Processus de fabrication de briques artisanal

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Origine primaire ou gisement éluvionnaire :

Par suite d’altération chimique des roches cristallines on peut avoir des minéraux résiduels ou des néoformations argileuses qui se sont formés et déposés sur place ou au voisinage des roches mères feldspathiques. L’argile primaire est de couleur blanche et a des propriétés réfractaires mais ceci n’est pas une règle absolue à cause de la présence possible de minéraux accessoires fusibles.

Origine secondaire ou gisement alluvionnaire :

Leurs dépôts se sont formés à une certaine distance du lieu d’altération de la roche mère par transport naturel (fleuves, vent). L’argile de ce type est plus fine et contient beaucoup d’impuretés et de minéraux (Fe, Mn…), selon la nature de ces derniers, les argiles présentent des couleurs allant du gris bleuâtre au rouge.

Les différentes places de formation des argiles : [14]

Les argiles peuvent se former dans chacune des étapes suivantes : altération, transport, sédimentation, diagenèse, métamorphisme, et genèse des roches cristallines.

Les argiles des altérations :

La zone des altérations est un des lieux de naissance des argiles :
 Naissance par fragmentation, là où les altérations, même intenses, ont un caractère surtout mécanique ou physique. C’est l’altération directe des roches mères constitutives des continents ; elle engendre des argiles héritées.
 Naissance par pédogenèse, là où s’établissent de véritables sols. C’est ici que se mêlent les argiles héritées des roches mères, ou transformées, ou néoformées dans le sol lui-même.

Les argiles sédimentaires détritiques :

Après transport, la fraction fine est envoyée au bassin de sédimentation. Elle s’installe dans les séries sédimentaires avec possibilité d’alternance. Ces argiles détritiques sont issues, soit de l’érosion directe des roches du continent, soit du remaniement des sols, avec tous les intermédiaires et les mélanges possibles. Ici l’héritage domine.

Les argiles sédimentaires transformées :

Les argiles menées aux bassins de sédimentation dans les deux cas précédents, peuvent être l’objet de divers triages, ce qui est évident, mais aussi de modifications physico-chimiques, ce qui est difficile à démonter. Ces modifications, souvent tenues, mais importantes du point de vue géochimique, seront appelées ici les transformations physico-chimiques d’un matériel hérité : nous parlerons d’argiles transformées au cours de la sédimentation.

Les argiles sédimentaires néoformées :

Dans les étapes proprement chimiques des séries sédimentaires, les néoformations chimiques ou biochimiques sont la règle : carbonate, silex, phosphates, etc…Il existe aussi des néoformations de silicates et, en particulier, d’argiles. Les minéraux argileux dans ce cas s’édifient de toutes pièces, comme les autres minéraux d’origine chimique, à partir des produits dissous dans l’eau. Ici l’héritage est nul ou faible, et la néoformation domine. Nous parlerons d’argile néoformée.

Les argiles de la diagenèse :

D’après leur dépôt, les sédiments ne cessent pas leur évolution. Diagenèses précoces, diagenèses tardives, interviennent. Les argiles n’y sont pas insensibles et nous pourront saisir certain cas de telles évolutions. Nous parlerons d’argiles diagenèses.
Telles sont les places principales occupées par les argiles dans les quatre premières étapes du cycle géochimique (suite d’évolutions au cours des étapes : altération, transport sédimentation, diagenèse, métamorphisme et genèse des roches cristallines), avant qu’elles ne s’évanouissent par métamorphisme. Il existe des argiles d’origine pédologique. Ces deux sortes de matériaux peuvent être transportés dans les bassins de sédimentation, s’y disposer sans modification ou avec transformation. Une nouvelle génération peut survenir dans les dépôts par néoformation. Et le tout peut évoluer de diverses façons par diagenèse. Ce schéma est fondamental et nécessaire comme toile de fond pour l’inventaire des produits argileux naturels de la surface de l’écorce terrestre.

