Politique en matière d’eau et assainissement

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Les ouvrages de type « humide » : toilettes à chasse d’eau

Ce sont des ouvrages qui ont besoin d’eau pour fonctionner et évacuer les excréta vers la fosse par une conduite d’évacuation. On ne peut recommander ces ouvrages que dans les zones ou la disponibilité en eau est au moins égale à la recommandation de l’OMS de 35l/habitant/jour) :
 Toilette à chasse d’eau manuelle (TCM) : Une toilette à chasse manuelle est semblable à une toilette à chasse mécanique à la différence que l’eau est versée par l’utilisateur et ne provient pas d’un réservoir au-dessus.
 Toilette à chasse d’eau (Mécanique) : La toilette à chasse mécanique est une interface utilisateur habituellement en porcelaine et produite en série à l’usine. La toilette se compose d’un réservoir d’eau qui fournit l’eau pour évacuer les excréta et une cuvette dans laquelle les excréta se déposent.

Assainissement au Sénégal

Au Sénégal, de nombreux projets et programmes, coordonnés par le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (PEPAM), sont mis en place. Cela a permis d’améliorer considérablement l’accès à l’eau en particulier en milieu rural. Toutefois, en ce qui concerne l’assainissement, les ouvrages d’assainissement construits par les projets et programmes intervenants sur le territoire ne sont pas, par endroit, utilisés par les populations car inadaptés pour certains à leur réalité. De sorte qu’il n’est pas rare de trouver des populations ayant des ouvrages d’assainissement adéquats mais qui pratiquent encore la défécation à l’air libre [4].
A la suite des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), les Objectifs de Développement Durable (ODD) mettent l’accent non seulement sur l’accès à l’eau potable et à un assainissement convenable, mais aussi sur la qualité et la disponibilité du service. La cible 6.2 de l’ODD vise : « D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable ». L’Objectif 6 cherche, en fait, à « Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ». Il concerne ainsi tout le cycle de l’eau [3].
Du fait de son influence sur d’autres domaines tels que la santé et l’économie, le secteur de l’eau et de l’assainissement fait l’objet d’une attention particulière est suivi par différents acteurs. Le point sera fait sur le secteur de l’assainissement, essentiellement les types de toilettes utilisés par les ménages.
Les toilettes sont dites améliorées dès lors qu’elles « assurent une séparation hygiénique des excrétas humains empêchant tout contact avec les personnes » [3]. La défécation à l’air libre peut être source de contamination de l’eau de boisson et de la nourriture à la suite de la dispersion par le vent notamment des 15
matières fécales. Cela peut ainsi générer des maladies et entrainer des dommages économiques aux ménages concernés. C’est en ce sens que les OMD visaient l’élimination de cette pratique. Toutefois, malgré les progrès réalisés, de nombreux efforts sont à fournir pour enrayer cette pratique. En effet, l’OMD relatif n’a pas pu être atteint en 2015. L’Afrique Subsaharienne figure parmi les zones les plus en retard en matière d’assainissement. Entre 1990 et 2015, les progrès réalisés dans ce domaine sont parmi les plus faibles du monde [4].

L’accès à l’assainissement

L’accès à des toilettes améliorées

Au Sénégal, un peu plus du tiers de la population ne dispose pas de toilettes améliorées (34%) dont 14% pratiquent la défécation à l’air libre. La plupart des ménages sénégalais utilisent des toilettes améliorées. Il s’agit en général de toilettes munies d’une chasse d’eau ou chasse manuelle reliée à une fosse septique (27%) et des latrines à fosse munies d’une dalle. Le réseau d’égout est peu développé. Les toilettes raccordées à un réseau d’égout ne sont utilisées que par environ 9% des ménages. Selon le milieu de résidence, le type de toilettes utilisé diffère. En milieu rural, les toilettes non améliorées sont plus fréquemment utilisées (60%). Un peu plus du quart des ménages ruraux ne disposent pas de toilettes et utilisent la nature comme lieu d’aisance (27%) et 33% ont principalement recours à des latrines traditionnelles. A l’inverse, en milieu urbain, les ménages utilisent généralement des toilettes améliorées, pour l’essentiel des lieux d’aisance munis d’une chasse mécanique ou manuelle raccordés à une fosse septique (39%) ou un réseau d’égout (17%)et des latrines à fosse avec dalle (29%) [4].
L’examen selon les régions fait état d’une distinction assez marquée en matière d’assainissement. En effet, la zone Ouest se distingue par une forte proportion de ménages utilisant des toilettes améliorées. Il s’agit essentiellement de toilettes munies d’une chasse manuelle ou mécanique reliées soit à une fosse septique (44%), soit à un réseau d’égout (19%) ou des latrines à fosse avec dalle (27%).Le réseau d’égout est quasi inexistant dans les autres zones (Nord, Centre et Sud). La zone sud se caractérise par la plus forte proportion de ménages utilisant des toilettes non améliorées (75%). En effet, la plupart des ménages utilisent des latrines traditionnelles (62%). Toutefois, bien que 13% des ménages du Sud soient concernés, la défécation à l’air libre est un peu plus courante dans le Nord (28%) et le centre (24%) [4].
Des différences sont également notées sur le type d’aisance utilisé par les ménages en considérant leur niveau de vie. Les ménages pauvres font plus souvent usage de toilettes non améliorées (latrines traditionnelles ou la nature) tandis que les plus riches disposent de toilettes avec chasse mécanique ou manuelle raccordée à l’égout ou à une fosse septique [4].

