Pharmacologie des substances psycho actives

APPROCHES ÉPIDEMIOLOGIQUES

Situation mondiale

Selon l’Office des Nations Unies de lutte contre la Drogue et le Crime (ONUDC) on estime qu’entre 155 et 250 millions de personnes soit 3,5 et 5,7 % de la population âgée de 15 à 64 ans ont consommé des substances psycho actives au moins une fois en 2008 dans le monde.
Les consommateurs de cannabis estimés entre 129 et 190 millions de personnes forment le groupe le plus nombreux. Les amphétamines se classent au deuxième rang des drogues les plus fréquemment consommées, suivies par la cocaïne et les opiacés.
En effet, le noyau dur des consommateurs de drogues est constitué par les usagers problématiques de drogues à savoir, les usagers de drogues par injection et les personnes considérées comme dépendantes, qui connaissent de graves problèmes de santé et de vie en société du fait de leur consommation.
Selon les estimations du nombre de consommateurs de cannabis, d’opiacés, de cocaïne et de stimulants de type amphétamine, il y avait entre 16 et 38 millions d’usagers problématiques de drogues dans le monde en 2008, qui représentaient 10 à 15 % de l’ensemble des personnes ayant consommé des drogues cette année-là.
Ainsi en 2008 on estimait qu’entre 12 et 30 % des usagers problématiques avaient reçu un traitement au cours de l’année écoulée, ce qui signifiequ’entre 11 et 33,5 millions n’en avaient pas bénéficié.
Faute de données, la connaissance du problème reste limitée dans de nombreux pays notamment en Afrique , dans certaines régions d’Asie et dans les îles du Pacifique (ONUDC, 2010).
L’ONUDC estime qu’ à l’échelle mondiale le taux de prévalence annuelle de l’usage de cannabis s’établit entre 2,9 et 4,3 % de la population âgée de 15 à 64 ans. L’Océanie enregistre le taux le plus élevé entre 9,3 et 14,8 % suivie par les Amériques entre 6,3 et 6,6 %.
Par ailleurs, l’ONUDC estime que 15 à 19,3 millions de personnes ont consommé de la cocaïne au cours de l’année 2008 dans le monde ce qui correspond à une prévalence annuelle de 0,3 à 0,4 %.
L’Amérique du Nord avec 2 %, l’Océanie de 1,4 à 1,7 % et l’Europe occidentale avec 1,5 % sont les régions où les taux de prévalence de cocaïne sont les plus élevés.
D’autre part, entre 12,8 et 21,8 millions de personnes soit 0,3 à 0,5 % de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans ont consommé des opiacés en 2008. Plus de la moitié des usagers d’opiacés se trouvent en Asie(ONUDC, 2010).
Enfin, l’ONUDC estime qu’entre 13,7 et 52,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans ont consommé une substance de type amphétamine au cours de l’année écoulée . L’Océanie, l’Asie de l’Est et du Sud-est, l’Amérique du Nord ainsi que l’Europe occidentale et centrale sont les régions où les taux de prévalence de l’usage de stimulants de type amphétamine sont les plus élevés.
Outre l’abus des drogues citées ci-dessus, l’usage impropre de médicaments vendus sur ordonnance tels que les opioïdes synthétiques, les benzodiazépines ou les stimulants de synthèse est un problème sanitaire de plus en plus important dans un certain nombre de pays développés et en développement (ONUDC, 2010 ).
Selon Bedi (2011), les anxiolytiques comme le bromazépam était incriminé dans les intoxications aigües chez les enfants. 29 cas ont été notés au cours d’une étude réalisée dans les services d’ anesthésie-réanimation et d’urgence pédiatrique des CHU d’ Abidjan (Cote d’ Ivoire) .

