PROJET DE CRÉATION D’UNE ENTREPRISE DE FABRICATION DE CHAUX

FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION
DÉPARTEMENT DE GESTION
Mémoire pour l’obtention du diplôme de maîtrise ès sciences de Gestion

La production et l’utilisation des produits chimiques sont considérées jusqu’à ce jour comme des activités incontournables au niveau mondial. En effet, ces produits sont parmi les éléments clés nécessaires au développement économique de plusieurs secteurs dont plus particulièrement l’environnement, l’industrie, l’agriculture et la santé. La chaux est employée dans une grande diversité de produits, chacun correspondant à des exigences particulières du marché. Par exemple, la chaux sert de fondant pour l’affinage de l’acier, de liant dans le bâtiment et la construction et, dans le traitement d’eau, pour précipiter les impuretés. Par ailleurs, elle est très souvent utilisée pour la neutralisation des composants acides des effluents industriels et des fumées. La production mondiale de chaux s’est élevée à quelque 130 millions de tonnes en 2006, comparativement à 127 millions de tonnes en 2005. La Chine est le premier pays producteur (25 millions de tonnes) et elle est suivie par les Etats-Unis (21,2 millions de tonnes). Les autres pays producteurs sont le Japon (8,9Mt), la Russie (8,5Mt) et l’Allemagne (6,8Mt).

En 2006, les exportations totales de chaux vers les Etats-Unis ont été de 201.346t, évaluées à 28,5M$, alors qu’elles avaient été de 199.928t évaluées à 26,9M$ en 2005, ce qui représente environ 73% du total des importations des Etats-Unis. Le Canada a importé 106.125t de chaux provenant des Etats-Unis en 2006, comparativement à 95.053t en 2005, soit une augmentation de 11,6%. Le secteur de l’exploitation minière et de la métallurgie des métaux ferreux et non ferreux est le secteur qui utilise le plus aux Etats-Unis. Malgré le problème de la pauvreté à Madagascar, l’importance de la chaux n’a pas encore été mise en cause dans notre pays. Beaucoup d’industries comme la sucrerie, l’aquaculture ou JIRAMA utilisent régulièrement ce produit.

GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE MAHAJANGA 

HISTORIQUE DE LA VILLE DE MAHAJANGA

La ville de Mahajanga se trouve sur la côte Nord – Ouest de Madagascar à 570 km de la capitale. Elle est située dans la baie de Bombetoka au niveau de l’estuaire du fleuve Betsiboka. Créée par les Antalaotra qui ont évincé les Vazimba vers le XVe siècle, Mahajanga fut baptisée Capitale du Royaume Sakalava d’Andriamandisoarivo. Les Sakalava ont dominé la région pendant plus d’un siècle (XVIIe siècle), ce fut la conquête entreprise par Radama I qui mit fin à cette hégémonie. Les Merina avaient alors construit un fort sur une hauteur d’où ils pouvaient surveiller le trafic maritime à la base, et surtout les échanges avec les étrangers (arabes, européens…) En 1895, le débarquement du corps expéditionnaire français va aboutir à la colonisation de Madagascar. La ville a connu un épanouissement stable à l’époque coloniale et durant la première République. Ensuite, des difficultés ont commencé à se faire sentir à partir des années 80. Aujourd’hui, Mahajanga est une ville de migration car 47,5 % des habitants de la ville sont des migrants.

SITUATION GÉO-CLIMATIQUE

Géographie 

La région Boeny est située sur la partie Nord-Ouest de l’île. Elle est composée de 6 districts dont Mahajanga I, le chef lieu de région, Mahajanga II au Nord, Soalala à l’extrême Sud, Mitsinjo à l’Ouest, Marovoay au Centre et Ambato Boeny à l’Est. La région occupe une superficie totale de 29 830 km2 , et est délimitée comme :
➤ Au Nord par la région de Sofia
➤ A l’Est par la région de Betsiboka
➤ Au Sud par la région de Melaky .

Climat 

« Le climat de la région Boeny est de type tropical sec : il comporte 7 mois de chaleur, et 5 mois de saison pluvieuse. Il est rythmé par l’alternance d’une saison pluvieuse qui s’étale généralement d’Octobre à Mars avec une moyenne annuelle de 1.000 à 1.500 mm de précipitations, et d’une saison sèche d’Avril à Septembre. La température moyenne annuelle est de 27,64° C » . Par ailleurs, la région est fréquemment touchée par les cyclones.

MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’ÉTUDE

MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE RURALE DE BELOBAKA

Avant, Belobaka était rattachée au sein de la circonscription administrative de Boanamary. Ce n’était qu’en 1995 qu’elle devenait une commune à part entière, subdivisée en cinq fokontany. Suite à une nouvelle délimitation administrative en 2001, le nombre est passé à neuf, par l’éclatement du fokontany d’Ampitolova et par l’insertion de deux nouveaux fokontany, auparavant rattachés au sein des communes périphériques. Il s’agit de la digue et de Besely, lesquels étaient détachés respectivement de Betsako et d’Ambalakida. Belobaka est une commune rurale de catégorie 2, malgré sa situation géographique à proximité immédiate de la ville de Mahajanga qui aurait pu lui fournir le statut d’une commune suburbaine.

Généralités sur la commune rurale de Belobaka

Historique 

Histoire de la commune rurale de Belobaka
Historiquement, la commune rurale de Belobaka s’appelait un village d’andavakabe par l’existence de la grotte situé à proximité. En 1930 suite au développement de la culture de tabac, dénommé en dialecte sakalava « lobaka », le village a pris son nom actuel, lequel signifie littéralement « beaucoup de tabacs ».
➤ La RN4, dont « route signifie pare », traversant le village en ligne droit a fait baptisé le nom « Amparemahitsy ».
➤ Ampazony vient du mot « mpanjono ou pêcheur», un village des migrants provenant d’Ampitolova pour y exercer des activités de pêche maritime.
➤ Ankazomenavony, qui a pris son nom par l’existence d’importants arbustes à fleur rouge, était un village récent, depuis 1969, après que les villageois furent obligés d’abandonner Mangatsa, devenu une propriété privée.
➤ Antsaboaka, selon le dialecte antaisaka « Tsa miboaka »fait allusion à un visiteur qui ne veut plus quitter le lieu, décidé d’y rester définitivement à cause de l’existence de vaste plaine à vocation rizicole.
➤ Ladigy, vient du mot français « La digue » était prévu vers la fin de la colonisation d’être franchi par une digue, où le vestige de la coulée en béton est encore actuellement visible.

Historique de la population 

Jadis, le territoire appartenait aux Sakalava, lesquels s’étaient retirés vers le nord pour exercer les activités de pêche maritime. L’arrivée des autres ethnies était motivée par la présence des ressources naturelles, aux fins d’exploitation pour les besoins de la ville de Mahajanga :
➤ sites calcaires de Belobaka et d’Amparemahitsy : activités de concassages de pierres (matériaux de construction) et de fabrication de chaux vive (matières premières utilisées en grande partie pour l’aquaculture). A noter que les premiers exploitants étaient des anciens ouvriers, lors de la construction de la RN4 ;
➤ pâturages de Marohogo-Amparemahitsy : élevages de bovidés orientés sur la production de lait ;
➤ bordures des étangs de la partie centrale (Ampitolova et Ankazomenavony) : activités de cultures maraîchères ;
➤ vastes plaines à vocation agricole d’Antsaboaka et d’Ankazomenavony : activités de cultures vivrières (riz, maïs, manioc) ;
➤ ressources forestières : la fabrication de charbon est la principale activité du côté de Besely.

Localisation de la commune
La commune rurale de Belobaka fait partie des neuf communes qui constituent la sous-préfecture de Mahajanga-II, laquelle étant parmi les six sous-préfectures au sein de la région de Boeny. Le chef-lieu de la commune se situe à 10 km de la ville de Mahajanga, sur l’axe de la RN4 reliant Mahajanga à Antananarivo.

Se situant sur la partie Nord-Ouest de la sous-préfecture, la commune rurale de Belobaka couvre une superficie de l’ordre de 208 km².
La commune est limitée :
➤ Au Nord et à l’Est, par la commune rurale de Betsako,
➤ Au Sud-est, par celle d’Ambalakida,
➤ A l’Ouest, par la commune urbaine de Mahajanga,
➤ Au Sud, par les deux communes rurales : Boanamary et Marovoay-Banlieu.
Elle est composée par neuf fokontany dont : Belobaka, Amparemahitsy, Ampazony, Ampitolova, Ankazomenavony, Antsaboaka, Antsanitia, Besely et Ladigy. En totalité, il existe quarante quatre villages, ou secteurs, au sein de la commune rurale de Belobaka.