Partage des lieux d’aisance : une pratique plus fréquente en milieu urbain

Le partage des toilettes est pratiqué par un tiers des ménages (34%). En général, cette pratique est un peu plus fréquente dans les ménages utilisant des lieux d’aisance munis d’une chasse manuelle ou mécanique quel que soit le type de raccordement (42% pour le raccordement au réseau d’égout et 39% pour le raccordement à la fosse septique) ou des latrines à fosse avec dalle (29%) [4].
Le partage des toilettes est observé dans toutes les zones, mais est plus courant dans la zone Ouest où pratiquement 4 ménages sur 10 utilisent des lieux d’aisance partagés avec d’autres ménages. Dans une moindre mesure, la zone Sud enregistre une proportion importante de ménages utilisant des toilettes partagées. L’usage de toilettes partagées est plus faible dans le Nord (19%) [4].
En milieu urbain, 41% des ménages urbains utilisent des toilettes partagées contre22% en zone rurale. Cela concorde avec la situation notée selon les zones dans la mesure où la zone Ouest concentre les régions du pays les plus fortement urbanisés, en l’occurrence Dakar et Thiès.
Par ailleurs, les types de toilettes le plus fréquemment partagées sont plus courants en zone urbaine, à savoir les toilettes avec chasse (manuelle ou mécanique) et les latrines à fosse avec dalle. En milieu rural, le partage concerne bien plus souvent les latrines traditionnelles (28%) et les latrines à fosse avec dalle [4].

Echelle JMP de mesure

A l’image du secteur de l’eau, le programme conjoint de suivi a développé une échelle de mesure visant rendre compte des progrès réalisés en matière d’assainissement. L’objectif final visé, à savoir le développement d’une gestion sécurisé des excrétas humains in situ ou dans un lieu dédié via un transport sécurisé ne peut être mesuré à travers cette enquête. Tout au plus, on peut suivre les autres indicateurs intermédiaires développés par le programme (Tableau II) [3].
La cible OMD en matière d’assainissement au niveau mondial (77%) n’a pas été atteinte au Sénégal. En effet, environ 66% des ménages ont accès à des toilettes améliorées dont 43% dispose d’un service élémentaire d’assainissement, alors que la cible des OMD était fixée à 77% au niveau mondial, soit un écart d’environ 11 point de pourcentage. La défécation à l’air libre est pratiquée par environ 14% des ménages (figure 17) [4].
Toutefois, l’absence de service d’assainissement est plus notée dans les zones rurales. En effet, un peu plus du quart des ménages y résidant, ne disposent pas de toilettes et utilisent la nature comme lieu d’aisance. De plus, on dénombre quasiment autant de ménages (33%) ayant accès à un service non amélioré que de ménages disposant d’un service élémentaire (33%).A l’inverse du monde rural, la cible OMD pour l’assainissement est atteinte en zone urbaine. En effet, 88% des ménages urbains ont accès à des toilettes améliorées dont un peu plus de la moitié (51%) ont accès à un service élémentaire (figure18). La défécation à l’air libre y est très peu pratiquée (3%) [4].
Au niveau régional, seule la région Ouest a atteint la cible OMD relative à l’assainissement. L’immense majorité des ménages (93%) de cette zone utilisent des toilettes améliorées même si dans environ 42% des cas, celles-ci sont partagées avec d’autres ménages. Par contre, au Sud, l’usage d’un service non amélioré est plus fréquent (figure 19) [4].
Plus le ménage est riche, plus il a accès à un service élémentaire d’assainissement. A l’inverse, plus le ménage est pauvre, moins il a accès à un service d’assainissement adéquat. Les ménages du quintile le plus pauvre sont plus nombreux à utiliser la nature (47%) ou un service non amélioré comme lieu d’aisance (47%). A peine 4% des ménages du quintile le plus pauvre ont accès à un service élémentaire d’assainissement, alors que près de trois quarts des ménages les plus riches disposent de ce type de service (figure 20) [4].

