PROJET DE CREATION D’UNE BOULANGERIE DANS LA VILLE DE VOHIPENO

Historique du pain

   Tout d’abord, il est à noter que le mot « boulanger » est issu de l’ancien Pécard Boulenc (datnt du XIIème siècle) celui qui fabrique la boule de pain, dérivant lui-même du néerlandais bolle ou pain ronde. Le saint patron des boulanges est saint Honoré. Le pain que nous consommons aujourd’hui résulte d’un long cheminement historique, technologique et gastronomique. L’histoire du pain commence en l’an 8 000 avant Jésus Christ, avec le début de l’agriculture dans la région du croissant Fertile, située à la frontière de l’Iran et l’Irak actuels. Elle se développe au cours de l’antiquité avec l’évènement des civilisations méditerranéennes (égyptienne, grecque et romane). Farine, eau, sel, levain : les égyptiens tenaient d’ailleurs déjà la recette du pain qu’ils enrichissaient parfois de graisse, d’œufs ou de miel. On attribue l’invention du pain aux égyptiens qui l’auraient découvert par hasard. De la pâte à pain sans levain (eau, lait et farine d’orge et de millet) aurait été unité lequel permettant la découverte du pain avec levain. C’est en Egypte qu’on a retrouvé les plus anciennes représentations de pain, datant du IIème millénaire avant Jésus Christ. Dès la renaissance, le développement des sciences profite à la technologie de boulangerie les premiers travaux scientifiques applicables à la levure bénéficiant de l’invention du microscope pour le hollandais Antoine Van Leenwenhock (1677) ; la fermentation par la levure de bière se développe, le pain se diversifie et les pains grossiers (de poids, de fève ou de glans) n’apparaissent plus qu’en période de disette. Au XIXème siècle, les pétrins mécaniques apparaîtraient et les machines à mature se perfectionnent. En 1860, Louis Pasteur identifie la levure comme le micro-organisme responsable de la fermentation alcoolique et montre qu’elle peut vivre aussi bien en présence qu’en l’absence d’oxygène.

La ville de Vohipeno

Historique : Berceau de la civilisation et de culture, la société Antaimoro était traditionnellement compartimentée et très hiérarchisée (nobles, devins, routiers, parias ou Antevolo). La cohésion sociale reposait sur le tombeau ou kibory (mot d’origine arabe). Chaque troky ou clan n’aurait à l’origine qu’un seul tombeau « sefo Kibory », patriarche de branche aînée du clan ou lignage, est chargé de faire respecter les usages et d’autoriser l’entrée des morts dans le tombeau. Les pouvoirs qui se sont succédés dès la colonisation jusqu’à présent n’ont pas supprimé cette organisation socio -politique traditionnelle. Les autorités locales sont dans l’obligation de collaborer avec les chefs traditionnels, personnes très écoutées par la population, pour des actions de développement et de sécurité. Les devins (ombiasa) occupent encore une place importante dans le domaine socioéconomique et religieux, dont le concours s’avère nécessaire pour fixer le jour faste pour commencer des travaux à caractère économique, social et religieux. Les « Katibo », gardien de tradition, occupant une fonction sacerdotale, pratiquement la langue et les écritures en arabes traditionnelles « sorabe » lors d’une cérémonie traditionnelle (fandroana, intronisation, absoute des rois, circoncision) come le latin dans la liturgie catholique.

Le terme marché et ses environnements

   En économie, le marché est le lien d confrontation de l’offre et de la demande et il y a n échange de biens et de service. Sur le marché, il y a des commerçants offreurs et des clients demandeurs lesquels se réunissent pour proposer des échanges. Le marketing propose trois voisins du marché :
– L’optique produit : le marché est alors découpé en quatre catégories :
La marché principal : c’est l’ensemble des produits semblables entrant directement en concurrence les uns par rapport aux autres (exemple : le marché des cousables) ;
La marché environnant : c’est l’ensemble des produits différents mais concourant à la satisfaction d’un même besoin (exemple : les collants, les bas,…) ;
La marché support : c’est l’ensemble des produits dont leur présence est nécessaire à la consommation des produits du marché principal (exemple : le pantalon, les jupes,…) ;
Le marché générique : c’est l’ensemble des produits issu du marché principal et environnant (exemple : l’habillement).
– L’optique demande : le marché englobe tous les clients capables et désireux d’effectuer un échange marchand en vue de satisfaire un besoin ou un désir ;
– L’optique échange : le marché correspond au volume d’affaires total de l’activité.
Par extension, le terme désigne également un système d’échange économique ou financier. Dans le vocabulaire courant, « passer un marché » est l’opération par laquelle deux parties font un échange librement accepte. L’opération est généralement économique, mais elle peut porter sur tout type d’activité ou de biens (par exemple : une décision politique).

