PRESENTATION ET ANALYSE DES SYSTEMES DE CULTURE

PRESENTATION ET ANALYSE DES SYSTEMES DE CULTURE

ASPECTS GEOMORPHOLOGIEGIQUES ET EDAPHIQUES:

Carte de situation géographique des zones d’étude (Ain Ben khelil, Ain Sefra, Moghrar, Tiout)

Zone 1: Ain Ben Khelil : Elle comporte deux grands ensembles géologiques (Bouzenoun, 2002): Les hauts plateaux (vastes surfaces érodées) creusés de deux grandes dépressions (daïas, hadou), localisés à Oglat Ettine, Mergueb El Biter, Hassi Korima, Oued Timedmaket et El Korima au nord-est d’Ain Ben Khelil. Avec des terrains du Quaternaire continentale et alluvions récentes au nord des oueds. Les reliefs montagneux constitués par des dolomies du Jurassique moyen formés de sols minéraux bruts ou lithosols: Guetob El Hamra (1592 m), djebels Hafid (1407), Boukhechba (1322 m), Djebel Bou Amoud (1476 m), El Mesdouria (1175 m) et Djorf El Hammam (1140 m). Par ailleurs, les sols calcimagnésiques à dalles calcaires occupent la presque totalité des glacis autour de Ain Ben Khelil. Au niveau des oueds et daïas, ce sont les sols peu évolués d’apport alluviaux qui dominent (cas d’Oglat Eddaira). Et enfin les terrains du Pliocène occupant le reste des paysages à poudingue et des calcaires lacustres.

Zone 2: Ain Sefra : Elle est composée des terrains allant de l’âge jurassique ou quaternaire récent. Les terrains jurassiques et crétacés sont essentiellement gréseux avec parfois des intercalations de marnes. Les dépôts ayant subi les forces tectoniques du plissement atlasique présentent une série de synclinaux et d’anticlinaux plus ou moins parallèles de direction générale SW-NE. Deux anticlinaux, l’un au Nord, l’autre au sud encadrent le synclinal. Ils affleurent des terrains gréseux plus anciens du jurassique supérieur et crétacé inférieur et qui ont donné Djebels Aîssa et Mekther (Rahmani, 2010). La majeure partie de la zone est occupé par des sols calcimagnésiens de types: rendzines, sols bruns calcaires, sols bruns calciques, et sols à encroutement gypseux. Ils occupent les glacis du quaternaire ancien et moyen (Melalih, 2011).

Zone 3: Moghrar : Elle est caractérisée par le Jurassique supérieur constitué de Malm, qui est une formation de calcaires dolomitiques de grès et d’argiles. Leur altération permet la formation des différents types de sols. Ils sont peu épais, à faible teneur en matière organique, alors ceux qui occupent les zones d’accumulation offrent de meilleures potentialités de mise en valeur (DGF, 2003).

Zone 4: Tiout : Tiout est un synclinal à fond plat avec, localement, des subdivisions litho-stratigraphiques: le Barrémien avec une crête inférieure et des niveaux adjacents, l’Aptien, une unité gréseuse intermédiaire et l’Albien ou grès de Tiout. La masse principale des grés barrémo-albienne présente un faciès assez caractéristique, elle est différenciable des autres étages gréseux. De gros bancs de grès gris ou roses, occupent les plaines et les dépressions où ils affleurent en petits dômes amygdaloïdes très surbaissés (DGF, 2003).

Les maladies :

