Politique stratégique et évaluation des ventes

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Impact et résultat attendu :

Actuellement, d’après le Ministère des énergies, un ménage est considéré comme doté d’électricité si elle dispose, d’une part, au minimum de 2 points lumineux pendant 4heures par jour, c’est-à-dire, une dans la pièce principale et une dans la cuisine et d’autre part doté de 2 prises murales pour alimenter les appareils électroniques et électriques. Cela correspond à l’utilisation d’un Convertisseur de Puissance maxi male de 300Watts. A 320Ar le prix du Watt du convertisseur, chaque ménage pourra s’en procurer à libre joie relatif à ses besoins, et ce, valable pour les gens des communes urbaines que rural.

ETUDE DE MARCHE VISE

L’étude de marché implique l’utilisation d’enquêtes, des tests et d’études statistiques afin d’analyser les tendances de la consommation et de prévoir la quantité et le lieu d’un marché favorable et rentable à la vente d’un produit et de services. Elle est l’outil indispensable pour connaître les besoins, les désirs et les comportements de la clientèle, les produits à offrir. La pertinence et l’efficacité du projet en dépend fortement. Sur ce, une analyse détaillée de la description du marché, de’analyse de l’offre, l’analyse de la demande est absolument nécessaire.

Description du marché

Un marché suppose une activité commerciale traitée avec une certaine régularité et de règles, dans le cadre d’une certaine concurrence. La description du marché s’effectue ici à partir de 3 points différents, c’est-à-dire la zone d’étude, les circuits commerciaux, la clientèle cible.

La zone d’étude :

Vu précédemment, le district d’Antalaha estconstitué d’une commune urbaine, et entre autres 15 communes rurales. Seule, quelques quartiers de la commune urbaine étant alimentée, par contre aucune commune rurale n’est alimentée en électricité. La distribution est limitée à 7 quartiers formant la ville d’Antalaha.

Les circuits commerciaux

Le circuit parcouru par un produit entre la production et la consommation finale est plus long en fonction du nombre d’intermédiaire qui y participe. Il est d’usage de distinguer les circuits directs (ne faisant pas intervenir d’intermédiaire) des circuits longs (dans lesquels les intermédiaires sont, soit des grossistes, soit des détaillants). On a pris comme référence le circuit de distribution direct (tout en prenant compte de la stratégie pull et push) puisque c’est le plus facile pour faire la promotion, des démonstrations des particularités, des caractéristiques du produit.

Situation globale de la demande :

Pour la commune urbaine d’Antalaha, la demande globale peut être estimée à partir de la taille et le nombre de chambre d’une maison, en y ajoutant les appareils électroniques et électriques couramment utilisés. Pour les petits ateliers, on ne peut pas estimer leur consommation de la même manière du fait de la diversité des matériels qu’ils emploient. En outre dans les communes rurales, D’après des enquêtes sur terrain, s’ils obtiennent le produit en question, leur consommations sera nettement inférieure aux citadins des communes urbaines puisque l’énergie électrique produite seraessentiellement utilisée pour l’éclairage et au fonctionnement des appareils électroménagers comme les petites radios, les téléviseurs petits et moyens écrans. Mais, en moyenne, un ménage considéré comme moyenne auprès de la JIRAMA consomme 20 à 30 Kw par mois pour l’utili sation des matériels électroniques, électriques courantes comme la radio, la télé, 2 ou3 lampes économiques ou traditionnelles. Pour les ménages «évolués, les commerçants, les petit s ateliers, leur consommations varient de100 à 500Kw/mois du fait qu’ils utilisent des fri gidaires, des congélateurs, des machines électriques, des fers à repasser.

La JIRAMA locale8

Représentant de la Société Nationale à Antalaha, elle assure la distribution de l’électricité, de l’eau, dans le district avec 6 générateurs dont 4 seulement sont en fonction. On y a dénombré 3 471 abonnés en électricité en 2006Elle. alimente 7 quartiers sue 16 dans la commune urbaine, à savoir le quartier de Tanambao, Ambatomitraka, Ankoalabe, Maherifody, Ambatoratsy, Antsonasona, Ambondrona.