Spectre IR :

Le spectre IR de l’argile de Sabotsy Namehana révèle la présence de la kaolinite en quantité élevée ; l’échantillon contient de la gibbsite, de la goethite, et d’autres éléments en faible proportion.
Les principales bandes d’absorption de ce spectre sont :
– Groupement hydroxyle aux fréquences : 3690, 3665, 3650, 3620 cm-1
– Eau d’hydratation : 3450, 1430 cm-1.
– Groupement Si-O : 1200, 1150, 640, 490.
-Groupement Al-OH : 1100.
– Groupement Si-O-Al : 982, 623.4.

Analyses thermiques : Courbes : ATP et ATD : [14]

Analyse thermique pondérale : ATP (ou analyse thermique gravimétrique : ATG) :

Elle consiste à déterminer en fonction de la température, les quantités de constituants volatils dégagés par l’échantillon pendant l’élévation de température. Pour tous les échantillons argileux analysés (ANO, ITA, SAB, ILA, BEL), les pertes de poids remarquables dans les intervalles de températures suivants :
 [80° – 100°] : Eau d’humidité.
Pour tous ces échantillons la perte de poids est sensiblement égale à 6% de la perte au feu (Perte de poids total entre 100° et 1000°).
 [200° – 830°] : eau de constitution.
Pour tous les échantillons, la perte de poids est égale à 18%.
 [500° – 650°] : Présence de phase kaolinique.
Pour l’échantillon SAB la perte de poids est de 33,7% dans l’intervalle de températures [100) –1000°].La composition centésimale de cet échantillon en kaolinite est de 68,99.

Analyse thermique différentielle ATD :

La courbe thermique différentielle est caractérisée par des pics exothermiques dus préalablement à  une réorganisation ou changement de structure par élévation de températures et des crochets endothermiques dus à l’élimination des hydroxyles ou d’autres éléments.
La courbe de l’échantillon SAB est caractérisée par :
 Un crochet endothermique d’intensité élevée et de surface large entre 50° et 100°C du à l’élimination d’une quantité élevée d’eau d’humidité retenue par l’argile plastique.
 Un crochet endothermique d’intensité moyenne et de surface large au voisinage de 500°C, caractérisant l’élimination des hydroxyles et une partie d’eau de constitution.
 Un pic d’intensité moyenne et de surface large, exothermique dû à une réorganisation de la phase kaolinique à un méta kaolin puis en mullite.
 Un crochet d’intensité moyenne et de surface large entre les températures 750° et 900°C montrant une élimination d’autres constituants volatils (CO, CO2…).

Types de brique terre cuite : [6]

Il existe plusieurs principales variétés de briques (ça dépend de chaque constructeur) : les briques pleines de parements, les briques pleines ordinaires et les briques creuses et perforés, que vous choisirez en fonction de quelques critères. La plupart présente des dimensions standard. Les briques pleines Les briques de cette catégorie se présentent sous la forme de parallélépipèdes rectangles.

Types de brique pleine à Madagascar : [17]

Brique Menakely :

La première que l’on rencontre au bord des rivières a une couleur rouge. Elle est appelée Menakely. Cette brique est constituée de terre latéritique et d’argile extraite du fond des rivières. De ce fait, les fabricants utilisent des pirogues pour leur extraction. C’est une opération difficile qui s’effectue durant l’hiver, époque à laquelle le tirant d’eau est très faible. La fabrication de ces briques s’effectue aux bords des rivières ou sur une place dégagée sur la berge de la rivière. D’une manière générale l’opération s’effectue sans apport de matériau supplémentaire et la cuisson elle-même est faite sur place même, les briques cuites sont transportées par pirogue ou à dos d’homme au bord de la route.

Brique Tanimanga :

La deuxième sorte de brique appelée brique Tanimanga est fabriquée pendant l’hiver à partir de l’argile de la rizière. On y ajoute une terre récupérée sur les berges d’une rivière appelée Dilatra ou Laro. Cet ajout a pour rôle d’éviter les fissurations lors du séchage et d’avoir une brique de bonne qualité.

Brique Vilahikely :

On rencontre également des briques de rizière dites Vilahikely. Elles sont identiques aux briques Tanimanga mais leur différence réside au niveau de la proportion d’argile et de l’existence de tourbe qui accélère la production de feu lors de la cuisson. La brique Vilahikely se rapproche de la faïence.

