Potentialités du G.T. et contrainte du développement

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Distribution spatiale de la population

Comme Antananarivo est un haut lieu de l’histoire malgache et que certaines collines recevaient les domaines royales et des Andriana, les villages et des agglomérations sont construits autour de ses domaines.
Une forte concentration de la population a été aussi constatée en bordure des axes principaux comme les routes nationales et les centres administratifs et commerciaux comme Ambohimangakely, Sabotsy Namehana, Ambohidratrimo, Fenoarivo, Itaosy, Ampitatafika, Ivato, Tanjombato , etc…
Cependant, des espaces libres non aménagés attenden d’être exploités surtout dans les secteurs éloignés des principales artères.

Densité de la population

La densité de la population indique comment la région attire les habitants. La concentration de la population peut être considérée comme un facteur de développement. Le tableau n° 01 montre qu’une très forte densité est constatée dans la ville d’Antananarivo, viennent ensuite les communes d’Ivato Aéroport,
Andranonahoatra, Bemasoandro, Tanjombato, Ankaraobato, Talatamaty, Ambohijanaka, Ampitatafika, Antehiroka, Fiadanana, Ankadikely Ilafy, Andoharanofotsy, Soalandy, Ambohidratrimo, Sabotsy Namehana, Itaosy et Ambohidrapeto. Ce qui explique le l’urbanisation effréné de ces communes.

Activités économiques d’Antananarivo.

Antananarivo Renivohitra, centre commercial important caractérisé par son marché de gros d’Anosibe où converge les produits venant des différentes régions de l’île, et ses marchés hebdomadaires, est un pôle de développement de la région de l’Imerina centrale. Par ailleurs, dans les 3 Fivondronana composant le Grand Antananarivo, l’agriculture et l’élevage prédominent et emportentsur les autres.

Aperçu sur les activités agricoles.

La plaine de Betsimitatatra occupe une étendue importante dans le Grand Antananarivo. Cela montre que la riziculture est un des piliers de l’économie de la région. En matière de production, le Grand Antananarivo récolte 140 000 tonnes de paddy environ par an dont 57 000 Tonnes dans le Fivondronampokontany d’Avaradrano, de même que 57 000 Tonnes dans le Fivondronampokontany d’Atsimondrano et 22 000 Tonnes dans le Fivondronampokontany d’Ambohidratrimo.. A part la production rizicole, il produit 5 020 tonnes de maïs, 20911 tonnes de manioc et 1 050 tonnes de pommes de terre selon les données recueillies auprès des bureaux des 3 Fivondronampokontany. A part cela, la production de canne à sucre d’Androhibe et le café d’Antanetikely dans le Fivondronampokontany d’Antananarivo Atsimondrano contribuent à l’économie de la région.
En ce qui concerne l’élevage, l’aviculture est le plus développés avec 1 414 695 têtes en 2002 dont 43% dans le Fivondronampokontanyd’Ambohidratrimo, 33% dans le Fivondronampokontany Atsimondrano, 17% dans le Fivondronampokontanu d’Avaradrano et 6% dans la Commune Urbaine d’Antana narivo. A part, l’élevage de volailles, il y a aussi l’élevage de bovins avec 58 665 têtes dont 48% dans Ambohidratrimo, 28% dans Atsimondrano et 24% dans Avaradrano, 14 028 têtes de porcs dont 27% se trouvent dans Avaradrano, 64% dans Ambohidratrimo et 8% dans Atsimondrano.

Aperçu sur les activités non agricole.

