Productions de la pêche et de l’élevage 

À l’heure actuelle, Madagascar a adopté une politique de libération de l’économie, étant donné le contexte de la mondialisation, et pour attirer les investisseurs étrangers. Cette situation élargit le potentiel de chaque pays à travers les différentes opportunités offertes par le libre échange entre ces différents pays. Le concept de développement rapide et durable que prône le gouvernement actuel nécessite un équilibre régional pour qu’il soit effectif. Plus précisément, le fait que toutes les unités industrielles se trouvent dans un même lieu, favorisent l’exode rural, lequel constituera un éventuel obstacle aux efforts menés. La culture de Jatropha est une des filières porteuses, aussi bien pour les paysans que pour les opérateurs. Au début de l’année 2005, le monde entier a été frappé par le choc pétrolier qui a entraîné des difficultés au niveau des investissements, surtout dans les pays en voie de développement, en Afrique. Etant donné cette crise, la plupart des pays cherchent une nouvelle source d’énergie comme la culture de Jatropha pour obtenir du bio diesel. Ce produit réduit la pollution de l’air, les émissions de carbone et des particules. Sa culture contribue aussi à la végétalisation des sols et à la lutte contre l’érosion. Devant ce contexte, la création d’une entité de production s’avère nécessaire, aussi bien pour résoudre, en partie le chômage, et pour créer de la richesse. Le présent projet vise à rehausser la valeur de cette ressource en introduisant une nouvelle consommation en huile de Jatropha. En outre, grâce à cela, on pourrait participer au développement de la région et aussi à celui de la nation.

Présentation générale du district d’Ambanja

Localisation

Le district d’Ambanja se trouve dans la partie Nord- Ouest de Madagascar, dans la région DIANA (Diégo-Ambilobe-Nosy-Be-Ambanja). Géographiquement, sa superficie couvre environ 8 306 km2 . Il est délimité à l’Ouest par le canal de Mozambique baignant l’île de Nosy-Be, au Nord et à l’Est par le district d’Ambilobe, et au sud par ceux d’Analalava et de Bealanana. Administrativement, il est divisé en vingt-trois (23) communes. Seule la ville d’Ambanja représente la commune urbaine, et les vingt-deux (22) autres sont des communes rurales.

Histoire de la ville d’Ambanja

Avant l’arrivée des colons, Ambanja portait la dénomination « ANTANATSIMANAJA » à cause des manguiers aux pieds desquels les bouviers s’assoupissaient sous les ombrages, quand il faisait chaud. Quand les Français arrivèrent, ils y ont découvert de la poudre et l’exploitèrent comme l’ont fait les Arabes autrefois. Et jusqu’à nos jours, la poudre se trouve encore entre la résidence du district d’Ambanja et le bureau de subdivision des travaux publics d’Ambanja. Au début de la colonisation, le chef-lieu de district, le centre d’organisation administratif, social et économique étaient à AMBATO. Lors d’une visite du chef de district, dans le but d’évaluer les possibilités d’exploitation de la poudre, l’administrateur LAMAINDOR a réalisé le bon emplacement du site. Il décida d’y transférer le centre administratif. Les travaux commencèrent dès 1896. Le chef de district LAMAINDOR a baptisé le site : AMBANJA, là où l’on trouve la poudre (VANJA).

Caractères géographiques 

Le climat
L’étude de la pluviométrie montre que le district d’Ambanja représente 4654,1 mm de pluies par an, avec un maximum de précipitation de 1648,2 mm en janvier, et un minimum de 5,6 mm au mois d’août. La saison de pluie s’étale sur sept (07) mois sur douze. Elle débute au mois d’octobre et prend fin au mois d’avril.

Le relief
Le relief est caractérisé par l’ensemble des plaines et des montagnes et particulièrement la présence de Tsaratanana et de Manongarivo. Mais la zone est constituée en majorité de plaines qui favorisent tous types de culture, grâce à sa fertilité considérable. D’où son appellation plaine du Sambirano.