Procédé de fabrication de brique artisanale : [13], [17]

Gîtes :

La terre argileuse servant à fabriquer les briques ou tuiles artisanales est fréquemment extraite du sol de rizière.

Extraction et préparation de la matière première :

La glaise se trouve dans les zones inondées, généralement dans les rizières et marais à une profondeur moyenne de un mètre. L’extraction de la terre argileuse se fait manuellement. Elle est ensuite foulée aux pieds et brassée avec une bêche en même temps qu’on lui ajoute de l’eau (environ 30 % en masse). Un mélange plastique est ainsi obtenu.

Pourrissage :

On laisse l’argile extraite séjourner pendant 24 heures pour perdre son élasticité avant de faire le moulage.

Moulage :

Afin d’éviter que la pâte ne colle, au préalable on trempe rapidement le moule dans de l’eau. En outre, on saupoudre le fond du moule soit avec de la balle de riz, soit avec du sable, soit avec du mélange sable – balle de riz (la pratique la plus courante). Ce fond fixe repose sur un piquet haut de 80 cm environ. Une masse d’argile de volume légèrement supérieur à celui du moule est prélevée, puis jetée d’une hauteur d’environ 25 cm. Le but est d’obtenir une bonne compacité de la pâte dans le moule. Le mouleur arase ensuite manuellement la surface du moule pour enlever l’excès d’argile qu’il rejette sur le tas. Ces opérations reposent arbitrairement sur l’expérience des artisans.

Démoulage :

Le démoulage se fait sur l’aire de séchage préalablement préparé. On retire le moule en même temps que l’on maintient en place son contenu grâce à une planchette. Le sable nappant la surface interne de cette dernière permet d’enlever plus facilement la planchette qui servira au moulage de la brique suivante puis elle est transportée sur une aire de séchage.

Séchage :

Celui-ci se fait à l’air libre, il est à noter que la fabrication s’exécute essentiellement pendant la saison sèche du mois de mai au mois d’octobre. Au bout de quelques jours, les briques séchées et endurcies sont empilées en formant de longs murs autour des aires de fabrication et de séchage. Elles restent là en attendant de passer à la cuisson.
Dans certaines régions de l’Ile, afin d’éviter sur les briques ne soient fissuré suite à une évaporation trop rapide, on ralentit le séchage au moyen de couverts végétaux comme la paille et les feuilles.

Cuisson :

La cuisson est l’opération finale et décisive de la fabrication des briques en terre cuite préalablement façonnées. A la fin du séchage, les produits à cuire sont enfournés dans un four à brique. Pour la cuisson, on se sert de la balle de riz sans oublier d’autres combustibles pour maintenir la chaleur.

Mode de cuisson : [15]

