Soutenance mémoire
Présentation de la communauté de communes d’Errobi
Présentation
La communauté de commune d’Errobi est une communauté de commune de 199.5 km² créée le 21 Décembre 2006. Son siège social se situe à Itxassou et son président est le maire de Bassussarry Monsieur Paul BAUDRY. Elle est composée de 11 communes : Bassussarry, Arcangues, Ustaritz, Jatxou, Souraïde, Larressore, Halsou, Cambo-les-Bains, Espelette, Itxassou et Louhossoa. Cette communauté de communes représente 10% de la population du Pays Basque, avec en 2013, 27 810 habitants. Les activités principales de ce territoire sont la santé humaine et l’action sociale, la construction et le commerce.
Situation géographique
La communauté de commune d’Errobi est une communauté de commune française située au Pays Basque, dans le département des Pyrénées Atlantique et la région Aquitaine au Sud-Ouest de la France. A proximité du cœur de l’agglomération du BAB (Bayonne, Anglet, Biarritz), elle fait partie de l’agglomération de Bayonne et du Sud des Landes.
Caractéristiques
En raison de l’augmentation des prix immobilier dans le cœur de l’agglomération, nous remarquons un déplacement des familles et donc une augmentation du nombre d’habitants dans les communes situées à proximité du cœur de l’agglomération.
Ainsi, nous constatons une expansion démographique sur notre communauté de communes d’Errobi qui est passé de 21 895 à 27 810 habitants en 6 ans. Mais elle reste quand même minoritaire par rapport aux trois pôles majeurs qui sont Bayonne, Anglet et Biarritz. De plus, cette population est très active avec seulement un taux de chômage moyen sur toute la communauté de commune de 5.3% en 2012, ce qui est nettement inférieur au taux de chômage en France qui est de 9.8%.
La communauté de commune d’Errobi, comportait en 2011, 9 319 emplois ce qui la place au 3ème rang en termes de nombres d’établissements et d’emplois au sein du Pays Basque, derrière l’agglomération Côte Basque Adour (Bayonne, Anglet, Biarritz) et le Communauté de commune Sud Pays Basque (Saint-Jean-de Luz, Hendaye). Cependant, nous remarquons malgré ces 10 000 emplois présents dans la communauté que seulement 24.4% des ménages en 2009 travaille au sein même de leur commune d’habitation. La plupart des ménages travaillent dans le BAB où se situent les principaux pôles d’emplois et des grands équipements. Ainsi, de nombreux habitants se déplacent et donc prennent la voiture vers le BAB, tous les jours pour travailler.
Diagnostic territorial
Présentation du secteur d’étude
Le quartier SUTAR/MAIGNON est un quartier limitrophe d’Arcangues et de Bassussarry, faisant partie de l’agglomération d’Anglet, il permet l’accessibilité au BAB pour les communes de la communauté de communes d’Errobi. Le quartier est traversé par la RD 932 qui représente un entonnoir pour accéder au BAB. Pour les communes alentours, cette départementale est la seule route permettant d’entrer dans le BAB.
Voies de communications permettant l’accès au BAB
A ce jour, pour desservir les petites villes et le cœur d’agglomération, le territoire dispose de nombreux atouts et moyens de communications. Le territoire profite d’un réseau routier de très bon niveau : deux autoroutes qui s’interconnectent dans l’agglomération, des réseaux départementaux assez performants sur les axes reliant les espaces de vie de l’intérieur au cœur d’agglomération mais des liaisons transversales entre petites villes de l’intérieur qui laissent à désirer. En effet, les personnes possèdent de nombreuses possibilités d’accès au BAB. Tout d’abord par voies aériennes avec l’aéroport national et international du BAB implanté sur les communes d’Anglet et de Biarritz.