Le marketing MIX

   Par définition, le marketing est un ensemble de moyens et techniques permettant à un ensemble de moyens et techniques permettant à une entreprise d’optimiser sa rentabilité dans le cadre d’une politique générale .L’analyse de la politique envisagée demande l’amélioration de la qualité de service et de la détermination de la caractéristique du produit, son prix, sa distribution, et sa communication, en vue d’atteindre les objectifs visés sur le marché.
A. La politique de produit : Composante essentielle du marketing MIX, la politique de produit matérialise la réponse de l’entreprise aux attentes du marché. En marketing, un produit est une association complexe entre les caractéristiques fonctionnelles dont détermine lune, la façon dont le produit remplit sa mission et les caractéristiques fonctionnelles telles que l’aspect, la marque et l’image qu’elle véhicule. Par conséquent, pour pouvoir attribuer le meilleur service au client, notre politique a pour objectif d’améliorer la position de l’entreprise sur le marché vis-à-vis des concurrents et également de tenir compte de la qualité de service, des produits et des marques pour la bonne réussite de cette dernière. En effet, nous allons offrir à nos clients des produits hauts de gamme. La création de la nouvelle boulangerie joue un rôle déterminant sur les caractéristiques techniques des produits. En effet, ces dernières doivent être bien adaptées à condition que les produits les remplis. De plus, ces améliorations apportées peuvent donc par la suite entraînée le renforcement de la compétitivité de l’entreprise. En fait, pour avoir une avance sur les concurrents, il est essentiel de mettre en place une marque commerciale sur les produits car elle permet l’identifier de produit et servir comme base pour les services de publicité du projet. En plus, pour pouvoir tenir compte l’image de marque de ce produit, il faut bien gérer le pris des produits à adopter.
B. La politique de prix : Pour attirer la clientèle, nous appliquons le prix convenable a niveau de vie des habitants d’ne part et d’autre part notre boulangerie est nouvellement créée. Deux modes de commercialisation sont utilisées :
– Vente en détail : elle consiste de prévoir vendre sur place une petite quantité de pain fabriqué par jour, équivalente à 10% ;
– Vente en gros : elle consiste à vendre en grande quantité à la clientèle dite revendeur par livraison directe des pains fabriqués par jour dont le nombre correspond à 90%.
En général, la profession exige la vente au comptant, autrement dit toute commande faite doit être payée immédiatement avant livraison. Pour la vente en détail, le prix est fixé à 250 Ariary. Par contre, la fixation  de prix de vente envers les revendeurs est plus souple mais il faut tenir compte des prix des concurrents et des avantages qu’ils offrent. Bref, pour favoriser l’extension du marché, il faut et il suffit de pratiquer un prix abordable pour tout le monde. Généralement, le prix offert envers les revendeurs est de 180 Ariary. Nous avons donné une réduction de 60 Ariary aux revendeurs pour motiver à vendre plusieurs pains et surtout pour augmenter rapidement le nombre de nos revendeurs.
C. La politique de distribution : La distribution est un moyen d’action du marketing MIX d’une entreprise. C’est lui qui permet de rapprocher le produit du consommateur afin de le rendre plus accessible. Si un produit est de bonne qualité, d’un prix intéressant, qui a une bonne image inaccessible (difficile à trouver, on se trouvant trop loin) peu de consommateurs se donneront la peine de la chercher ou de se déplacer sur une longue distance pour l’acheter. La boulangerie dispose de deux catégories de distributions définies comme suit :
– Distribution indirecte : ce sont les marchands ambulants qui vont rejoindre les différents marchés des communes dans le district de Vohipeno suivant les jours adéquats jouent le rôle effectif d’intermédiaire entre les clients paysans et l’entreprise à prix accessible du produit.
– Distribution directe : pour attirer le maximum des clients, il faut que l’existence de l’entreprise soit reconnue dans la région. Donc, on doit recourir à la publicité par masse médiat comme la radio locale (RAKAMA RADIO) et la télévision (MTV : Matitanana Télévision).