Les briquetiers malgaches utilisent les trois sortes de combustibles suivant :
 Cuisson au bois.
 Cuisson à la tourbe.
 Cuisson à la balle de riz et poussier de charbon.
 Cuisson au bois : Les briques moulées à la main sont séchées au soleil au moins une semaine, ensuite rangées côte à côte de manière à former une masse cubique selon la quantité des produits (même jusqu’à 6 à 10m de côté) Les artisans cuisent en une seule fois jusqu’à 20 000 à 50 000 briques. On laisse à la base des couloirs parallèles, de hauteur 0,70 et de 0,50 m de largeur qui sont espacés de 0,50 mètres et terminés en voûte à leur partie supérieure. Ouverts des deux côtés (en amont et aval), ils sont destinés à recevoir le bois de cuisson. On aménage des interstices suffisants pour l’entassement des briques afin de permettre une bonne propagation de la chaleur, ensuite, la surface extérieure est recouverte par des couches de terre (crépi), pour conserver la chaleur aux couches des briques supérieures. La cuisson dure vingt jours et on refroidit pendant une semaine. La consommation de bois est d’environ trois tonnes pour 30 000 briques.
 La cuisson à la tourbe : Pour la cuisson à la tourbe, la disposition est analogue mais on augmente le nombre de couloirs. Les couloirs de base sont en communication avec d’autres couloirs au milieu, sur le dessus et le pourtour. Le sommet et la base se communiquent par deux ou trois cheminées verticales servant à l’allumage. On laisse en plus de petits joints entre les briques. Les parois extérieures sont crépies. Toutes les ouvertures sont chargées sauf les cheminées. On procède à l’allumage en faisant tomber de la tourbe.
Lorsqu’on est assuré que toute la tourbe intérieure est mise en combustion, on bouche les cheminées. La cuisson demande 20 à 30 jours. Ce procédé n’est employé que sur les gisements disposant de tourbe sur place.
 La cuisson à la balle de riz : Pour la cuisson à la balle de riz, le principe est à peu près le même que pour les autres modes de cuisson, c’est à dire que l’on laisse à la base et au milieu des couloirs de telle façon que le sommet et la base communiquent par des cheminées. La différence est dans le mode de placement des briques. Pour ce mode de cuisson, la base est très ouverte et se ferme petit à petit jusqu’au sommet. La balle de riz est déjà versée entre les briques durant l’arrangement, pour que les couloirs soient bien chargés de combustible. Le sommet est ensuite recouvert de balle de riz à peu près d’une épaisseur de 0,50 m, et la surface supérieure est recouverte de crépissage. On allume alors la balle de riz avec du bois, la chaleur va se propager petit à petit à partir de la base, puis sur les côtés et enfin au sommet.

Obtention de température : [11]

Pendant la cuisson il est nécessaire de surveiller la fumée dégagée. Si la fumée est blanche c’est l’émanation de vapeur d’eau et si noire avec odeur c’est la décomposition des matières organiques.
La variation des températures conditionne l’obtention des couleurs différentes :
 À 600°C : début de changement de coloration
 700°C : couleur rouge sombre.
 880°C : couleur rouge cerise.
 980°C : couleur rouge cerise claire.
 1080°C : couleur sombre à orange pâle.
 1180°C : couleur orange claire.
 1230°C : couleur blanche jaunâtre.

Classification de la tourbe : [20]

Habituellement, on classe la tourbe en trois grandes catégories selon le type de végétaux supérieurs dont elle est issue :
 La tourbe blonde : La tourbe blonde provient de la transformation des sphaignes. Elle est riche en fibre de cellulose et en carbone. Sa texture est dite fibrique. Ses autres traits essentiels sont sa faible densité, sa forte teneur en eau et sa pauvre teneur en cendre minérale car souvent jeune (3 000 – 4 000 ans).
 La tourbe brune : La tourbe brune provient de la transformation de débris végétaux ligneux (arbres divers) et d’éricacées. Elle est composée de fibres mélangées à des éléments plus fins, provenant d’une dégradation plus poussée des végétaux, lui donnant une texture mésique. Elle est plus âgée (5 000 ans) que la précédente.
 La tourbe noire : La tourbe noire provient de la transformation des cypéracées. Elle est riche en particules minérales et organiques fines. Il y a moins de carbone et plus de cendres. La texture est le plus souvent saprique, c’est-à-dire que la tourbe est plastique et moins fibreuse. Visuellement, la tourbe noire se distingue facilement de la tourbe blonde par sa couleur foncée.
Une tourbe blonde très ancienne tend à se rapprocher, par certains caractères de la tourbe noire (10 000-12 000 ans).
En pédologie, on distingue deux types de tourbe : [20]
 La tourbe calcique : La tourbe calcique qui se forme dans les bas-fonds constamment saturés d’eau sur un substrat calcaire, l’alimentation en eau provenant d’une nappe d’eau alimentée en permanence. Le pH est neutre (ou légèrement alcalin) et le rapport C/N inférieur à 30.
 La tourbe acide : La tourbe acide (oligotrophe) qui se forme dans les cuvettes où s’accumulent les eaux pauvres en calcium (d’origine atmosphérique). Le pH est acide (entre 4 et 5) et le rapport C/N est de l’ordre de 40.

