PRESENTATION DE LA ZONE ET DE LA POPULATION D’ETUDE 

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approche au développement 

La base d’un développement social: La pauvreté aplusieurs dimensions, liées au revenu mais aussi à d’autres facteurs, qui sont généralement indissociables. Les pauvres ont des revenus modestes ; ils sont souvent illettrés et en mauvaise santé ; et ils meurent jeunes.
En dépit du relèvement de niveau de vie enregistréau cours des 25 dernières années, la lutte contre la pauvreté continue de poser un redoutable défi. Plus de 1 milliard de pauvres – environ un tiers de la population totale des pays en développement –se battent désespérément pour survivre avec moins de 1 dollar par jour.
L’expérience des pays montre que si l’on veut réduire durablement la pauvreté, il faut savoir combiner croissance économique, investissement en capital humain et filets de sécurité pour les pauvres. (Source : PROMOUVOIR LEDEVELOPPEMENT SOCIAL, contribution de la banque mondiale au sommet social, 2008)

l’instrumentalisme MARXISTE 

L’instrumentalisme MARXISTE : c’est l’économie qui est la base d’une société Entant qu’idéologie, le MARXISME professe la théorie du socialisme scientifique dans l’instauration d’une société sans classe. Entant que science, le MARXISME nous propose des instruments d’analyse de la réalité dans son historique, son devenir et sa destinée, point de vue à la fois diachronique et synchronique.
Pour Karl MARX, toutes société obéit à une loi historique de devenir et de périr. Pour cela il considère cette histoire comme l’histoire d’une matière. Cette matière est la société elle-même. Et ce qui est matérielle dans cette sociétést e« la manière de produire les moyens de substance matérielle ».pour Karl MARX ; « dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent dans des rapports déterminées, indépendant de leur volonté… »
Rapport des homes avec la nature ; cela se pose la mise en œuvre de la force de travail humaine (travail manuel ou travail intellectuelle. celle ci va son tour à son tour avoir recours en un objet de travail, tel que la terre et à des i nstruments de travail, tel que la bêche .force de travail, objet de travail et instrument de travail forment l’ensemble de ce MARX appelle force productive.
L’ensemble des rapports de propriété, de distribution dans le travail et répartition du produit social constituent ce que K MARX appelle « rapport de production », et l’unité des forces productives et rapports de productions constituent ce MARX appelle « MODE DEPRODUCTION ».
D’après K MARX, « c’est l’économie qui est la base d’une société» et «l’être de l’homme est son processus de vie réelle » ; c’est-à-dire que, nous ne sommes jamais a ce q ue nous pensons mais ce que nous sommes pratiquement dans la réalité matérielle de notre existence. Mais le fondement de développement de cette économie sont les acteurs ; qui sont les membres avec leurs interactions quelque soient ses capacités. Donc si quelques membres de la société sont en état de déficience et d’incacité,p c’est la société tout entière qui subit les conséquences.

quelques définitions : Monde rural.

