Présentation de la ville de Nyons et de la place Joseph Buffaven

Localisation de la ville de Nyons 

Au cœur de la Drôme Provençale, en région Rhône-Alpes, la commune de Nyons est l’une des deux sous-préfectures du département de la Drôme et est ainsi chef lieu d’arrondissement et de canton. Capitale du NyonsaisBaronnies, la ville s’est développée au débouché de la vallée encaissée de l’Eygues, un des affluents du Rhône. Elle se voit dominée au nord par les premiers contreforts alpins, à l’est et au sud par la colline du Devès, les montagnes de Vaux et de Garde Grosse, tandis qu’à l’ouest elle est bordée par la vallée du Rhône. Située à quarante cinq kilomètres de l’autoroute A7, Nyons profite depuis peu de l’influence de la desserte TGV de la gare de Valence distante de cent kilomètres.

Nyons par sa localisation a toujours été au carrefour des voies de communication venant de la vallée du Rhône et des Alpes. Aujourd’hui encore on retrouve cette particularité car elle se trouve à la jonction de :
• La D538 qui relie Vaison-la-Romaine à Dieulefit,
• La D94 qui relie Orange et Bollène à Gap.

Démographie

La proximité de grands axes routiers et ferroviaires a été en partie à l’origine du développement de la région depuis les années soixante. Depuis le recensement de 1968, la commune de Nyons a vu sa population régulièrement s’accroître. On dénombrait alors 4982 habitants alors qu’en 1999 on atteignait les 6723, ce qui correspond à une augmentation d’environ 35%.

Cette progression régulière est principalement explicable par un solde migratoire positif qui compense un solde naturel négatif. Lors du dernier recensement de 1999 on enregistre entre 1990 et 1999, 961 nouveaux arrivants et 591 naissances de moins que de décès.

Selon l’analyse de la population en trois tranches d’âges :
• Moins de 18 ans : 17,95%,
• De 18 à 59 ans : 43,60%,
• Plus de 60 ans : 38,45%,
on s’aperçoit que les personnes retraitées en représentent une part non négligeable. Cette donnée explique le solde naturel négatif. Si l’évolution annuelle du nombre de nyonsais apparaît être constante, ce phénomène cache l’irrégularité des flux saisonniers de résidents. En saison estivale, le nombre d’habitants dépasse les 12000. La population est donc quasiment multipliée par deux. Cette variation a tendance à s’accroître comme l’atteste l’augmentation annuelle de l’ensemble du parc immobilier des résidences secondaires. Les jeunes du canton peuvent accomplir leur scolarité sur place jusqu’au baccalauréat. Ils sont actuellement près de 2000 à le faire.

Economie

Nyons fait partie des six premières villes les plus attractives de la Drôme. Cette commune se trouve au centre d’un bassin d’emploi de plus de 20000 habitants. 60% des entreprises se localisent à Nyons.

Depuis le début du XXème siècle, les activités essentielles se sont tournées vers le tourisme, la production de l’olive et de ses produits dérivés, la culture d’arbres fruitiers et le travail de la vigne. Mais depuis les années 90, l’économie locale s’est surtout développée dans les domaines des services, du commerce et des professions de santé, afin d’accueillir les flux de touristes et mieux répondre aux besoins des personnes retraitées.

Chaque année, le nombre de touristes progresse. Cette population, par ses besoins, est très demandeuse en commerces, artisanat et services. Cette demande augmente plus vite que l’offre correspondante. Comme le montre la carte ci-dessous, le centre ville de la commune est presque  totalement occupé quand cela est possible par une activité économique.Seuls quelques espaces comme la place J.Buffaven et les routes de Montélimar et Bollène pourraient potentiellement accueillir de nouvelles activités. Pour répondre aux besoins dans le domaine de l’artisanat, se développe depuis 1990 une zone artisanale en périphérie du territoire de la commune, à plus de deux kilomètres de son centre.

Le marché hebdomadaire accueille près de 300 forains, il constitue un pan important de l’activité économique nyonsaise. Sur la place J. Buffaven, chaque jeudi ce sont 300 mètres linéaires d’étals qui sont installés. Ce rendez-vous attire aussi bien les autochtones que les vacanciers.

Mais l’activité économique n’est pas le seul facteur attractif pour les estivants.

Nyons est surtout connue pour la qualité de son air qui a attiré et attire encore beaucoup de personnes qui viennent soigner leurs problèmes respiratoires et se reposer. Tout cela dans un lieu où règne un climat méditerranéen caractérisé ici par un ensoleillement de plus de 250 jours , l’absence de mistral et des températures douces l’hiver. Ce qui lui a valu le surnom de « petit Nice ». Nyons se caractérise aussi par un environnement de qualité. Des milieux naturels très contrastés sont présents sur son territoire, on y distingue plusieurs zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique ainsi que différents périmètres de zones AOC : Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Village et Olives de Nyons.

Mais Nyons est aussi réputée pour son patrimoine architectural. La visite de la ville permet de découvrir la Tour Randonne, le Pont Roman, la Place des Arcades, le Château Vieux, l’Eglise St-Vincent, les ruelles de la vieille ville. On peut connaître l’histoire de cette commune en visitant les musées de l’Olivier, archéologique, la scourtinerie, différents moulins à huile, la distillerie de lavande (encore en activité). Depuis 2001 Nyons a ouvert un complexe aquatique ; Nyonsoleïado qui a comptabilisé 130000 entrées sur les deux premières saisons d’exploitation. Ce cadre agréable attire donc de plus en plus de touristes à la recherche d’un lieu où il fait bon vivre. Ceci explique l’augmentation du nombre de résidences secondaires, l’importance du marché et la part prépondérante des commerces dans l’économie locale.