Notion du pouvoir calorifique : [18]

Le pouvoir calorifique ou chaleur de combustion (noté ΔcH0, en anglais Heating Value) d’un matériau combustible est l’enthalpie de réaction de combustion par unité de masse. C’est l’énergie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion par l’oxygène (autrement dit la quantité de chaleur). Elle est exprimée en général en kilojoule par kilogramme (noté kJ/kg), mais on rencontre également le pouvoir calorifique molaire (en kilojoule par mole, kJ/mol) ou le pouvoir calorifique volumique (en kilojoule par litre, kJ/L). Pour le gaz naturel, il est exprimé en kilowattheure par normaux mètre cube (noté kWh/Nm³). Pour le bois, on exprime en BTU/ corde (BTU veut dire British Thermal Unit).Il existe deux types de pouvoir calorifique :
 Pouvoir calorifique supérieur (PCS) : C’est l’énergie thermique libérée par la réaction de combustion d’un kilogramme de combustible. Cette énergie comprend la chaleur sensible, mais aussi la chaleur latente de vaporisation de l’eau, généralement produite par la combustion. Cette énergie peut être entièrement récupérée si la vapeur d’eau émise est condensée, c’est-à-dire si toute l’eau vaporisée se retrouve finalement sous forme liquide.
 Pouvoir calorifique inférieur (PCI) : C’est l’énergie thermique libérée par la réaction de combustion d’un kilogramme de combustible sous forme de chaleur sensible, à l’exclusion de l’énergie de vaporisation (chaleur latente) de l’eau présente.
 Relation entre la pouvoir calorifique supérieur et la pouvoir calorifique inférieur :[7] Le pouvoir calorifique inférieur (PCI ou PC) peut être calculé suivant la formule : H = 6,5%. PCI = PCS – 226 H. (kJ/kg).
Pour la fine de charbon :  Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) de la fine de charbon est de 5300 kcal/kg ou 22 154 kJ/kg. H est la composition chimique d’hydrogène, exprimée en pourcent (%). La valeur de H est comprise entre 6 à 7%. En moyenne, on prend.

Spécification et essais recommandées : [18]

Les normes françaises NF P 13 304 et 305 donnent des spécifications sur les briques pleines ou perforées et NF P 13 301 pour les briques creuses. Mais ces normes sont trop rigides pour être appliquées aux briques fabriquées à Madagascar dont la confection est encore de type artisanal. Ainsi on se réfère surtout aux prescriptions du TBM qui préconise l’exécution de trois principaux essais pour certifier la conformité des briques en terre cuite et qui donne les différentes classes de résistance de ces dernières.
Les essais recommandés sont :
 Vérification de conformité aux définitions, aux spécifications géométriques et à celle des poids .
 Détermination de la porosité .
 Détermination de la résistance à l’écrasement à sec et après imbibition.

Mesures dimensionnelles :

Les dimensions : épaisseur (e), longueur (L), hauteur (h) sont déterminées au millimètre. Chaque dimension est la moyenne de 3 mesures prises au milieu et aux deux extrémités de la brique.

Détermination de la porosité :

 Sécher la brique pendant 48 heures à 70°C en enceinte ventilée en présence d’un desséchant et peser pour obtenir le poids sec Ps.
 Imbiber complètement la même brique par immersion durant 48 heures dans l’eau et
peser pour obtenir le poids humide Ph.

Essai de compression :

Pour l’essai à sec, les briques sont à l’état sec à l’air lors de l’essai. L’essai d’écrasement est effectué dans le sens de l’utilisation des briques ou face porteuse entre les plateaux d’une presse de façon à éliminer l’effet du non parallélisme des faces. La résistance à l’écrasement est la charge maximale supportée avant rupture divisée par la surface brute : L e F Rc   [Bars.