Du bas latin ruralls « des champs, de la campagne », dérivé des latins classiques rus « campagne », le terme « rural » prend tout son sens dans son opposition avec celui de « urbain » puisqu’il évoque dès l’Antiquité romaine une vie rustique faisant contraste avec la ville par excellence qu’était alors Rome. Cette opposition entre la ville et la campagne trouvera une traduction statistique en 1847, avec l’établissement du seuil de 2000 habitants pour distinguer parmi plus de 36000 communes celles pouvant être qualifiées de « rurales ». La genèse de ce terme a eu d’emblée une influence sur le champ disciplinaire qui s’en est réclamé : d’une part, en faisant de l’opposition entre ville et campagne le socle de la problématique ruraliste, que cette relation soit perçue comme une dichotomie ou comme un continuum ; d’autre part, en assimilant le rural et l’agricole , en raison de la place dominante et déterminante de l’agriculture dans l’organisation de la vie sociale à la campagne.
Le terme « rural » est aussi un adjectif dont le rattachement à un substantif traduit tout à la fois des évolutions problématiques et des incertitudes scientifiques : en évoquant plutôt le « monde rural » dans les années 50 ,on désigne un niversu clos et replié sur lui-même ;pour se marquer de cette posture très empreinte de l’agrarisme dominant de l’avant-guerre, on parlera par la suite de « milieu rural » ,de « société ou collectivité rurales » à un moment où la recherche porte sur la structure et le fonctionnement des groupes sociaux vivant à la campagne, puis dans les années 70,d’ « espace rural »,insistant en cela sur le contenant afin de gommer un contenu du plus en plus difficile à ident ifier. Selon les contextes ou les problématiques, ces divers emprunts notionnels sontaujourd’hui courants, même si le terme de « campagne » semble retrouver quelque faveur, dans une période où certes la « vie rustique » généré nostalgies et convoitises (la résidence secondaire est une « maison de campagne » et non « maison rurale »), mais aussi où le caractère opératoire de la catégorie de « rural » est particulier ment interrogé.
Le paradigme rural : ces glissements sémantiques ecouvrent des enjeux scientifiques, en particulier sur le caractère spécifique des formes de la vie sociale à la campagne. Si les sociologues ruraux se marquent dès l’origine d’une vision du monde rural comme des mondes à part, ils n’abandonnent pas pour autant l’idée que celui-ci recèle un particularisme sociologique. Pionnier en la matière, Henri LEFEBRE affirme en 1953 « parler d’un monde paysan, non pas en ce sens que la réalité paysanne constituerait un monde isolé, mais à cause de sa variété extraordinaire et de ses caractéristiquesropres » (1981, p63).
Dans la communauté rurale, il voit une « forme de communauté organique » basée sur un régime de propriété (collective, indivise et privée) qui génère des rapports sociaux particuliers (discipline collectives, relations de voisinage, liens au territoire …).
Donner un contenu sociologique à la question rural e en identifiant des propretés spécifiques à la vie à la campagne est une tache qu e reprendra et accomplira MENDRAS quelques années plus tard, en proposant un modèle héoriquet pour l’analyse des « sociétés paysannes ». S’inspirant des anthropologues américains qui, depuis les années 20, ont étudié les communautés rurales, en particulier REFIELD ?il construit une théorie de la société paysanne. Comme LEFEBRE auparavant, il l’identifie systématiquement à une société villageoise ou rurale. Autarcie, homogénéité culturelle et diversité sociale, tels sont les traits caractéristiques d’une société historiquement située, puisqu’elle suppose une « société englobant » au sein de laquelle elle dispose d’une autonomie qualifiée de « relative ». : «Il n’existe pas à proprement parler de paysans tant qu ’il n’existe pas de villes ou de système de pouvoir (féodalité, despotisme oriental, colonisation) qui domine la société paysanne tout en respectant ses particularités et son autonomie ». (Sociologie des ruraux p 257).
On retrouve donc dans cette théorie, qui apparaît comme l’un des fondements de la sociologie rurale française, deux traits caractéristiques de ce champ disciplinaire : la référence constante à un cadre d’analyse opposant ville et ca mpagne, avec son corollaire : la domination de l’une sur l’autre et l’assimilation entre paysan et rural.

La démocratie et la liberté de réunion

Généralement dans une vie associative, il y a toujours des structures qui englobent la totalité des membres de l’association comme l’assemblée générale. Cette organisation revêt une participation active des membres dans la vie associative dans les prises de décision, par exemple. Cette situation sous entend un esprit très démocratique.
La vie associative met en valeur la citoyenneté. Cette dernière est un comportement qui constitue ou apporte une contribution active à la v ie publique nationale et à sa bonne marche. En plus, il est toujours permis en principe, à ceux qui ont en commun un but de ce genre, de se grouper en association pour l’accomplir : c’est le principe de la liberté d’association. Selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) du 10 décembre 1948 dans son article 20 :
1-Toute personne a droit à la liberté de réunion etd’association pacifiques.
2- Nul ne peut être obligé de faire partie d’une sociationas ».
Ainsi suivant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dans ses articles le citoyen est libre dans une vie associative, ainsi dans un pays démocratique, il y a plus de poids de se faire entendre, d’agir dans l’unité donc c’est un garant de liberté citoyenne.