D’après l’enquête qu’on a faite la majorité des agriculteurs ne pratiquent aucun traitement phytosanitaire, qui conduit à la présence de certaines maladies (Fig. z1, z2 et z3), sauf pour l’agriculteur de la 2ème exploitation d’Ain Ben Khelil, qui pratique le traitement chimique pour lutter contre le ver blanc. Ce traitement appelé “ Carati D6“ qui semble peu efficace (le ver est toujours présent), ces produits sont mal utilisés (doses et époque d’utilisation non respectées). Après chaque sortie, les plantes sont immédiatement étalées dans un papier journal sur lequel on mentionne la date, le n° de parcelle, le n° d’espèce. On procède ensuite à l’identification des espèces, par examen des parties végétale. La nomenclature binomiale utilisée, correspond à celle de la Nouvelle Flore de l’Algérie de Quézel & Santa (1962, 1963). Une liste non exhaustive des adventices prélevés est dressée dans le Tab 23 d’où on tire un certain nombre de commentaires : Au niveau des exploitations visitées, une liste d’adventices a été réalisée, cette liste comporte 20 espèces appartenant à 10 familles botaniques et à 19 genres. Les familles les plus représentées sont les Asteraceaes, les poaceaes, les Fabaceaes. Ces familles occupent également les trois premiers rangs dans la flore oranaise dans son ensemble (Kazi Tani, 2011), dans la flore adventice marocaine ainsi qu’au niveau de sa flore globale (Loudyi, 1985; Boulet et al., 1989 in Kazi Tani, 2011) et dans la flore des régions ouest-méditerranéennes de l’Europe (Guillerm et Maillet, 1982 in Kazi Tani, 2011).

Daehler (1998) citée par Kazi Tani (2011) avait montré que les graminées adventices (poaceae) sont spectaculairement surreprésentées. Leur succès résulte, selon Calyton & Renvoize (1986), originairement leur développement de vie versatile adapté aux environnements instables et fluctuants, particulièrement celles associées au régime de précipitation fortement saisonnier ou aux stades précoces de succession issus des perturbations. Ces espèces se sont montrées en association avec le feu et les herbivores ainsi que les perturbations anthropogènes. Brassicaceae, Boraginaceae sont également bien représentées. Ces familles conservent sensiblement le même ordre de classement que celui qu’elles ont dans la flore arvicole oranaise où elles fournissent d’importante plantes cultivées (Kazi Tani, 2011). Concernant la répartition phytogéographique, les espèces méditerranéennes sont les mieux représentées indiquant le caractère local de la flore adventice. Alors que pour le type biologique c’est les Thérophytes qui sont les plus représentés que les géophytes avec ses deux espèces (Convolvulus arvensis et Cyrodon dactylon), les plus nuisibles en agriculture. Les méthodes de lutte sont manuel, biologique, mécanique et chimique. En termes de durabilité, les méthodes biologiques, manuelles et mécaniques sont les plus préconisées. La méthode chimique, la plus efficace, présente un risque pour l’environnement.

SIMPLIFIER LE TRAVAIL DE SOL :

L’agriculture conventionnelle basée sur le labour intensif dégrade les propriétés physiques du sol et le rend plus sensible au processus de l’érosion (Lahlou et al., 2005). Devant cette situation alarmante, il a y actuellement dans le monde un retour vers la simplification des techniques culturales pour remédier à la dégradation des sols et maintenir leur évolution naturelle. Cette opération a touché cent millions d’hectares en 2005 (Lal, 2007 in Mrabet, 2008). Plusieurs chercheurs encouragent le remplacement de labour intensif par des pratiques agricoles de conservation, qui englobent une multitude de techniques, dont les façons culturales réduites, le non labour, le semis directe, le travail de sol sous un paillis, etc. En effet, les effets bénéfiques du semis direct sur l’amélioration du taux de la matière organique du sol ont été relevés à travers plusieurs travaux de recherche. Il contribue à l’amélioration de la porosité, la stabilité structurale du sol et l’augmentation de sa capacité de rétention en eau (Moussadek et al., 2011). Maillard-Cuendet (Station fédérale de Changins, Suisse) a montré toute l’importance qu’avaient les techniques de travail du sol sur les populations lombriciennes. En effet, plus le travail du sol est réduit, moins est affectée cette microfaune, ce qui favorise sa prolifération et par conséquent améliore d’avantage la qualité du sol (Tissut et al., 2006) :