Situation en milieu estudiantin

Kairouz et Boyer (2008) révèlent que 53,2 % des jeunes étudiants québécois entre 15 et 24 ans ont consommé du cannabis plus d’une fois dans leur vie. L’enquête sur les toxicomanies au Canada révèle aussi que plus d’un jeune canadien sur deux (54,5 %) ont consommé du cannabis aumois une fois au cours de leur vie (Flight, 2007).
Les jeunes hommes(41,4%) sont plus nombreux à avoir consommé du cannabis que les jeunes femmes ( 32,3 %).
Toujours au regard du cannabis, 39 % des répondants québécois de l’enquête sur les campus canadiens rapportent en avoir consommé, ce quiest plus élevé que la moyenne nationale de 32,1 % (Adlaf et coll., 2005).
Concernant les autres drogues que les jeunes canadiens déclarent avoir consommées au moins une fois dans leur vie, on retrouve les hallucinogènes (16,4 %), la cocaïne (12,5 %), l’ecstasy (11,9 %), les amphétamines (9,8 %).Moins de 1 % se sont injecté des drogues ou ont consommé de l’héroïne(Flight, 2007).
Les auteurs de cette étude précisent que l’usage de cannabis et autres drogues illicites telles la cocaïne, les amphétamines, l’héroïne, les hallucinogènes, l’ecstasy est demeuré stable entre 1998 et 2004 (Kairouz et Boyer, 2008).
Par ailleurs, selon une enquête réalisée auprès de 418 étudiants de l’université Caddi Ayyad de Marrakech au Maroc , 24,6 % des étudiantsétaient consommateurs de tabac, 9,8 % de cannabis, et 17,5 % d’alcool.
La consommation masculine était prédominante avec 86,4 % des tabagiques, 97,6 % pour le cannabis, et 86,3 % pour l’alcool.
L’âge de début d’usage de ces substances coïncide avec l’adolescence (15 à 18 ans). Le mode de consommation était régulier chez 100 % des tabagiques, 51,2 % des usagers de cannabis, et chez 11 % des consommateurs d’alcool , de plus 86,4 % des fumeurs étaient dépendants au tabac, 76,6 % dépendants au cannabis, et 16,4 % dépendants à l’alcool ( Manoudi et coll.,2005).
Selon les résultats d’une autre étude réalisée sur 8423 étudiants en France en 2008, 21% des étudiants fument du tabac. Plus précisément, 13% d’entre eux fument tous les jours, et 8% le font occasionnellement. L’âgemoyen de consommation de la première cigarette est de 15,4 ans. Les garçons sont plus fumeurs (67%) que les filles (33%) (LMDE, 2008).
S’agissant de l’alcool, 91% des étudiants ont déjà consommé de l’alcool au cours de leur vie. Près de 80% des étudiants ont des consommations d’alcool occasionnelles , 18% des étudiants ont consommé des boissons alcoolisées une fois par semaine au cours des douze derniers mois, 28%ont bu de l’alcool 2 à 4 fois par mois et 33% des étudiants déclarent uneconsommation égale ou inférieure à une fois par mois.
Concernant le cannabis, un tiers des étudiants ont consommé du cannabis au cours de leur vie (34%). L’âge moyen de la première consommation du cannabis est de 16,4 ans. Seuls 3% des étudiants déclarent une consommation régulière de cannabis, supérieure à une fois par semaine.
La consommation de cannabis est prédominante chez les garçons avec 35,7% contre 32,2% chez les filles.
Le Popper (12%) et les champignons hallucinogènes (3%) apparaissent comme des psychotropes moins consommés, mais expérimentés au coursde la vie des étudiants.
L’expérimentation des autres substances psycho actives existantes sur le marché comme la cocaïne apparaît très marginale au sein de la populationétudiante (LMDE, 2008).
Enfin selon Hicham (2006), a l’issu d’une étude réalisée sur la consommation des drogues en milieu estudiantin à Dakar, sur 537 étudiants interrogés, 16,8% avaient admis avoir consommé du cannabis au moins une fois au cours de leur vie. On note 0% de consommation decannabis chez les filles.
S’agissant des médicaments psychotropes, 12,5% les ont déjà consommés sur prescription médicale contre 6,7% qui l’ont consommés en dehors d’une prescription médicale. La consommation des psychotropes sans ordonnance est plus élevée chez les filles 96% alors que chez les garçonscette consommation est  de 93% (Hicham, 2006).

