POUVOIR ET RELATIONS SOCIALES

La personne qui exerce le pouvoir

   En générale, nous pouvons concevoir que la personne qui a du pouvoir s’identifie le plus souvent par une certaine violence qu’elle exerce sur une autre ou d’ autres personnes au point de les exploiter. Cette violence peut être comprise comme une force dont on use contre le droit. Violer signifiera ainsi le fait de contraindre ou de forcer. Sous l’effet d’un pouvoir, elle (la violence) peut se manifester dans divers sphères. Cela dit, ce pouvoir peut exister sans être uniquement dans un Etat (on sous-entend par-là la politique). C’est ce qu’a voulu montrer Hobbes au moment de la réforme, en considérant que le pouvoir n’est pas systématiquement de nature politique. En effet donc, il existe aussi des rapports de pouvoir dans un couple (mari et femme), dans une famille ou entre deux individus. Tout d’abord, nous allons donc essayer de voir comment dans un pouvoir étatique, la violence du chef de l’Etat peut paraitre manifeste. Dans son sens plus large du terme, l’Etat nous amène à poser une communauté politique qui a des caractéristiques universelles. Autrement dit, des caractéristiques qui dépassent les délimitations traditionnelles du temps et de l’espace. Ainsi donc, nous pouvons considérer que la ¨polis¨ des grecques ou le ¨regnum¨ médiéval manifeste des traits communs avec les républiques de notre époque. Etant donné cela, il est nécessaire d’identifier ces traits communs en essayant tout comme les historiens, d’analyser l’Etat au travers de son action, plutôt que de supposer qu’il existe un Etat en soi, immuable, comme le font les philosophes. Alors si l’on considère que l’Etat est un phénomène universel, il faut le comprendre dans le sens où il est une entreprise qui est nécessaire à l’homme. Cette nécessité est due au fait que, l’Etat est supposé assurer une stabilité des rapports entre les individus qui sont membre de la société et leurs biens. L’entreprise de l’Etat est également nécessaire, car, pour qu’il assure cette protection, l’Etat a besoin de l’ordre, sous la forme d’un gouvernement. C’est-à-dire donc, d’établir des rapports de commandement et d’obéissance mettant ainsi en place une hiérarchie. C’est en fait le sens fort de cette conception Leibnizienne qui stipule que « l’ordre est un rapport de perfection qui permet de distinguer et de hiérarchiser des degrés d’être irréductibles les uns aux autres ». Ce qui revient à dire qu’une société ne peut pas se concevoir sans ordre ou sans une discipline. Bien entendu, pouvoir et société naissent ensemble mais c’est la loi qui permet l’ordre. Mais il se trouve que dans nos sociétés, la loi a souvent tendance à être reléguée au second plan, c’est-à-dire violée et renversée. Cette violence résulte du fait que les droits de l’homme sont illimités et que les hommes ont tous les mêmes droits. Dans la société les hommes ont voulu se soustraire à de tels comportements qui sont vraiment redoutables aux yeux de certains, même si pour d’autres la violence est nécessaire, comme l’affirmait Marat que ¨c’est par la violence qu’on doit établir la société¨. En réalité donc, c’est en grande partie ce qu’explique la doctrine du contrat social qui dit que pour réussir à éviter les comportements violents, chaque individu doit s’engager à ne plus nuire aux autres. C’est-à-dire chaque individu doit sacrifier une partie des avantages ou des privilèges attachés à l’indépendance naturelle, pour jouir des avantages qu’offre la société. Sur ce, nous pouvons d’une part constater que l’individu perd sa liberté au profit de l’Etat. Mais aussi d’autre part, nous conviendrons avec Kelsen qu’en étant en opposition avec le malfaire de l’individu, l’ordre social exerce sur lui ce que le philosophe juriste appelle un acte de contrainte. En effet donc, les ordres sociaux considérés comme des ordres juridiques sont en réalité des ordres qui peuvent contraindre la conduite des hommes. Ils prescrivent certaines conduites humaines en attachant aux conduites opposées des actes de contrainte qui sont dirigés contre ceux qui les adopteraient ou contre leurs proches. En des termes plus clairs, les ordres sociaux donnent à certains individus le pouvoir de diriger contre d’autres individus, et cela, en titre des sanctions, des actes de contrainte. (Kelsen, Théorie pure du droit, p.254.). Par ailleurs, l’écrivain anglais William Godwin fonde dans son Enquête sur la justice politique, publié en 1973, le principe du refus des normes sur la raison humaine. En effet selon lui, l’homme pour accomplir son devoir, doit bénéficier d’une liberté absolue. L’individu se pose donc le possesseur ou le détenteur d’une volonté libre, refusant les institutions susceptibles de rendre hostile sa nature. Une réflexion qui peut nous sembler dangereuse mais l’histoire est parcourue de plusieurs périodes et de nombreux évènement qui manifestent une perte d’affection totale des règles au point de violer les principes de liberté. Les hommes ont, tout au long des siècles, formé des associations pour piller, massacrer ou asservir d’autres hommes. Si la liberté est considérée comme étant le pouvoir de faire tout ce qui ne pourrait pas porter préjudice à autrui, le fonctionnement ou l’exercice des droits naturels que possède chaque homme n’a de limite que celles qui garantissent et assurent la jouissance de ces mêmes droits aux autres