PRATIQUES DE LA DOCUMENTATION CHEZ LES JEUNES

Comment aborder la documentation ?

      Les informations que nous assimilons se doivent d’être pertinentes, sincères, informatives, et exhaustives. Une solution fiable : la documentation. Ainsi, le domaine auquel se lie essentiellement la documentation est le domaine de l’information. Les informations, tenues pour « vraies », pourront faire l’objet d’enseignement, de connaissances personnelles, selon un objectif à atteindre. Rechercher des informations, sur un sujet précis et bien défini, nécessite l’identification des éléments aidant à l’orientation de la recherche documentaire : l’objectif, le point de départ et le calendrier.
-L’objectif de la recherche permettra de mieux cadrer et de mieux diriger la documentation
-Le calendrier de la recherche servira à identifier et limiter la durée de la documentation
-La situation de l’enquêteur (lycéen, étudiant, etc.) et son point de départ permettront de connaître l’intérêt porté sur le sujet et la position occupée face à la quête d’informations : occasionnel, pour une simple information, avec ou sans pré acquis sur le sujet.

Le fonctionnement

    L’I.F.M., comme tous les Instituts Français du monde entier, se lie avec l’I.F. Paris dans le cadre de l’initiation aux diverses missions à accomplir. Ses activités budgétaires sont gérées par le Ministère des Affaires Etrangères de Paris, par le biais de l’Ambassade de France à Madagascar. Etant donné les missions, qui visent les échanges culturels francophones à travers le monde, l’I.F.M. a ainsi intégré le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade (S.C.A.C.) qui lui-même dépend de la Direction Générale de la Mondialisation (D.G.M.) situé en France. Se classant dans la catégorie des bibliothèques publiques –libre accès à tout public-, l’établissement s’offre à une fonction de service public en se montrant le moins payant possible. Un de ses grands principes est de mettre à disposition de ses membres la plus grande somme possible de ressources et de connaissances. De ce fait, le budget d’acquisition, attribué par le Ministère des Affaires Etrangères de Paris, se doit d’être annuellement défendu et justifié, ce dernier consistant à enrichir et à actualiser le fonds documentaire dans tous les types, toutes les sections, tous les niveaux et tous les genres, selon les besoins des membres. En ce qui concerne les distributeurs, l’établissement fait le plus souvent appel à des distributeurs français, dont les sociétés qui regroupent et qui commandent auprès des éditeurs (presse, audio-visuel, numérique, etc.). Cependant, il se fournit également auprès des libraires francophones, en particulier à Antananarivo, qu’il soutient afin de promouvoir les auteurs locaux ainsi que d’aider les libraires dans l’achat de leurs produits

Un moyen d’investigation

     Suite au délai de recherche assez limité et en guise de moyen d’investigation pour cette étude, nous avons procédé à une enquête sous forme de questionnaire.
Le questionnaire L’élaboration du questionnaire s’est basée sur les informations nécessaires à la recherche, l’objectif étant d’identifier concrètement la pratique de la documentation chez les jeunes et leur place face à l’évolution numérique. Dans le cadre de cette étude, une enquête a été menée, dans la semaine du 05 au 09 Juillet 2015, auprès des jeunes qui ont fréquenté l’I.F.M. L’administration de ce questionnaire chez les jeunes n’aurait pu être effectuée sans l’aide des responsables de l’I.F.M.. Il s’agit d’un questionnaire présenté sous une forme papier de trois (03) pages, se subdivisant en cinq (05) parties constituées au total de trente-quatre (34) questions (Cf. annexes). Des éléments y sont indiqués, dont l’intitulé de la recherche afin d’indiquer aux interrogés la raison d’être de ce questionnaire, une consigne de remplissage pour les questions à choix binaire ou multiple, l’assurance sur l’anonymat et l’utilisation unique de ce questionnaire dans le cadre de cette étude pour enfin terminer avec de vifs remerciements pour l’aide et la collaboration de chacun. La formulation de nos questions a été faite sur le mode interro-affirmatif et le choix du pronom personnel utilisé est la deuxième personne du pluriel, une marque de respect mais pas pour autant dépourvu de sympathie envers les personnes interrogées. Afin de tester la fiabilité du questionnaire, un pré-test a été effectué auprès de trois (03) étudiants dont deux sont issus de l’E.N.S. dans les filières Physique-chimie et Malagasy, et un (01) de l’Université d’Antananarivo, en Anthropologie. Les résultats du pré questionnaire positifs nous ont permis d’avancer le questionnaire auprès du public cible.

