Soutenance mémoire
Présentation de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM)
Historique
La Société Nationale Industrielle et Minière SNIM, anciennement appelée MIFERMA, est une société d’économie mixte qui Exploite et commercialise depuis 1963 des gisements des minerais de fer situés aux entourages de la ville de Zouerate dans la région de Tiris Zemmour en Mauritanie. Le début de son activité remonte en 1961 lorsque la société a mis en exploitation des gisements naturellement riches en minerais dans la région précitée. Par ailleurs l’alimentation en eau d’une forte population ainsi que la couverture des besoins de l’activité minière ne peuvent donc pas être assurées régulièrement par les eaux souterraines. C’est donc vers la recherche et l’exploitation des eaux souterraines que la SNIM a dû s’orienter dès le début de ses activités en 1952. Pendant la période des recherches (1952-1960) les besoins étaient très limités et pouvaient être couverts par l’exploitation de quelques forages, implantés dans un secteur de la Kédia d’Idjil (gorge de Tazadit et en amont, vallée de l’Achouil, en aval, déversoir de la gorge de Tazadit). Pendant la période de démarrage de l’exploitation (1961-66) ces captages n’ont plus suffi et la Société a été obligée d’assurer l’approvisionnement en eau par Wagons-citernes à partir du champ captant de Boulanouar, situé à 550 km de Zouerate. Mais depuis 1967 les besoins ont «explosé» et la solution précédente n’a plus été économiquement supportable. La SNIM a donc dû se lancer à nouveau dans la recherche hydrogéologique, pour assurer sur place l’approvisionnement en eau. Il est à signaler que les aquifères de la région de Tiris sont localisés dans des massifs rocheux perméables permettant d’emmagasiner les eaux de pluie qui y pénètrent par infiltration. La perméabilité de ses roches est soit d’origine tectonique (diaclase, fracture, faille…), soit d’origine sédimentaire (stratification, contact normal) ou suite à un processus chimique (altération ; karstification). Par conséquent, la rareté des pluies dans cette zone induit un immense manque d’eau.
Présentations de la SNIM
Le Département des Recherches Géologiques : est une structure rattachée à la Direction Déléguée chargée de la Recherche du Développement et de la Modernisation (DD.R.D.M). Le Département des Recherches Géologiques (DRG) est la partie vitale de la société dont l’objectif principal de l’entreprise, est d’assurer la continuité des activités de la société SNIM. Leurs objectifs sont présentés par les différents points suivants :
➤ La recherche minière pour découvrir des minerais riches en vue de soutenir des nouvelles exploitations ;
➤ Le développement de l’entreprise dans le cadre du plan stratégique ;
➤ Augmentation des réserves en vue d’une augmentation de production ;
➤ la pérennité et la résistance de l’entreprise vis-à-vis de ces concurrents ;
➤ La diversification des produits.
Le département se subdivise en différentes service dont chacun possède un rôle bien défini dans les activités de la recherche et qui est présenté par l’organigramme (Figure1.1). Les différents services sont :
✓ Recherche minière.
✓ Hydrogéologie.
✓ Géophysique.
✓ Sondage.
Contexte climatique
Les données climatiques ont été recueillies au niveau de l’Office National de la Météorologie à Nouakchott. Les stations météorologiques de Zouerate ont été prises comme exemples pour analyser les différents paramètres climatologiques. Les mesures portent sur la période allant 2000 à 2014. L’évolution de l’évaporation est en fonction de la température et de la vitesse des vents, elle est accentuée par l’arrivée des vents chauds entre le mois d’avril et août, mais pendant la saison pluvieuse, on note une baisse régulière de l’évaporation. La région de Zouerate est soumise à un régime climatique de type saharien. Celui-ci est caractérisé par un degré hygrométrique faible, un vent fréquent soufflant en général du NordEst et une pluviosité très irrégulière d’une année à l’autre (moyenne annuelle de 55mm, pouvant varier de 0 à 200mm) .
