Précision de la géométrie du réseau

Précision de la géométrie du réseau

Méthodologie

Le réalisation de se travail peut être découpée en trois parties distinctes.
• La partie compilation des informations.
Plusieurs intervenants ont des demandes différentes en terme de résultats. Comprendre leurs souhaits et leurs attentes en fonction de leur métier et de leur expertise personnelle et une étape importante pour identifier une liste d’éléments qui doivent être pris en compte. Les différentes informations ont des sources variée : mandataires, collaborateurs de la DGNP, guide touristique, Confédération, associations, témoignages, etc. La compilation des informations et la compréhension des besoins sont une première étape essentielle.
• La partie édition manuelle.
La mise en forme qualitative des données doit être faite de façon à les rendre compatibles avec un processus automatisé. Il est donc nécessaire de passer par une relecture attentive des informations et de nombreuses corrections manuelles au cas par cas.
• La partie programme et outil.
Une fois les données nettoyées et compatibles, le travail quantitatif peut être effectué par des traitements rapides et automatisés des informations. Les outils informatiques et les interfaces de programmation facilitent cette étape.
En pratique ces étapes se mélangent abondamment. Les informations ne viennent pas dans l’ordre idéal. Les intervenants ne se manifestent pas tous en amont du travail. Les outils ne sont pas tous identifiés et connus depuis le départ. Les attentes et le projet se modifient et s’affinent au fur et à mesure. Le travail est donc un travail itératif9.

Structure de Base

La classe d’entités « revêtement » est utilisée pour constituer une couche de base car aucune des autres couches fournies par les mandataires possèdent des segments qui ne figurent pas sur celle-­‐là. Une copie de cette couche est exportée dans une nouvelle base de données spatiales sans les différents attributs qu’elle contient pour ne conserver que sa géométrie.
Les segments présents dans la couche « ffp_randonnee_pedestre » qui ne sont pas représentés dans les couches des mandataires sont ajoutés manuellement au moyen d’un copié-­‐collé entre couches.
Tous les segments du réseau sont rassemblés en un seul objet avec l’option « combiner » de la barre d’édition ou avec l’outil « fusionner » (dissolve), (figure 3).
Figure 3 : Combiner le réseau entier en un seul objet

Découpage des segments

Ensuite le réseau est découpé à chaque intersection lorsque deux segments se croisent avec l’outil « entités vers ligne » (feature to line), (figure 4).
Figure 4 : Découper des lignes à chaque croisement
Ce découpage est utile pour le référencement linéaire (c.f chapitre 7)car celui-­‐ci ne fonctionne pas correctement avec un objet dont la géométrie contient plusieurs segments en « embranchements » ou si le segment a la forme d’une boucle (figure 5).
Figure 5 : Exemple d’embranchements et de boucles
Le référencement linéaire fonctionne mieux si chaque segment correspond à un objet et si les boucles sont découpées en plusieurs segments.

Correction de topologie

La géométrie du réseau doit être continue hormis les culs-­‐de-­‐sac. Tous les segments doivent faire la jonction avec d’autres segments à leurs extrémités. Pour vérifier si c’est bien le cas une topologie «ne doit pas avoir de nœuds pendants » estappliquée avec la définition suivante : « une ligne d’une couche doit toucher les lignes de la même couche par ses deux extrémités. Toute extrémité où une ligne ne touche pas une autre ligne est une erreur » (figure 6).
Figure 6 : Topologie « pas de nœud pendant »
Les erreurs topologiques sont indiquées par de petits carrés. Il convient donc de les corriger. La barre d’outils « topologie » disponible en mode édition facilite le travail grâce à des options d’identification et de correction des erreurs (figure 7).
Figure 7 : Correction de topologie
La structure de base contient ainsi tout le réseau des chemins de randonnée pédestre du canton avec des tronçons découpés à chaque intersection et sans erreurs topologiques. Les couches lignes des mandataires « itinéraire_balisage, mesures, accès et revêtement » sont également corrigées selon le même procédé.