membres de la société. Ces limites ou ces frontières ne peuvent être déterminées que par la loi. C’est dans cet ordre d’idée que Montesquieu défendait dans l’Esprit des lois : « la loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ». En fait tout homme se rend coupable et se met en dehors de la loi s’il désobéit les normes que la société a établies. En réalité, le principe est aussi simple que tout individu qui transgresse la loi est en infraction au regard de la loi. Toutefois nous ne manquerons pas de citer des exemples. Ainsi le crime contre l’humanité peut être noté. En fait celui-ci a été défini par le tribunal de Nuremberg le 08 aout 1945 comme ¨une extrême cruauté et une infraction à la loi et tout autre acte de ce genre commis contre toute la population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien même des répressions injustes et violentes pour des motifs politiques, de race ou de religion¨. Tout cela au moment où ces actes ou répressions injustes qu’ils aient constitués ou non une violation interne des pays où ils ont été perpétrés. Ainsi donc, la notion de crime contre l’humanité fut généralisée par les juges criminels nazis qui lui donnèrent une sorte de légalité qui est au-dessus de toute autre. En réalité, elle dépasse largement le droit et les lois du pays en raison justement de son atrocité sensible pour tout le genre humain. Ainsi, étant donné que l’on parle de pouvoir, nous avons jugé nécessaire de faire parvenir la question de la loi et comment elle rend l’homme libre, car la société s’est formée par le besoin de maintenir l’égalité des droits au milieu de l’égalité des moyens. Cela dit donc que le but de toute société est l’établissement des lois. La loi étant l’expression de la volonté générale, elle doit être générale à son objet et tendre toujours à assurer la liberté de tous les citoyens. C’est ainsi que pour Locke, ¨la loi existe avant tout, elle est à l’origine de tout, sa volonté est toujours légale, elle est la loi elle-même (…) en elle-même et au-dessus d’elle, il n y a que le droit naturel¨. John LOCKE, Sur le gouvernement civil. En réalité, le but essentiel de la société est d’assurer à tous ceux qui la composent les jouissances entières de leurs droits avant tout naturels. Ainsi, aucune autorité étatique dans la société ne peut légitimement restreindre aucuns de ces droits, que ce soit par un acte ou une loi générale. Le fait d’exposer ces droits, annonce à la fois les devoirs et les limites du pouvoir social présent pour les maintenir. La loi a donc fait les hommes libres et égaux, les distinctions nécessaires à l’ordre social ne sont fondées que sur l’unité générale. L’homme, en entrant en société, ne doit pas faire le sacrifice d’une partie de sa liberté, et même hors du lieu social nul n’aurait le droit de nuire à un autre. En effet, les limites de la liberté individuelle ne sont considérées qu’au point où elles commenceraient à nuire à la liberté d’autrui. La loi doit reconnaitre ces limites et les marquer. Hors la loi, tout est libre pour tous, car l’union sociale n’a pas seulement pour objet la liberté d’un ou de plusieurs individus, mais la liberté de tous. Une société dans laquelle un homme serait plus ou moins libre qu’un autre homme, serait à coup sûr fort mal ordonnée. Elle cesserait d’être libre et demanderait qu’on l’a reconstitue. Il est clair maintenant que les droits de l’homme sont choses naturelles et inaliénables, et par conséquent imprescriptibles. Maintenant ce qui reste à comprendre c’est que l’homme peut sacrifier à la société tout ou partie de l’exercice de ces droits. Dans la mesure où la société tente d’ôter à chaque individu le pouvoir de nuire aux autres, cette société, loin de sacrifier la liberté, l’affermit. Cependant, si nul n’a nul droit sur la liberté et sur la propriété des autres, il faut que nul ne puisse y attenter. Ce qui s’exprime par l’adage : ¨ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on fit à vous-mêmes¨. Donc en établissant la société, l’homme n’a aliéné aucun de ses droits naturels, au contraire il en a acquis il en acquis de nombreux autres tout aussi légitimes. Aussi, comme nous l’avons signalé au début, le pouvoir ne se manifeste pas seulement dans un Etat. Il existe aussi des rapports de pouvoir dans un couple (mari et femme) et dans une famille. Ce qui revient à dire qu’il y a parmi eux certains qui font mauvais usage du pouvoir. Bien entendu, si le pouvoir se confond avec la force, comme disait Rousseau dans Le Contrat social : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir », on a tendance à assister à des scènes de violence. Et, parmi celles qui nous ont plus marqués, nous pouvons énumérer la violence conjugale. En d’autres termes, il s’agit d’une forme de violence exercée par un des conjoints sur l’autre. Mais ce type de violence s’inscrit dans un rapport de domination. Autrement dit c’est le plus fort qui l’emporte toujours sur le plus faible, et on n’est pas sans savoir que manifestement la force physique de l’homme domine celle de la femme. En plus de cela, dans les sociétés africaines en générale, c’est l’homme qui détient le monopole du pouvoir ; donc dans un couple, c’est le mari qui est le chef de la famille et qui est au-dessus de tout. Ce qui revient à dire que puisqu’il s’agit d’abus de pouvoir ou de domination, c’est la femme qui se retrouve généralement violée.