D’autre part elle se caractérise généralement par un climat chaud et sec avec des températures minimales moyennes de 19°C à 23°C et maximales comprises entre 35°C à 45°C. Les écoulements sont pratiquement inexistants, à l’exception de quelques oueds alimentés par les reliefs importants. Ce n’est qu’exceptionnellement que les eaux de ruissellement atteignent les collecteurs principaux. Les oueds principaux sont donc semi-fossiles. (ONM, 2000-2014) .
Cadre géologique et hydrogéologique
Géologie
La géologie générale de la Mauritanie est essentiellement constituée par quatre grands ensembles lithologiques (Figure2.3), on distingue du plus ancien au plus récent :
● la Dorsale Réguibat, au Nord et qui fait l’objet d’une étude caractéristique dans ce rapport. Car il renferme les célèbres sites miniers et dont leurs teneurs en Fer les confèrent un intérêt économique important ;
● le Bassin de Taoudenni, au Centre et à l’Est ;
● le Bassin de Tindouf, l’Extrême Nord ;
● la Chaîne des Mauritanides et le Bassin marginal ou Bassin côtier sénégalo mauritanien à l’Ouest. (CARUBA & DARS, 1991) .
La brèche d’Idjil qui constitue ma zone d’étude fait partie de la Dorsale Réguibat, située au Sud de la Kédia d’Idjil, elle se trouve entre les coordonnées UTM 737-761 et parallèles 2500- 2511. Elle se présente en forme trapézoïdale de 130 km2. Les limites Nord et Sud-ouest se coupent en angle vers l’Ouest en direction de la ville de F’Derick.
– Un des points culminants de la Mauritanie (Galb SEYALA 915m de cote absolue) se situe dans cet amas rocheux à relief accidenté, entaillé par de vallées sèches fortement encaissées : les Khnegs. L’orientation N-S de ces vallées qui servent d’exécutoires aux eaux de pluie, souligne le caractère dissymétrique de la Brèche.
– Comme le reste de la région, elle est soumise à un climat type désertique (50mm /an en de moyenne) et il semble illusoire de compter sur les rares pluies pour réalimenter par infiltration directe les nappes souterraines. Nous reviendrons plus loin sur le ruissellement, autre particularité de la région.
– La végétation constituée d’épineux est confinée dans les lits des Oueds qui forment le « réseau hydrographique ». quelques points d’eau comme les Gueltes pérennes (ou temporaire), des suintements de petites sources sont autant de critères justifiant l’espoir de trouver en profondeur des nappes exploitables mises en place depuis les temps géologiques. (SNIM, 1952).
Notre forage est situé dans la localité de Khreîza entre les coordonnées 22°et36° latitude Nord et 20° et 30° longitude Ouest.
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Table des matières
Introduction
CHAPITRE I – Présentation de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM)
I-1 Historique
I- 2 Présentations de la SNIM
II – Equipe de la section hydrogéologie
CHAPITRE II : Présentation de la zone d’étude
II-1- Cadre géographique
II-1-1-Situation géographique
II-1-2- Contexte climatique
II-2 – Cadre géologique et hydrogéologique
II-2-1- Géologie
II.2-2- Hydrogéologie
II.2-2. 1- Structure de l’aquifère
II-2-2-2- Qualité de l’eau
II-2-2-3-Paramètres hydrodynamiques
CHAPITRE III. La réalisation d’un forage
III-1 Méthode de foration Rotary
III.2 Méthode marteau fond de trou (MFT)
III.2.1 Principe
III.2.2 Les mécanismes de la foration percutante
III.2.3 L’exécution du sondage percutant
III .2.4 l’alésage
III.2.5 L’équipement
III.2.6 Gravillonnage
III.2.7 Le Développement
III.2.8 La cimentation
CHAPITRE IV- RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV- 1- Résultats des travaux des forages de Khreiza
IV- 2 Les essais de pompage
IV – 2-1 Les essais de puits
IV-2-1-1- Courbes caractéristiques des forages
IV-2-1-2- La détermination du débit critique
IV-2-1-3- Evaluation des pertes de charges par l’équation de Jacob
IV-2-2- Les essais de nappe
Conclusion
Bibliographie