Itinéraires

Un certains nombres d’itinéraires particuliers empruntent le seauré des chemins de randonnée pédestre. Ces itinéraires doivent être ajoutés au projet pour que le public et les randonneurs puissent les connaitre.

SuisseMobile

En règle générale, les chemins du réseau ne font pas l’objet d’un parcours, l’utilisateur va où il veut. Sur un itinéraire, c’est un cheminement particulier qui est proposé. La promenade doit être diversifiée avec des changements de milieux, des revêtements différents et des paysages variés. Par ailleurs, il y a une plus-­‐value thématique avec des bornes d’informations sur le sujet de la randonnéeAinsi,. les itinéraires participent à la promotion du réseau non seulement auprès de ceux qui le pratiquent déjà mais surtout auprès de ceux qui ne le connaissent pas encore.
Trois itinéraires supplémentaires préalablement digitalisés par François Niggli, ingénieur en gestion de la nature et mandataire à la DGNP, sont compilés :
• Chemin_sans_obstacles
• Balade_viticole
• Sentier_du_Rhône
Les balades viticoles serpentent à travers tout le canton à la rencontre des cépages et des caves genevoises. Des bornes d’informations ponctuent le trajet pour fournir des explications sur le terroir et la vinification.
Le sentier du Rhône est un itinéraire qui existe depuis longtemps. Il est répertorié notamment sur le site interne de « SuisseMobile » qui référence les itinéraires de toute la Suisse. Cependant, il contient que très peu d’indications et il y a peu de balisage sur le terrain. La décision est prise de le rendre plus visible avec en mettant en avant ses caractéristiques et un logo particulier.
Les chemins sans obstacles sont des promenades qui se veulent spécifiquement adaptées aux personnes à mobilité réduite. Ces itinéraires ne contiennent pas de marche, ni d’escalier et ils n’ont pas de forteDespentepersonnes. à mobilité réduite testent la difficulté pour la valider.
La ViaJacobi et le Panorama Alpin sont deux itinéraires nationaux et historiquequi passent par le canton de Genève. Il convient deles digitaliser aussi en une couche au moyen de l’option « traçage » du menu « édition ». Ces parcours sont décrits sur le site internet10 de « SuisseMobile », itinéraires nationaux 3 et 4 (figure 8).
Figure 8 : SuisseMobile, itinéraires nationaux 3 et 4
10 SuisseMobile [en ligne], http://www.wanderland.ch/fr/suisse-­‐a-­‐pied.html, (consulté le 3 octobre 2013).
Ces cinq tracés qui sont autant de classes d’entités différentes sont regroupés en une seule couche nommée « itinéraire_SuisseMobile » à l’aide de l’outil « combiner »(merge), (figure 9).
Figure 9 : Combiner les itinéraires SuisseMobile
La table attributaire de cette nouvelle couche est optimisée (figure 10) :
• Les deux segments du parcours «rive droite » indifférenciés par leurs attributs sont combinés en un seul.
• L’attribut « état » qui est presque vide et qui permet de faire la différence entre l’actuel parcours « sentier du Rhône » et la partie en projet est supprimé.
L’information est reportée ansd la colonne « nom » avec « sentier du Rhône actuel » et « sentier du Rhône projet ».
• Un nouvel attribut est ajouté avec la mention de la couche source du tracé : itinéraires nationaux, balade viticole, sentier du Rhône ou chemins sans obstacles.
Figure 10 : Table attributaire des itinéraires SuisseMobile

Boucles Transfrontalières

De nombreux chemins se prolongent au-­‐delà de la frontière du Canton de Genève dans le canton de Vaud ou en France voisine. Certains d’entre eux participent à des promenades suivant des boucles transfrontalières. Ces différentes boucles, au nombre de douze, sont décrites et commentées dans un « Guide de découverte du patrimoine transfrontalier »11. Les tracés de ses boucles sont reproduits par digitalisation constituer une nouvelle couche nommée « boucles_transfrontalières » (figure 11).
Figure 11 : Digitalisation des boucles transfrontalières
De part et d’autre de la frontière le fonctionnement administratif n’est pas le même. A Genève le réseau est entretenu par le canton dans sa totalité. En France, chaque commune s’occupe de la part du réseau qui est sur son territoire. Les possibilités d’action, les démarches administratives et les moyens financiers sont très différents. De plus, les chemins français sont souvent dans des propriétés privées.Cette complexité administrative rend les boucles transfrontalières peu connues et elles ne sont que très rarement mises à disposition de façon claireau travers notamment des outils géomatiques. Actuellement, le projet d’agglomération concerne de nombreux aspects comme le transport ou l’économie, mais les activités de loisirs ne sont pas encore valorisées.