Les produits de substitutions :

Les produits de substitutions sont des produits totalement différents mais qui peuvent apporter la même satisfaction auprès du consommateur qu’avec le produit de l’Entreprise. On trouve sur le marché local : les groupes électrogènes fonctionnant au gazole et à l’essence pour l’éclairage et l’électroménager, les batteriesutilisées sans accessoires pour l’éclairage et les radios, enfin les lampes fonctionnant avec les produits pétrolier (pétro max, lampes à pétrole).

Forces et faiblesse des concurrents :

Forces : Leurs forces résident essentiellement sur leur ancienneté sur le marché local et sur le fait que pour les produits de substitution ils sont importés mais pas fabriqués de façon artisanale qui est pour la plupart du temps dédaigné par la population.
Faiblesse : Pour la JIRAMA le nombre insuffisant de ménage alimenté avec seulement 4371 abonné sur 79 417 habitants. S’ajoute à cela le prix élevé du kilowatt (Ar120 à Ar410) et la limitation du réseau qu’à 7 quartie rs de la ville seulement. Ensuite, l’obsolescence des générateurs qui datent du tempsdes colons qui n’arrivent plus aujourd’hui à satisfaire aux besoins de plus en plus croissants de la population et inflige aux abonnés le délestage tournant.
Pour les produits de substitutions, le prix élevésur le marché et la fragilité des produits et leur dépendance vis-à-vis des produits pétroliers qui sont extrêmements chers et souvent en rupture de stock.

La part de marché

C’est la proportion des ventes globales d’un pro duit réalisé par une société sur un marché donné. Notre part de marché sera ici déterminé parrapport à la vente de tous les produits de substitutions et ainsi que de la JIRAMA. Mais le marché est plutôt spécifique, il est difficile d’obtenir des données fiables pour déterminer la part de marché. On a procédé à des enquêtes sur terrains dans le milieu urbain ainsi que dans le milieu rural pour vérifier les différents types d’énergies qu’ils utilisent.

.Le transformateur

Le transformateur se compose d’un noyau en Fer doux lamellé autour duquel sont disposés 2 enroulements indépendants l’un de l’autre appelé communément enroulement Primaire et enroulement Secondaire. L’enroulement Primaire reçoit la puissance sous la forme primitive tandisque l’enroulement Secondaire fournit à un circuit d’utilisation cette puissance convenablement modifié. Le transformateur utilisé ansd le cadre des convertisseurs doivent être symétrique c’est-à-dire que les enroulements doivent avoir un point milieu pour le Secondaire.

Les fils émaillés :

Il est dans la plupart des cas en cuivre rouge. Le fil est isolé par un vernis spécial pour éviter des courts-circuits une fois rembobinésdans le Primaire et le Secondaire.

Le CMOS et le TTL :

Le CMOS, en général le CD 4013 pour les convertisseurs, produit des oscillations de basse fréquence en vue d’obtenir des oscillations qui sont caractéristiques des courants alternatifs.
Le TTL ( LM 7805 ou encore NE 555 est utilisé comme régulateur de tension. Les transistors IRFP 150N appelé communément finals ou MOSFETS qui sont des
commutateurs de signal.

Le boîtier :

C’est une petite boite en plastique ou en bois dans lequel on assemble les composants du convertisseur.
En bois il est fabriqué de façon artisanale et en plastique on a recours à des boîtiers d’onduleurs usés.

La plaquette :

C’est une petite plaque sur laquelle on soude et assemble les composants électriques tel que le CMOS, le TTL, les transistors, les résistances, les condensateurs.

Confection et assemblage du convertisseur

Présentation d’un convertisseur :

Un convertisseur est un appareil qui peut produire de l’énergie électrique avec une tension 220Volts alternatif avec une fréquence de 50 Hz, à partir d’une batterie 12Volts continu. La puissance nominale voulue dépend du nombre de tour de fil émaillé enroulé du transformateur et de l’agencement des composants (structure à étage).
Le convertisseur peut être utilisé pour l’alimentation de tous les appareils électroniques, électriques, fonctionnant à une tension de 220Volts.
Il peut être inclus dans la gamme des générateursd’énergie électrique comme les dynamos, les alternateurs, les groupes électrogènesà l’exception fait qu’il transforme l’énergie chimique d’une batterie en énergie électrique.

