Projet de création de la coopérative de transporteurs dénommée ko.fi.to.va

Les performances macro-économiques de notre pays se sont améliorées, mais elles restent encore insuffisantes, elles étaient caractérisées par un taux d’inflation de 12,4% en 2005. Le gouvernement malgache a cependant pour objectif de réduire ce taux à 5% en 2012. En plus, la structure démographique en 2005 montre que la population active s’élève à 64,4% de la population totale. La productivité est faible, un manque de qualification et un sous-emploi considérable des ressources sont constatés. Le marché de travail est caractérisé par une inadéquation entre l’éducation et les besoins de l’emploi, le salaire minimum d’embauche est environ d’Ar 70 025,40. En 2004, 72,1% de la population Malgache vivaient en dessous du seuil de la pauvreté qui est d’Ar 197 720. L’un des grands objectifs de la politique nationale figuré dans le MAP est de dynamiser et d’accroitre l’investissement en entreprise. Si Madagascar n’arrive pas à atteindre son objectif, notre pays restera encore dans le sous – développement. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, suivant l’engagement 6 du MAP. Dans la situation de pauvreté où vit la majorité des familles malagasy, l’intérêt de notre étude est de contribuer à trouver des solutions aux problèmes de sous – développement, plus précisément au problème de l’emploi. Nous estimons alors que pour remédier à ce problème de chômage, la création d’une société s’avèrerait une solution pertinente et durable.

Localisation et délimitation administrative 

Localisation
Située à l’Est de Madagascar, en empruntant la Route Nationale 2, de la capitale vers la côte Est, la ville de Toamasina se trouve a peu prés à 350 Km d’ Antananarivo. Elle est limitée au nord par la route Nationale 6 reliant la province de la région Analanjirofo, au Sud par la Route Nationale 2, reliant Toamasina à la capitale et à l’Est par le paysage bleu de l’Océan Indien.

Délimitation administrative
La CUT se trouve dans la région Antsinanana. Elle est dirigée administrativement par le maire communal, élu au suffrage universel direct.

Répartition par ethnies
Le mouvement de la population par la migration diversifiée nous permet d’identifier les occupants de la ville de Toamasina. A part les groupes Betsimisaraka, qui furent les premiers occupants, les autres ethnies s’y installent. Cette occupation par d’autres races entraîne l’existence d’une sorte de dialecte. On rencontre presque une diversité de culture dans cette commune.

Situation géographique et géologique

Type de relief

Il est varié. On distingue en effet la région étroite et basse du versant Est, puis la zone collinaire constituée, d’ une part, d’ étroites plaines dominées par le canal de Pangalane, et d’ autre part, de collines varient entre 200 à 500 mètres d’ altitude, cultivée de girofliers et de cafetiers, puis viennent ensuite la zone de foret dense parallèle à la zone précédente avec une altitude moyenne de 1000 mètres, et enfin le rebord inférieur du socle ancien formant les hautes terres constituant la région Alaotra. Le climat est du type tropical : chaud et humide, la température varie en moyenne entre 18° et 28° Celsius. On y re marque par ailleurs l’influence de l’Alizé durant toute l’année. Il pleut presque toute l’année. La saison sèche est presque courte.

Les lacs 

Pour les lacs, les plus importants sont les lacs Rasoabe et Rasoamasay le long du canal des pangalanes et le lac Tampolo en aval de la fôret littorale Tampolo. Voici quelques lacs de la région :
• Lagune d’Ambinanikoro : 96 ha
• Lac d’Andovolalina : 160 ha
• Lac de Nosive et Varaha : 3 411 ha
• Lacs de Sarobakina et Sanakingitra : 880 ha

LES ACTIVITES DE LA POPULATION

Les occupations essentielles assurant la subsistance de la population, lui fournissant les nécessaires à la vie ; les fonctions génératrices des revenus constituant l’ensemble des activités sources de revenus.

Le secteur primaire 

L’agriculture
La ville de Toamasina ne dispose pas de surfaces cultivables. Donc la population ne pratique pas l’agriculture. Les habitants de la ville ne permettent pas d’avoir une place libre pour cela. Elle n’est pas observable et les citadins ne se lancent pas dans les travaux de terre. C’est pourquoi, la ville de Toamasina rencontre de difficulté sur sa substance car la production n’est pas suffisante pour ravitailler la population de la ville. D’ où la cherté du coût de la vie.