L’analyse des activités économiques non agricoles révèle généralement les activités les plus importantes qui sont le commerceet la gargoterie. Une grande partie de ses activités non agricoles situés dans les zones rurales sont exercées par des agents qui pratiquent parallèlement l’agriculture. Les activités de commerce et de gargoterie représentent 80% des entreprises. Le reste de ces activités se trouvent dans le travail mécanique, les garages de réparation et l’artisanat. Elles sont localisées en bordure des axes principaux comme les routes nationales.
Les industries sont témoignées par l’implantationdes zones industrielles et les zones franches autour desquelles sont concentrées les vilages des familles ouvrières comme dans le cas de Tanjombato, d’Ankaraobato, d’Andraha ro, en bordure de la route des hydrocarbures dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. La grande majorité de ces entreprises exerçant des activités non agricoles, à part les industries font partie du secteur informel.
Grand nombre d’industries sont implantées dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. Elles représentent un potentiel économique important. Quelques unes parmi les plus importantes sont : les industries de boissons hygiéniques et alcooliques, l’industrie de fabrication de couverture, les confiseries et biscuiteries, l’industrie de fabrication de tabac, les industries agro-alimentaires, les tanneries, les industries de produit chimiques, les industries de confection textile, les rizeries, etc… Le secteur industriel représente un des secteurs clés d’Antananarivo pour son développement, avec l’emploi qu’il crée et le revenu qu’il apporte aux habitants. De plus, ces industries urbanisent les zones là où elles sont implantées. Les emplois dans l’Administration et les secteurs tertiaires ne représentent que moins de 15% des emplois (cf. tableau n° 02).
Dans les 3 autres Fivondronampokontany, Avaradrano, Atsimondrano et Ambohidratrimo), la population s’adonne à l’agricul ture et l’élevage. Ces paysans assurent l’approvisionnement des marchés hebdomadaires de la capitale. Le tableau suivant montre le nombre d’emploi crée par les activités non agricoles dans la région du Grand Antananarivo en 2002.

Aspects socio culturaux 

Le potentiel socio-culturel d’une région peut êtreétudié à travers la situation de son habitat et celle de ses systèmes éducatifs et anitaires puisque ce sont ces situations qui constituent les indicateurs sur l’état du développement d’une région.
L’analyse qui va suivre concerne l’ensemble de la r égion et en particulier celle d’Antananarivo Renivohitra. Cette ville peut être considérée comme un pôle d’attraction ; cela lui confère un caractère de carrefour socio-économique de la région.

Habitat et logement

Différents aspects de la situation de logement sontà signaler :
– Les constructions illégales, c’est-à-dire sans autorisation de construire, sont bâtis dans le non respect des normes et règlements. Ils sont disséminées sur des terrains privés et sur des terrains domaniaux. (les zones basses et les flancs des collines d’Ambohijanahary et du Rova).
– La tendance de l’urbanisation spontanée vers les périphéries de la ville suivi de la squattérisation qui tend à prendre de l’ampleur. En effet, la ville d’Antananarivo est en phase de saturation. Cette situation marque de déplacement de sa population vers les périphéries.

