Présentation du Petit Lévrier Italien

Présentation du Petit Lévrier Italien

Informations générales sur la race

Le Petit Lévrier Italien est une race de chien de petite taille. Sa durée de vie est en moyenne de 13 – 14 ans (Bell et al. 2012). D’après une étude anglaise comptant 46 décès de PLI, la médiane de l’âge de décès (toute cause confondue) au sein de la race était de 13,5 ans (Adams et al. 2010; British Small Animal Veterinary Association Scientific Committee 2004). Dans une étude à l’échelle mondiale, recensant 575 décès sur une période allant de 1880 à 2018, l’âge médian de décès des animaux est de 11 ans. Ces données sous-estiment néanmoins l’espérance de vie des individus de la race du fait que 20,96% des décès surviennent de manière accidentelle à un âge médian de 4 ans et que la durée de vie des animaux au dix-neuvième siècle était moins importante que de nos jours (The Breed Archive, Schellner, Martz 2018).
Pour ce qui est de la prolificité de la race, les Petit Lévriers Italiens ne sont pas parmi les races les plus prolifiques. Ils produisent en moyenne 3 à 4 chiots, bien que des portées de 6 chiots ne soient pas exceptionnelles (Clark 2017). Selon une étude américaine menée sur 518 portées, il y a en moyenne 3,5 chiots par portée (Italian Greyhound Club of America 2018). La maturité sexuelle intervient très tard, comme chez la plupart des races de lévriers, soit à un âge d’environ 18 mois (Clark 2017).
La croissance des chiots est plus lente que la plupart des chiots de petites races. Le jour de sa naissance, un chiot pèse en moyenne de 85 à 200 grammes. Par la suite, la croissance se poursuit, avec une prise de poids quotidienne de 30 à 85 grammes par jour en moyenne. La croissance osseuse se poursuit jusqu’à un âge compris entre 9 mois et un an. La croissance du crâne et de la mâchoire inférieure se poursuit jusqu’à un âge d’un an et demi. Durant la même période, le poitrail de l’animal continue aussi de s’étoffer. A partir de l’âge de deux ans, on considère que l’intégralité du squelette, ainsi que la musculature, ont fini de croître définitivement (Clark 2017).

Evolution de la population de Petit Lévrier Italien

Pour suivre l’évolution de la population de Petit Lévrier Italien, l’un des indicateurs les plus étudié et aussi le plus accessible est le nombre d’inscriptions au LOF. Contrairement au nombre de chiens vivant à une période, ce dernier traduit directement la dynamique d’une population, de manière plus rapide que l’évolution du nombre d’individus total. Les taux de mortalité ou l’effectif total sont eux beaucoup moins bien renseignés et donc souvent les données sont moins représentatives des valeurs réelles. Le nombre d’inscription au LOF est par contre un très bon indicateur du nombre de naissances au sein de la race.
Suite à la reconnaissance de la race par le LOF en 1934, le nombre d’inscriptions a beaucoup varié. De 1933 à 1939, 50 chiots ont ainsi été répertoriés, mais il est suspecté qu’un grand nombre de chiens n’ait pas été enregistrés. Par la suite, de 1940 à 1945, la Seconde Guerre Mondiale eut des conséquences néfastes sur le développement de la race qui a été stoppé net : seulement 5 chiots ont été inscrits lors de cette période. Dans la période d’après-guerre, l’élevage de PLI a repris doucement avec, en moyenne, 22 naissances par an de 1946 à 1961. Par la suite, avec la création du Club Français du Petit Lévrier Italien (CFPLI), le nombre de naissances a augmenté progressivement et régulièrement (Diagramme 1), jusqu’à qu’il devienne la seconde race la plus importante au sein des lévriers, en se classant juste après le Whippet. (Brigel et al. 2010) (Société Centrale Canine 2018) (Kerveillant 1989)
Le nombre de naissances de Petits Lévriers Italiens est même devenu plus important en France qu’en Italie, son pays d’origine (Diagramme 2) (Ente Nazionale Cinofilia Italiana 2018).
Les diagrammes suivants permettent de bien suivre l’évolution des inscriptions aux organismes nationaux d’enregistrement des chiens de race de 1969 à 2017 et de 2007 à 2017. Ils ont été réalisés à partir de données récupérées sur les sites des organismes officiels français et italien (Société Centrale Canine 2018; Ente Nazionale Cinofilia Italiana 2018), les tableaux ayant servis à l’élaboration des diagrammes étant consultables en annexes

