LA DIVERSITE DES ACTEURS ET LEURS RÔLES DANS LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT

La commune est une collectivité locale qui se définit, dans le contexte de la décentralisation, comme une structure de gestion qui, d’une manière concertée, gère, anime, impulse, active, coordonne les transactions économiques, sociales, politiques, etc. dont elle est le siège. Ce courant s’inscrit dans la logique du développement humain durable des villes. Par ailleurs, dans la recherche d’un développement humain durable, le fondement du 9ème plan de Développement Economique et Social du Sénégal s’appui sur une politique tenant compte des préoccupations environnementales, dans les politiques sectorielles de développement. Du développement durable est dérivé le concept de ville durable. Ce dernier, est une capacité de réponse aux besoins actuels et d’évoluer, sans compromettre les conditions de vie des générations futures. La notion de ville durable a été citée pour la première fois par l’Union Internationale de la Conservation de la Nature .

Les pays et les villes présents au sommet de Rio (1992) ont ensuite souscrit à l’Agenda 21 ; « ce plan d’intervention planétaire » pour le XXIe siècle au terme duquel les pouvoirs publics urbains s’engagent à apporter des améliorations à leur gestion de l’environnement urbain dans toutes ces dimensions. Ainsi, la notion de ville durable témoigne d’une véritable prise de conscience de l’urgence de certaines situations. Cette prise de conscience doit permettre aux populations urbaines, selon la commission française du développement durable, de disposer de moyens d’agir pour que la ville soit organisée et qu’elle fonctionne dans des conditions politiques, institutionnelles, sociales et culturelles satisfaisant pour elles et équitables pour tous. Elle doit aussi permettre une ville dont le fonctionnement et la dynamique satisfont à des objectifs de sécurité, de conditions biologiques de vie, de qualité des milieux et de limitation de consommation des ressources. Elle doit également permettre une ville qui ne compromet ni le renouvellement des ressources naturelles alentour, ni le fonctionnement, les relations et la dynamique des écosystèmes micro-régionaux englobants, ni, en fin les grands équilibres régionaux, planétaires, indispensables au développement durable des autres communautés. La ville durable doit s’attacher à préserver les capacités de vie et les potentialités de choix des générations futures.

PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KOLDA

LA SITUATION DE LA VILLE 

La ville de Kolda se situe à l’extrémité Sud du Sénégal. Elle est enclavée par rapport au reste du Sénégal. Elle est accessible grâce aux routes nationales numéro 4 et numéro 6. La ville est également distante de Dakar de 465 km. La Route Nationale 4 (RN4) passant par la partie Nord du département de Sédhiou et la Route Nationale 6 (RN6) relie les villes de Ziguinchor, Kolda, Vélingara et Tambacounda dans le sens Est-Ouest. Cet axe routier très structurant a l’inconvénient d’être excentré. La ville est également enclavée par rapport aux pays limitrophes, ce qui a des conséquences négatives sur le niveau des échanges avec la sous région (Gambie, Guinée Conakry et Guinée Bissau). Les routes qui relient Kolda aux pays limitrophes sont constituées de pistes en terre de mauvaise qualité. La ville demeure encore enclavée par rapport à sa région, ce qui réduit sa polarisation (accessibilité des personnes aux biens et services urbains existants). D’une manière générale, on peut affirmer que les liaisons secondaires irriguant le reste des établissements humains sont relativement denses. Elles sont estimées à 1.681 km de pistes reliant les chefs lieux d’arrondissement et les communautés rurales entre eux et avec les capitales départementales. Cependant il est à noter que ces routes sont d’un parcours mal aisé et subissent des interruptions fonctionnelles durant la saison des pluies. Le réseau de communication décrit ci-dessus constitue un frein pour le rayonnement économique de la ville de Kolda qui peut jouer un grand rôle dans l’intégration nationale et sous-régionale. En effet le schéma régional d’aménagement du territoire a retenu la ville de Kolda comme un pôle régional de développement. Il s’agit d’agglomérations qui, de par leur fonction administrative, leurs activités variées, leur taille démographique, peuvent assurer une dynamique urbaine régionale capable de réduire les déséquilibres du réseau national d’établissements humains. Le pôle régional de développement représente le point focal de la décentralisation. Son développement s’appuie principalement sur la mise en valeur des ressources et potentialités de leur hinterland.