Zonage de l’habitat

L’usage du sol détermine le cadre de vie des habitants. Les densités des différentes zones d’habitat constituent les critères à partir desquelles les surfaces relatives à ses différentes zones et leur emplacement seront déterminées. avant d’aborder les densités des différentes zones, il est nécessaire de définir leur classification. Selon le Ministère des Travaux Publics, Direction de l’Urbanisme et de l’Habitat (DUH) en 1982 : Rapport technique sur le développement du programme d’habitat
On peut classifier les habitats à :
– forte densité plus de 15 000 hab/km² ;
– moyenne densité : entre 10 000 à 15 000 hab/km²;
– faible densité : de 1 000 à 10 000 hab/km² ;
– très faible densité : moins de 1 000 hab/km².
Il s’agit ici de densité brute, c’est-à-dire que les surfaces de dessertes sont comprises.
En revenant au tableau n°1 (répartition par superficie, population et densité des communes constituant le Grand Antananarivo en 2002) on s’aperçoit qu’aucune zone ne situe dans la classification à forte densité. Tandis que la zone à moyenne densité couvre une superficie de 78,70 km². La faible densité occupe la plus vaste superficie avec 267 km² suivi de la classification à très faible densité avec une superficie de 202 km². La zone restante avec une superficie de 2 236 km² située dans les campagnes les plus éloignées et désenclavées et son faiblement nsifiéesde.
Il en ressort que la région du Grand Antananarivo est nettement sous peuplée puisque la densité la plus forte rencontrée dans laville d’Antananarivo n’atteigne pas la grille de forte densité. Effectivement dans certaines zones comme Ambohidratrimo, Talatamaty, Ivato Aéroport, Antehiroka, Fiadanana, Ankadikely Ilafy, Sabotsy Namehana, Ampitatafika, Ambohidrapeto, Itaosy, Andranonahoatra, Bemasoandro, Tanjombato, Andoharanofotsy, Soalandy, Ambohijanaka et Ankaraobato, la densité ne dépasse guère la grille de moyenne densité, le restse situe dans la faible et très faible densité et même en dessous. La densité moyenne estde 687,27 habitants par km² ce qui justifie son peuplement peu élevée.
Un bon nombre de sites dans la région du Grand Antananarivo nécessite une exploitation afin que celui-ci pourrait faire face à l’accroissement rapide de la population. En effet, l’habitat spontané et illicite s’élargit à grande échelle. Ils échappent aux contrôles de la puissance publique.
L’ampleur de ces constructions est de plus en plus important avec la tendance du non respect des règlements en matière de construction. Il est à noter que les communes comme Talatamaty , Aéroport Ivato, Ampitatafika, Andranonahoatra, Bemasoandro, Tanjombato, Andoharanofotsy, Ambohijanaka et Ankaraobato ont atteint le cap de faible densité et entrent dans la phase de moyenne densité avec une forte concentration de la population dans les agglomérations, ce qui laisse à penser qu’il y a une mauvaise répartition de l’installation de la population. Le tableau ci-après présente la densité des différentes zones du Grand Antananarivo en 2002 et le taux d’accroissement annuel moyen entre 1992 et 2002.

Equipements sanitaires

En ce qui concerne les formations sanitaires, la région du Grand Antananarivo ou plutôt les 3 Fivondronampokontany périphériques sont peu équipés puisque vu l’immensité de la zone, elle ne possède que six hôpitaux implantés dans les communes d’Anosy Avaratra, Ankadikely, Itaosy, Fenoarivo, Mahitsy et Ambohidratrimo. Les postes sanitaires et les centres de santé sont les seules formations existantes dans les Communes avec comme personnels responsables, des infirmiers et des sages-femmes diplômés d’état.
Concernant l’état des bâtiments, ils sont vétustes,leur entretien laisse à désirer. Ce sont seulement la compétence et le dévouement du personnel médical qui maintiennent l’ouverture de ces formations. La localisation de ces différents équipements sanitaires est présentée en annexe 5.

Infrastructures routières

Les routes constituent l’essentielle voie de communication de la région. En raison de l’insuffisance des routes et de leurs piteux états, le trafic se détériore. A part, les routes principales traversant les grandes agglomérations et qui sont bitumées, les autres sont en terre stabilisée. Elles sont impraticables pendant la saison de pluie, c’est le cas des routes d’intérêt provinciales. Quant auxrues situées à l’intérieur des agglomérations, elles sont très étroites et le système d’assainissement laisse à désirer. Par l’absence de drainage, les eaux usées et de pluies s’accumulent sur la chaussée. Elles favorisent ainsi la pollution et constituent un générateur de différentes maladies.
Les routes nationales constituent le principal support des habitations. L’extension des villages et des agglomération se fait en général le long de ces axes. Beaucoup sont les gens qui empruntent ces routes pour rejoindre la capitale pour leurs études et leur travail journaliers. Cependant, l’étroitesse de ces routes et l’inexistence d’autres accès créent de grandes difficultés au niveau du trafic. Les embouteillages paralysent la circulation au niveau des portes de la ville pendant les heures de pointe.

Autres équipements.