Accessibilité, information et communication 

Ambanja, étant à la fois un carrefour et un centre commercial de produits agricoles, possède, à l’exception du transport ferroviaire, tous les autres types de transport :
➤ un quai à Antsampandrano et un autre à Ankify ;
➤ une piste aérodrome en terre battue pouvant recevoir des twins à Ampapamena, commune rurale de Maherivaratra ;
➤ des infrastructures routières reliant les différentes communes, les autres districts, et surtout la présence de la RN6. Au niveau de la communication, le District est doté d’un cabinet téléphonique (TELMA) et bénéficiaire de réseaux téléphoniques modernes (ORANGE et ZAIN), permettant la communication de façon permanente et régulière. Concernant l’information, Ambanja est pourvue de quatre radios FM assurant chacune divers programmes et des informations nécessaires.

Quelques activités économiques porteuses de revenu 

Productions de la pêche et de l’élevage 

Ambanja, en tant que zone côtière, présente une grande potentialité en matière de ressources halieutiques. La pêche constitue un des secteurs les plus porteurs de la zone, après l’agriculture. Plusieurs ménages en tirent leur source de revenu. La production annuelle se situe entre 178,5 à 130,9 tonnes de poissons en moyenne. Quant à l’élevage, étant donné que c’est une zone à vocation agricole, Ambanja est occupé en majorité par différentes cultures. Or, ces dernières ne peuvent pas se développer seules. Il faut des bétails de traits, et surtout l’élevage bovin, puisque la possession de bœufs confère, à un propriétaire, une place importante dans la structure sociale Sakalava.

Production agricole 

Dans la zone du Sambirano, on assiste à divers types de culture grâceà la qualité du sol, aux conditions climatiques et pluviométriques favorables, ainsi que de la dominance des plaines. Ce district fournit chaque année plusieurs tonnes de productions agricoles destinées à la consommation locale et à l’exportation. L’agriculture constitue donc la principale source de revenu de la population sambiranaise. Concernant la campagne de 2008, nous avons les observations ci-après :
➤ le cacao est le plus porteur de revenu parmi ces spéculations ;
➤ la production de vanille a augmenté de 30% par rapport à l’année précédente, malgré la baisse du prix de 15% ;
➤ la culture de bananier a aussi augmenté, puisqu’elle constitue des ombrages pour les différentes sortes de cultures, et surtout pour la vanille et le cacao.

Généralités du projet 

Si créer une entreprise demeure toujours une aventure, les chemins empruntés sont plus ou moins risqués. Il est plus intéressant d’avoir une idée originale. Il suffit parfois d’avoir une clientèle potentielle et mettre un nouveau produit ou prestation de service sur le marché, dont le produit en question est demandé sur le marché. Le meilleur moyen de réussir ses premiers pas d’entrepreneur est souvent de partir d’une idée que l’on maîtrise bien, parce que l’activité est connue. Le créateur qui choisit un marché nouveau ou un secteur d’activité quine lui est pas familier, doit avoir des compétences à mettre en œuvre. En un mot, le créateur qui se sent bien dans l’activité qu’il entreprend, réunit déjà des atouts essentiels pour créer une entreprise. L’entreprise que nous allons implanter est une société d’extraction d’huile brute à partir de graines de Jatropha dans le district d’Ambanja.

Un projet se présente comme une équipe de personnes, rassemblées pour plusieurs mois ou plusieurs années et qui vont devoir travailler en bonne harmonie pour atteindre les objectifs assignés. Au point de vue du développement communautaire, un projet est un ensemble complexe d’activités et d’opérations visant un objectif précis et connu au départ, dont l’atteinte est véritable objectivement, parce qu’elle correspond à la réalisation d’un produit. Un projet de développement se définit comme un ensemble d’activités volontairement programmées dans le temps, dans l’espace, utilisant des moyens précis et adaptés (appropriés) pour répondre au besoin d’un groupe donné, en vue d’atteindre un objectif bien défini. Au niveau de l’Administration en général, les projets d’investissement publics sont les actions que l’Etat exerce, en vue d’atteindre les objectifs fixés sur la base des stratégies de développement qui peuvent être de nature sectorielle, semi-sectorielle et multisectorielle. Ils peuvent être regroupés, selon leur finalité, en sous programmes et en programmes ; les projets complémentaires qui concernent la réalisation des mêmes objectifs de développement mesurables, sont regroupés dans un même sous-programme. Les programmes regroupent des sous-programmes. Il ne faut pas confondre programme et projet : Le programme est un ensemble assez général (de projets), avec des objectifs, des missions, tandis que le projet est un ensemble de tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace.