L’enrichissement de la collection

     Etant donné les demandes des jeunes pour augmenter et enrichir les ouvrages scientifiques, la directrice de la médiathèque, madame Claire Simon, a indiqué s’en être rendu compte mais avec un budget très limité, il lui semble être « presque impossible » de faire mieux. Cependant, une amélioration est toujours envisageable car la politique documentaire de l’I.F.M. a beaucoup évolué depuis son existence – la période de vulgarisation de la littérature, des romans, des arts, etc.- jusqu’à présent – Augmentation du niveau et substitution en bibliothèque plus universitaire
–. Une montée de niveau en sciences, c’est-à-dire mettre plus de documents traitant des sciences expérimentales, des sciences exactes, pourrait être une solution envisageable afin de satisfaire les besoins des jeunes. Une proposition serait ainsi l’utilisation d’un bouquet numérique grâce auquel les ressources documentaires sont retrouvées à travers des périodiques électroniques qui offriront à ses abonnés une panoplie de publications scientifiques. Actuellement, -puisque les jeunes que nous avons enquêtés ont suggéré et demandé une amélioration sur ce point- les documents traitant des sciences dures, des sciences médicales et des techniques ainsi que des sciences humaines telles que la psychologie sont majoritairement publiés et édités sous un format numérique. En ce qui concerne le fonctionnement, les bouquets éditoriaux numériques font appel à des éditeurs spécialisés et permettent aux divers établissements de s’abonner. Cet abonnement, en Intranet, coûte pourtant très cher et nécessite un renouvellement annuel. Auparavant, la Bibliothèque Universitaire d’Antananarivo était munie de ce système mais, serait-ce justement en raison de son prix, un réabonnement n’a pas pu être effectué. L’adaptation de ce bouquet numérique serait un grand avantage afin d’offrir aux jeunes l’ouverture à plus de documents et leur permettre d’accéder aux nouveautés les aidant à avancer davantage mais le problème de budget demeure un grand barrage dans la réalisation de ce projet.