Les associations culturelles religieuses jouent un rôle important dans la région. Leurs actions ont des impacts indéniables sur la société. Elles ne s’exercent pas seulement sur la défense de la valeur morale mais également dans un travail de réflexion sur la situation dans la région. Les édifices religieuses ne sont pas seulement des lieux de rassemblement mais aussi, lors des cataclysmes naturels, ils servent d’abris temporaires aux sinistrés. Ces associations culturelles religieuses participent largement aux activités sociales de la région, elles distribuent aux personnes et familles nécessiteuses des vêtements, des vivres et des couvertures.
Concernant les équipements sportifs et de loisirs,seul Antananarivo Renivohitra, possède quelques uns aux normes requises. Dans les 3 autres fivondronampokontany, leur absence est très marquant. En effet, à part le terrain de golf d’Anosiala, l’hippodrome de Bevalala et les terrains de sport privé, il n’en existe aucun dans la région. Les activités sportives et les loisirs s’effectuent sur des terrains dégagés et non aménagés en plein air.
Par contre les lieux et sites touristiques ne manquent pas dans la région du Grand Antananarivo. A Antananarivo Renivohitra, l’existence des sites touristiques comme le palais de la reine, le palais d’Andafiavaratra, le parc zoologiques de Tsimbazaza, les différents monuments historiques et bâtiments architecturaux fait l’attirance et l’orgueil de la ville. En dehors de la ville les domaines royales, les lacs et étangs et les monuments de sépulture comme à Ambohimanga, Ambohidrabiby, Alasora, Antsahadinta, Ambohibao, Ambohidrapeto, le chute de Farahantsana, etc…, font la curiosité et le plaisir des étrangers.

Potentialités du Grand Antananarivo et contraintesdu développement.