D. La politique de communication et de promotion : Il ne suffit pas d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et distribué correctement pour vendre. Il est en plus nécessaire que le produit soit connu et qu’il ait une bonne image ; la publicité est un des vecteurs importants, avec la force de vente, de cette notoriété et de cette image. En effet, la communication joue aussi un rôle clé dans la fonction interne de l’entreprise vu que celle-ci est nécessaire à la fois pour le fonctionnement interne de la boulangerie que pour sa relation avec le public car d’une part, elle permet de faire connaître le produit, le service et l’image de marque qu’elle veut se faire et d’autre part, elle permet le bon fonctionnement intérieur de l’entreprise. Pour conduire et pour organiser les campagnes de vente et stimuler les achats du consommateur, il est nécessaire d’avoir recours à la promotion. Et pour les fidéliser, on leur propose des cadeaux en leur donnant du surplus au nombre de pains achetés. Grosso modo, cette dernière section émaner la stratégie push et pull or dans le cas d’un projet dans le domaine de boulangerie nouvellement crée nous appliquons la stratégie push car le nouveau produit a encore besoin de lancement. Sur le plan de la politique marketing, nous pratiquons le marketing MIX qui matérialise aux lieux la réponse de l’entreprise aux attentes du marché. Par la politique de prix, nous devons d’abord à l’étude de l’environnement concurrentiel et de la marge bénéficiaire avant de fixer le prix. On utilise deux modes de distribution : distribution directe et distribution indirecte. Enfin, la politique de communication s’oriente essentiellement vers la promotion. Pour maintenir la fidélité des clients, on recourt aux offres de cadeau. Cette première partie nous conduit de savoir le pourquoi du projet. Elle a impliqué que la création d’une boulangerie à Vohipeno est très importante pour améliorer la vie quotidienne de chaque ménage.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I. PRESENTATION DU PROJET
Section I. PROJET ET LA VILLE DE VOHIPENO
§.1. Projet
A. Historique du pain
B. La spécificité relative du pain et de la boulangerie
a. Le pain
b. La boulangerie
C. Le produit
§.2. La ville de Vohipeno
A. Historique
B. Population
C. Situation géographique
Section II. CARACTERISTIQUES DU PROJET
§.1. Cadre juridique su projet
§.2. Composition du pain
§.3. Matière consommable
§.4. Planning de production
A. Durée d’un cycle de production
B. Quantité des matières dépensées
a. Production journalière de pain
b. Production annuelle de pain
1. Pour la première année
2. Pour la deuxième année
3. Pour la troisième année
4. Pour la quatrième année
5. Pour la cinquième année
Section III. CHOIX DU PROJET
Chapitre II. ETUDE DU MARCHE
Section I. LES ASPECTS THEORIQUES DU MARCHE
Section II. ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
§.1. Analyse de l’offre
§.2. Analyse de la demande
A. Généralité de la demande globale
B. Les aspects pratiques de la demande
Section III. PART DE MARCHE
Section IV. ANALYSE DE LA CONCURRENCE
§.1. La concurrence
A. Concurrence directe
B. Concurrence indirecte
Section V. ASPECT MARKETING DU PROJET
§.1. La stratégie marketing
A. La stratégie « pull »
B. La stratégie « push »
§.2. Le marketing MIX
A. La politique de produit
B. La politique de prix
C. La politique de distribution
D. La politique de communication et de promotion
Deuxième partie :CONDUITE DU PROJET
Chapitre I. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE
Section I. MATERIELS DE PRODUCTION
Section II. LES RESSOURCES À METTRE EN ŒUVRE
§.1. Ressources humaines
§.2. Ressources matérielles
Section III. PROCEDURE DE PRODUCTION
Chapitre II. ETUDE DE FAISABILITE ORGANISATIONNELLE
Section I. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
§.1. Les principales fonctions
§.2. L’organisation
Section II. ATTRIBUTION DU PERSONNEL ET LES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES
§.1. Gérant
§.2. Comptable
§.3. Approvisionneur
§.4. Vendeuse
§.5. Chauffeur mécanicien
§.6. Gardien
§.7. Ouvriers
Section III. LA POLITIQUE DE FORMATION ET MOTIVATION DU PERSONNEL
§.1. Politique de formation
§.2. Motivation du personnel
Section IV. CHRONOGRAMME D’ACTIVITES
Troisième partie :ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
Chapitre l. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
Section I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
§.1. Les immobilisations incorporelles
§.2. Les immobilisations corporelles
Section II. LES AMORTISSEMENTS
§.1. Calcul de l’amortissement des immobilisations
§.2. Les remboursements des dettes
Section III. LA DETERMINATION DU FOND DE ROULEMENT INITIAL
Section IV. LE FINANCEMENT DU PROJET
§.1. Les modes de financièrement possible du projet
A. Financement interne
a. La création du capital
b. L’autofinancement (M .B.A)
B. Financement externe
a. Financement par capitaux propres
§.2. Choix du monde de financement
§.3. Détermination du montant de l’emprunt
A. Les conditions d’octroi de crédit à la BOA
Section V. PRESENTATION DE L’ETAT FINANCIERE
§.1. Bilan d’ouverture
§.2. Les comptes de gestion
A. Les comptes de charges
B. Les comptes de produits
C. Les comtes de résultat prévisionnels
a. Les comptes de résultat par nature
b. Compte de résultat par fonction sur cinq ans
D. Le plan de trésorerie.
E. LES BILANS PREVISIONNELS (suivant PCG)
Chapitre II. EVALUATION DU PROJET
Section I. EVALUATION INTERNE DU PROJET
§.1. La valeur actuelle nette
§.2. Le taux de rentabilité interne (TRI)
§.3. L’indice de profitabilité
§.4. La durée de récupération des capitaux Investis
Section II. EVALUATION EXTERNE DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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