La bibliothèque virtuelle : Jang Média

      Au cours de notre recherche, nous avons fait la rencontre d’un jeune sénégalo-ivoirien, Assane Diop, 24 ans, résidant à Dakar, étudiant en master I en génie logiciel et administration réseau à l’Ecole Supérieure des Technologies et du Management (E.S.T.M.). Un projet ? La création d’une bibliothèque virtuelle qui tient au creux des mains. Avec Yves Afoutou, son professeur en entreprenariat et Hedgard Afoutou, le chef du Projet, Assane Diop est le développeur du projet. Ce projet intéressant et entrant dans le cadre de notre sujet, nous avons pris la peine de lui soutirer plus d’informations par le biais de Messenger sur Facebook, le 12 Octobre 2016. Les échanges se sont présentés sous forme de questions-réponses. D’où leur est venue cette idée ? Tous les projets de numérisation des bibliothèques, jusqu’à présent, concernaient particulièrement les pays développés. Pourtant, d’un autre côté, les pays sous-développés ou en voie de développement rencontrent des problèmes dans l’acquisition des livres et documents destinés à l’apprentissage. Le défi consistait alors, dans les écoles et les universités, à trouver une solution afin de se procurer des livres électroniques en téléchargement libre sur tous les supports. Les caractéristiques de cette solution se fondent dans sa légèreté, sa facilité à être administré et son utilisation peu encombrante. Ces trois chercheurs se sont ainsi lancés dans la création d’une bibliothèque virtuelle : Le Jang Média. Leur objectif principal était de venir en aide aux universités et écoles ayant besoin d’une bibliothèque numérique, les bibliothèques physiques revenant à des investissements trop élevés, tout comme permettre à petites et moyennes entreprises de bénéficier d’un système efficace pour archiver les documents. Dans le cadre de la réalisation de ce projet, les associés se sont assurés personnellement des recouvrements financiers. Les équipements nécessaires tel un boitier programmable, une antenne wifi et un support de stockage, très difficile à trouver dans le pays ne les ont pas empêchés de poursuivre la réalisation de leur projet. Une fois le Jang Média créé, des documents sont mis à disposition sur la plate-forme, accessibles sur tous les supports numériques (tablette, ordinateur portable, smartphone, etc.). La mise en place de ce service « qui tient entre le creux des mains » permet l’accès de plus de cinq cent (500) ouvrages, disponibles sans internet et indépendant du réseau wifi. En ce qui concerne le choix des ouvrages numérisés, il dépend de l’établissement concerné et bénéficiant de l’offre. Dans le cas de l’université ESTM, tous les mémoires des anciens étudiants font partie des fichiers numérisés, es ouvrages professionnels et des magazines, par un abonnement, s’avèrent accessibles et grâce à un partenariat avec une université de Québec, plusieurs ouvrages sur les sciences et les arts font également partie de la collection numérique. L’accès à toutes ces ressources documentaires est uniquement local, car l’émission de réseau – identique à celui du réseau WiFi mais sans connexion ni accès à internet – se limite au domaine concerné. La mise à disposition des ouvrages dont l’école désirerait donner l’accès aux étudiants constitue un avantage. L’utilisation de la plate-forme est simple en général : accéder au site17, entrer le numéro matricule, et s’il s’agit d’une première connexion, un tutoriel d’utilisation est disponible sur le classement des livres par thème, rubrique, niveau,… Dans les écoles supérieures, les documents concernant son programme et son niveau d’étude sont uniquement accessibles par l’étudiant. Pour une nette amélioration de la plate-forme, le désir d’Assane se porte vers la réalisation et la possibilité de sortir une version plus améliorée de cette solution, et également vers un partenariat avec de grandes enseignes comme certaines maisons d’édition afin d’élever la qualité du contenu offert. Une plate-forme électronique plus performante serait un atout car celle existante a des limites sur le nombre de connexions simultanées qui, aujourd’hui, n’atteint que 120 personnes encore. Grâce à Jang Médias, nos chercheurs – désireux d’améliorer la pratique de la documentation aux jeunes étudiants ainsi que l’accès aux documents – ont réussi à atteindre leur objectif. Chaque chose a ses limites évidemment, mais une perspective d’amélioration n’est pas à proscrire. Dans ce chapitre, nous nous sommes consacrée aux idées venant d’ailleurs, de partout dans le monde, dans les pays avancés tout comme dans les pays en voie de développement. Dans tous les cas, nous pouvons constater qu’en effet, les moyens de