Assainissement et santé

De nombreuses maladies se propagent à cause de l’absence d’élimination hygiénique des eaux usées et excrétas contaminés, qui transmettent les micro-organismes pathogènes vecteurs de ces maladies d’une personne à une autre [5]. Les maladies transmises par les matières fécales humaines sont appelées maladies oro-fécales ou féco-orales. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de cinq ans : leur système immunitaire n’est pas encore arrivé à maturité et ils peuvent également souffrir de malnutrition [6]. Ainsi, chaque année, la diarrhée cause dans le monde la mort de760 000 enfants de moins de cinq ans. Autrement dit, un enfant de moins de cinq ans meurt toutes les 40 secondes des suites d’une maladie liée à un mauvais assainissement ! La diarrhée est la deuxième cause de mortalité dans les pays à faible revenu et est, en 2015, à l’origine de 57,2 décès pour 100 000 habitants [7].

La ville

La ville de Kaolack est située au centre Ouest du Sénégal dans le vieux bassin arachidier, à 192 km de Dakar. Elle est relativement excentrée par rapport à sa région, de par sa position frontalière avec la région de Fatick [23]. La ville est limitée au Nord et au Nord Est par la communauté rurale de Mbadakhoune (région de Fatick), au Sud-Ouest par la communauté rurale de Ndiaffate Wolof (arrondissement de Ndiédieng), au Nord-Ouest par la communauté rurale de Dya (commune de Gandiaye) et au Sud-Ouest par la communauté rurale de Latmingué (commune de Ndoffane).
La ville s’est développée à partir du fleuve, dans une cuvette comblée par plusieurs couches sédimentaires au fond de l’estuaire du Saloum. Le site de la ville est un bourrelet de berge étroit du fleuve Saloum et légèrement incliné du Nord au Sud. Il comprend notamment :
• un fleuve : en réalité, il s’agit d’un bras de mer même si une certaine légende entre les cours d’eau Gambie et Saloum établit une communication et une navigation très anciennes, aujourd’hui inexistantes.
• un méandre aplati ;
• des tannes, terrains vaseux envahis par la marée deux fois par jour, à l’Est Comme à l’Ouest. Il s’agit en fait de vastes zones, abritant même des quartiers et caractérisées par la remontée permanente de la nappe salée, de l’humidité constante, de la stagnation des eaux vannes et eaux pluviales et de l’insalubrité et le manque d’hygiène.
Kaolack est grand carrefour au point de convergence du fleuve, du rail et de la route, reliant les régions Nord et Sud, Est et Ouest du « bassin arachidier », dont la ville devient ainsi le cœur. L’observation de la carte routière suivante met en évidence l’accessibilité de la ville, tant au niveau régional, national et international [9].

Démographie

Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage indique qu’en décembre 2013, la population résidente de Kaolack est composée de 49% d’hommes et 51% de femmes.
La région de Kaolack est composée de 3 départements : Guinguinéo, Kaolack et Nioro. Le département de Kaolack, abritant la capitale régionale, est le plus peuplé avec 503 961 habitants soit 51% de la population totale de la région. Il est suivi du département de Nioro qui abrite 37% de la population de la région. Le département de Guinguinéo, le moins peuplé de la région compte 118 765 habitants soit 12% de la population totale.
L’essentiel de la population de la région de Kaolack vit en milieu rural avec un taux de ruralité de 64,7%. Ce taux est rendu moins élevé grâce à la forte urbanité du département de Kaolack, capitale régionale, dont plus de la moitié de la 31
population vit en milieu urbain, contrairement aux départements de Nioro et Guinguinéo qui ont des taux de ruralité très élevés avec respectivement 91% et 79% d’habitants vivant en milieu rural [24].
En termes de structure par âge, la population de la région de Kaolack se caractérise par une extrême jeunesse. L’allure de la pyramide renvoie à la structure typique des populations à fécondité et mortalité élevées [8].