La personne qui subit le pouvoir

   En fin de partie, nous allons voir que la personne qui subit le pouvoir, c’est-à-dire celle sur qui on a du pouvoir, est en grande partie pauvre, éprouve de la souffrance et de la douleur, l’induisant parfois même à être un révolté. Ainsi, dans l’un des chapitres de ¨Tristes tropiques¨, de son voyage en Inde, Claude LéviStrauss montre à quel point la pauvreté, même quand elle décrit celui qui est démuni de tout, se vit au rapport à l’autre, nanti ou riche, ou tout simplement venu  d’ailleurs et disposant de moyens incomparables. Or bien que les hommes eussent rêvé, depuis les temps immémoriaux, d’une société de partage, force est de constater que la pauvreté hante toutes les sociétés modernes comme l’image d’un échec. Cette remarque place bien donc le pauvre en rapport avec la société qui l’abrite. Sous cet angle de vue, le pauvre devient un infécond, inutile au groupe. Il est justement instructif de mieux comprendre quel a été le regard qu’a porté la société d’abondance sur le pauvre. Par ailleurs, les humanistes vont sensiblement modifier l’attitude commune vis-à-vis des pauvres. Ainsi, chez Pic de la Mirandole ou Erasme nait l’idée que la pauvreté puisse être involontaire. En effet, dans son Utopie, l’anglais More montre que dans l’opposition entre les pauvres et les riches, les seconds sont les moins indispensables. Ils se rendent par ailleurs coupables de l’exploitation des pauvres dont More brosse un tableau très dur pour son époque : ¨Ils peinent au jour le jour, accablés par un travail stérile et sans récompense et la perspective d’une vieillesse sans pain les tue¨ (p.230). Et il ajoute, sur les riches : ¨Quand je reconsidère ou que j’observe les Etats d’aujourd’hui florissants, je n’y vois, Dieu me pardonne, qu’une sorte de conspiration des riches pour soigner leurs intérêts personnels sous couleurs de gérer l’Etat¨ (Ibid.p.231). Remarquons cependant que les pauvres plaints par More sont néanmoins des actifs, ils travaillent et, de fait, l’oisiveté reste un vice pour l’homme de la renaissance. Au 18ème siècle, le travail ou plutôt l’absence de travail est clairement conçue comme la cause première de la pauvreté. Montesquieu, par exemple écrit : ¨Un homme n’est pas pauvre parce qu’il n’a rien, mais parce qu’il ne travaille pas¨ (Esprit des lois, Livre 23, p.29). Mais surtout comme la montre Michel Foucault, l’enfermement des pauvres va se systématiser, en Angleterre avec les ¨workhouses¨, en France avec l’hôpital général. C’est aussi à la fin de ce siècle que l’on va tenter de théoriser la notion de pauvreté. David Ricardo et Thomas Malthus sont les deux économistes anglais qui auront le plus réfléchi sur l’ordre naturel de la pauvreté. Ricardo met en évidence ¨un prix naturel du travail¨. Il permet aux ouvriers de ¨subsister et de perpétuer leur espèce sans accroissement ni diminution¨. Malthus ira plus loin dans ce que l’on pourrait qualifier de loi d’offre et de demande, puisqu’il estime si le nombre des ouvriers s’accroit de façon sensible, les salaires doivent diminuer afin de ¨rétablir naturellement un équilibre¨. Pour Ricardo et Malthus, il est tout à fait naturel qu’il y ait une place pauvre, indigente. Dans son travail sur le principe de la population, Malthus mettra en garde contre la tendance des populations les plus pauvres à s’accroitre, il proposera donc de mettre en œuvre ¨une contrainte morale¨, visant à stopper cet accroissement par l’abstinence. En réalité, c’est à un historien et un économiste suisse, longtemps fixé en France, que revient, dès le début du 19ème siècle, le mérite d’avoir été le premier à souligner fortement l’injustice de la pauvreté. Sismonde de Sismondi sera en effet révolté par la misère du prolétariat anglais. Comme Ricardo et Malthus, Sismondi admet que la misère vient du trop grand nombre d’ouvriers. Mais il se bat contre le fait que l’on puisse considérer l’homme comme une simple marchandise soumise à l’offre et à la demande. Le pauvre n’est pas responsable de son état, c’est à la société de