Conception de solidarité selon Emile DURKHEIM

Dans la division du travail E. Durkheim montre que la fonction principale de la division du travail est de produire la solidarité sociale, et c’est aussi valable dans la vie associative.

La solidarité mécanique

La solidarité mécanique caractérise les sociétésaditionnellestr dans lesquelles la division du travail est faible ; les individus sont peu différenciés les un des autres et adhérent à des valeurs et des croyances communes. La solidar ité mécanique est fondée sur la similitude des individus qui sont soumis à une forte conscienc e collective

La solidarité organique

La solidarité organique caractérise les sociétésdustriellesin dans lesquelles la division du travail est forte. Le lien social est fondé sur les différences et les complémentarités qui existent entre les individus. La conscience collective impose une coercition moins forte et permet le développement des consciences individuelles.
La vie associative sous-entend aussi donc Solidarité. Elle est une dépendance réciproque fondant la cohésion et engage la personn à assumer une obligation.

Le respect des règles

Le respect des règles influence les comportements individuels des membres et son application dépend d’une conscience collective Durkheim E, (Beitoine et al 2000).Ce qui fait que les règles sont soit répressives et donnent lieu à des sanctions lorsque la conscience collective est offensée ou soit restitutives et répondent davantage à une logique de compensation des préjudices (remise des choses en l’état) qu’à une logique de punition.
Pour vivre en société, il y a une obligation de touà chacun de respecter les règles prescrites de cette société.

Le devoir de cohabitation

Le terme «cohabitation » est très utilisé dans la vie politique. Dans son sens strict, «cohabitation» veut dire vivre ensemble. Transposée dans la vie associative la cohabitation veut dire le fait de vivre avec une ou plusieurs autres personnes dans un lieu malgré les différences de la situation financière et sociale de membres.

La vie associative dans la société malgache

La vie associative malgache est intimement liée à la culture du Fihavanana. L’association ou la communauté renforce cette conception qui peut être traduit par un lien communautaire. Le Fihavanana est un fait social mais aussi un état d’esprit qui met en valeur la conservation des liens communautaires et constitue un véritable fil conducteur à la société.
Tout cela pour dire que dans la vie sociale, il constitue un cadre moral qui favorise le développement d’une culture de solidarité se traduisant par des systèmes d’entraide et de soutiens mutuels entre les paysans en cas de difficultés.
En outre, il concerne aussi les relations d’harmonie et de solidarité entre les personnes ou groupes n’ayant pas forcément des liens de parenté. Ainsi cultiver le fihavanana avec des personnes étrangères à son noyau familial traduit une volonté de se forger une relation avec cette personne aussi profonde que si on avait des liens de parenté (Rakotovazaha J, 2007).

Gommage des disparités

Dans les associations malgaches, malgré les disparités entre les membres souvent différenciés par les dialectes, les modes vie, culture le fihavanana tient une grande place car il s’impose automatiquement sans tenir compte de la situation socio-économique des personnes .Instaurer le fihavanana comme symbole de paix et de fraternité dans la vie associative permettra d’éviter des conflits dans de la communauté ou lefiaharamonina.

Institution sociale

Dans la société malgache l’associativité des gens ansd les quartiers, en l’occurrence des fokontany, ou des communes se présente sous laforme des fokonolona.
Le fihavanana comme règle de vie commune a pu se développer grâce à un système d’organisation socio-administrative qu’est le fokonolona, à la fois une circonscription administrative et le mode de structuration des citoyens de cette circonscription pour former une instance administrative dotée d’autorité officielle (Rakotovazaha.J ,2007).
Le fokonolona est donc une institution sociale ayant un pouvoir légitime dans la société malgache. Ce n’est que plus tardivement queles associations sont devenues elles aussi des nouvelles structures sociales qui ont développé le fihavanana comme idéologie. L’association a donc fini par être une institution légitime et légale pour peu qu’elle soit déclarée dans tout le territoire.

