Projet de création d’un complexe de sensibilisation à la nutrition et à l’environnement, à destination des enfants, et d’une Maison de la Nature

Notre société a toujours du se lancer de nouveaux défis afin de préserver, d’améliorer et de faire perdurer notre « bien vivre », et cela dans des domaines divers tels que les nouvelles technologies, la recherche, l’éducation, la santé et bien d’autres. Plus récemment, un nouvel enjeu a émergé : la protection de l’environnement. Celui-ci est d’autant plus conséquent qu’il impacte automatiquement les domaines de la recherche, de l’éducation et de la santé. En effet, les activités humaines dégradent l’environnement et cette prise de conscience étant relativement récente, certains dégâts seront irrémédiables si nos comportements ne changent pas rapidement. La protection de l’environnement requiert une implication forte de tous les citoyens qui doivent faire évoluer leurs mentalités. On constate effectivement que certaines avancées technologiques et scientifiques d’hier ont eu des effets pervers en modifiant nos comportements et en nous faisant oublier des règles essentielles. Insidieusement cela a généré d’importantes conséquences sur la biodiversité terrestre et la santé. A grande échelle, l’agriculture dite « moderne » est un des acteurs principaux de la dégradation de l’environnement, au même titre que les industries. Agriculture intensive, utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, ainsi que des OGM sont autant de déclencheurs des problèmes de pollution des sols et nappes phréatiques, que des problèmes d’appauvrissement de la biodiversité et de dégradation de la santé. A moindre échelle, mais avec autant d’impact car autant difficiles à faire évoluer, les mauvaises habitudes comportementales des citoyens sont tout aussi condamnables lorsque l’on fait le constat de leur rôle sur l’ampleur des dégâts. L’utilisation de produits d’entretien, comprenant certains composants hautement nocifs, tout comme l’excès de déchets ménagers non recyclés, contribuent aussi à la dégradation de l’environnement. L’utilisation des véhicules d’une manière systématique, excessive et inappropriée, aggrave la pollution de l’air et occasionne des problèmes de santé comme les problèmes respiratoires, ou l’obésité à cause d’une diminution de l’activité physique.

On peut dire que la protection de l’environnement fait partie des enjeux majeurs à l’aube du troisième millénaire où sont nés les enfants qui occupent actuellement les bancs des écoles. Au-delà du « bien vivre », c’est leur santé et leur environnement qui sont mis en danger. Nous pouvons être, tous, adultes comme enfants, acteurs dans cette démarche d’évolution des mentalités qui doivent converger vers une implication générale pour la protection de la nature et collatéralement de la santé.

La communauté de communes de Sainte-Baume Mont Aurélien 

Présentation

Le village dans lequel le projet d’aménagement se matérialisera, se situe en région Paca (Provence Alpes Côte d’Azur) dans le département du Var et plus exactement dans la partie ouest, à la frontière avec le département des Bouches du Rhône. Le village domine une vaste plaine (Vallée de l’Arc) et se situe entre Aix en Provence à l’Ouest (25 km) et Saint Maximin la Sainte Baume à l’Est (12 km).

La commune de Pourrières fait partie de la Communauté de Communes SainteBaume-Mont Aurélien. Cette dernière est composée de 8 communes : Bras, Nans-les-Pins, Ollières, Plan d’Aups, Pourcieux, Pourrières, Rougiers et SaintMaximin et s’étend sur une superficie de 310 km² et comporte plus de 32 000 habitants.

Porte du département, car traversée par les plus grands axes routiers arrivant des Bouches du Rhône (A8, N7), en relation étroite avec les grandes villes des Bouches-du-Rhône (Marseille et Aix-en-Provence) par le flux de populations, la communauté de communes Sainte-baume Mont Aurélien se positionne naturellement en tant qu’entrée économique et démographique. La ville de Saint Maximin, héritière d’un précieux passé religieux, reconnue comme le troisième tombeau de la chrétienté après Jérusalem et Saint-Pierre de Rome (y reposent les reliques de Sainte Marie Madeleine), est le chef-lieu du canton et la locomotive du territoire communautaire.