l’aider grâce à une judicieuse répartition des biens générés des biens par le travail commun. Sismondi est donc un remarquable précurseur qu’il n’hésite pas à imaginer des systèmes professionnels d’assistance en matière de chômage, de maladie, et de vieillesse. Par ailleurs, suivant en cela un Victor Hugo qui voulait que l’on ferme une prison à chaque fois que l’on ouvre une école, Sismondi montrera que l’égalité réelle des chances viendra d’abord de la suppression de l’alphabétisation, puis d’une amélioration de l’éducation, mieux répartie, mieux partagée . Capital, la solution ne peut venir de l’économie politique ¨science du renoncement, des privations, des privations, de l’épargne¨. La paupérisation est inhérente au capitalisme. L’accroissement de l’écart entre le ¨capital constant¨ constitué par des machines de plus en plus soumises au progrès technique et le ¨capital variable¨ constitué par les ouvriers entraine fatalement l’existence d’une classe d’exclus du monde du travail, de plus en plus nombreuse et de plus en plus pauvre. Pour Marx, le monde de la pauvreté s’analyse en cinq classes :
– Les classes dangereuses : vagabondes, criminels, prostitués, mendiants ;
– La forme flottante : ce sont les ouvriers que l’on emploie en période d’expansion et que l’on refoule en période de récession ;
– La forme latente : le réservoir de la main d’œuvre agricole ;
– La forme stagnante : ouvrière surexploitée dans les branches très spécialisées ;
– Les expulsés du circuit du travail, qui connaissent ¨l’enfer du paupérisme¨
Tout en acceptant la première catégorie, Marx montre que, obéissant à une loi du marché, le capitalisme entraine irrésistiblement les ouvriers vers le bas, en raison de la dynamique du système et de la division du travail. Face au capitalisme, le socialisme marxiste va montrer ses limites dans son application à la société sous la domination exclusion d’un parti. Ainsi donc, toute société qui veut perdurer doit se donner les moyens de gommer ses fractures sociales. A l’heure actuelle, force est de constater qu’aucun pays développé n’échappe un accroissement inédit du nombre de ses pauvres.

Niveau de relation individuelle

   Ce niveau peut s’analyser sous l’angle d’une relation conjugale, c’est-à-dire d’un couple ¨mari et femme¨ parce qu’ils entretiennent des relations intimes indépendamment des autres individus de la société. C’est d’ailleurs ce qui fait sa particularité car constituant une relation entre deux personnes proches et non entre toutes. A l’ancienne époque ou dans certaines tribus, la femme est considérée comme une esclave, celle qui doit subir l’injustice du mari. Certains musulmans agissent en mal avec leurs épouses. Certains sont si durs qu’ils éloignent leurs femmes de l’attachement à la religion. Disons-nous que ces gens-là ne connaissent pas les limites fixées par l’Islam, ni les nobles règles de comportement dans la religion ; car le Messager de Dieu (Mohamad ¨PSL) a dit : « font partie des meilleurs d’entre vous ceux qui sont les meilleurs avec leurs épouses. Et je suis le meilleur d’entre vous avec ses épouses ». Donc celui qui veut prendre pour modèle le Messager, qu’ils agissent avec bienfaisance avec son épouse et non avec tyrannie et orgueil. Toutefois, certains hommes réalistes ont vite compris que pour qu’ils puissent avoir une bonne vie conjugale, ils devront au préalable gagner l’amour de leurs femmes et leur attention. Ainsi ils considèrent leurs femmes en tant que compagnes de leur vie, et mères de leurs enfants. Il n’a pas de domination ou d’oppression entre eux et leurs femmes, mais plutôt un amour, une compréhension et respect réciproque. Et, parmi les choses qui font gagner le respect de leurs épouses, il y a le fait de les honorer ; car elles sont en effet les mères de leurs enfants et les dépositaires de leurs secrets. Ainsi donc, il est requis que certains hommes sont doux et miséricordieux envers leurs épouses, respectent leurs épouses, les honorent et prennent soin d’elles. Sur ce, on peut prendre l’exemple de ¨Jojo¨, un