Puissance envisagée :

La détermination de la puissance envisagée se feraessentiellement sur l’étude de la taille et le nombre de chambre que possède une maison à partir duquel on estime les appareils électriques et électroménagers utilisés. Comme on’a lvu précédemment, un ménage ordinaire consomme en moyenne 25 KW par mois au compteur de la JIRAMA. Cela correspond à 25 KW sur 30 Jours soit 0,83 KW par Jours. Cela suppose l’utilisation dans un ménage ordinaire à 4 chambres avec 4 lampes, 1 Télévision et une radio.

politique et stratégie à adopter :

Le marketing Mix

Le marketing mix intègre l’ensemble des variables dont le centre dispose pour influencer le marché cible. Ces variables sont : les produits, le prix, la mise en place, la distribution, la promotion ou la communication. C’est un état d’esprit et des techniques permettant à une Entreprise de conquérir des marchés voire de les créer, de les conserver et de les développer. L’état d’esprit ou l’attitude marketing équivaut à se placer automatiquement du point de vue du consommateur et à analyser const amment les besoins et les désirs de la clientèle de façon à s’y adapter plus efficacement que la concurrence.

Politique de produit :

Le produit est le fruit d’une activité suite à une transformation des intrants essentiellement tangibles. Grâce à sa politique en matière de garantie, de qualité, l’Entreprise peut se débarrasser de la concurrence. Par le positionnement du produit, l’Entreprise se différencie de ses concurrents dans l’esprit des acheteurs. Notre produit est « le convertisseur générateur d’électricité prêt à l’emploi de hauteualitéq » (en terme de puissance, de structures, de composants).

Politique de prix :

La fixation du prix est un élément déterminant de la stratégie d’une Entreprise car le prix a des répercussions directes, à la fois sur les résultats commerciaux et sur les résultats financiers (volume de vente et la rentabilité). La détermination du prix de vente résulte : de l’analyse de la demande, de l’analyse des dépenses, de l’analyse des prix des concurrents en fonction des objectifs de l’Entreprise. D’après une petite enquête sur le terrain voici en général le prix des sources d’énergies.

Politique de promotion :

C’est un ensemble des efforts déployés, d’une part, pour organiser et conduire la campagne de vente, et d’autre part pour stimuler les achats des consommateurs. Les cibles des actions promotionnelles sont essentiellement les ménages, les petits ateliers, dans tout le district d ’Antalaha. L’utilisation des médias locaux (radio, télé) comme support de publicité est également envisagé.
Les radios (RNA, RFF, Ciel FM) sont utilisées pour la promotion dans le milieu Rural et urbain, du fait qu’ils peuvent recouvrir tout le district d’Antalaha.
La télévision RNA (Radio télé ny Antsika) est iliséeut pour la promotion dans le milieu urbain parce qu’il ne couvre qu’une partie de la co mmune urbaine.
L’objectif de la publicité étant de prévendrle produit, c’est-à-dire de convaincre les consommateurs d’acheter un produit avant qu’ils ne les voient et ne l’examinent réellement.

Précaution d’utilisation de la batterie :

Pour assurer une durée de vie pouvant atteindre5ans d’affilées pour la batterie :
· Il faut veiller à ce que le niveau de l’électrolyte dans le bac à acide soit toujours supérieur à environ 1cm des plaques et toujours vérifier le niveau tous les mois.
· Il ne faut jamais la décharger en dessous de 1,8Volts par éléments ème de sa.
• Il ne faut jamais la charger avec une intensité supérieure au 1/10 capacité.
· Il faut veiller à ne pas dépasser pour le courant de décharge, la valeur maximale indiquée par le constructeur.
· La batterie ne doit pas rester trop longtemps sans être utilisée. Si celle-ci doit rester au repos pour quelques semaines, il faut après la 2ème charge, lui faire subir une surcharge de plusieurs heures
· Si le repos doit se prolonger davantage, il faut, après une surcharge, vider les bacs, laver les plaques à grande eaux, et remplir l es bacs d’eau distillée ou mettre les plaques à l’abri de l’air dans une sciur e de bois

Protection de l’environnement :

D’après une enquête réalisée par l’ONG VOARISOA,en 2006, 79% des utilisateurs de batteries, piles, les éliminent après usage dans la poubelle, 3% les éliminent dans les égouts, et le reste pour une util sation inconnue. Il faut savoir que les batteries contiennent des métaux lourds comme le Plombs, le Cadmium, le Zinc, le Manganèse, le Mercure qui sont tous nocifs à la santé humaine. Ce qui veut dire qu’après usage de la batterie ou détérioration, lesvider du contenu puis envelopper et mettre dans un endroit sûr, le plus le loin possible.
En ce moment aucune usine de recyclage des batteries n’est disponible.