Grace à ses monuments historiques la ville de Saint-Maximin est très attractive touristiquement. Les deux monuments principaux sont les suivants :

La basilique
C’est Charles II d’Anjou, Comte de Provence et neveu de Saint Louis, qui découvrit le tombeau de Sainte Marie-Madeleine en 1279. Suite à l’invention de ces reliques, il ordonna en 1280 la construction d’une basilique. Les travaux débutés en 1295 dureront près de trois siècles. Bien qu’inachevé, c’est le plus grand édifice gothique du Sud-Est de la France.

Le Couvent Royal Construit en même temps que la Basilique, le Couvent Royal abrite jusqu’en 1957 une communauté de moines Dominicains. Les religieux mis en place par le Pape Boniface VIII sont chargés de la protection des reliques de la sainte. Ils se consacrent durant les siècles de leur présence à la vie cultuelle de la cité et à l’embellissement de la Basilique. On leur doit nombre de boiseries et notamment la Chaire et le grand orgue.

On retrouve sur le territoire de la communauté de commune des évènements qui attirent de fortes populations tels que la fête du chien sur la ville d’Ollières qui est connue nationalement, la fête médiévale de Saint Maximin qui a lieu durant tout un week-end sur l’intégralité du centre-ville ou encore la fête galloromaine de Pourrières. Ainsi, la communauté a une politique de développement du tourisme et notamment de tourisme vert comme le témoigne la mise en place d’un circuit de vélorail entre Pourcieux et Saint Maximin. Elle encourage le développement du tourisme dans toutes ses communes.

Les jeunes et l’environnement : les politiques adoptées

La création d’équipements pour l’élimination et la valorisation des déchets répond à la nécessité de se mettre en conformité avec la loi. Cependant, avec les démarches de sensibilisation au tri des déchets, elle contribue également à la préservation de l’environnement. L’effort de la Communauté de communes en ce sens est continu depuis la prise en charge de sa mission. La communauté de communes exerce pleinement sa compétence d’élimination des déchets depuis 2006. Parmi les investissements réalisés depuis cette période, on compte la construction des déchetteries de Saint-Maximin, Rougiers, Plan d’Aups et plus récemment Nans-les Pins. La multiplication de ces déchetteries permet un accès plus facile pour la population. Ainsi, on évite la création de déchetteries « sauvages » sur des sites naturels par des personnes ne pouvant ou ne voulant pas se déplacer dans les communes voisines. De cette façon on améliore le cadre de vie de la population en évitant des désagréments visuels (dû aux déchèteries sauvages) et la pollution d’espaces naturels. De plus, la communauté de communes essaie de s’investir dans l’amélioration le taux de valorisation des déchets. Concernant le tri des déchets, au delà des opérations successives d’information, de sensibilisation du public et des scolaires, la Communauté de Communes a mis en place un vaste programme afin de doter le territoire de points d’apports volontaires, sous la forme de colonnes enterrées dans l’ensemble des communes sur plusieurs années. On retrouve ainsi dans chaque ville et village plusieurs points de dépôts pour le tri sélectif.

Enfin, la Ressourcerie de Saint-Maximin est un vrai plus pour la collectivité. Génératrice d’emplois, elle assure la collecte, la valorisation, la redistribution des objets valorisables et contribuera à la sensibilisation d’un public toujours plus respectueux de l’environnement. En effet, les encombrants envahissant régulièrement les rues, la communauté de communes a mis en place une structure qui récupère gratuitement ces éléments, les remet en état de fonctionnement et les revend à bas prix. Ainsi, sont récupérés : les vieux meubles, les appareils ménagers usagés, ainsi que tous les objets volumineux de la vie courante à usage d’habitation. Sont donc refusés les ordures ménagères, les déchets organiques et les matériaux faisant l’objet d’une collecte sélective ou susceptibles d’être recyclés en étant apportés en déchetteries. Des jours et horaires de collecte sont définis pour chaque village, il suffit aux habitants d’appeler la Ressourcerie et de prendre rendez-vous afin que la benne de ramassage passe à leur domicile.