CLASSIFICATION DES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES

En 1928, Lewin a établi une des classifications des substances psycho actives les plus utilisées (Lewin, 1970). Cette classification comprend cinq groupes en fonction des effets produits par ces substances psycho actives ainsi, on a :
Groupe des euphorica : Ce sont des substances qui entraînent des effets euphorisants ; des sensations de bien être.
Dans ce groupe on trouve l’opium et ses dérivés comme la morphine, l’héroïne, la codéine, l’eukodal, et la chlorodine. On y retrouve aussi la coca et son dérivé la cocaïne.
Groupe des phantastica : C’est le groupe des agents hallucinants, qui comprend la mescaline, la psilocybine, le cannabis et ses dérivés tels ; le haschisch et la marijuana .
Groupe des inebriantia: Ce groupe est constitué des Substances enivrantes.
On trouve dans ce groupe l’alcool et les solvants organiques comme le chloroforme, l’éther, et le protoxyde d’azote.
Groupe des hypnotica : C’est le groupe des agents du sommeil. Il s’agit du chloral, du véronal, et des bromures. Ce groupe s’élargit avec la série des tranquillisants modernes comme le méprobamate , le sulpiride, la covatine, le diazépam et surtout les barbituriques modernes comme le sécobarbital.
Groupe des excitantia : Ce groupe est composé des stimulants psychiques.
On a dans ce groupe le café, la caféine, le thé, la kola, et surtout les amphétamines qui sont des produits de synthèse ; les plus usuelles sont le sexamphetamine et le demithoxymethyl amphétamine (Olievenstein, 1979).

MODES D’ADMINISTRATION

Les substances psycho actives sont administrées de diverses manières selon leur nature, leur présentation et l’effet recherché. Les modes d’administration les plus fréquents sont :
La voie orale : la drogue est ingérée par la bouche comme un aliment ou un médicament. On peut citer l’exemple des amphétamines en comprimés.
Le Sniff : la drogue sous forme de poudre ou de solvant est aspirée par le nez directement ou à l’aide d’une paille. Ce mode est très utilisé pour l’administration de la cocaïne et des solvants. Le sniff entraîne fréquemment des irritations des muqueuses nasales, parfois des nécroses des parois nasales et des problèmes pulmonaires.
D’autre part, le partage de paille peut favoriser la transmission de maladies telles que le SIDA et l’hépatite C (Olievenstein, 1979).
La voie parentérale : la drogue liquide ou solubilisée dans un liquide est injectée par voie intraveineuse à l’aide d’une seringue.
L’héroïne est administrée généralement par voie intraveineuse. Les dangers de ce mode sont liés aux effets directs de la drogue sur la zone piquée qui peut déclencher des œdèmes, des irritations, un durcissement des vaisseaux sanguins ; au manque d’hygiène et au mauvais emploi de la seringue ; à la transmission de maladies graves comme le SIDA et l’hépatite C lorsqu’une même seringue estutilisée par plusieurs usagers (CAAT, 2012).
La voie pulmonaire: La drogue est un produit respiré, cette voie est différente de sniff car, la drogue est fumée par la bouche sous forme de cigarette dans une pipe ou un narguilé parfois bricolé avec des canettes ou des bouteilles plastiques appelé « bang ». La drogue est parfois mélangée avec du tabac pour former un « joint ». C’est le cas du joint au cannabis (CAAT, 2012).
D’autres modes de consommation sont parfois utilisés de façon très ponctuelle : goutte dans l’œil ou administration rectale (CAAT, 2012).