Service après vente :

On dispose d’un ouvrier spécialement qualifié pour le service après-vente, dans le cadre d’un montage électrique lors de l’achat, de la maintenance du convertisseur et de la batterie, ou encore des petits conseils pratiques en sus des manuels ci-dessus, ou encore de la livraison à domicile.

Evolution des ventes ou du Chiffre d’Affaire :

La vente est une convention par laquelle la propriété d’un bien est transférée d’un vendeur à un acheteur à titre onéreux. Toutes les marchandi ses vendues ou produits vendus sont soumises à des garanties dont la durée varie de 6 à 12 mois. Ici, la vente revêt deux dimensions :
Une dimension spatiale c’est-à-dire qu’il faut organiser le transport des produits et fournir des points de vente accessible aux acheteurs.
Une dimension temporelle c’est-à-dire qu’i l faut mettre les produits sur le marché en fonction des besoins des consommateurs tout en tenant compte des disponibilités des produits. Comme on l’a déjà vu précédemment dans la politiquede promotion, l’entité ne reste pas renfermée sur elle-même. Elle élabore des actionsublicitairesp par l’intermédiaire des médias locaux, elle élabore aussi des démonstrations surerraint des capacités du produit, de ses caractéristiques. Ces démarches vont beaucoup influencer la demande de la part des clients potentiels venant de la région SAVA elle-même.
Les quantités produites étant égales à la quantitéàvendre durant toutes les années, on pourra en en déduire l’évolution de la vente ou duChiffre d’Affaire.

L’achat des matières premières

ANTALAHA ne dispose pas des matières premières nécessaires à la confection du convertisseur. On trouve, en outre des points d’achats à Antananarivo comme au SAMCKOCVA, au NATIONAL ou encore chez les brocanteurs à ISOTRY. L’achat se fait par notre correspondant habitant la Capitale et nous l’envoie par l’intermédiaire des transporteurs nationaux (KOFIEM, SOAVADIA)

Caractéristique d’approvisionnement :

Cette section montre le processus d’achats de matières premières depuis Antananarivo jusqu’à la vente sur le marché local du fait que la fonction approvisionnement comprend 3 étapes à respecter, à savoir, l’achat d es matières premières chez les grossistes à Antananarivo, la production des convertisseurs et enfin la vente sur le marché.

Ressources informationnelles :

L’élaboration de ce travail n’étant pas unechose qui, comme on peut dire aller tout seul, la recherche des documents est donc nécessaire. Depuis ANTALAHA, la documentation a été acquise auprès du District d’ANTALAHA, la JIRAMA locale. Pour compléter ces informations le ministère de l’ENERGIE sis à Ampand rian’omby était d’une aide informationnelle relativement importante. Le reste, par mon encadreur professionnel, de par ses expériences professionnelles en la matière a très bien su transmettre son savoir pour la réalisation de ce travail et enfin la documentation auprès de la Bibliothèque universitaire d’ANKATSO, ainsi que dans l’encyclopédie ENCARTA 2007.

Structure organisationnelle :

Dans cette section, nous allons voir successivement le rôle et l’organigramme choisi du projet. Pour cela, nous choisirons comme organigramme celui d’une entreprise individuelle pour faciliter le contrôle et le suivi du personnel .

Fonction :

L’organigramme permet au responsable de connaître e xactement la structure de l’entreprise. Il nous permet aussi de savoir la liaison organisationnelle afin d’éviter le conflit d’autorité entre les personnels, d’identifier la responsabilité du personnel et de constater les anomalies de l’organisation.

LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION :

Investir, c’est acquérir des biens dont on attend des avantages durables. On appelle investissement ; l’ensemble des coûts d’acquisition des matériels et des biens qui ont une durée d’utilisation longue pour l’unité et fait appel à des amortissements.