personnage de la série sénégalaise ¨wiri-wiri¨ (un terme wolof qui signifie ¨tourner au tour de¨ ou ¨tourner en rond¨) qui incarne le rôle d’un bon époux, un époux exemplaire et multidimensionnel. Cela dit, Jojo n’a jamais fait preuve d’orgueil avec sa femme ¨Soumboulou¨ en agissant d’une manière tyrannique, mais il fait preuve de bienfaisance avec elle, malgré les multiples potentialités qu’il détient. Jojo s’est toujours habitué à être propre dans son corps et ses vêtements et se parfume avec de belles odeurs qu’apprécie Soumboulou. En effet, il a compris que ceci lui réjouit son cœur et embaume ses perceptions et ses sentiments. Il convient donc qu’il ne néglige pas cela, pour que l’amour et l’amitié durent entre lui et son épouse. Aussi, on a remarqué que Jojo n’a jamais recherché les défauts de sa femme. Il cherche toujours à mettre en avant les qualités de sa femme, ses bons comportements, et fait donc en sorte qu’il ait une bonne vie conjugale avec son épouse. Jojo s’est toujours gardé d’avoir un mauvais comportement avec Soumboulou. Il plaisante avec elle et lui réjouit le cœur pour gagner son amour et son amitié. Toutefois, il se fixe dans ce comportement une limite, de sorte à ne pas perdre le respect qu’il lui inspire. Donc ce qu’il fait c’est de suivre la voie du juste milieu et la modération. En réalité donc, on voit bien aussi qu’il existe des hommes modestes qui sont toujours au service de leurs femmes pour les aider dans les tâches ménagères et partout où elles en auront besoin. Ils s’attachent toujours à leurs charges obligatoires et gagnent leur cœur en leur offrant des cadeaux. Ils ne font jamais en sorte que leurs épouses soient dans des difficultés, et il ne convient pas non plus qu’ils soient dépensiers de sorte à les corrompre ; mais ils leurs donnent avec largesse, économisent, et suivent pour ce qui est des dépenses la voie de la modération. En fait, ces hommes de bonne moralité évitent même de prioriser pour eux une bonne nourriture ou de beaux vêtements de sorte à en priver leurs épouses, car ils gardent toujours à leurs esprits que cela pourraient entrainer un mal être dans leurs cœurs. Ils préfèrent alors se rapprocher des cœurs de leurs épouses avec de jolis cadeaux, même si c’est quelque chose de faible valeur. Etant donné cela, ils voudront tous que tous les hommes soient comme eux en leurs suggérant dès fois, et même si ça leur sera une lourde tache, d’agir avec bienfaisance et douceur envers leurs épouses en prenant par exemple pour cela, le Prophète Mohamad (psl). En effet donc, ils leur demandent d’agir avec elles avec tendresse et miséricorde, avec bienfaisance, avec un sourire, une modestie et un pardon, et de ne pas répondre au mal par le mal, de suivre la voie de la sagesse, de la tendresse et de la miséricorde, de ne pas charger leurs épouses de choses qu’elles ne peuvent pas supporter, et enfin d’être à leur côté lors des difficultés pour parvenir à avoir une bonne vie conjugale où de bonnes progénitures s’en suivront. Ici, on note donc une maturité de la part de certains hommes là où il n’est pas évident, car, ceux-là qui se comportent bien avec leurs épouses sont souvent victimes des préjugés d’homosexuels, de faibles, de malades…et pourtant, ils détiennent tout le pouvoir qui leur permettrait d’agir mal envers leurs épouses sans qu’ils ne craignent rien, si ce n’est leurs épouses qui paieront plutôt les pots cassés. Cela dit donc, avoir du pouvoir sur un autre ne veut pas tout le dire que l’on doit en abuser. L’essentiel c’est donc jouir d’une bonne moralité pour bien faire ou bien agir.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : POUVOIR ET ABUS
1. Concept
2. La personne qui exerce le pouvoir
3. La personne qui subit le pouvoir
CHAPITRE 2 : LES MANIFESTATIONS DES RELATIONS DE POUVOIR
1. Niveau de relation individuelle
2. Niveau de relation sociale
3. Le pouvoir est-il nécessairement corrupteur ?
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES AUTEURS
INDEX DES NOTIONS

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