Presentation du laboratoire national de sante publique

PRESENTATION DU LABORATOIRE NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE

Historique

Créé par le décret numéro 99-377/PRES/PM/MS du 28 octobre 1999, le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) est un Etablissement Public de l’Etat (EPE) à caractère administratif. Il est sous la tutelle technique du ministère de la santé et la tutelle financière du ministère des finances. Instrument de sécurité sanitaire du Burkina Faso, le LNSP a officiellement ouvert ses portes le vendredi 15 novembre 2002 à Ouagadougou. Il a par la suite étendu ses activités sur le territoire burkinabè à travers l’ouverture d’une Direction Régionale à Ouagadougou en 2002 et à BoboDioulasso en 2004. Le LNSP s’est doté de directions techniques que sont:

♦ la Direction de Contrôle des Médicaments et des Produits Non Alimentaires (DCM1PNA),
♦ la Direction de la Toxicologie, du Contrôle de l’Environnement et de l’Hygiène Publique (DTCEI HP),
♦ la Direction de la Biologie Médicale (DBM),
♦ la Direction du Contrôle des Aliments et de la Nutrition Appliquée (DCANA),
♦ la Direction de la Coordination Technique et de l’Assurance Qualité (DCTAQ),
♦ la Direction de la Recherche et de la Formation (DRF).

Présentation et situation géographique de la Direction Régionale de Bobo (DRB)

Mise en place dans le souci de la décentralisation du LNSP, la DRB œuvre dans le même but que celui du siège. Elle a ouvert ses portes en 2004 sous la désignation d’antenne régionale et a démarré ses activités techniques courant 2006. Quatre ans après elle devient la Direction Régionale de BoboDioulasso. Elle est située au centre-ville plus précisément sur l’avenue ALWATA DIAWARA non loin de la Direction Régionale de l’ONEA. Elle est la 2ème Direction Régionale après celle de Ouagadougou et couvre toute la région des Hauts Bassins, des Cascades, du Mouhoun et la région du Sud-ouest. Le laboratoire de section physicochimie des eaux.

Missions et attributs du LNSP

Le LNSP a pour objectif de servir de laboratoire central de référence pour les analyses biomédicales, toxicologiques, physiologiques, physico-chimiques et microbiologiques. Il intervient également dans le contrôle de qualité sanitaire et expertises de toute nature relatives à la biologie médicale, l’alimentation, la nutrition, la pharmacie, l’eau, et tout autre domaine en rapport avec la santé publique et la sécurité sanitaire. Ses missions sont entre autres :

➤ d’assurer des analyses de biologie médicale à la demande de personnes physiques ou morales, publiques ou privées;
➤ de coordonner les activités du Réseau National des Laboratoires (RNL) pour la surveillance intégrée des maladies prioritaires et la confIrmation rapide des épidémies;
➤ d’assurer la surveillance dosimétrique des personnes exposées aux rayonnements ionisants et toutes autres activités de radioprotection nécessaires;
➤  de contrôler la qualité des aliments, des cosmétiques, des désinfectants, des antiseptiques, des tabacs et cigarettes, des pesticides et autres consommables de toute nature et de toute provenance utilisés à des fins alimentaires esthétiques et à toute autre fin susceptible d’avoir un effet dommageable sur la santé publique et communautaire;
➤ de contrôler la qualité des eaux de consommation et des boissons de toute nature (ONEA, opérateurs privés, etc.);
➤ d’assurer les analyses et contrôles sanitaires relatifs à l’environnement et portant principalement sur l’air, les eaux de loisirs et les eaux usées, les sols, les milieux professionnels, les carburants, les gaz, les lubrifiants, les pesticides et les engrais ;
➤ d’assurer de façon systématique les contrôles de conformité ou de qualité sanitaire des produits et articles, et ce,
➤ à la charge des fabricants, importateurs et autres personnes physiques ou morales sollicitant leur mise à la consommation. ;

de contrôler la qualité des médicaments, vaccins, sérums, réactifs, produits biologiques et dérivés, milieux de culture, préservatifs, fluides médicaux, et autres consommables de toute nature et de toute provenance utilisés à des finis thérapeutiques et susceptibles d’avoir un effet négatif sur la santé publique et communautaire.

NORMES ET QUALITE D’UNE EAU POTABLE

Définition de quelques concepts

Eau potable
Une eau est dite potable, quand sa consommation par l’homme est sans danger pour celui-ci. Elle doit être exempte de contaminants microbiologiques, et son niveau de contaminants chimiques ne doit pas être dommageable pour la santé (Bourre P. et al. 1996). Elle doit par ailleurs, être limpide incolore et ne présenter aucun goût ou odeur désagréable. Les qualités requises sont donc d’ordre physique, chimique et bactériologique.

Eau conditionnée
On appelle eau conditionnée, l’eau mise en sachet ou en bouteille c’est à dire conditionnée dans un emballage adéquat (Dacosta Y., 1995) .

Trois qualités d’eau peuvent être conditionnées: les eaux minérales naturelles, les eaux de source et les eaux rendues potables par traitement.
– L’eau minérale naturelle: c’est une eau d’origine souterraine, microbiologiquement saine, qui doit être tenue à l’abri de tout risque de pollution. Elle répond à des exigences de qualité micro biologique et physicochimique strictes. Elle se distingue des autres eaux par la présence de minéraux, oligoéléments ou autres constituants, et témoigne une stabilité de ses caractéristiques essentielles. Certaines eaux minérales naturelles peuvent faire état d’effets favorables à la santé.
– L’eau de source: c’est une eau d’origine souterraine, microbiologiquement saine et qui doit être protégée contre les risques de pollution. L’eau de source, conditionnée, répond aux mêmes exigences de qualité microbiologique que l’eau minérale naturelle, ainsi qu’aux mêmes exigences de qualité physicochimique et radiologique que l’eau du robinet.
– L’eau rendue potable par traitements: c’est une eau d’origine souterraine ou superficielle. L’eau rendue potable par traitements, et conditionnée, répond à des exigences de qualité microbiologique strictes. L’eau rendue potable par traitements et conditionnée répond aux mêmes exigences de qualité physicochimique et radiologique que l’eau du robinet.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: GENERALITES
1. PRESENTATION DU LABORATOIRE NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE
1. l.Historique
1.2. Présentation et situation géographique de la Direction Régionale de Bobo (DRB)
1.3. Missions et attributs du LNSP
II. NORMES ET QUALITE D’UNE EAU POTABLE
11.1. Définition de quelques concepts
Il.2. Les gennes indicateurs de contamination fécale
III. LES PRINCIPALES RAISONS DE CONTAMINATION DES EAUX CONDITIONNEES ET LES MALADIES HYDRIQUES
111.1. Les raisons de contamination
111.2. Mesures à adopter pour avoir une eau de bonne qualité microbiologique
111.3. Les maladies hydriques
III.4.Les bienfaits de la consommation de l’eau potable
DEUXIÈME PARTIE: ETIJDE EXPÉRIMENTALE
1. METHODOLOGIE
1.1. Type et lieu d’étude
1.2. Echantillonnage
1.3. Les matériels utilisés pour l’analyse microbiologique
1.4. Méthodes utilisées
III. DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPIDQUES
ANNEXES

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