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Table des matières

INTRODUCTION 1
Chapitre I GENERALITES SUR L’ARGILE ET LES BRIQUES EN TERRE CU
I. Généralités sur l’argile
I.1. Définitions [3], [4]
I.2. Identification de l’argile [5], [10], [11]
I.3. Caractéristique de l’argile [5], [8], [9], [12], [15]
I.4. Composition chimique et minéralogique de l’argile [12]
I.5. Origine et gisement de l’argile [4], [5], [14]
I.5.1. Origine primaire ou gisement éluvionnaire
I.5.2. Origine secondaire ou gisement alluvionnaire
I.6. Les différentes places de formation des argiles [14]
I.6.1. Les argiles des altérations
I.6.2. Les argiles sédimentaires détritiques
I.6.3. Les argiles sédimentaires transformées
I.6.4. Les argiles sédimentaires néoformées
I.6.5. Les argiles de la diagenèse
I.6.6. Les classes d’argile [16]
II. Présentation de l’argile de Sabotsy Namehana [14]
II .1. Dénomination
II.2. Propriétés physiques
II.3. Propriétés chimiques [14]
II.3.1. Diffractogramme RX
II.3.2. Spectre IR
II.3.3. Analyses thermiques Courbes
II.3.3.1. Analyse thermique pondérale ATP (ou analyse thermiqu
II.3.3.2. Analyse thermique différentielle ATD
III. Généralités sur les briques en terre cuite
III.1. Définitions
III.2. Types de brique terre cuite
III.2.1. Types de brique pleine à Madagascar [17]
III.2.1.1. Brique Menakely
III.2.1.2. Brique Tanimanga
III.2.1.3. Brique Vilahikely
III.3. Procédé de fabrication de brique artisanale [13], [17]
III 3.1. Gîtes
III.3.2. Extraction et préparation de la matière première
III.3.3. Pourrissage
III.3.4. Moulage
III.3.5. Démoulage
III.3.6. Séchage
III.3.7. Cuisson
III.3.7.1. Mode de cuisson [15]
III.3.7.2. Obtention de température [11]
III.3.8. Processus de fabrication de briques artisanal [4],[7],
III.4. Combustibles et Pouvoir calorifique
III.4.1. Combustible [10]
III.4.2. Tourbe
III.4.2.1. Définitions [20]
III.4.2.2. Classification de la tourbe [20]
 La tourbe calcique
 La tourbe acide
III.4.2.3. Composition physique et chimique [21]
III.4.2.3.Utilisation de la tourbe [22]
III.4.3. Notion du pouvoir calorifique [18]
III.5. Spécification et essais recommandées [18]
III.5.1. Mesures dimensionnelles
III.5.2. Détermination de la porosité
III.5.3. Essai de compression
III.5.4. Retrait à la cuisson [11]
III.6. Essais NF [19]
III.6.1. Nécessité des essais [19]
III.6.2. Valeurs de référence à la spécification et aux essais
Chapitre II PHENOMENE DE CAPILLARITE ET POROSITE
I. Capillarité [23] [17]
I.1. Origine physique [23]
I.2. Tension superficielle [17]
I.3. Facteurs influençant la tension superficielle [23]
I.3.1. La nature des liquides
I.3.2. La température
I.3.3. Pression d’un gaz en contact avec le liquide
I.4. Rayons de courbure [17]
I.5. Loi de Laplace [24]
I.6. Phénomène inter faciaux liquide-liquide [23]
I.6.1. La tension interfaciale (règle d’Antonov)
I.6.2. Etalement d’un liquide sur un autre liquide
I.7. Phénomènes interfaciaux liquides-solide [23]
I.7.1. Mouillabilité et angle de contact liquide/solide
I.8. Ascension capillaire [17]
I.8.1. Paramètre d’imprégnation [23]
I.8.2. Loi de Jurin [23]
II. Phénomène de Porosité
II.1. Porosité [25]
II.1.1. Types de porosité [25]
II.2. Milieux poreux [17]
II .2.1. Caractéristiques [26]
II.3. Absorption [27]
II.4. Ecoulement dans les milieux poreux [17]
II.5. Ascension capillaire dans les milieux poreux [17], [26]
Chapitre III VALORISATION ENERGETIQUE DE LA BIOMASSE
I. Biomasse [31] 39
I.1. Biomasse lignocellulosique [28]
I.2. Biomasse sans transformation [35]