Les charges liées à l’exploitation :

Ce sont les charges sur salaires de personnels, les cotisations aux organismes sociaux et les charges patronales ainsi que les autres charges liées à l’exploitation, nécessaires au bon fonctionnement de l’exploitation de l’entité.

Salaires prévisionnel du personnel pour l’Année 1:

Ce sont les charges de personnels qui participent directement aux activités de l’entité et qui sont, de ce fait soumis à l’OSIE, CNAPS, et enfin l’IRSA .

Le plan de financement du projet :

Dans notre cas, le plan de financement a pour but de faire apparaître les variations des ressources financières de l’entreprise au cours d’un exercice ou des exercices, et les emplois qui en ont été fait.Donc, pour avoir plus de détails, nous présenterons dans le tableau ci-après les variations de fonds de roulement à partir des variations des ressources et des emplois de l’entreprise. Comme ressources, ce sont l’apport en capital, l’autofinancement, les amortissements, l’emprunt à long et à moyen terme à une banque locale. Et, les emplois sont des immobilisations sauf le fonds de roulement et les imprévus et le remboursement de capital investis.

Compte de résultat prévisionnel et la entabilitér :

Le compte de résultat permet de connaître la performance de l’entité. Donc, à partir de ce compte, le responsable peut faire des prévisions ou budget pour les exercices suivants, notamment sur l’établissement de budgets et le diagnostique financier au sein de l’entité.
Les informations minimales à présenter de façon dis tincte au compte de résultats sont les suivant :
– Les produits des activités ordinaires.
– Les charges des activités ordinaires.
– Le résultat opérationnel.
– Les produits financiers, et les charges financières.
– La charge d’impôts sur le résultaT.
– Le résultat des activités ordinaires.
– Les résultats extraordinaires, le résultat net de’exercicel.
Ces comptes de résultats prévisionnels sont nécessaires pour connaitre si l’activité est capable de rembourser ou non les emprunts et dégager des résultats positifs fiables pour assurer son autofinancement.
Le PCG 2005 prévoit deux (2) modèles de présentatio du compte de résultat :
– Le compte de résultat par nature.
– Le compte de résultat par fonction.

Application sur le projet :

—>Si la rentabilité commerciale est supérieure à 10 %, l’activité est rentable.
Dans notre cas, pour l’année N, la rentabilité estinférieure à 10% du fait de la cherté de l’investissement et du prix pratiqué pour la promotion des convertisseurs, mais elle évolue de façon croissante (supérieure à 10%) à partir de la deuxième année
—>Si la rentabilité des capitaux investis est supér ieure à 10 %, les capitaux investis sont récupérés à la deuxième année ou à la troisième année d’exploitation.
Dans notre cas, à partir même de la première année d’exploitation, la rentabilité des capitaux investis est supérieur à 10% ce qui fait que les capitaux investis seront investis à la troisième année d’exploitation.
—>Et si la rentabilité de rendement propre est supé rieure à 20 %, l’activité est rentable et nous pouvons augmenter les capitaux investis pour ce projet.
Dans notre cas, à partir même de la première annéed’exploitation, la rentabilité de rendement propre est déjà supérieure à 20% ce qui fait qu’on pourra augmenter les capitaux investis.

Bilan prévisionnel :

Ce bilan permet de connaître la situation globale sur la situation financière de l’entreprise notamment à propos des patrimoines de l’entité. Donc, pour avoir plus d’explication, nous présenterons dans le tableau ci-après la situation de l’actif et de passif du projet.

Application sur le projet :

D’après l’analyse de la situation financière du projet, la VAN(valeur actuelle nette) est largement positif, c’est-à-dire qu’elle s’élève à 29 576 436 Ariary ce qui signifie que le projet est rentable et viable à long terme. Donc, l ’objectif sur l’installation et le fonctionnement de la production de l’activité arrivera à résoudre les besoins des ménages dans le district d’ANTALAHA en ressources électriques tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

L’Efficacité du projet :

L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats (différence entre ce qui étaitprévu et les réalisations). C’est le degré de réalisation des objectifs ou des résultats.
Voici quelques questions d’efficacité :
–Quel est le degré de réalisation des objectifs ud projet (qualité, quantité, respect des délais d’exécutions) .
–Ces produits contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet ?