L’hydrographie
La commune rurale de belobaka constitue un véritable bassin de réservoir d’eau de par l’existence de plusieurs étangs, concentrés en grande partie sur la partie centrale. A noter que les forages d’eau potable, alimentant la ville de Mahajanga, se trouvent dans les Belobaka et Antsaboaka. Malheureusement, du fait des effets de l’érosion de sols, certains de ces étangs tarissent pendant la saison sèche, ou sont même presque disparus. Citons les étangs existants par l’ordre d’importance du point de vue superficielle : Matsaboribe, Matsaborilava, Betatamo, Lac sacré, Anaboriaka, Angiravato, Betamango. Les principaux cours d’eau traversant la commune sont :
➤ L’affluent de Marohogo, lequel prend sa source dans le plateau de Berivotra, du côté de Besely, longe l’extrémité sud de la commune, du Sud vers le Nord, pour se déverser dans la baie de Bambetoka.
➤ L’affluent de Manolodroa, longeant la limitrophe Est de la commune, arrose la plaine rizicole d’Antsaboaka, avant de se jeter dans la mer, du coté de l’estuaire de Morira.
➤ L’affluent de Vavandranotakatra, prenant sa source dans le plateau de Berivotra, traverse la partie centrale de la commune du sud vers le Nord. Il alimente la plaine rizicole de Bealoy, avant de se mélanger en aval avec l’eau de mer pour former un marais, le long du bas de fonds entre Ankazomenavony et Antsaboaka.
➤ Le ruisseau de Masiaboay, puisant sa source à Ampitolova, plus exactement à l’étang de Matsaborilava, alimente avec le Lac sacré et l’étang Anaboriaka, la plaine rizicole de Mangatsa.

Pédologie
La commune rurale se situe à l’intérieur de la vaste étendue de formation sédimentaire de la côte ouest de Madagascar, sur roche-mère calcaire. La topographie du milieu et le régime hydrique de la région ont ensuite influencé la structure et la texture de sols, ainsi que la végétation en présence. Ainsi dans tout le plateau des parties, Est et Sud-Est de la commune, les sols sont de textures argilo-sableuse, avec la présence des affleurements rocheux. Cette formation pédologique rend les sols très vulnérables, où toute forme de pressions (feux fréquent, labour, exploitation des carrières) a entraîné une dégradation des couches superficielles, pouvant être seulement corrigé par des plantations antiérosives. Sur la partie centrale de la commune, la topographie plane du milieu a favorisé le dépôt d’alluvions récentes ou anciennes, marquée par trois types de sols :
➤ sols sédimentaires à texture argilo-limoneuse, entre l’axe AmpitolovaAnkazomenavony, ayant favorisé l’existence des formations lacustres, à vocation de cultures maraîchères et d’élevage intensif de bovidés.
➤ sols hydromorphes, à texture argileuse, des formations favorisées par les conditions hydriques du milieu, à dominance de végétation graminées et de cypéracées. Ces formations, en riziculture irriguée, sont localisées dans les plaines de Bealoy, Antsaboaka, Mangatsa et Ampazony.
➤ sols tourbeux des marais, favorisés par la stagnation d’eaux saumâtres dues au phénomène de croisement d’eau continentale et de la montée de la marée à travers l’estuaire de Morira ; cette formation se situe le long de la partie centrale de la commune, entre Ankazomenavony et Antsaboaka, à partir de Bealoy jusqu’à Ladigy. Dominés par des roseaux, ces sols ne sont pas favorables aux cultures, du fait de la présence d’un taux d’acidité assez élevé. Par contre, c’est un endroit favorable pour le développement de l’aquaculture.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : INDICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
Section I. GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE MAHAJANGA
Section II. MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’ÉTUDE
Section III : APERÇU GÉNÉRAL DU PROJET
CHAPITRE II : L’ÉTUDE DU MARCHÉ VISÉ
Section I : LA DESCRIPTION DU MARCHÉ
Section II : L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
Section III. POLITIQUES ET STRATÉGIES MARKETING
CHAPITRE III. TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section I. TECHNIQUE DE RÉALISATION
Section II. FABRICATION DE CHAUX
Section III. CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE ET FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I. ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section I. STRUCTURE AU SEIN DE L’ENTREPRISE
Section II. CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITÉS
CHAPITRE II. LE COÛT DE L’INVESTISSEMENT ET L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ DU PROJET
Section I : LES INVESTISSEMENTS NÉCÉSSAIRES
Section II. COMPTES DE GESTION
Section III. ANALYSE DES ÉTATS PRÉVISIONNELS
CHAPITRE III : LES CRITÈRES ET OUTILS D’ÉVALUATION DU PROJET
Section I. LES OUTILS D’ÉVALUATION
Section II. ANALYSE À PARTIR DES RATIOS
Section III. ÉVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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