Aspects que doit avoir un projet 

● la pertinence
Pour mettre en place un tel projet, il faudra viser le moment opportun. On dit pertinent, seulement lorsque le choix du temps d’implantation du projet est favorable à la demande du consommateur.
● l’efficacité
L’efficacité c’est un degré de conformité du résultat par rapport aux objectifs. Elle est atteinte lorsque l’entreprise dégage le maximum de bénéfice, c’est-à-dire le résultat attendu et les objectifs visés sont atteints.
● l’efficience
A la différence de l’efficacité, l’efficience est encore meilleure car il s’agit non seulement d’atteindre l’objectif, mais à moindre coût.
● la pérennité
Il s’agit de la durabilité du projet. Comme toute création, la durée de vie du projet est parmi les éléments essentiels pour obtenir une meilleure rentabilité.

Aperçu historique duJatropha 

Description du Jatropha

Le Jatropha est une plante de la famille des Euphorbiacées. Elle est originaire de l’Amérique latine, introduite à Madagascar et utilisée à l’échelle paysanne dans différentes régions de l’île. Les fruits de Jatropha appelés communément« voanjohazo, tanatana, tanantanambazaha, tanatanampotsy savoa ou encore valavelogno » ont des usages multiples, dont la production artisanale de savon et de carburant pour les moteurs diesel. Sa hauteur peut atteindre les 8 m et ses fleurs sont de couleur rouge et jaune. Il dégage une odeur agressive et a la capacité de résister aux périodes de sécheresse, allant jusqu’à trois ans. Ses graines produisent 37 % d’huile, tandis que ses fleurs en fournissent 25 %. Sa production favorise le développement rural, en offrant la possibilité de protéger l’agriculture de l’érosion. Effectivement, l’agriculture ainsi que l’écoulement des graines abaissent le taux de pauvreté. Elle a l’aptitude de promouvoir la médecine traditionnelle, carelle possède une vertu guérissante. C’est aussi un très puissant insecticide, et sa racine agit contre la lèpre. Malgré son degré de toxicité élevé, il entre dans la composition alimentaire de certains bétails; son tourteau est un bon élément des engrais organiques. Du côté hygiène, son huile permet la fabrication de savon, grâce à son caractère mousseux, mais encore du point de vue cosmétique, il fait partie des ingrédients pour l’élaboration du vernis. Etant inflammable, il donne une énergie renouvelable, correspondant à l’éclairage et à la combustion. Son huile est aussi un biocarburant, et on peut en extraire jusqu’à 65 %, si on utilise un extracteur manuel. Par contre, si on use d’un extracteur mécanique, le taux d’huile extraite peut atteindre 80 %.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE:IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DU DISTRICT D’AMBANJA
SECTION II : GENERALITES DU PROJET
SECTION III : CARACTERISTIQUES DU PROJET, OPPORTUNITES ET MENACES LIEES A L’ENVIRONNEMENT DANS LA FILIERE
CHAPITRE II : ÉTUDE DE MARCHÉ
SECTION I : DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION II: ANALYSE DU MARCHE
SECTION III: STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING ADOPTEES
CHAPITRE III : CONDUITE DU PROJET
SECTION I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
SECTION II : CAPACITEDE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
DEUXIÈME PARTIE:ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : COÛT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENTS DU PROJET
SECTION I : INVESTISSEMENT ET LEUR AMORTISSEMENT
SECTION II : PROGRAMME DE FINANCEMENT
SECTION III :COMPTE DE GESTION
CHAPITRE II : ÉTUDE DE FAISABILITÉ
SECTION I : ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION II : PLAN DE FINANCEMENT
SECTION III :- BILANS PREVISIONNELS ET ETUDE DES RATIOS DE RENTABILITE
CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET
SECTION I : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION II : ÉVALUATION FINANCIERE
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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