Les différentes populations de PLI

Une question importante est de savoir s’il existe une ou plusieurs populations de Petit Lévrier Italien et, de pouvoir les identifier s’il en existe plusieurs. Une étude s’est penchée spécifiquement sur cette problématique et sur ses conséquences au niveau des pathologies associées à la race. Des populations d’Europe et des Etats-Unis ont été comparées au travers de différentes portions d’ADN peu sujettes aux mutations (Pedersen et al. 2015). Cette comparaison a permis de conclure que les animaux appartiennent bien à une même race de chien. Parfois, en cas d’isolement prolongé de deux populations, des divergences peuvent se produire et entraîner la création d’une nouvelle sous-population, suffisamment éloignée pour être considérée comme de race différente de la précédente. Ce n’est pas le cas du Petit Lévrier Italien Cette étude a néanmoins permis de mettre en évidence que le taux de consanguinité global des individus américains était plus élevé que celui des individus européens. Cette différence est liée au petit nombre d’individus aux Etats-Unis, avec un taux de consanguinité très supérieur à la moyenne et beaucoup plus élevé qu’en Europe.
Une recherche plus précise réalisée sur les portions d’ADN, a permis la mise en évidence de différentes populations, avec des variations entre-elles (Pedersen et al. 2015) :
– une population américaine – une population européenne continentale (regroupant les individus de France, d’Allemagne, d’Ukraine et la majorité de la population belge) – une population mixte qui correspondrait à un mélange de population américaine et européenne (regroupe les individus du Royaume-Uni et une petite portion de la population belge) – une population distincte des autres en Pologne .Les populations Européennes sont quand même décrites comme plus hétérogènes que celles des Etats-Unis.
Les différentes populations ont été déterminées en fonctions des différents types et des variations au sein de la représentation des portions d’ADN étudiées

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
I. Présentation du Petit Lévrier Italien
1. Origine et histoire
2. Standard de la race
a. Standard actuel de la FCI
b. Commentaires sur le standard
3. Informations générales sur la race
4. Evolution de la population de Petit Lévrier Italien
5. Les différentes populations de PLI
II. Etat de santé de la race
1. Données générales sur les pathologies associées à la race
2. Pathologies associées au Petit Lévrier Italien
a. Affections dermatologiques
b. Affections tumorales
c. Affections ophtalmologiques
d. Affections neurologiques
e. Affections vasculaires et sanguines
f. Affections auto-immunes
g. Affections orthopédiques
h. Affections bucco-dentaires et digestives
i. Affections génitales, troubles de la reproduction
j. Réactions médicamenteuses
III. Etude de population
1. Matériel et méthodes
a. Justifications de l’étude
b. Rédaction des questionnaires
c. Diffusion des questionnaires
2. Résultats
a. Résultats obtenus
b. Réponses au questionnaire propriétaire
c. Réponses au questionnaire éleveur
d. Réponses au questionnaire juge
e. Réponse au questionnaire club du CFPLI
f. Bilan des réponses aux questionnaires
3. Discussion
a. Types de propriétaires et usages faits des animaux
b. Robe des animaux
c. Format des animaux, taille et poids
d. Pathologies présentes chez les animaux de propriétaires
e. Comparaison des réponses des éleveurs, des juges et du club de race
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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