Cette région de l’Imerina Centrale présente des potentialités considérables qui méritent d’être exploitées rentablement. Nous pouvons citer :
· la présence d’une population dynamique et jeune. 41% de la population se situe dans la tranche d’âge inférieur à 15 ans, 42% entre 15 ans à 40 ans et 17% dans la tranche d’âge supérieur à 40 ans, (INSTAT, 1993)
· Le fait d’être un centre d’échange commercial important où se converge tous les produits venant des autres régions et ceux venant des pays étrangers. Comme on l’a vu auparavant, on rencontre dans la ville d’An tananarivo les grandes surfaces, les marchés de gros d’Anosibe, d’Isotry et d’Andravoahangy et les marches hebdomadaires dans les Firaisampokontany. Elles possèdent également des infrastructures et des équipements adéquats à savoir le centre administratif d’Anosy et d’Antaninarenina, les banques implantées à Antaninarenina, Tsaralalàna et Analakely, les équipements sportifs de Mahamasina, d’Alarobia, d’Ankorondrano et le Complexe d’ Ampefiloha. A l’écart de la ville, Andoharanofotsy accueille les concours hypiques sur son hypodrome à Bevalala et le terrain de golf d’Andakana reçoit les tournoi s nationaux et internationaux de golf.
La capitale d’Antananarivo est aussi le point de départ d’un grand nombre de réseaux routiers menant dans les différentes régions de l’île.
Par ailleurs, avec la présence de la grande plaine de Betsimitatatra, c’est aussi une zone propice à la riziculture. L’abondance de r essources en eau et les conditions climatiques favorisent entre autres la pisciculture, les cultures fruitières comme les orangers, les bibassiers, les avocatiers de Fenoarivo, d’Ampitatafika et d’andoharanofotsy, les ananas d’Ambatofahavalo, d’A ntanetikely et de Tsiafahy, les fraisiers d’Ambatofahavalo et de Tsiafahy etc…, les cultures maraîchères comme la culture d’oignons de Sabotsy-Namehana, de Talatavolonondry et d’Andranovelona, la culture de haricots d’Ambohimanambola et de Fieferana, la culture de pommes de terre d’Andranonahoatra, d’Itaosy et d’Ambohidrapeto, etc …).
La région d’Ambohidratrimo est une zone d’élevage xtensif de bovins, on y compte plus de 30 000 têtes dans le Fivondronampokontany. C’est aussi une zone de transit du cheptel bovin venant du Nord du Faritany d’Antananarivo et d’Alaotra.
La région du Grand Antananarivo possède également es sites touristiques notamment touristiques. Ses sites attirent de nombreux touristes étrangers et nationaux par leurs particularités historiques et coutumières. C’est aussi une zone d’expansion industrielle.
Toutefois, le développement est soumis à des contraintes et des problèmes divers. Comme ce qui a été dit auparavant en paragraphe 1.4.1, la crise de logement se fait sentir dans la ville et les grandes agglomérations périphériques comme dans les communes d’Itaosy, de Bemasoandro, de Tanjombato, d’Andoharanofotsy, d’Ivato Firaisana, de Sabotsy Namehana, d’Ankadikely et d’A mbohimangakely où des habitations précaires et sans autorisation sont construites çà et là par des gens démunis. La dégradation de l’environnement par l’absence et le manque d’entretien des voiries, des réseaux d’assainissement et de drainage provoquent la pollution et le mécontentement des habitants. La dégradation des rues entraînent les embouteillages et les problèmes de circulation. La prolifération desactivités informelles entrave l’entrée des recettes fiscales et favorise les actes de malveillance et l’insécurité.
Dans les zones rurales, l’envergure des exploitations agricoles est de taille modeste. En effet, le plus vaste champ de plantation de canne à sucre situé à Androhibe ne couvre que 80 Ha et le café d’Antanetikely n’occupe que 17,5Ha.
Par la non maîtrise de l’eau, les zones basses s’ex posent à des risques d’inondation pendant les saisons pluvieuses.
Par la propagation quasi annuelle des feux de brousse dans les campagnes, les sols des tanety sont défectueux.
Les régions en retrait sont enclavées, les routes uiq y mènent sont impraticables et même on y accède par des pistes comme le cas dans la zone Est d’Antananarivo-Avaradrano du côté de Fieferana, Vilihazo, Ambohimalaza, Ankadinandriana et Manandriana.
La ville d’Antananarivo est le plateau d’une exode rurale massive. Vu les divers problèmes que les paysans rencontrent à la campagne (l’irrégularité de l’approvisionnement en semences, en intrants agricoles et en produits phytosanitaires, l’éloignement des centres médicaux, les actes de banditismes, l’absence des infrastructures agricoles et hydroagricole, etc…), ils désertent les campagnes et viennent s’installer en ville gonflant le rang des gens démunis et favorisant les créations des taudis.

Problèmes d’urbanisation.