Un des rôles de la Communauté de Communes est de concilier le développement des espaces d’activités nécessaires au développement du territoire (et de l’emploi) avec le maintien d’un équilibre harmonieux et la préservation d’espaces naturels et agricoles. Elle encourage et accompagne les actions de mise en œuvre de moyens de production d’énergies renouvelables : géothermie, solaire, hydraulique, éolien, photovoltaïque Dans le cadre de l’exercice de ses compétences, la Communauté s’inscrit dans une démarche environnementale de développement durable.

Pour ce qui est des actions de la communauté envers les jeunes nous pouvons noter que celle-ci s’est réellement engagée pour les plus jeunes et notamment en créant des crèches dans les différentes communes. La dernière en date a été inaugurée en septembre 2014 dans le village de Pourrières et le projet de crèche pour le village voisin, Pourcieux, est déjà lancé. Même si les transports scolaires ne relèvent pas directement de ses compétences, la communauté prend en charge une partie des frais de transports scolaires afin d’aider les familles. Une association pour les jeunes (adolescents) a été créée pour permettre à ces derniers de faire des voyages sans frais en échange de travaux qu’ils réalisent pour la mairie de Saint Maximin (entretien des espaces verts, travaux de peinture de salles de cours,…). L’intercommunalité est présente et s’engage auprès des jeunes. Cependant, la sensibilisation de ces derniers à l’environnement et au développement durable fait défaut. En effet, on ne retrouve pas, et ce dans aucune des communes faisant partie de la communauté, de véritable sensibilisation que ce soit par des intervenants ou dans des structures spécialisées. Les mairies n’ont pas plus de projet dans ce sens. C’est à la charge des parents et des instituteurs de faire découvrir le patrimoine de la région, que ce soit d’un point de vue culinaire, environnemental ou culturel aux enfants.

Etat des lieux

Histoire et espaces clefs du village

Situé à l’extrémité d’une plaine, entre la montagne Sainte Victoire et le Mont Aurélien, au milieu d’un vaste espace agricole, le village de Pourrières est bâti, à 311m, sur un éperon rocheux, comme de nombreux villages provençaux de la région. Dominant les terres agricoles qui l’entourent, il est une composante indéniable du patrimoine paysager et architectural. Il fut le théâtre de nombreuses péripéties historiques dont la plus célèbre est certainement la bataille remportée par Caius Marius, général romain, contre les Teutons. La commune est la tête de pont du territoire communautaire vers les grandes métropoles que sont Aix-en-Provence et Marseille.

Le centre historique, dense, est composé de vieilles maisons et d’étroites ruelles dans lesquelles il est difficile de circuler en voiture. Par ailleurs, au problème de circulation s’ajoute les difficultés de stationnement dans le noyau ancien. Les caractéristiques du milieu urbain à Pourrières peuvent également être appréhendées par la répartition des activités de commerces et de services. Ainsi, il est possible de distinguer quatre espaces centraux :
– une centralité « culturelle » (centre historique) au niveau de la place centrale du village et de l’église
– une centralité commerciale où se concentrent la plupart des commerces
– deux centralités floues et en devenir potentiel

On retrouve également des espaces pavillonnaires. En effet, 85 % des pourriérois vivent en maison individuelle. Ces espaces font référence à l’urbanisation en couronne autour du noyau ancien. Ces habitats individuels ont été développés sur d’anciennes terres agricoles.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : PRESENTATION DU TERRITOIRE
A. LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE SAINTE-BAUME MONT AURELIEN
1. Présentation
2. Les jeunes et l’environnement : les politiques adoptées
B. ETAT DES LIEUX
1. Histoire et espaces clefs du village
2. Démographie et activité de la commune
PARTIE 2 : DIAGNOSTIC CIBLE
A. DES CONSTATS QUI INTERPELLENT
1. Les habitudes alimentaires
2. Une question de santé
3. Des connaissances qui se perdent
B. ETAT DES LIEUX
1. Les groupes scolaires de la commune
2. Le transfert de connaissances des parents aux enfants
3. Quel climat et quel sol ?
PARTIE 3 : PROJET
A. CHOIX DU TERRAIN
1. Enjeux et objectifs du projet
2. Règlementation et foncier
B. PROPOSITION DE PROJET
1. Aménagement des espaces
2. Les partenaires principaux du projet
3. Le projet pédagogique des écoles
4. Limites
BILAN PERSONNEL
CONCLUSION
TABLES DES ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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