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En Algérie, la steppe constitue une vaste région qui d’étend entre l’Atlas Tellien au Nord et l’Atlas Saharien au Sud, couvrent une superficie globale de 20 millions d’hectares (NEDJRAOUI, 2002), Formant un ruban de 1 000 Km de long, sur une largeur de 300 Km à l’Ouest et au centre réduite à moins de 150 Km à l’Est. Les limites de cette zone s’appuyant sur les critères pluviométriques entre 100 et 400 mm de pluviométrie moyenne annuelle (KHALIL, 1997).

Délimitation des zones steppiques

Selon KHALIL (1997), les grands espaces qui peuvent être différenciés en sousensembles régionaux bien distincts sont :

Bordure sub-steppique
Située en gros entre les isohyètes 300 et 400 mm Elle s’étend sur la bordure sud de l’Atlas Tellien au centre et sur les hauts plateaux constantinois, les monts du Hodna et de l’Aurès à l’Est. Les hauts plateaux constantinoises sont à caractère agro-pastoral, tandis que les massifs des Aurès et les monts de Hodna sont à caractère sylvo-pastoral.

Région steppique proprement dite
Située entre les isohyètes 200 et 300 mm et qui comprend :

Au centre
Les hautes plaines steppiques Algéro-oranaises, les hautes plaines de Hassi Bahbah, M’sila, le Nord des wilayates de Laghouat et d’El Bayadh. Ces hautes plaines sont occupées par des parcours steppiques semi-arides avec quelques masses de nappes alfatières et d’agriculture marginale sur épandage de crues des oueds. Les piémonts et les montagnes de L’Atlas Saharien (monts des Ouled Naïl, Djebel Amour) est caractérisé par des parcours ainsi que des forêts.

A l’Est
Les hautes plaines steppiques de M’sila, Khenchela et Tébessa, sont nettement séparées des hautes plaines de centre par le massif des Aurès.

Région steppique présaharienne
Elle est située entre des isohyètes 100 et 200 mm. Cette région dominée par des parcours de type saharien et des vallées alluviales. Elle comprend :
Au centre
Les piémonts sud de l’Atlas Saharien, la cuvette du Hodna, le plateau saharien du sud des wilayates de Djelfa et de Laghouat.
A l’Est
L’extrémité Est de l’Atlas Saharien, monts du M’zab et des Nememchas, le plateau saharien de sud des wilayates de Tébessa et Biskra .

Milieu physique

Climat
Pluviométrie
En général, la pluviométrie moyenne annuelle est faible (entre100 et 400 mm/an) et sa répartition est irrégulière dans le temps et dans l’espace. Les pluies se caractérisent par leur brutalité (averses) et leurs aspects orageux (NEDJIMI, et al., 2012).

Selon KHELIL (1997), les précipitations subissent une baisse vers l’Ouest (Ain Sefra) par suite de la présence du grand Atlas marocain, elles augmentent progressivement vers le centre (El Bayadh, Aflou, Djelfa) puis diminuent vers Boussaâda et M’sila dominées par l’influence de l’enclave saharien du Hodna. Elles diminuent encore plus vers le piémont sud de l’Atlas Saharien (Laghouat) décroissent rapidement dès que l’on s’éloigne de la flexure sud atlasique vers le Sud. Les massifs montagneux, dont les monts des Ouled Naïl et Djebel Amour, sont relativement plus arrosées. Ils sont les plus favorisés avec des précipitations dépassent 400 mm/an et où les crêtes reçoivent jusqu’à 600 mm/an.

Température
La température est l’un des facteurs essentiel qui influe directement sur la richesse faunistiques et floristiques. Dans la steppe on parle surtout des températures extrêmes. D’après LE HOUEROU (1977), cité par KHELIL (1997), le régime thermique de la steppe est de type continental, l’amplitude thermique annuelle est généralement supérieure à 20°C. Les gelées de la saison froide inhibent la poussée de la végétation, ce qui amène les éleveurs à se déplacer vers les parcours sahariens à température plus chaude (Azzaba) pour trouver de quoi nourrir ces bétails. Les températures très élevées de la saison estivale inhibent également le développement de la végétation, ce qui amène les éleveurs cette fois à se déplacer vers le Nord pour pâturer les plateaux céréaliers (Achaba).

Autres facteurs climatiques
• Le sirocco : une contrainte climatique importante en saison estivale (vent très chauds) qui assèche y compris le sol en eau mais aussi la végétation et les ressources en eau superficielles ;
• Les gelées : constituent l’un des facteurs climatiques les plus contraignants des zones steppiques. Cette contrainte est directement liée à la température très basse de la saison froide ;
• La neige : tombe sur les régions de haute altitude (monts des Ouled Naïl) ;
• Les vents dominants de direction Ouest et Nord-ouest sont souvent suivis d’orages.

Hydrographie et ressources hydriques
Le réseau hydrographique est fortement influencé à la fois par les variations saisonnières et interannuelle de la pluviométrie et aussi le relief de la steppe (Khelil, 1997). La plupart des oueds de la steppe sont irréguliers, secs en été avec toutefois des crues violentes le plus souvent en début et à la fin de l’hiver, et parfois en été. Ces crues causent beaucoup des problèmes d’érosion des terres et aussi de perte non négligeable de nombre de têtes des animaux qui pâture.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STEPPE ALGERIENNE 
I. Introduction
I.1 – Délimitation des zones steppiques
I.1.1 – Bordure sub-steppique
I.1.2 – Région steppique proprement dite
I.1.3 – Région steppique présaharienne
I.2 – Milieu physique
I.2.1 – Climat
I.2.1.1 – Pluviométrie
I.2.1.2 – Température
I.2.1.3 – Autres facteurs climatiques
I.2.2 – Hydrographie et ressources hydriques
I.2.3 – Nature des sols
I.2.4 – Végétation steppique naturelle
I.2.4.1 – Steppes à graminées
I.2.4.2 – Steppes à chaméphytes
I.2 .4 .3 – Steppes à psamophytes
I.2.4.4 – Steppes à halophytes
I.2.4.5 – Steppes secondaires
I.2.4.6 – Steppes dégradées
I.2.4.7 – Terres cultivées
I.3 – Etat de la steppe
I.4 – Occupation des terres et ressources fourragères
I.5 – Systèmes de production
I.6 – Cause de déséquilibre
I.6.1 – Causes naturelles
I.6.2 – Problème de salinité des sols
I.6.3 – Causes anthropozoïques
I.6.4 – Evolution de la population steppique
I.6.5 – Surpâturage
I.6.6 – Défrichement des parcours et pratiques culturales
I.6.7 – Le régime juridique des terres
CHAPITRE 2 : OUTILS D’INVESTIGATION (TELEDETECTION ET SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE) 
I. Télédétection
I.1 – Définition
I.2 – Objectifs de la télédétection
I.2.1 – La cartographie
I.2.2 – L’agriculture
I.2.3 – L’aménagement
I.2.4 – L’hydrogéologie
I.3 – Principes de base de la télédétection
I.3.1 – La cible
I.3.2 – La source d’énergie
I.3.3 – Le vecteur
I.4 – Les étapes de réalisation
I.5 – Techniques de la télédétection
I.6 – Bases physiques et technologiques
I.6.1 – Le rayonnement électromagnétique
I.6.2 – Sources d’énergie électromagnétique
I.6.2.1 – Sources naturelles
I.6.2.2 – Les sources artificielles
I.6.3 – Notion de réflectance
I.6.3.1 – Définition de la réflectance
I.6.3.2 – La compréhension du phénomène
CONCLUSION

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