La place J.Buffaven à travers l’histoire

La ville se compose de différents quartiers qui reflètent chacun une époque de l’histoire de Nyons. Les premières traces d’occupation du site datent du haut empire de l’époque romaine, ce sont les restes d’une nécropole, de villas et de monuments gallo-romains. Mais c’est seulement à partir du Xème siècle que l’on possède des écrits témoignant de l’existence de l’église St-Vincent et d’un castrum. Autour de ce château se développe le plus ancien quartier de Nyons, celui des Forts. Le quartier des Forts est définitivement structuré à la fin du XIIIème siècle. Il prend place sur le pied de la colline du Devès sur une crête rocheuse. Il se caractérise par une enceinte fortifiée dont plusieurs tours sont encore visibles, comme la tour Randonne réaménagée en chapelle. En contrebas, un second quartier s’est développé autour de l’église StVincent. Il fut en partie occupé par un cimetière qui a été progressivement gagné par l’urbanisation. Au XIVème siècle, il est entouré par les fortifications et est ainsi rattaché au quartier des Forts. A partir du XIIIème siècle se développe à l’ouest de la ville un bourg marchand qui constitue les premiers faubourgs. On y construit le pont Roman de 1341 à 1401, la place du marché devenue place des Arcades. Cette extension a été favorisée par la situation géographique de la cité le long d’un axe reliant le Comtat Venaissin à l’Italie. Ce quartier est également fortifié à la fin du XVIème siècle, certaines activités artisanales comme la savonnerie et la tannerie y prospèrent. L’extension urbaine continue régulièrement, plus particulièrement après la fin des guerres de religions. On installe surtout hors des limites de la ville les activités artisanales. Mais ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXème siècle que Nyons connaît un véritable essor avec la mise en place d’activités industrielles comme la poterie, la filature et le moulinage, le sciage et d’autres industries mécaniques. A cette époque, les bourgeois aisés se font construire des maisons à l’ouest de la ville, dans des anciens vergers et prés, désormais protégés par une digue des caprices de l’Eygues. Cette nouvelle ville se structure autour de l’actuelle place du marché et des routes menant à Montélimar et à Orange.

C’est lors de cette extension que naît la place J.Buffaven alors appelée place du Foussat. Comme l’indique l’étymologie du mot, cet espace a été jusqu’aux années 1880, un fossé bordé par des terres agricoles sur lesquelles poussait de la vigne. Jouxtant les remparts de la vieille ville, cet ancien lieu de défense a été aménagé en un lieu de rassemblement pour les enfants, de campement pour les gens du voyage, d’installation pour diverses manifestations, de « parking » pour les attelages et de rencontre pour les habitants. Aux abords immédiats on trouvait la gendarmerie, la prison, des habitations et des petits commerces.

Petit à petit dans la seconde moitié du XXème siècle, la fonctionnalité de la place a évolué. Rebaptisée place Jean Buffaven, en mémoire d’un ancien maître coiffeur nyonsais mort dans un camp de la mort en 1944, la place occupe désormais de nouvelles fonctions.

La place J.Buffaven aujourd’hui

Cette place du centre ville de Nyons constitue avec la place de la Libération et celle des Arcades, le cœur du centre ville. On y trouve maintenant la mairie, les services du trésor public, les bureaux de la chambre de commerce et d’industrie, la maison des associations, tout un groupe scolaire qui s’étend de la maternelle au primaire, une agence de voyages et un snack. Ce site dessert un collège et un lycée, une médiathèque, un hôtel. Il est aussi le siège des rotations des bus de transport scolaire et du conseil général. Il marque enfin une des entrées vers la vieille ville, la rue des Grands Forts constituant un de ses côtés. La Promenade des Anglais qui surplombe une partie de la ville et qui parcourt des quartiers résidentiels, trouve son point de départ à l’un des angles de la place.

Une grande partie des personnes qui fréquentent les services, les équipements de la place se l’approprient en y garant leur véhicule. En effet, une des fonctions les plus importantes de cet endroit, outre celles que l’on vient de mentionner, est celle du stationnement. Avec 99 cases, ce lieu représente un des plus grands parkings de la ville qui compte près de 800 places. Cette vaste étendue non bâtie au cœur de la ville permet aussi les jours de marché, à une partie des forains de monter leurs étals, pour certains à l’abri d’un des nombreux platanes qui ceinturent la place.

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Table des matières

Remerciements
Introduction
Partie I : Présentation de la ville de Nyons et de la place Joseph Buffaven
1. Localisation de la ville de Nyons
2. Démographie
3. Economie
4. Localisation de la place J.Buffaven
5. La place J.Buffaven à travers l’histoire
6. La place J.Buffaven aujourd’hui
Synthèse
Partie II : Les enjeux du projet de réaménagement de la place Joseph Buffaven
1. Les disfonctionnements existants
2. Les contraintes de la place
3. Les potentialités de la place
4. Les objectifs visés par le réaménagement de la place
Synthèse
Partie III : Propositions d’aménagement
1. Création d’un cheminement piétonnier
2. Modification du plan de circulation
3. Modification du plan de stationnement
4. Végétalisation de la place
5. Modification de l’éclairage du site
6. Enterrement du dispositif de collecte des déchets
7. Plan de l’aménagement
8. Coût du projet
Conclusion
Bibliographie
Index des documents

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