Une stratégie de développement doit tenir compte decertains facteurs qui pourraient soulever des différences économiques, sociales et culturelles entre les différentes régions. Ces différences entraînerontûrements des conséquences négatives incontrôlables sur la vie de la population en général et conduiront à des problèmes d’aménagement et d’urbanisation complexes. Dans le cas du Grand Antananarivo, le développement de l’industrie dans les centres urbains signifie un approfondissement de la différence économique entre campagne et ville. La ville devient un facteur d’attraction. Un développement qui accroîtrait cette différence aurait pour risque un exode rural massif et une explosion urbaine.
La planification sectorielle doit être en cohérenceavec l’aménagement de la région. Il est de plus important d’instaurer une région polarisée et de créer des pôles de développement permettant de diversifier les activités et de générer des emplois dans les communes périphériques. Les cultivateurs de canne à sucre d’Antanetikely et les communes environnantes dans le Fivondronampokontany d’Antananarivo Atsimondrano n’iront pas en ville pour vendre leur canne à sucre si une unité de production de sucre est implantée dans la zone. Lesconsommateurs trouveront sur place le produit avec un prix meilleur qu’un même produitvenant d’une région plus éloignée. De même pour le manioc dans le Fivondronampokontanyd’Ambohidratrimo avec une production de plus de 20 000 tonnes. Si la transformation se fait sur place après une étude préalable en planification régionale, la technique de délimitation en terme de pôle de développement conduit à une politique de développement régional polarisée. Le pôle aura 2 catégories d’effet :
– les effets de stoppage dus à l’influence centripète qu’exerce le pôle sur le facteur de production, c’est-à-dire le pôle attire la population par l’offre d’emploi ou les salaires. Elle n’est plus obligée de chercher du travail ailleurs. Les emplois crées la retiennent dans leurcirconscription.
– les effets d’entraînement qui sont provoqués par l’influence centrifuge du pôle de développement. Ces effets peuvent se présenter sous forme d’activités en amont (fourniture de matières premières, produits agricoles, etc…) ou sous forme d’activité en aval (industrie d e transformation et de valorisation des produits dérivés ou semi-produit, opérations de sous-traitance, etc..) ou sous forme d’activités latérales (transport, commerces, services et autres activités. Le pôle génère beaucoup d’activités connexes et donc met en cause le développement rapide de la région.
D’après ces analyses, on constate qu’une amélioration des conditions économiques dans les villes implique un accroissement de la contradiction ville-campagne. L’effet dimension social et culturel, comme pour l’économique, risque d’être similaire : la campagne stagne tandis que l’attraction des ville ne cesse de s’accroître, entraînant un afflux des ruraux vers la ville aux capacités d’accueil limitées.
Le tableau de synthèse de la figure ci-après donne un aperçu des problématiques de l’urbanisation dans le Grand Antananarivo.

Gestion des informations et études diagnostiques

La combinaison des différentes informations et données permet d’élaborer des cartes mettant en évidence les types de problèmes iésl à l’urbanisation et des cartes faisant apparaître les types de solution qu’on peut adopter.

Elaboration de carte de destination de terrain

La carte de destination de terrain est une carte thématique obtenue à partir d’une analyse spatiale. Elle met en évidence les différentes zones suivant leur caractéristique et leur spécificité. Chaque zone est localisée et éfinied selon des critères de sélection propre à chaque destination.
(i) La destination des zones d’habitation est basée sur les critères tels l’altitude, la constructibilité et boisement. Pour cela,
– l’altimétrie détermine les zones inondables, la pente et la topographie du terrain
– la couche bat_hab, détermine l’usage actuel des terrains.
– Les couches limites administratives servent de limite de la zone étudiée.
(ii) La détermination des zones industrielles est basée sur l’évacuation des déchets, l’éloignement des zones d’habitation, zone non destinée à l’habitation. Pour se faire, les couches suivantes sont utilisées :
– l’hydrographie qui affiche les cours d’eau assurant l’évacuation des déchets après traitement.
– La couche bat_hab qui localise les zones d’habitation
– L’altimétrie qui détermine les zone irrigables et onesz en hauteur destinées aux habitations.
– Les couches limites administratives
(iii) La détermination des zones de cultures est basée sur l’irrigation et l’altimétrie. Pour cela,
– les couches des plans d’eau déterminent les parties irrigables
– l’altimétrie détermine les zones cultivables à basse altitude
– les couches limites administratives servent de limite de la zone étudiée
Pour effectuer cette analyse spatiale, il est nécessaire de combiner les couches suivantes : voie_com, lim_adm, orographie, points_coté pour le zonage de l’habitat : lim-adm, orographie, points_coté, hydro pour les zones industrielles ; lim_adm, orographie, points_coté, marais, étangs pour les zones de culture.

Elaboration de la carte des problèmes d’urbanisation.

L’élaboration de la carte d’occupation de terrain est établie à partir des données et informations existantes, ce qui a conduit à l’élaboration de la carte des problèmes d’urbanisation. Les couches bat.hab, orographie, voie_com, rizières, zone industrielle, et lim_adm, sont compilées pour avoir l’étendu des problèmes d’urbanisation et d’aborder l’analyse spatiale.

Elaboration de la carte d’extension des zones.