Application sur le projet :

Comme le district d’ANTALAHA souffre d’un manque ex agéré en électricité, le présent projet vise à satisfaire les besoins de la population en électricité avec la fabrication et la confection des convertisseurs. Avec une production atteignant les 1 440 U en année 1, puis atteignant même presque le double en année 5, le projet, par ses résultats, arrive d’une part à satisfaire les besoins de la population en électricité et d’autre part, à renforcer les caisses de l’entité.

L’Efficience du projet :

L’efficience se réfère aux coûts et rythmes auxquels les interventions sont transformées en résultats. Elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats. Elle se réfère à l’autorisation optimale des ressources dans la production des outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs.
Voici quelques questions qui révèlent de l’efficience :
–Dans quels mesure le projet recourt-il aux ressources disponibles localement (compétences, équipements) ?
–Les intrants et les extrants sont-ils disponibles dans les délais requis ?

Application sur le projet :

Malgré la cherté de l’investissement à la premièreannée surtout pour la construction, l’entité arrive d’après les résultats prévisionnelsàavoir des résultats toujours positifs durant les 5 années d’exploitations et ce, de manière croissante.

La durée de vie du projet :

La durée de vie du projet vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon autonome après le retrait de l’ assistance extérieure (nationale ou étrangère). Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique et culturelle.
Voici quelques questions d’efficacité :
–Dans quelles mesures les bénéficiaires peuvent-ils gérer et faire fonctionner le programme sans l’assistance extérieure ?
–Dans quelle mesure le projet intègre-t-il dans le fonctionnement normal de l’institution.
–Les bénéficiaires peuvent-ils supporter les charges de fonctionnement du projet après l’aide extérieure ?
–Quelle est la capacité d’autofinancement et d’autogestion du projet ?

Application sur le projet :

Malgré la limitation sur les 5 années de prévisionset d’études financières expliquant la rentabilité, l’estimation en perspective que le présent projet pourra fonctionner pendant des dizaines d’années, car pour ces 5 premières annéesla VAN atteint les 29 576 436 Ariary qui est largement positif ce qui signifie que la rentabilité de l’investissement est positif et que le projet génèrera un bénéfice certain au cours des tresau années d’exploitation à suivre.

Impact du projet :

Pour le district d’ANTALAHA, le présent projet pourra apporter bien des changements sur la vie en générale des habitants. Les citadins pourront ignorer le délestage tournant, et pour les habitants des petits villages, ils pourront enfin assouvir leurs besoins depuis toujours à se doter d’électricité pour l’alimentation de leurs appareils électroménagers.

Evaluation économique :

Création de la valeur ajoutée :
La valeur ajoutée représente la valeur de laproduction après la déduction de celle des consommations intermédiaires.
Elle permet de cerner la dimension de l’entreprise : c’est une indication de la taille économique et permet aussi de mesurer la croissancede l’entité au niveau des moyens mis en œuvre.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du projet envisagé
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1 Description du marché
Section 2 Situation globale de la demande
Section 3 Analyse de l’offre
Section 4 La part de marché
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : Technique et capacité de production
Section 1 Techniques de production
Section 2 Confection et assemblage du convertisseur
Section 3 Capacité de production envisagée
CHAPITRE II : Politique stratégique et évaluation des ventes
Section 1 Politique et stratégie à adopter
Section 2 Evaluation des ventes ou du chiffre d’affaire
CHAPITRE III Les activités intégratives
CHAPITRE IV ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 Analyse des ressources
Section 2 Structure organisationnelle
Section 3 Chronogramme d’activité
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : VIABILITE ET PERENISATION DU PROJET
CHAPITRE I : Le coût des investissements et compte des gestion
Section 1 Le coût des investissements
Section 2 Amortissement des Immobilisations
Section 3 Tableau de remboursement des dettes
Section 4 Le plan de financement du projet
Section 5 Compte de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE
Section 1 Compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 Plan de trésorerie
Section 3 La marge brute d’autofinancement
Section 4 Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 Les outils d’évaluation du projet
Section 2 Evaluation économique
Section 3 Evaluation sociale
Section 4 Evaluation financière
Section 5 Le cadre logique
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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