Politique de promotion et de communication

Estimation à partir des sources de revenu

La demande peut être estimée à partir des données fournies par l’INSTAT telles que la consommation des ménages selon GSE (Groupe Socio Economique), la répartition des emplois selon CSP (Catégorie Socio Professionnel)et la consommation d’aliments selon GSE. Le groupe socio économique et la catégorie socio professionnelle regroupe l’ensemble des activités professionnelles en les classant du plus importants au moins importants en fonction de la rémunération. Dans cette étude, nous nous somme basés sur l’hypothèse que, les GSE des chefs de ménages ayant une consommation annuelle supérieures à 300 000 Ariary peuvent se permettre d’acheter et de consommer du miel au moins une fois par semaine. Il s’agit des : cadres supérieurs, cadres moyens et agents de maîtrise, ouvriers ou salariés qualifiés, stagiaires rémunérés, indépendants, chômeurs et inactifs. Le prochain tableau montrera la répartition des emplois selon la Catégorie Socio Professionnelle (CSP) D’après ce tableau, le pourcentage des ménages pouvant consommer du miel toutes les semaines cité précédemment est de : 59,1 %.

En 2006, la population tananarivienne est estimée à 1. 046.814, dont 59% (617 620 ayant une consommation ≥ à 300 000Ar) peuvent consommer régulièrement notre produit. (Source : INSTAT) Ne disposant pas de données officielles sur la situation de la consommation de miel à Madagascar, nous nous sommes basés sur le fait que la consommation moyenne avoisine les 500 grammes annuelle par habitant d’après un entretien auprès d’un responsable au sein MAEP. Toutefois, les ménages appartenant au GSE pouvant se permettre de consommer notre produit au moins une fois par semaine pourraient avoir une consommation moyenne de 20g ; qui est l’équivalent d’une cuillerée. Ce qui ramène la consommation individuelle annuelle à 20 x 52 = 1 040 g soit 1.040 kg. La demande potentielle en miel pourrait alors être estimée à 1.040 kg x 617 620 = 642 324.80 kg soit 642.33 tonnes par an. Dans cette même optique, nous considérons que les GSE des chefs de familles pouvant se permettre une consommation hebdomadaire de miel le pourrait aussi en matière de cire en supposant que ces groupes de ménages emploient ce produit une fois par semaine. Pour obtenir 500 g d’encaustique, il faudrait en moyenne 250g de cire brute combinée avec d’autres additifs (pétrole, colorants …). On pourrait alors estimer la demande potentielle de cire à : 0.25 Kg x 52 x 617 620 = 8 029 060 kg soit 8.3 tonnes par an.

Prix en fonction de la concurrence ou prix d’alignement

La technique d’alignement consiste à aligner le prix de notre produit à celui de nos concurrents. Le prix du miel sur le marché varie entre 11 000 et 29 000 Ariary selon le type de miel et selon sa provenance. A partir de cette politique de prix, l’entreprise pratiquera un prix qui est égal à 12 000 Ariary par kilogramme aux consommateurs finaux. De différents facteurs tels que l’inflation, les coûts de revient ainsi que la situation de l’offre et de la demande sur le marché dépendra l’évolution de ce prix. D’autre part, le prix de la cire brute pure sur le marché s’élève à 8 000 Ariary ; de ce fait l’entreprise appliquera un prix de 6 000 Ariary par kilogramme aux consommateurs finaux pour assurer l’écoulement de ces produits. Ce prix largement plus faible défiera toutes formes de concurrence sur le marché. Etant un produit dérivé de l’activité apicole, la vente de la cire constitue un surplus de revenu pour l’entreprise et ce prix n’entraînera pas une perte. Ainsi, la ferme va appliquer une stratégie de pénétration du marché.

Section 1 : Description du lieu d’implantation La région de Ranomafana-Est se situe exactement à 205 km de la ville d’Antananarivo sur la route nationale n°2. L’implantation de notre site se situe dans la commune rurale de Ranomafana-Est à environ 3 km au Sud de la Rn2. Cet endroit, privé de la perturbation et des pollutions, donne à la fois une assurance sur la protection des espèces élevées et l’exploitation d’un produit de qualité. La région bénéficie d’un climat tropical qui n’entrave en rien le travail des abeilles et l’existence d’une grande variété d’essences mellifères, notamment le litchi, constitue un atout considérable pour l’apiculture. Malheureusement, ces ressources florales souffrent d’une déforestation non contrôlée. Les pratiques ancestrales telles que les feux de brousse et les tavy privent les abeilles d’une grande source de nectar et de pollen. D’autre part, l’utilisation des insecticides pour les luttes antiacridiennes n’arrange pas la situation. Plusieurs facteurs sont à considérer pour le bon déroulement de l’exploitation : pour lutter contre le soleil et la pluie, les ruches doivent être implantées dans des zones ombrées où d’autres animaux ne pourraient les gêner ; elles doivent être placées loin des habitations, des usines (sucrières, confiserie…) et des champs trop souvent cultivés ; les trous de vol des ruches ne doivent pas être face à face car la reine pourrait se tromper de ruche et les ouvrières ennemies peuvent alors la tuer ; il est préférable d’implanter les ruches à proximité d’un point d’eau pour faciliter l’abreuvement des abeilles. Dans notre cas, l’élevage des abeilles dépend du litchi qui constitue la principale source d’aliment de ces insectes. Le site de production sera implanté au coeur d’une forêt à prédominance de litchis avec d’autres plantes mellifères comme l’eucalyptus et plusieurs fruitiers, les propriétés optimales pour une exploitation apicole y sont respectées sans oublier qu’une source d’eau existe dans le coeur de la forêt elle-même. Le choix de cet emplacement assure en particulier la politique de conservation de l’environnement ainsi que l’uniformité des qualités des produits.