Elle est basée sur l’analyse de certains critèrestels l’altimétrie, les plans d’eau et la nature du terrain. Pour cela, on a effectué la combinaison des couches suivantes: rizière, hydro, étangs, marais, bat-hab, voie_com. , point_coté, orographie et limite administrative.

Elaboration de la carte démographique.

La carte démographique est élaborée à partir des onnéesd sur les effectifs de population de chaque localité ,de la limite administrative des Fokontany et procéder à l’analyse thématique après combinaison des couches .

Elaboration de la carte des infrastructures et équipements existants

Elle a été effectuée à partir des données concernat les infrastructures et équipements, la couche limite administrative des Fokontany, les voies de communication, les localités administratives et leséléments naturels comme l’hydro, le marais et l’étangs.
L’exécution des tâches a été d’une difficulté énorme. En effet, de telles études nécessitent des moyens temporels, financiers et humains. Cependant, l’insuffisance de ces moyens a été un handicap. Elle ne nous a pas permis de collecter les données et les informations que celles disponibles auprès des bureaux des Fivondronampokontany et de quelques communes. Sinon, une analyse spatiale plus approfondie auraient été possible. Toutefois, même si on était confronté àesc contraintes, on a pu mener à terme les études dont les résultats sont présentes danse lchapitre 3 suivant.

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Table des matières

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION PHYSIQUE DU GRAND ANTANANARIVO (G.T.)
1.1. Présentation sommaire du Grand Antananarivo
1.1.1 Position géographique
1.1.2 Délimitation, frontière et superficie du G.T
1.1.3 Relief et Climat
1.1.4 Sol et végétation
1.2. Situation démographique
1.2.1. Distribution spatiale de la population
1.2.2. Densité de la population
1.3. Activités économiques du Grand Antananarivo
1.3.1. Aperçu sur les activités agricoles
1.3.2. Aperçu sur les activités non agricoles
1.3.3. Situation environnementales
1.4. Aspects socio-culturaux
1.4.1. Habitat et logement
1.4.1.1. Zonage de l’habitat
1.4.1.2. Situation foncière
1.4.2. Niveau d’équipement
1.4.2.1.Equipements scolaires
1.4.2.2.Equipements sanitaires
1.4.2.3.Infrastructures routières
1.4.2.4.Autres équipements
1.5. Potentialités du G.T. et contrainte du développement
1.6. Problèmes d’urbanisation
CHAPITRE 2. METHODOLOGIE
2.1. Logiciels utilisés
2.2. Méthodologie de travail
2.2.1. Collecte de données
2.2.1.1. Documents de base
i. Données cartographiques
ii. Données numériques
iii. Documents et ouvrages littéraires
2.2.1.2. Les enquêtes
2.2.2. Traitement des données et informations
2.2.3. Gestion des information et études diagnostiques
2.2.3.1. Elaboration de carte de destination de terrain
2.2.3.2. Elaboration de carte de problèmes d’urbanisation
2.2.3.3. Elaboration de carte d’extension des zones
2.2.3.4. Elaboration de carte démographique
2.2.3.5. Elaboration de carte des infrastructures et équipements existants
CHAPITRE 3. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
3.1. Carte thematique
3.1.1. Carte de destination de terrain
3.1.2. Carte de problèmes d’urbanisation
3.1.3. Carte démographique
3.1.4. Carte des infrastructures et équipements
3.2. Carte de synthèse. Carte d’extension des zones
CHAPITRE 4 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 
4.1. Sur la méthodologie.
4.2. Sur les résultats.
CONCLUSION
ANNEXE
Annexe 1 : Carte de localisation géographique du Grand Antananarivo
Annexe 2. Carte de localisation géographique de la Commune de Tanjombato
Annexe 3. Carte utilisée par la Commune de Tanjombato
Annexe 4. Extrait de la bibliographie de la Commune de Tanjombato
Annexe 5. Extrait de la Note explicative sur la base de données sur les Communes de Madagascar, Recensement des communes 2001 par le programme ILO
Annexe 6 Information sur l’ouvrage .
Bibliographie

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