documentation évoluent, changent et peut-être que demain, tout sera différent. Le numérique fait rage dans le monde, une solution ou un problème, la numérisation est un phénomène inévitable. Les livres-papiers sont en danger et peut-être en voie de disparition. Le monde numérique atteindra bientôt son apogée. Les jeunes devront s’y adapter dans le cadre de leur documentation en français, bien qu’un bon nombre préfère le livre physique, que la majorité se ressource à travers le livre physique, nous devons chercher une solution afin de les introduire encore plus dans ce monde. Tout comme Google Livre et Gallica, l’I.F.M., en collaboration avec les Alliances Françaises, offre la « Culturethèque ». De nombreux documents francophones, pédagogiques, qui traitent divers domaines y sont disponibles, mais le problème reste pour le besoin de connexion. D’un autre côté, le Jang Média contourne ce problème, mais n’est pas disponible à Madagascar.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Première partie : LE CADRAGE THEORIQUE ET INSTITUTIONNEL DE LA RECHERCHE
Chapitre I : La documentation
A. La définition
B. Comment aborder la documentation
C. Les moyens de documentation
C.1. La bibliothèque
C.1.a. Les types de bibliothèques
C.1.b. Le rôle des bibliothèques
C.2. L’internet
C.2.a. Une typologie des sources documentaires
Chapitre II : L’Institut Français de Madagascar 
A. L’historique de l’I.F.M
B. Le fonctionnement
C. Le local
D. Les adhérents
E. Les services culturels
F. La médiathèque
F.1. Le fonds documentaire
F.1.a. Les collections par types
F.1.b. Les collections par genres
F.1.c. Les collections par localisations
F.2. Les services proposés par la médiathèque
F.2.a. Les prêts
G. La culturethèque
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : LA POPULATION « JEUNE » ET LA DOCUMENTATION A L’I.F.M. : RESULTATS DES ENQUÊTES 
Chapitre I : La présentation des démarches
A. La population jeune
B. Un moyen d’investigation
B.1. Le questionnaire
C. Les informations recueillies
C.1. Le profil des personnes interrogées
C.1.a. L’âge
C.1.b. Le genre
C.1.c. Le statut marital
C.1.d. Les établissements fréquentés
C.2. La fréquentation des lieux de documentation
C.2.a. Au sein de l’établissement
C.2.a.1. Les services de documentation
C.2.a.2. Les adhésions
C.2.a.3. La fréquentation du service de documentation
C.2.a.4. Les motivations
C.2.b. Hors de l’établissement
C.3. La manifestation linguistique
C.4. La fréquentation et les méthodes de recherche à l’I.F.M
C.4.a. L’abonnement
C.4.b. Les débuts d’adhésion
C.4.c. La fréquentation
C.4.d. Les motifs
C.4.e. Les ressources documentaires
C.4.e.1. La documentation par la consultation d’ouvrages
C.4.e.1.1. L’identification des ouvrages
C.4.e.1.2. Les résultats positifs
C.4.e.2. La documentation via internet
C.4.e.2.1. Les appareils
C.4.e.2.2. Les sites consultés
C.4.f. La Culturethèque
C.4.f.1. L’utilisation
C.4.f.2. Les avis des jeunes
C.4.f.3. Les ouvrages consultés
C.4.f.4. Les raisons de non utilisation
C.5. Le taux de satisfaction et les perspectives pour l’année suivante
C.5.a. La satisfaction par l’offre de l’I.F.M
C.5.a.1. Le taux de satisfaction
C.5.a.2. Le taux de non satisfaction
C.5.b. Les perspectives de renouvellement
C.5.b.1. Les motivations de renouvellement
C.5.b.2. Les motifs de non renouvellement
C.5.b.3. Les possibilités de renouvellement
Chapitre II : Les résultats positifs et les difficultés rencontrées 
A. Les résultats positifs
A.1. Les activités documentaires
A.2. Les motivations
A.3. Les besoins
A.4. Les moyens de documentation
B. Les difficultés rencontrées dans la pratique concrète des jeunes
B.1. Les difficultés linguistiques
B.2. Les activités documentaires
B.3. La Culturethèque
Conclusion de la deuxième partie
Troisième Partie : LES SUGGESTIONS 
Chapitre I : Les suggestions issues des jeunes qui fréquentent l’I.F.M.
A. La connexion internet
B. La plate-forme Culturethèque
C. Les ordinateurs ou postes de l’I.F.M.
D. La collection d’ouvrages
E. Les horaires d’ouverture
F. Les relations au sein de l’établissement
G. Les services à proposer
Chapitre II : Les propositions issues des responsables de la médiathèque
A. L’enrichissement de la collection
B. La vulgarisation de la plate-forme Culturethèque
Chapitre III : Les recommandations issues de diverses recherches
A. E-sidoc et le Visual CDI
B. Google et le nouveau monde
C. La bibliothèque virtuelle : Jang Média
Chapitre IV : Une proposition de solution 
A. Le fonctionnement
B. Le contenu
C. Les avantages et les limites
D. Les avis des jeunes
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE et SITOGRAPHIE
Bibliographie
Sitographie
ANNEXES

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