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Partie I : CARACTERISATION DE LA ZONE D’ETUDE
1.ETUDE DU MILIEU PHYSIQUE
1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
1.2. ASPECTS GEOMORPHOLOGIEGIQUES ET EDAPHIQUES
1.3. POTENTIALITES HYDRIQUES
1.4. ASPECTS CLIMATIQUES
1.4.1. PRECIPITATIONS
1.4.2. TEMPERATURES
1.4.3. VENTS
1.4.4. GELEES
1.4.5. GRELES ET NEIGES
1.4.6. SYNTHESE CLIMATIQUE
2.ETUDE DU MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE
2.1. APPROCHE SOCIOLOGIQUE
2.1.1. HISTORIQUE DE LA POPULATION
2.1.2. DENSITE DE LA POPULATION
2.1.3. EVOLUTION DE A POPULATION
2.1.4. REPARTITION DE A POPULATION
2.1.5. ACTIVIES ET EMPLOIES
2.2. PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT
2.3. AGROPASTORALISME
2.3.1. VEGETATION SPONTANEE
2.3.2. AGRICULTURE
2.3.3. PASTORALISME
Partie II. PRESENTATION ET ANALYSE DES SYSTEMES DE CULTURE
I.CHOIX DES STATIONS
II.ENQUETES ET OBSERVATIONS SUR TERRAIN
III.PRESENTATION DES SYSTEMES DE CULTURE
3.1. SYSTEME CLASSIQUE
3.1.1. NATURE ET QUALITE DES EXPLOITANTS
3.1.2. STATUT JURIDIQUE
3.1.3. TAILLE DES EXPLOITATIONS ETUDIEES
3.1.4. PRODUCTIONS VEGETALES
3.1.5. PRODUCTIONS ANIMALES
3.1.6. MAIN D’OEUVRE
3.1.7. CHOIX DES CULTURES ET PRATIQUES CULTURALES
3.2. SYSTEME OASIEN
3.2.1. SITUATION DES OASIS ETUDIEES
3.2.2. STRUCTURE ET MORPHOLOGIE DES EXPLOITATIONS
3.2.3. PLANTATION ET MODE DE CONDUITE DES PALMERAIES
3.3. SYSTEME DE BANQUETTE
4.DIAGNOSTIQUE ETANALYSE
4.1. CONTRAINTES EDAPHO-CLIMATIQUES
4.1.1. CLIMAT
4.1.2. EROSION
4.1.3. QUALITE DU SOL
4.1.4. QUALITE DE L’EAU
4.2. CONTRAINTES TECHNIQUES
4.2.1. TRAVAIL DU SOL
4.2.2. IRRIGATION
4.2.3. FERTILISATION
4.2.4. SYSTEME ASSOLEMENT ROTATION
4.2.5. GESTION DES RESIDUS
4.2.6. ADVERSITES ET METHODES DE LUTTE
4.2.7. NATURE DU CHEPTELS ET PATURAGE
4.3. CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUE
4.3.1. APPROVISIONNEMENT LIMITE EN MATERIELS ET PRODUITS
4.3.2. MANQUE DE MAIN D’OEUVRE QUALIFIE 4.3.4. DIFFICULTE DE COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES
PARITIE III. SUGGESTIONS ET CONCLUSION
I..ASPECT EDAPHIQUE
1.1. RECONSTITUER LE STOCK D’HUMUS
1.2. SIMPLIFIER LE TRAVAIL DE SOL
1.3. PRATIQUER LA JACHERE
1.4. ATTENUE L’EROSION
1.5. MINIMISER LA SALINISATION ET L’ALCALINISATION DES SOLS
II.ASPECT CLIMATIQUE
2.1. SECHERESSE
2.2. GELEES
III. DESERTIFICATION
IV.GESTION DES SYSTEMES DE CULTURE EN FONCTION DE LA DISPONIBILITE EN EAU
V.PROTEGER LES CULTURES CONTRE LES BIOAGRESSEURS
5.1. ADVENTICES
5.2. MALADIES ET RAVAGEURS
VI.CONSOLIDER L’ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
6.1. AU NIVEAU TECHNIQUE
6.2. AU NIVEAU D’APPROVISIONNEMENT DES INTRANTS
6.3. AU NIVEAU DE LA PARTICIPATION DES AGRICULTEURS
6.4. MAIN D’OEUVRE
6.5. AU NIVEAU DE LA COMMUNICATION ET L’INFORMATION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX

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