LE SITE

L’agglomération urbaine est traversée donc du nord-est vers le sud-est par le fleuve Casamance, qui en parcourt la partie la plus basse. Au nord-ouest se trouve la partie la plus haute du territoire (le plateau qui culmine à 44 mètres par rapport au lit du fleuve). Au nord, à l’est au sud et au sud-est, le relief du terrain est légèrement plus plat et légèrement plus incliné vers le cours du fleuve. Cette conformation altimétrique, s’ajoutant à la nature argileuse des terrain, détermine, à l’intérieur de l’agglomération, des zones inondables : l’absence d’œuvres de protection (drainage, canaux d’écoulement des eaux de pluie) aggrave la situation. La partie basse de la commune est parsemée de plusieurs dépressions. Ces zones inondables en saison des pluies et les berges du fleuve sont exploitées pour l’agriculture (vergers, maraîchage et riziculture) .

Les sols sont de types ferrugineux tropicaux, plus ou moins lessivés, légèrement ferralitiques, au niveau du plateau. Au niveau des zones basses, les sols sont hydromorphes à gley de surface et d’ensemble sur matériau alluvial varié mais souvent argileux, limon argileux, ou argile. Ces sols sont de couleur assez foncée en surface, gris ou brun clair en profondeur. Ils sont de fertilité chimique variable et sont cultivables en rizière s’ils sont submergés. La végétation est constituée d’une savane arborée à cause du déboisement des forêts. Le climat est de types soudano guinéen, caractérisé par des températures élevées et des vents relativement calmes (vitesse maximale 3m/s). Les vents sont essentiellement dominés par l’alizé continental, vent chaud et sec (nord-est) et la mousson qui souffle du sud-est et apporte la pluie. La pluviométrie est favorable et dépasse parfois 1000 mm/an. Elle constitue une contrainte pour le site.

LES DIFFICULTES DU SITE

Il existe deux types d’obstacles sur le site de la commune : les obstacles naturels et ceux anthropiques. Les contraintes naturelles concernent essentiellement :
• La présence du fleuve Casamance, qui divise le territoire en deux parties reliées par un seul pont, rendant ainsi difficile la communication surtout pendant l’hivernage,
• L’abondance de la précipitation favorise l’érosion hydrique des chaussées en latérite et des dépressions,
• Les espaces marécageux et les zones inondables cultivées augmentent la pollution des moustiques,
• L’importance du nombre des dépressions crée des îlots (Ndiobène, Saré Moussa, Bouna Kane, Gadapara) inaptes à l’urbanisation et insalubres,
• La nature argileuse des sols aggrave la stagnation des eaux de pluie,
• Le talus abrupt situé à Doumassou rend l’habitation difficile. Parmi les contraintes anthropiques, il y a :
• L’irrégularité et la dispersion de l’habitat, qui augmente le coût de viabilité des lotissements,
• Les constructions en banco (Bantagnel, Saré Moussa, Bouna Kane, Saré Kémo) posent des risques d’écoulement sur des sols où le ruissellement est élevé,
• L’utilisation des puits pour l’eau de boisson pose des problèmes de santé et d’environnement, ces puits pouvant capter la nappe parfois polluée par l’absence de réseau eaux usées,
• Le centre de recherche zootechnique (CRZ) occupe de vastes superficies et bloque ainsi les possibilités d’extension de la ville au sud du fleuve,
• Le sous-quartier de Saré Kémo (Gadapara) est isolé de la ville par le fleuve et les zones inondables,
• Le camp militaire occupe près de 40 ha à l’intérieur du quartier Doumassou constituant ainsi une gêne pour les liaisons est-ouest et nord-sud dans cette partie de la ville.

LES ATOUTS DU SITE

Avec toutes ces difficultés citées ci-dessus la ville possède cependant, des avantages considérables :
• Les citadins exploitent les vastes zones marécageuses situées à la périphérie, en rizières et maraîchages,
• Les vergers améliorent l’environnement et le revenu des populations,
• Le fleuve alimente l’agriculture une partie de l’année,
• Le nord (plateau) de la ville présente d’espaces urbanisables à moindre coût,
• le centre de recherche zootechnique et les pâturages proches de la ville peuvent favoriser l’implantation d’une ceinture laitière périurbaine et développer l’embouche bovine et ovine (création d’emplois urbains et alimentation de la ville) ;
• l’importance de l’agriculture et de l’élevage, dans la zone d’influence de la ville, peut être la base de la création de nouvelles unités agro-industrielles ;
• la position centrale de la ville par rapport à son hinterland et la proximité des frontières de la Guinée Conakry, la Guinée Bissau et la Gambie (peut jouer un rôle dans l’intégration sous-régionale) ;
• la diversité des cultures, le folklore et le site naturel, peuvent constituer la base du développement des activités touristiques dans la ville.