En 2012, c’est 1 084 200 qui ont voyagé par cet aéroport qui est surtout fréquenté pendant les mois de Juillet et d’Aout par les touristes désirant visiter la côte Basque. Ensuite, par le biais des trains, avec la gare SNCF et TGV de Bayonne et celle de Biarritz disposant de trois lignes ferroviaires (axes littoral, Nive et Adour).
Et enfin, le territoire dispose d’infrastructures routières et autoroutes structurantes, avec les autoroutes A 63 (axes Paris-Madrid) et A64 (liaison avec Toulouse) et aussi les départementales 810, 817, 932 et 1. Ce réseaux routier, ne permet plus de gérer le trafic actuel et souffre de congestion avec l’évolution des populations.
Analyse du problème
Il existe un réel problème de transport sur ce territoire. En effet, pour travailler, les habitants de la communauté d’Errobi et du territoire doivent donc tous utiliser leurs propres moyens de transport pour se rendre au cœur de l’agglomération ce qui crée de réel problème de congestion au niveau du territoire et l’inefficacité des transports en communs obligent les habitants à utiliser leur voitures. En effet, la voiture représente aujourd’hui 76% des moyens de transports vers le cœur de l’agglomération, cette forte utilisation résulte de l’organisation des réseaux avec :
− Des voies routières à forte capacité qui pénètrent jusque dans le cœur des villes
− Une offre de stationnement très importante et jusqu’à maintenant souvent peu chère dans les centres qui attire les automobilistes
− Un réseau de transports collectifs qui s’adresse essentiellement aux captifs (peu de fréquence, offre diluée dans les quartiers, des vitesses commerciales insuffisantes…). Avec ces nombreux moyens de transport (trains, avion, voiture) le territoire reste dynamique se traduisant par un nombre croissant de déplacements : près de 410 000 déplacements par jour sur l’ensemble du territoire du Scot. Cependant, l’usage de la voiture individuelle reste majoritaire et la pratique des autres modes de transport est inférieure à la moyenne nationale: 19% des déplacements se font à pied, 4% en transports en commun, 1% à vélo. Par conséquent, ce maillage est régulièrement congestionné, aux heures de pointe (aux alentours de 8h et entre 16h30 et 17h30 avec environ 70 000 véhicules en circulation sur le territoire) aux entrées et sorties de l’agglomération et l’augmentation du nombre de voiture chaque année sur ce territoire lié à l’augmentation du nombre d’habitant ne va pas en s’améliorant. Le seul problème n’est pas uniquement au niveau des embouteillages causé par l’utilisation quasi unique de la voiture. En effet, si les embouteillages croissants forment la partie visible de l’iceberg, les 1100.000 tonnes d’émissions annuelles de gaz à effet de serre, plus insidieuses, demeurent un vrai sujet de préoccupation.
En conclusion, l’utilisation très majoritaire de l’automobile, dans un usage quasiexclusivement individuel, induit sur ce territoire un accroissement des phénomènes de congestion et par là même de la pollution atmosphérique. Il est donc important d’agir, pour cela un grand projet de transport en communs est actuellement en cours sur ce territoire.
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Table des matières
Introduction
I. Présentation de la communauté de communes d’Errobi
a. Présentation
b. Situation géographique
c. Caractéristiques
II. Diagnostic territorial
a. Présentation du secteur d’étude
b. Voies de communications permettant l’accès au BAB
c. Analyse du problème
d. Organisation des transports en communs
III. Enjeux des aménagements
a. Revaloriser le patrimoine historique et culturel
b. Faciliter l’accès aux pôles d’attractions
c. Réorganiser le stationnement
d. Diminuer les véhicules circulant en centre-ville
e. Développement des circulations douces et des activités environnementales
f. Amélioration de l’environnement et de la qualité de vie dans la ville
IV. Création de parc relais et aire de covoiturage
a. Intérêts des outils et critères de réussite
b. Rappel de la réorganisation des Transports en Commun
c. Le parc relais
d. Le parking de covoiturage
V. Communication
Conclusion
Annexe
Bibliographie
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