PHARMACOLOGIE DES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES

Cannabis

Présentation

Le terme « cannabis » est un terme générique qui désigne plusieurs préparations psycho actives obtenues à partir de la plante Cannabis sativa L. Cette plante est cultivée par l’homme depuis des millénaires (Giang et coll, 2006).
Le cannabis est originaire de l’Asie centrale, sa présentation est très variable suivant le climat, l’altitude, le sol ainsi que sa teneur en produit actif témoignant d’une souplesse écologique.
A l’état sauvage, le cannabis se développe sous forme bisexuée : moitié mâle, moitié femelle à part égale (Solowij , 1998).
La tige est droite, cannelée plus ou moins ramifiée. La plante possède cinq calices et aucune corolle. Les calices des fleurs fertiles sont entiers et brillants (Nutall , 1827).
Les feuilles sont dentées, elliptiques, palmées et formées de 5 à 7 segments inégaux.
Les fleurs sont en grappes très discrètes. Les fleurs males sont assemblées en panicules. Concentrées dans les longs flamants glandulaires des feuilles et des fleurs, les résines narcotiques servent à fabriquer le haschish, la marijuana et leurs dérivés.
Les graines sont ovoïdes, lisses et de couleur marron (Millspaugh, 1974).

Composition chimique

Le principal constituant actif du cannabis est ∆-9-Tétra hydro cannabinol (THC). Le THC n’est pas un alcaloïde mais un terpenophénol. On a longtemps pensé que les cannabinoides étaient une caractéristique unique du genre cannabis. Toutefois d’autres cannabinoides ont été identifié récemment dans une plante croissant en Nouvelle Zélande (Toyota et coll., 2002).
Un grand nombre de molécules apparentées au THC, appelées phyto cannabinoïdes, mais présentant une structure différente et une activité pharmacologique moindre ou différente ont été détectées dans la plante de cannabis. Par exemple le cannabinol (CBN), un produit de dégradation de THC, présente une activité psychotrope qui est dix fois moindre que celle de THC (Mechoulam et coll., 2007).
Outre les graines, toutes les parties de cannabis sativa peuvent contenir des cannabinoides mais dans des proportions variables (Volkow et coll., 1990).

Mécanisme d’action

La plupart des effets du THC sont provoqués par son interaction avec le système « endocannabinoïdes » qui comprend des récepteurs spécifiques et des ligands endogènes (Murral et coll., 2007). Les ligands sont des molécules capables de se lier à des récepteurs. Deux types de récepteurs forment le pivot du système « endocannabinoïdes ». Le premier type de récepteur identifié a été nommé CB1 et le second CB2. Le THC se comporte comme un agoniste partiel de ces récepteurs. Le récepteur CB1 est présent dans le cerveau ainsi que dans quelques tissus périphériques. Le récepteur CB2 est essentiellement cantonné aux cellules immunitaires. Récemment il a été montré qu’il était aussi présent dans le système nerveux central (Berdyshev et coll., 2000). La concentration des récepteurs CB1 dans le cerveau est particulièrement élevée, surtout dans les zones du cerveau impliquées dans les effets comportementaux typiques du cannabis (Burstein et coll., 2005). Même inhalé de façon intense, moins de 50% de THC passent dans la circulation générale du fait de la fixation pulmonaire de ce produit.
Le ∆-9 THC diffuse rapidement. Il est transformé en 11hydroxy ∆-9-Tétra Hydro Cannabinol, produit actif puis en un métabolite inactif. L’élimination sous forme urinaire se fait plusieurs jours. Le ∆-9THC traverse la barrière placentaire (Hachimotodani et coll., 2007).

Actions pharmacologiques

Une fois parvenu dans l’organisme via les poumons, le THC qui est très lipophile est rapidement distribué aux tissus et sa concentration plasmatique décroit rapidement (Huestis et coll., 2005) .
Chez certains consommateurs, le cannabis stimulerait l’appétit. Une action antiémétique a été décrite et utilisée en thérapeutique notamment aux Etats-Unis où des médicaments à base de THC sont associés à certaines chimiothérapies anticancéreuses pour enrayer les vomissements. Un effet analgésique est également décrit et reste cependant controversé (Hollister, 1986).
Dans le cerveau les récepteurs CB1 sont concentrés dans différentes structures du système limbique et jouent, à ce titre un rôle majeur dans la régulation des émotions. Leur abondance ainsi que leurs interactions à ce niveau avec la dopamine expliquent en partie les propriétés hédonistes et euphorisantes du cannabis (Angel et coll., 2005).
L’ivresse cannabis se manifeste par deux types de symptomatologie, psychique et physique observées chez un sujet consommant de façon isolée le cannabis, sans être imprégné par les cannabinoïdes de manière chronique.
Les effets induits par la consommation de cannabis sont doses dépendantes et régressent quelques heures après la fin de la consommation(Chollet, 2003).