DECOUPAGE EN QUARTIERS

Les six quartiers officiels que compte la commune sont classés en deux groupes selon leur position par rapport au fleuve qui constitue l’un des éléments caractéristiques de la ville. Nous avons les quartiers de la rive droite et ceux de la rive gauche :
• Les quartiers situés sur la rive droite
– Doumassou : c’est un quartier ancien situé à l’ouest de l’Escale et entourant le camp militaire. Sa partie ouest est sur un site de plateau, partie la plus haute de la ville ; alors que sa partie Est se situe sur un abrupt. C’est un quartier densément peuplé.
– Gadapara : il renferme, l’Escale dont il est le prolongement derrière une zone inondable d’où la toponymie « Gadapara » (derrière la rizière en peulh). De cet ensemble, dépend aussi le village périphérique de Saré Kémo. L’Escale est l’un des noyaux d’origine de la ville qui abrite les bâtiments coloniaux et constitue le centre administratif et des affaires. Saré Kémo (village de Kémo en peulh), sur l’ancien aérodrome, dépend de Gadapara dont il est séparé par une vaste zone de rizière. Il présente l’aspect d’un village peulh et se situe sur un bassin versant où aboutissent les eaux de pluie. Il a été intégré à la ville avec l’implantation à proximité de l’école normale.
– Sikilo : il constitue le quartier le plus vaste de la commune avec plusieurs sous-quartiers à savoir Sikilo de l’Est et Sikilo de l’Ouest séparé par la route Fafacourou Véligara, Ndiobène qui jouxte l’Escale, Hilèle (zone de ruissellement en peulh) après Ndiobène, Château d’eau et Sikilo Nord plus récent. Son noyau initial est ancien et constitue la première extension de la ville (Sikilo Est). Le grand Sikilo s’étend sur un terrain à pente douce qui descend vers le fleuve. Le sous-quartier de Ndiobène est bâti sur un site plus accidenté.
• Les quartiers situés sur la rive gauche :
– Bantagnel : il est baptisé par le gardien de la poudrière du nom d’un arbre (kapokier), qui caractérise le site. Il date de 1952 et présente un caractère rural encore très marqué.
– Bouna Kane : il porte le nom du préfet qui l’a loti et présente de nombreux espaces marécageux et inondables où sont implantés les sous-quartiers de Sinthiang Idrissa (nouveau site de résidence de Idrissa) à l’Ouest (au bord du fleuve qui le sépare de Saré Kémo) et de Sinthiang Tountouroung à l’Est. Le noyau initial date de 1980 et abrite le service de l’élevage et la douane.
– Saré Moussa : c’est un quartier ancien qui date de 1915 et situé sur l’axe KoldaVélingara-Tamba. Il est isolé de la ville et possède encore un caractère rural. Il renferme des zones d’habitat irrégulier. Il abrite le sous-quartier de Faraba, constitué d’un ancien village situé à l’Est du fleuve, sur un terrain plat. Il s’est développé avec l’arrivée de nouveaux migrants (ouvriers de la SODEFITEX).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I- PROBLEMATIQUE
I-1- CONTEXTE
I-2- JUSTIFICATION DE L’ETUDE
I-3- DISCUSSION CONCEPTUELLE
I-3-1-DECENTRALISATION
I-3-2-ASSAINISSEMENT
I-3-3-ENVIRONNEMENT URBAIN
I-4- OBJECTIS
I-4-1-OBJECTIF GENERAL
I-4-2-OBJECTIFS SPECIFIQUES
I-5- HYPOTHESES
II- METHODOLOGIE DE RECHERCHE
II-1-LA REVUE DOCUMENTAIRE
II-2-LA RECHERCHE DE TERRAIN
II-3- LE TRAITEMENT DES DONNEES
II-4- DIFFICULTES RENCONTREES
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KOLDA
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I- LES DONNEES PHYSIQUES
I-1-LA SITUATION DE LA VILLE
I-2- LE SITE
I-2-1- LES DIFFICULTES DU SITE
I-2-2- LES ATOUTS DU SITE
I-3- ORGANISATION DE LA VILLE
I-3-1-DECOUPAGE EN QUARTIERS
I-3-2- LA STRUCTURE URBAINE
I-3-3- L’EVOLUTION DE L’ESPACE URBAIN
