : elle s’acclimate à tous types de milieux, même rustiques, et à tous types d’alimentation. Elles bénéficient d’une croissance rapide, et peuvent être en chaleur à l’âge de 18 mois.
Définition et composition du lait
D’après la définition donnée par le congrès de Genève en 1908, Le lait est le produit intégral de traite totale et ininterrompue d’une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Il doit être accueilli proprement et ne pas contenir de colostrum. Quand on parle de lait tout court, cela veut dire que c’est le lait frais appelé en malgache « ronono velona », il fait partie des aliments complets.
Pour 1 litre de lait, la composition est :
• Eau : 915 g
• Matière sèche : 113 g
• Don lactose : 54 g
• Matière grasse : 33 g
• Matière protéique : 28 g
• Divers : 7 g
Présentation de la zone
Description géographique et climatique
L’implantation géographique est dans le district d’Ambositra dans la région d’Amoron’Imania. Cette ville est située 258 km de la Capitale en suivant la route nationale RN 7.
Ses coordonnés géographiques sont les suivantes :
• Latitude 20° 32° Sud
• Longitude 47° 14° Est
• Altitude 1245 m
Notre projet est localisé à 4 km à l’ouest de la ville c’est-à-dire dans la commune rurale d’AMBOSITRA. Les raisons du choix de l’implantation du projet à cet endroit sont diverses :
• l’environnement y est très calme ;
• la facilité d’accès à l’endroit où la ferme sera implantée ;
• le climat est favorable à l’élevage ;
• l’endroit n’est pas loin de la ville ;
• l’endroit est accessible en électricité et en eau ;
• la région d’Ambositra fait partie du triangle laitier et
• existence des réseaux téléphoniques.
On y trouve deux saisons bien distinctes :
– Une saison chaude entre le mois d’Octobre jusqu’au mois de Mars. Les températures cardinales sont :
• Minimale 16° C
• Moyenne 21° C
• Maximale 26° C
– Une saison froide et sèche entre le mois d’Avril jusqu’au mois de Septembre. Pendant cette période, la température peut descendre jusqu’à 4° C, avec une moyenne journalière de 16° C.
Situation économique
Les principales sources de revenu de la zone sont l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. Il existe quand même une usine de production d’allumettes appelée AFOMA (Afokasoka Malagasy) qui a embauché quelques centaines de personnes. Mais cette usine vient de fermer à partir du 1er Novembre 2007 car elle n’arrive plus à vendre ses produits à cause de l’expansion des briquets sur le marché national. La plupart des personnes font la sculpture pour subvenir à leurs besoins.
Contribution sociale
La nouvelle société sera une occasion qui pourra développer la zone d’implantation sur le terme culturel car elle donnera valeur à la culture locale. La ferme et des autres services offriront à la population un développement du niveau de vie car il y aura des recrutements auprès de la population locale. Ce sera donc une des créations d’emplois à Madagascar. La population aura donc une nouvelle source de revenu pour les personnes actives grâce à la nouvelle société. En effet, il y aura un changement de l’aspect de la catégorie socioprofessionnelle pour ceux qui auront y travailler .
Caractéristique du projet
But et objectif du projet
Tous les projets devront avoir des buts et des objectifs avant sa réalisation. Ce projet a pour objectif de produire une quantité maximale du lait par vache par jour et on les vend sans transformation dans le marché local d’Ambositra. Il a aussi comme but de satisfaire le maximum de clientèle cible et d’accroître l’économie de la région. Il contribue aussi à l’amélioration de la race bovine.
Intérêt du projet
La réalisation de ce projet contribue la création d’emploi qui diminuerait le taux de chômage dans la région car le bon fonctionnement du projet nécessite une procédure de recrutement et la mise en œuvre des moyens au sein de l’entreprise. Et si le projet fonctionne de façon rentable, il y aura sûrement beaucoup d’agents économiques intéressés par ce projet à l’occurrence
• l’Etat : à l’aide des différents taxes et impôts à payer par l’entreprise comme le TVA et l’IBS
• Les fournisseurs : s’ils ont une relation directe avec l’entreprise, celleci deviendra son client potentiel et elle peut augmenter sa vente.
Opportunités et menaces du projet
Opportunités
Les caractéristiques géo-climatiques d’Ambositra ainsi que les sols sont favorables au projet et il fait partie du triangle laitier. L’existence d’une association des éleveurs de vaches laitières. Elle bénéficie beaucoup d’aides de l’Etat comme la formation et la distribution des semences pour le pâturage. Le suivi sanitaire des vaches effectué par les ingénieurs du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.
Menaces
Le cataclysme naturel comme le cyclone qui est un obstacle qui pourrait empêcher la production de lait. Le risque de la contamination des maladies graves qui peuvent freiner la production.
Nous venons d’expliquer que depuis l’année 1800, les missionnaires ont déjà amélioré la race bovine malgache. La race Holstein a été choisie car elle produit du lait et s’adapte à tous types de milieu. Nous avons énoncé aussi la définition du lait qui est notre produit et sa composition. Le projet a pour but de produire du lait et de satisfaire la clientèle. Il donne aussi à l’Etat de l’Impôt.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Présentation de la zone
Section 3 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de la demande
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse concurrentielle
CHAPITRE III : ASPECT MARKETING DU PROJET
Section 1 : Définition et grandes caractéristiques de la démarche marketing
Section 2 : Politique marketing adoptée : Marketing mix
Section 3 : Stratégie marketing adoptée
ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : L’alimentation du cheptel
Section 2 : Contrôle de cheptel
Section 3 : Technique de l’élevage
Section 4 : Identification des matériels
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Production envisagée
Section 2 : Chiffre d’affaires prévisionnels
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section : 1 Organisation administrative
Section 2 : Politique de recrutement
Section 3 : Chronogramme des activités
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Section 1 : Investissements nécessaires
Section 2 : Amortissements des Biens
Section 3 : Plan de financement
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Comptes de gestion
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel
Section 3 : Bilan prévisionnel
Section 4 : Flux de trésorerie
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluations financières du projet
Section 2 : Analyse de ratios
Section 3 : Evaluation socio-économique
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE N° II : CORNADIS
ANNEXE N°III : PLAN DE L’ETABLE
ANNEXE N°IV: MATERIELS D’ELEVAGE
ANNEXES