Symptomatologie psychique

A dose faible à modérée, il s’installe un état de détente euphorique, avec éventuellement des intervalles oniriques, lors desquels les perceptions sensorielles (vue, ouïe, odorat, goût) sont modifiées. Une désorientation temporelle est également vécue (Aquatias et coll., 1999).
La prise de cannabis altère la capacité des sujets à se souvenir des mots, des images, des histoires sous l’emprise du produit. Au fur et à mesure que la dose augmente, la spontanéité dans le mouvement et les rapports avec le monde extérieur s’estompent, c’est l’effet « coming down ». On mentionne très souvent l’état anxieux, l’obnubilation, l’agressivité, l’hallucination, nausées et vomissement. Lasomnolence et la fatigue apparaissent lorsque les effets du cannabiss’atténuent (Ben, 2004).

Symptomatologie physique

Les effets physiologiques se manifestant immédiatement après la consommation du cannabis sont la rougeur conjonctivale due au gonflement des vaisseaux sanguins et la sécheresse de la bouche et de la gorge. On note également une diminution de la température corporelle et une sensation de faim. Par ailleurs, si la personne se trouve en position allongée, on remarque une discrète augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle (INSERM, 2001).

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Table des matières
INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE: Généralités sur les substances psycho actives 
I-Définitions
I.1-Substances psycho actives
I.2-Drogues
I.3-Pharmacodépendance
I.4-Toxicomanie
II-Historiques
III-Approches épidémiologique
III.1-Situation mondiale
III.2-Situation en milieu estudiantin
IV-Classifications des substances psycho actives
V-Modes d’administration
VI-Pharmacologie des substances psycho actives
VI.1-Cannabis
VI-2-Amphétamines
VI-3-Cocaïne
VI-4-Hallucinogènes
VI-5-Groupe des Opiaces
VI-6-Les barbituriques
VI-7-Solvants
VI-8-L’alcool
VI-9-Le Tabac
VI-10-Caféine
DEUXIEUME PARTIE : NOTRE ETUDE
I-MATERIELS ET METHODES
II-RESULTATS
II.1-Caractères sociodémographiques
II.1.1-Répartition des enquêtés selon le sexe
II.1.2-Répartition des enquêtés selon l’âge
II.1.3-Répartition des enquêtés selon les sections de la faculté
II.1.4-Répartition des enquêtés selon les années d’étude
II.1.5-Répartition des enquêtés selon les sources de revenus
II .1.6-Répartition des enquêtés selon les nationalités
II.1.7- Répartition des enquêtés selon leur lieu de résidence
II.2-Description de la consommation des substances psycho actives
II.2.1-Consommation des substances psycho actives
II.2.2-Substances consommées par les étudiants
II.2.3-Procuration des substances par les étudiants
II.2.4-Répartition des substances consommées selon le sexe
II.2.5-Répartition des substances consommées selon l’âge
II.2.6-Répartition des substances consommées selon des sections
II.2.7-Répartition des substances consommées selon les nationalités
II.2.8-Répartition des substances consommées selon les revenus
II.2.9-Répartition des substances consommées les lieux de résidence
II.3-Raisons d’usage des substances psycho actives
II.4- Les périodes de consommation des substances psycho actives
III-Conséquences de la consommation des substances psycho actives
III.1-Effets ressentis après consommation des substances
III.2-Rendements universitaires par rapport à la consommation des substances
III.3-Perception de la dangerosité des substances
DISCUSSION
CONCLUSION 
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 
ANNEXE

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