 La reine est l’unique femelle fertile au milieu d’ouvrières stériles. Elle a pour mission d’assurer à elle seule le renouvellement de la population. Elle règne sans partage sur une cour de 1 500 mâles et 50 000 ouvrières en moyenne. L’ordre de société, de royauté et de matriarcat ne tient pas du hasard, pour devenir reine, un oeuf doit être déposé dans une cellule royale que les ouvrières nourrissent de gelée royale. La métamorphose en nymphe est plus rapide par rapport au développement de l’oeuf et de la larve. Les organes reproducteurs se développent et un — 32 — accouplement avec des faux bourdons est nécessaire pour perpétuer la vie de la colonie. A peine âgée de quelques dizaines d’heures, la reine vierge effectue une première sortie de reconnaissance où des milliers de mâles venus de plusieurs ruches sont à l’affût. Six à sept jours après sa naissance, la jeune reine effectue le vol nuptiale afin d’être fécondée jusqu’à ce que sa spermathèque soit bien remplie. Elle rentre alors dans sa ruche qu’elle ne quittera plus car le temps de la maternité commence. Quatre à Cinq jours après sa fécondation, la ponte peut commencer et les premiers oeufs sont déposés dans les cellules. Elle peut pondre environ 1500 à 3000 oeufs par jour pendant le développement de la colonie ; cette ponte diminue pendant les périodes d’hiver. La ponte se fait d’une manière ordonnée : la reine commence par les alvéoles centrales et se déplace de façon concentrique pour ne pas perdre de temps à la recherche d’alvéole vide. Une reine peut vivre de quatre à cinq ans mais pour de meilleurs rendements il est préférable de la remplacer tous les deux ans.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
1.1: Historique de l’apiculture à Madagascar
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1 : Renseignement sur l’entreprise
2.2 : Objectifs et activités du projet
2.3 : Usage des produits
CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE DES PRODUITS
Section 1 : Etude de marché
1.1 : Détermination du marché visé
1.2 : Analyse de la demande
1.3 : Analyse de l’offre
1.4 : Analyse de la concurrence
Section 2 : Politique marketing
2.1 : Politique de produit
2.2 : Politique de prix
2.3 : Politique de promotion et de communication
2.4 : Politique de mise en place ou Distribution
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Description du lieu d’implantation
Section 2 : Conduite du projet
2.1 : Caractéristiques des abeilles
2.2 : Technique de production
Section 3 : Les facteurs de production
3.1 : Les ressources matérielles
3.2 : Les ressources humaines
CHAPITRE 2 : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Capacité de production envisagée
1.1 : Production envisagée
1.2 : Planning de production
CHAPITRE 3 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation administrative
Section 2 : Description des fonctions et organisations des tâches
2.1 : Descriptions de fonctions
2.2 : Organisations des tâches
Section 3 : Motivation du personnel
Section 4 : Calendrier de réalisation
4.1 : Préparation et mise en oeuvre
4.2 : La période d’exploitation effective
4.3 : Le chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE 1 : COUTS DES INVESTISSEMENT
Section 1 : Les investissements
1.1 : Les immobilisations
1.2 : Amortissements des immobilisations
1.3 : Le fonds de roulement initial
Section 2 : Le plan de financement
2.1 : Le mode de financement
2.2 : remboursement des dettes
CHAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE
Section 1 : Les comptes de gestion
1.1 : Les comtes de charges
1.2 : Les comptes de produits
Section 2 : Les états financiers prévisionnels
2.1 : Le compte de résultat prévisionnel
2.2 : Le plan de trésorerie
2.3 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
2.1 : La valeur actuelle nette (VAN
2.2 : Le taux de rentabilité interne (TRI
2.3 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI
2.4 : L’indice de profitabilité (IP
2.5 : Les critères d’évaluation du projet
Section 3 : Evaluation sociale
3.1 : Création d’emploi et amélioration du niveau de vie
3.2 : Protection de l’environnement
3.3 : Equilibre alimentaire
Conclusion générale
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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