Les caractéristiques d’une vie associative

Les caractéristiques aussi bien que les objectifs peuvent être d’ordre économique, politique ou social avec des priorités bien définies par les membres eux-mêmes. C’est dans ce sens qu’il est nécessaire d’étudier les caractéristiques d’une vie associative.

Structure et organisation

Une première caractéristique de la vie associativeest qu’elle est limitée dans l’espace. En matière de structure, une association possède unbureau exécutif qui s’organise avec les membres pour les tâches à accomplir selon les objec tifs prévus.
Une vie associative n’est donc possible qu’avec une structure et une organisation. Cela permet de réguler la cohabitation de ses membres et d’assurer son organisation fonctionnelle et organisationnelle. Ce qui fait que l’organisation d’une association dépend des objectifs de l’association ou de la collectivité en question.
La vie associative englobe aussi une organisation pour orchestrer cette cohabitation des membres. Organisation veut dire ici doter d’une structure déterminée. L’organisation dans la vie associative est le processus qui prévoit un système de vie associative qui permet d’atteindre les objectifs facilitant la prise de décision comme l’existence de l’assemblée générale dans l’association.

Le respect d’une hiérarchie

Au sein d’une association, il existe un système de structuration hiérarchique et fonctionnelle. Cette dernière reflète une vie construite ou édifiée par une même reconnaissance de valeur, de culture et de sentiment d’appartenance. Suite logique à cela, l’organisation du travail est acceptée par tous les membres, l’association permettant un lien direct entre eux.
La vie associative revêt ainsi une intégration de’individul dans le groupe. Ce qui induit un caractère hétérogène et crée son dynamisme et satalitévi. L’homogénéité assure la stabilité de la vie associative.

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Table des matières

BASE THEORIQUE ET MONOGRAPHIE DU TERRAIN 
CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE 
Section I : Approche anthropologique
Section II : Distinction entre la marge et la déviance
Section III : approche au développement
Section IV : l’instrumentalisme MARXISTE
Section V : quelques définitions : Monde rural.
CHAPITRE II. LA VIE ASSOCIATIVE 
Section 1: De l’individu à l’association
1. La socialisation
2. L’individualisme méthodologique
3. Conscience collective et groupe d’appartenance
4. Quelques formes de vie associative
Section 2 : Les principes de la vie associative
1. La démocratie et la liberté de réunion
2. Conception de solidarité selon Emile DURKHEIM
3. La solidarité mécanique
4. La solidarité organique
5. Le respect des règles
6. Le devoir de cohabitation
Section 3: La vie associative dans la société malgache
1. Culture
2. Gommage des disparités
3. Institution sociale
Section 4: Les caractéristiques d’une vie associative
1. Structure et organisation
2. Le respect d’une hiérarchie
3. La détermination et classification des rôles
4. La réglementation dans la vie collective
5. Moyens matériels et financiers de la vie associativ
Section 5 : La détermination de l’objectif et la prise de décision
1. La détermination de l’objectif
2. La prise de décision
3. L’adhésion à la vie associative
4. La participation à la vie collective
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA ZONE ET DE LA POPULATION D’ETUDE 
Section I : historique et cadre juridique du COPH
Section II : historique de la commune rurale d’Ambohimanambola
Section III : la répartition de la population dans la commune
CONCLUSION PARTIELLE 
DEUXIEME PARTIE  VERIFICATION DE L’HYPOTHESE 
CHAPITRE IV: LE CONTEXTE GENERALE OU VIVAIENT LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP A MADAGASCAR 
CHAPITRE V : RESULTATS D’ENQETE, DONNES RECUEILLIS SUR TERRAIN 
CHAPITRE VI : VERIFICATION DE L’HYPOTHESE 
Section 1 : Récit de vie
Section 2 : Etude comparative
CONCLUSION PARTIELLE 
TROISIEME PARTIE : BILAN, APPROCHES PROSPECTIVES 
CHAPITRE VII : BILAN 
Section 1: la perception Malgache du handicap
Section 2 : les différents types de handicaps à Madagascar et leurs perceptions
Section 3 : cercle vicieux « handicap pauvreté »
CHAPITRE VIII : PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS 
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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