L’élevage
A Toamasina, l’élevage est moins pratiqué. La population pratique seulement des petits élevages comme : la vache laitière, les poules pondeuses……mais elle ne pratique pas des élevages bovins, caprins……D’ après la direction provinciale de l’élevage, il y très peu d’éleveurs professionnels à Toamasina. Donc, l’élevage est considéré comme une activité secondaire mais il contribue quand même aux emplois de la ville.

La pêche
La pêche traditionnelle est une pêche qu’on pratique avec de petites pirogues alors on ne peut pas aller plus loin mais seulement environ de 100 à 500 mètres de la cote en utilisant des matériels traditionnels ; tandis que la pêche industrielle utilise des bateaux de pêche et on peut avoir des tonnes de produits. Donc la pêche est une importante activité assurant la subsistance de la population. Elle constitue un revenu additionnel.

Le secteur secondaire

L’Artisanat
L’artisanat est aussi une activité de la population de la ville. On rencontre des artisanats d’art comme la broderie, le tissage, la couture. Cette activité commence à trouver sa place dans la vie de la population et elle est poussée par l’existence des centres de formations professionnelles qui favorisent le développement de l’artisanat et trouvent des marchés pour les produits. L’artisanat traditionnel fait partie de la filière fibre et végétaux. Comme toute activité de l’artisanat, ce secteur est en phase de restructuration avec la mise en place de la chambre de métiers. C’est une activité qui génère de l’emploi mais très peu se trouve dans le formel, soit 15% seulement. Les produits générés par cette activité reste sous-exploités à cause de l’étiquette « vita gasy » et aussi par le marque de considération pour ce secteur. Néanmoins, ce secteur essaie de s’organiser en participant aux foires internationales et nationales ainsi qu’aux diverses expositions.

L’agro- industrie
Non seulement des activités artisanales, mais aussi des activités agroindustrielles est dominées essentiellement par des entreprises de transformation des fruits en confitures se trouvent dans la ville. Des moyennes et petites entreprises concourent sur ce marché de transformation industrielle. Litchis, girofles, bananes et d’autres fruits sont les matières premières nécessaires à cette activité. En plus, des petits ateliers non formels sont visibles, assurant la fermentation des vins locaux. Tous, comme toutes autres activités qui génèrent d’emplois, assurent la substance des certains foyers et constituent une ressource de revenu de nombreuses familles.

Secteur tertiaire 

Le transport
Plusieurs types de transports existent dans la ville de Toamasina. A savoir le transport maritime et fluvial, le transport routier, le transport aérien et le transport ferroviaire.

Le transport maritime et fluvial 

Le transport maritime
Parmi les communes urbaines les plus importantes de Madagascar, Toamasina tient son importance de par son port de transport qui s’y rattache. Ce statut lui confère un rôle économique de premier plan car c’est par Toamasina que transitent 60% des échanges avec l’extérieur. C’est non seulement le port du pays mais celui de sa capitale et où s’organise le réseau de cabotage en rapport avec les ports secondaires avec des touchées de 1 456 navires chaque année dont 446 navires longs courriers, 122 cabotages, 159 bateaux de pêches et 749 bornages  .

Le transport fluvial
Le canal de pangalanes est un trait marquant l’image de la ville : venant du Sud, il longe la côté. Son rôle dans le transport est important. Le canal aboutit au port fluvial de Toamasina qui abrite et met en activité 14 barrages, 8 pousseurs et un bateau de croisière. Ce canal assure le transport des marchandises dans toutes les côtes Est de Madagascar.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: INDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
SECTION I : DESCRIPTION DE LA VILLE DE TOAMASINA
SECTION II : LES ACTIVITES DE LA POPULATION
SECTION III : RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LE PROJET
SECTION IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
SECTIONI : LES DIFFERENTES GAMMES DE PRODUITS
SECTIONII : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
CHAPITRE III : ETUDE DE MARCHE
SECTION I : METHODOLOGIE DE L’ETUDE
SECTION II : ETUDE DE L’OFFRE SUR LE MARCHE
SECTION III : ETUDE DE LA DEMANDE
SECTION IV : ANALYSE DES CONCURRENTS
CHAPITRE IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING
SECTION I : MARKETING MIX
PARTIE II: CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : EVALUATION DE L’INVESTISSEMENT
SECTION I : NATURE ET COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION
SECTION III : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS
CHAPITRE II : STRUCTURE DE FINANCEMENT
SECTION I : FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS
SECTION II : LE BILAN D’OUVERTURE
CHAPITRE III : LES ETATS FINANCIERS
SECTION I : LES RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION II : PLANS DE TRESORERIE
SECTION III : LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET
SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITE DE L’ACTIVITE
SECTION II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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