Économie

L’agriculture

La région de Kaolack est essentiellement agricole, 75% de la population active s’adonne à l’agriculture. Les cultures sont diversifiées : arachide, céréales (mil souna, sorgho, maïs, riz), niébé, fonio, sésame, pastèques et cultures maraîchères [25].

L’élevage

L’élevage est de type extensif au niveau de la région de Kaolack. Le cheptel est constitué de bovins, d’ovins, de caprins, d’équins, de porcins et de volailles.
La région reçoit en transhumance du bétail venant des régions et des pays limitrophes du Sénégal. Cependant, se développent de plus en plus l’embouche bovine et ovine ainsi que l’aviculture [26].

La pêche

L’activité de pêche qui concerne celle continentale et maritime est pratiquée timidement dans la région. Pour ce qui est de la pêche continentale, elle est pratiquée au niveau du Baobolong, du Miniminiyang Bolong et dans la Vallée de Koutango, tandis que la pêche maritime se mène dans le bras de mer « le Saloum ». Le volume des captures diminue d’année en année du fait de la dégradation du milieu marin. Les prises portent sur de petites espèces comme les crevettes, les ethmaloses, les tilapies, les mulets, etc. La région s’appuie sur les autres régions pour satisfaire ses besoins en produits halieutiques [27].

Politique en matière d’eau et assainissement

Les grands programmes d’actions entrepris ou envisagés dans le secteur de l’eau concernent essentiellement la gestion des besoins en eau. Ils visent à assurer une adéquation permanente entre les ressources en eau mobilisées et la demande en eau générée par le développement économique et social du pays.
En conséquence, les efforts engagés en matière de distribution de l’eau potable seront poursuivis et renforcés en vue de satisfaire l’objectif visé par le Sénégal qui est d’assurer un accès facile et durable à l’eau potable et d’améliorer les conditions d’hygiène en portant le niveau d’accès, situé aujourd’hui à 28 litres par habitant et par jour, à 35litres par habitant et par jour conformément aux recommandations de l’O.M.S.
A travers le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (PEPAM), le Sénégal a mis en place un cadre d’intervention pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en réduisant de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à des services adéquats d’eau potable et d’assainissement.
Dans la région de Kaolack le système hydraulique concerne l’hydraulique urbaine et rurale de même que l’assainissement.
A la date actuelle, on remarque des progrès nets dans la région en matière d’accès aux services pour l’hydraulique aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Par contre pour le sous-secteur de l’assainissement, une amélioration non négligeable est enregistrée pour le milieu rural contre une tendance à la dégradation de l’indicateur en milieu urbain [8].

Objectifs

Objectif générale

Etudier les déterminants de l’accès à l’assainissement dans la commune de Kaolack

Objectif spécifique

Plus spécifiquement, il s’agira de :
 Décrire les caractéristiques des ménages
 Déterminer les différents types de toilettes utilisés par les ménages et le mode d’acquisition ;
 Apprécier le niveau de satisfaction des ménages par rapport à chaque type, la qualité du service d’assainissement ;
 Obtenir des informations détaillées sur la fonctionnalité des toilettes et les raisons ;
 Recueillir les avis sur leur préférence et leur volonté à payer pour obtenir des ouvrages plus adaptés
 Identifier les facteurs associés au type de toilette

Méthodologie

Période d’étude

L’étude s’est déroulée en mois d’octobre 2017

Type d’étude

Il s’agit d’une étude transversale descriptive à visée analytique

Population d’étude et zone de couverture

Dans cette étude, les chefs de ménages résidents dans la région de KAOLACK constituent la principale cible de l’étude. Un ménage est défini dans cette étude comme un groupe de personnes, apparentées ou non, qui vivent ensemble sous le même toit et mettent en commun tout ou une partie de leurs ressources pour subvenir à leurs besoins essentiels, notamment le logement et la nourriture. Ces personnes appelées membres du ménage, prennent généralement leurs repas en commun et reconnaissent l’autorité d’une seule et même personne, le chef de ménage (CM). Dans nos langues nationales, les notions de « Njël » en wolof, « Ngaak » en sereer, « Hiraande » en Pulaar et « Siitik » en joola, rendent fidèlement le sens du concept de ménage.
NB : une concession est constituée de plusieurs ménages souvent apparentés et partageant la même cour. Elle est souvent dirigée par un des chefs de ménage reconnu comme chef de concession.

Critères de sélections

Les unités statistiques sont représentées par les chefs de ménages des 180 ménages sélectionnés résidents dans la région de KAOLACK qui avaient répondu aux critères de sélection.