Couche du réseau intégral

La digitalisation des itinéraires SuisseMobile et des boucles transfrontalières apportent quelques segments supplémentaires qu’il faut ajouter à la structure de base. Une « couche totale » est créée avec toute la géométrie des différentes classes d’entités.
La première information importante de la couche des chemins de randonnée pédestre doit permettre de faire la distinction entre les chemins qui sont sous la responsabilité de l’Etat et ceux qui ne le sont pas. Pour ce faire, un attribut « statut » est créer dans la table d’attributaire de la couche du réseau total pour faire la distinction entre :
• « PDCRP Genève » = Les chemins officiellement balisés contenus dans le Plan directeur des chemins de randonnée pédestre qui sont sous responsabilité de l’Etat de Genève.
• « Propositions »= Les propositions de nouveaux chemins qui ne sont pas officiellement balisés ou qui n’existent pas physiquement.
• « Réseau français » = Les cheminement en France voisine à l’extérieur des frontières du Canton de Genève et qui sont présents à titre indicatif.
• « Canton de Vaud » = Les cheminements dans le canton de Vaud à l’extérieur des frontières du Canton de Genève qui sont présents à titre indicatif.

Propositions de nouveaux chemins

Les couches des mandataires ne distinguent pas les chemins balisés et les propositions qui ne sont pas des chemins officiels. Il faut identifier dans le réseau les segments qui représentent des propositions d’aménagement qui ne sont pas effectives dans la réalité (figure 12).
Figure 12 : Identification des chemins non officiels du réseau total
Partir de la couche totale (en rouge) et recouvrir avec :
• la couche ffp_randonnée _pédesrte (en bleu foncé)
• les itinéraires balisés/techniques des mandataires (en bleu lapis lazuli)
• les itinéraires SuisseMobile (en bleu roi)
• les boucles transfrontalières (en bleu clair)
Reste en rouge les segments qui ne sont pas officiels! L’attribut « statut » de la couche du réseau total est complété à la main avec l’éditeur. Les segments des différentes couches ne se superposent pas systématiquement, ce qui empêche l’utilisation d’outils du type « découpage » (clip). Les segments qui représentent des chemins non officiels y sont inscrits en tant que « Proposition ».

Chemins transfrontaliers

La géométrie des chemins n’est pas toujours exacte. Certains chemins qui sont en réalité dans le canton ont une géométrie qui dépasse ses limites. Dans ces cas-­‐là, ils sont redessinés à l’intérieur. Pour les chemins présents à titre indicatif qui ne relèvent pas de l’Etat de Genève, les segments sont coupés lors du passage de la frontière (figure X).

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Table des matières

1. Introduction
1.1 Lieu du stage
1.2 Historique
2. But du Projet
2.1 Sources des données
2.2 Métadonnées
2.3 Méthodologie
3. Structure de Base
3.1 Découpage des segments
3.2 Correction de topologie
4. Itinéraires
4.1 SuisseMobile
4.2 Boucles Transfrontalières
5. Couche du réseau intégral
5.1 Propositions de nouveaux chemins
5.2 Chemins transfrontaliers
6. Difficulté récurrente
7. Référencement linéaire
7.1 Couche itinéraire
7.3 Table d’événements
7.5 Problème de la boucle
7.6 Passages dangereux
8. Précision de la géométrie du réseau
9. Exporter les couches d’événements
10. Projet MXD et GDB
11. Discussions
11.1 Randonnée pédestre
11.2 DGNP
11.3 Etat de Genève
11.4 Certificat complémentaire en géomatique
12. Conclusion
Entretiens
Bibliographie

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