CHAPITRE II- LES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES
II-1- LA POPULATION
II-2-L’ECONOMIE DE LA COMMUNE
II-3- LES EQUIPEMENTS DE LA COMMUNE
II-3-1-LES INFRASTRUCTURES
II-3-2-LES SUPERSTRUCTURES
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DANS LA COMMUNE DE KOLDA
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I- L’ASSAINISSEMENT SOLIDES
I-1. LA PRODUCTION DE DECHETS SOLIDES
I-1-1-LES LIEUX DE PRODUCTION DES DECHETS
I-1-2-CARACTERISTIQUES DES DECHETS SOLIDES PRODUITS DANS LA COMMUNE
I-2- LA GESTION
I-2-1- LA GESTION ADEQUATE
I-2-2- LA GESTION DES DECHETS MEDICAUX DE LA COMMUNE
I-2-3- LA GESTION DES DECHETS DES EQUIPEMENTS MARCHANTS DE LA COMMUNE
I-2-4- LA GESTION DES DECHETS ARTISANAUX SOLIDES DE LA COMMUNE
I-2-5- LA GESTION DES DECHETS MENAGERS SOLIDES DE LA COMMUNE
CHAPITRE II- L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE
II-1- GENERALITES
II-2- CARACTERES DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USEES
II-2-1-EAUX DE PLUIE
II-2-2-EAUX USEES DOMESTIQUES
II-3- LA GESTION
II-3-1- LA GESTION ADEQUATE
II-3-2-LA GESTION DES EAUX USEES MENAGERES DE LA COMMUNE
II-3-3-LA GESTION DES EAUX VANNES DOMESTIQUES DE LA COMMUNE
II-3-4-LA GESTION DES EAUX VANNES PUBLIQUES DE LA COMMUNE
II-3-5-LA GESTION DES EAUX PLUVIALES DE LA COMMUNE
CHAPITRE III- LES RISQUES LIES A L’ASSAINISSEMENT DE LA COMMUNE
III-1- LES RISQUES ECOLOGIQUES LIES A L’ASSAINISSEMENT
III-1-1-DISPERSION D’ORDURES AVEC L’INCINERATION DOMESTIQUE ET LES DEPÔTS SAUVAGES
III- 1- 2- L’IMPORTANCE DES CABINETS A FOSSE PERDUE
III- 1- 3- LES INONDATIONS
III- 1- 4- LES CANAUX DE RUISSELLEMENT
III- 1- 5- LE REJET DANS LA NATURE DES EAUX USEES DOMESTIQUES
III-2- LES RISQUES SANITAIRES LIES A L’ASSAINISSEMENT
III-2-1-LA PREVALENCE
III-2-2-LE MODE DE TRANSMISSION DES AFFECTIONS LIEES A LA MAUVAISE GESTION DE L’ASSAINISSEMENT
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : LES ACTEURS ET LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DANS LA COMMUNE DE KOLDA
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : LA DIVERSITE DES ACTEURS ET LEURS RÔLES DANS LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT
I-1- LA MUNICIPALITE
I-2- LES SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT
I-2-1- LE SERVICE D’HYGIENE PUBLIQUE
I-2-2- LE DISTRICT SANITAIRE
I-3- LA SOCIETE CIVILE
I-3-1- LE RECOSAK
I-3-2- LES CHARRETIERS PRIVES
I-3-3- LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES (ONG)
I-3-4- LES ASSOCIATIONS DE JEUNES
CHAPITRE II- LES MOYENS DE GESTION ET LES REALISATIONS DES ACTEURS DANS L’ASSAINISSEMENT SOLIDE ET LIQUIDE
II-1- LES MOYENS ET LES REALISATIONS DE LA MUNICIPALITE
II-2- LES MOYENS ET REALISATIONS DES SERVICES TECHNIQUES DE L’ETAT
II-2-1- LE SERVICE DE LA BRIGADE D’HYGIENE PUBLIQUE
II-2-2- LE DISTRICT SANITAIRE
II-3- LES MOYENS ET LES REALISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
II-3-1- LES COMITES DE SALUBRITE
II-3-2- LES ONG
II-3-3- LES CHARRETIERS PRIVES
II-3-4- LES ASSOCIATIONS DE JEUNES
CHAPITRE III : LES DIFFICULTES DES ACTEURS DANS LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DE KOLDA
III-1- LES LACUNES DE LA DECENTRALISATION
III-2- LES PROBLEMES FINANCIERS DE LA MUNICIPALITE
III-3- LA NON TRANSPARENCE DANS LA GESTION
III-4- MANQUE DE CONCERTATION ET POLITISATION DE LA GESTION
III-5- LE MANQUE DE CONFIANCE DE LA POPULATION A L’EGARD DE LA MUNICIPALITE
III-6- FAIBLESSE DE NIVEAU D’INSTRUCTION ET DE NIVEAU ECONOMIQUE DE LA POPULATION
III-7- LA PROLIFERATION DE L’HABITAT PERIPHERIQUE SPONTANE
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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