I.2.1. Le bois énergie
I.2.2-. La bagasse
I.2.3. La balle de riz
I.3. Différents types de biomasse [31]
I.3.1. Selon la teneur en humidité [31]
I.3.2. La biomasse se distingue par sa composition chimique [3
I.4. Caractéristiques physicochimiques de la biomasse lignocellulosique
I.4.1. Masse volumique [28]
I.4.2. L’humidité [29]
I.4.3. Pouvoir calorifique [28]
I.5. Différentes filières de conversion énergétique de la biomasse
I.6. Grands usages de la biomasse [30]
I.6.1. L’alimentation, une priorité
I.6.2. La transition énergétique
I.6.3. Les transports
II. Caractérisation de la balle de riz [w1] [33]
II.1. Définition [w1] [33]
II.2. Aspect physique [w1]
II.3. Composition chimique [33]
II.4. Caractéristiques [32]
II.4.1. Homogénéité de la composition au sein d’une balle [32]
II.4.2. La silice [28]
II.4.3. Comparaison avec d’autres matériaux [28]
II.4.4. Porosité d’une balle prise isolément [32]
II.4.5. Porosité d’un tas de balle [32]
II.4.6. Effet de l’humidité sur la porosité [32]
II.4.7. Densité [32]
II.4.8. Pouvoir calorifique [32]
II.4.9. La masse volumique [32]
II.4.10. Conductivité thermique [32]
II.5. Utilisation de la balle de riz [33]
II.5.1. Combustible
II.5.2. Isolant dans les briques cuites
II.5.3. Confection de son
II.5.4. Anti-moustiques
II.5.5. Productions d’engrais
II.5.6. Matériaux de construction
Chapitre I ELABORATION DES PRODUITS ET BILAN ENERGETIQUE
I. Elaboration des produits
I.1. Champ de fabrication
I.2. Matières premières
I.3. Préparation des matières premières et son besoin en quantité
I.3.1. Argile
I.3.2. L’eau
I.3.3. La balle de riz
I.4. Mélangeage
I.5. Pourrissage
I.6. Moulage
I.7. Démoulage
I.8. Codifications
I.9. Séchage
I.10. Cuisson des échantillons crus
I.10.1. Cuisson avec la balle de riz et fine de charbon
I.10.2. Cuisson avec tourbe
I.11. Défournage
II. Méthode d’enfournage des échantillons
II.1. Codification des positions des briques dans les fours
III. Combustible et énergie consommée par l’opération de cuisson
III .1. Nombres des briques utilisables
III.2. Besoin en combustible
III.2.1.Volume d’un sac de combustible
III.2.2. Besoin en volume de combustible
III.2.3. Besoin en masse des combustibles
III.2.4. Energie utilisé pendant la cuisson
II.2.5. Energie produite par les ajouts incorporés
III.3. Energies fournies par les combustibles dans chaque four
III.3.1. Pour le combustible balle de riz et fine de charbon
III.3.1.1. Energie totale consommée par les briques dopées
III.3.1.2. Bilan énergétique de consommation d’énergies
III.3.2. Pour le combustible tourbe
III.3.2.1. Energie totale consommée par les briques dopées
III.3.2.2. Bilan énergétique de consommation d’énergies
III.4. Conclusions
Chapitre II METHODES DE CARACTERISATIONS ET RESULTATS
I. Caractérisations des mesures physiques des briques
I.1. Brique après séchage
I.1.1. Mesure dimensionnelle ;
I.1.1.1. Longueur
I.1.1.2. Largeur
I.1.1.3. Hauteur ;
I.1.2. Masse
I.1.3. Masse volumique
I.2. Brique après cuisson (combustible tourbe)
I.2.1. Mesure dimensionnelle
I.2.1.1. Longueur
I.2.1.2. Largeur
I.2.1.3. Hauteur
I.2.2. Masse
I.2.3. Masse volumique
I.3. Brique après cuisson (combustible balle de riz et fine de charbon)
I.3.1. Mesure dimensionnelle
I.3.1.1. Longueur
I.3.1.2. Largeur
I.3.1.3. Hauteur
I.3.2. Masse
I.3.3. Masse volumique
I.4. Retraits des briques en terre cuite ;
Conclusion
I.5. Perte volumique et perte massique
I.5.1. Perte volumique et perte massique Combustible tourbe