Critères d’inclusion

Le chef de famille ou son/sa conjoint(e), ainsi toute personne jugée éligible pour répondre aux questions et âgée de 18 ans ou plus qui étaient présents lors de l’entretien ont été inclus.

Critères de non inclusion

Toute personne jugée inéligible pour répondre aux questions et/ou âgée de moins de 18 ans qui étaient présents lors de l’entretien ont été exclus.

Plan de sondage et taille de l’échantillon

L’échantillon est aléatoire, stratifié et tiré à 2 degrés. L’unité primaire de sondage est le DR (zone de dénombrement, de collecte qui n’a aucune signification administrative mais conçue pour les besoins de la collecte). Au premier degré, 9 DR ou grappes ont été tirés avec une probabilité proportionnelle à leur taille, la taille étant le nombre de ménages résidents dans le DR. Un dénombrement des ménages et une mise à jour de la carte ont été effectués dans chaque DR sélectionné avant l’enquête (cartographie). Cette opération nous a permis d’obtenir une liste de ménages complète dans chaque DR tiré. Cette liste a été utilisée pour sélectionner des ménages au deuxième degré.
Au second degré, dans chacun des DR sélectionnés au premier degré, un nombre fixé de 20 ménages ont été sélectionnés avec un tirage systématique à probabilité égale, à partir des listes nouvellement établies au moment du dénombrement à partir d’une table d’échantillonnage élaborée pour cet exercice.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. Assainissement dans le monde
1.1. Objectifs, cibles et indicateurs mondiaux
1.2. Niveaux de services d’assainissement
1.2.1. Echelle des services d’assainissement
1.2.2. Service géré en toute sécurité
1.2.3. Service élémentaire
1.2.4. Service limité
1.2.5. Service non amélioré
1.2.6. La défécation à l’air libre
1.3. Les ouvrages d’assainissement
1.3.1. Les ouvrages de type « sec »
1.3.2. Les ouvrages de type « humide »
2. Assainissement au Sénégal
2.1. L’accès à l’assainissement
2.1.1. L’accès à des toilettes améliorées
2.1.2. Partage des lieux d’aisance
2.2. Echelle JMP de mesure
3. Assainissement et santé
4. Assainissement et environnement
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Cadre d’étude
1.1. Géographie
1.1.1. La région
1.1.2. La ville
1.2. Démographie
1.3. Économie
1.3.1. L’agriculture
1.3.2. L’élevage
1.4. Politique en matière d’eau et assainissement
2. Objectifs
2.1. Objectif générale
2.2. Objectif spécifique
3. Méthodologie
3.1. Période d’étude
3.2. Type d’étude
3.3. Population d’étude et zone de couverture
3.4. Critères de sélections
3.4.1. Critères d’inclusion
3.4.2. Critères de non inclusion
3.5. Plan de sondage et taille de l’échantillon
3.6. Collecte de données
3.6.1. Le questionnaire de collecte et l’unité déclarante
3.6.2. Formation des agents de collecte
3.6.3. Méthodes de collecte
3.6.4. Saisis des donnés
3.7. Définition des variables
3.7.1. Variable dépendante
3.7.2. Variables indépendantes
3.8. Analyses des données
3.8.1. Partie descriptive
3.8.2. Partie analytique
4. Etude descriptive
4.1. Caractéristiques socioéconomiques des ménages
4.2. Assainissement
4.2.1. Principal type de toilettes utilisé par le ménage
4.2.2. Mode d’acquisition des toilettes utilisé par le ménage
4.2.3. Types de toilettes préférés par le ménage
4.2.4. Installation et rénovation
5.1. Type de toilettes selon les caractéristiques du chef de ménage
5.2. Type de toilettes selon l’installation
5.3. Mode d’acquisition des toilettes suivant les caractéristiques du CM
6. Discussion
6.1. Caractéristiques socioéconomiques des ménages
6.1.1. Sexe
6.1.2. Ethnie
6.1.3. Niveau d’instruction
6.1.4. Statut matrimonial
6.1.5. Bien-être économique du ménage
6.2. Assainissement
6.2.1. Types de toilettes
6.2.2. Installation et rénovation
6.2.3. Localisation et Fonctionnement
6.2.4. Non-fonctionnement
6.2.5. Appréciation du lieu de défécation
6.3. Assainissement et caractéristiques du CM
6.3.1. Type de toilette utilisé
6.3.2. Modes d’acquisition et rénovation
6.3.3. Partage et localisation des toilettes
6.3.4. Acquisition des toilettes
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES
ANNEXES

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