I.5.2. Perte volumique et perte massique (Combustible balle riz et fine de charbon)
II. Caractérisations mécaniques des briques
II.1. Essai de compression
II.1.1. Principe
II.1.2. Mode opératoire
II.1.3. Expression des résultats
II.2. Résultats
II.2.1. Combustibles balle de riz et fine de charbon
II.2.1.1. Résistance de l’échantillon avec la balle de riz
II.2.1.2. Résistance de l’échantillon avec de poussier de charbon
II.2.1.3. Résistance de l’échantillon avec balle de riz et poussier de charbon
II.2.2. Combustible tourbe
II.2.1.1. Résistance de l’échantillon avec la balle de riz
II.2.1.2. Résistance de l’échantillon avec poussier de charbon
II.2.1.3. Résistance de l’échantillon avec balle de riz et poussier de charbon
II.2. Conclusion
III. Porosité des briques
III.1. Déterminations de la porosité des briques
III.1.1. Matériels
III.1.2. Mode opératoire des expériences [15]
III.1.3. But et principe de l’expérience
III.1.4. Calcul de la porosité
III.2. Résultats obtenues
III.2.1. Combustibles balle de riz et fine de charbon
III.2.2. Combustible tourbe
III.3. Conclusion
IV. Remontée capillaire dans les briques
IV.1. Etudes de la remontée capillaire
IV.1.1. Matériels [17]
IV.1.2. Mode opératoire des expériences [17]
IV.1.3. But et principe de l’expérience
IV.2. Expérience sur les briques cuite avec les combustibles balle de riz et fine de Charbon
IV.3. Expérience sur les briques cuite avec le combustible tourbe
IV.4. Conclusion
IV.5. Absorption capillaire des briques
IV.5.1. Coefficients d’absorption capillaire des briques cuites dans le four 1
IV.5.2. Coefficients d’absorption capillaire des briques cuites dans le four2
V. Caractérisation thermique des briques
V.1. Estimation de la conductivité thermique des briques en argile cuite
V.2. Conductivité thermique des briques
V.2.1. Conductivité thermique des briques du four 1
V.2.2. Conductivité thermique des briques du four2
V.2.3 Conclusion
V.3. Résistance thermique des briques
V.3.1. Résistance thermique des briques du four 1
V.3.2. Résistance thermique des briques du four 2 ;
V.3.3. Conclusion ;
Chapitre III ANALYSE COMPARATIVE DES RESULTATS
I. Analyse Comparative des Résistances mécaniques des briques par rapport aux combustibles utilisés
I.1. Comparaison des briques par ajouts utilisés
I.1.1. Echantillon avec la balle de riz
I.1.2. Echantillon avec poussier de charbon
I.1.3. Echantillon avec de la balle de riz et de poussier de charbon
I.1.5. Conclusion
I.2. Analyse comparative des résistances mécaniques des briques par rapport aux positions occupe dans le four pendant la cuisson
I.2.1. Conclusion
II. Analyse comparative de la remontée capillaire des briques par rapport aux combustibles utilisés pendant la cuisson
II.1. Conclusion
III. Analyse comparative du coefficient d’absorption capillaire des briques en une heure par rapport aux combustibles utilisés pendant la cuisson
III.1. Conclusion
IV. Analyse comparative de porosité des briques par rapport aux combustibles utilisés pendant la cuisson
IV.1. Conclusion
V. Analyse Comparative des conductivités thermiques des briques par rapport aux combustibles utilisés
V.1. Conclusion
VI. Analyse Comparative des résistances thermiques des briques par rapport aux combustibles utilisés
VI.1. Conclusion
VI.2. Exemple de la réduction d’échange de chaleur de brique avec ajout
VII. Interprétations et discussions
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES I
BIBLIOGRAPHIES et WEBOGRAPHIE 

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