Pertinence et représentativité des résultats obtenus

Enquête

Un sondage a été réalisé auprès de 284 personnes travaillant en officine afin d’identifier au mieux leurs besoins. Ce nombre a été défini par contrainte temporelle, les données ayant été récoltées sur une période d’un mois. Cette enquête était adressée à des pharmaciens titulaires, des pharmaciens adjoints, mais également aux préparateurs et étudiants en pharmacie. Concernant la situation des officines, tous les profils étaient concernés. Tout d’abord au niveau de leur taille : l’étude englobait en effet des officines ne comprenant que le titulaire, jusqu’à des officines de 20 personnes ou plus. La répartition géographique des pharmacies était aussi un critère important permettant de mieux cibler les attentes. Ainsi, les réponses conviennent à des pharmacies allant de l’officine en centre-ville d’une grande agglomération jusqu’à l’officine rurale de province. Bien évidemment, tous les âges et les sexes des personnes répondant à l’étude étaient admis. Ces différents critères visent à obtenir le plus de réponses possibles, et surtout la plus grande représentativité possible de la vision de l’informatique à l’officine, sans ségrégation de profils ou de situation géographique. Le ciblage du répondant se termine par le système d’exploitation. Il permet d’avoir une vue globale du type de configuration informatique présent dans la pharmacie, et surtout de son obsolescence. En effet, les pharmacies qui utilisent des systèmes d’exploitation anciens ne peuvent techniquement pas être à jour sur de nombreuses applications et/ou logiciels. Elles ont alors une plus forte tendance au retard technologique, et donc à une moindre utilisation de l’informatique. Les questions suivantes portent sur l’informatique en tant que telle et son lien avec le répondant. Ci-dessous les différents items de l’enquête ainsi que les réponses possibles :

Pertinence et représentativité des résultats obtenus

Au premier janvier 2019, on trouvait en France 21665 pharmacies(8). Dans le cadre de l’enquête, l’échantillon de population pris est de 284 pharmacies. On va ici analyser la pertinence de cet échantillon et voir s’il peut être représentatif de la population totale de pharmacie en France. Dans un souci de cohésion et rigueur des résultats, seul l’échantillon concerné par l’enquête sera évalué ici. Les 114 pharmacies rencontrées directement n’ont pas été traitées de la même façon et n’ont pas été soumise au même traitement statistique. Elles ne peuvent donc pas être prises en compte dans le calcul de la représentativité de l’échantillon. La formule utilisée pour trouver la taille de l’échantillon nécessaire est la suivante :(14) On obtient donc via ce calcul une taille minimum d’échantillon de 242. C’est le nombre d’officine à partir duquel les statistiques obtenues sont considérées comme représentatives d’une population de 21665 pharmacies (en tenant compte de la marge d’erreur et de l’intervalle de confiance évidemment). Avec ici un échantillon de 284 officines, les résultats que nous avons obtenus sont donc représentatifs de l’ensemble des pharmacies de France. Il convient tout de même de rester prudent avec ces résultats.

En effet, cette représentativité n’est effective que pour les paramètres choisis, à savoir 5% de marge d’erreur et un intervalle de confiance de 90%. Elle n’est donc pas garantie pour d’autres paramètres statistiques, et il serait nécessaire d’augmenter la taille de l’échantillon si l’on souhaitait affiner ces paramètres. De même, il existe une possibilité que la même pharmacie soit représentée 2 fois dans l’enquête, via une réponse du titulaire et une de son adjoint par exemple. En admettant que cela soit le cas, la probabilité de retrouver 2 personnes de la même pharmacie n’est que de 2/284 soit 0.7%. Compte tenu de la marge d’erreur défini à 5% et de l’intervalle de confiance à 90%, cette probabilité de 0.7% d’avoir un des résultats de l’enquête moins pertinent que les autres est acceptable.

Les pharmaciens travaillent, pour la plupart, avec des logiciels datés voir obsolètes. Les LGO ne sont pas en reste et pour la plupart très vieillissants. Les interfaces et fonctionnalités sont aujourd’hui très peu optimisées à l’exercice officinal. L’informatique en officine évolue peu, ou du moins très lentement en regard des possibilités qu’offre la technologie. En témoigne par exemple le fait qu’à peine 40% des officines interrogées dans l’enquête utilisent la version la plus récente de Windows. Il y a pourtant un sentiment global d’insatisfaction des pharmaciens vis-à-vis de leur support informatique à l’officine, celui-ci ne leur permettant que rarement de gagner en temps et en efficience. L’informatique est pourtant une préoccupation capitale pour plus de 80% des pharmacies interrogées. Or on constate qu’un tiers de celle-ci privilégie encore le recours à des supports de type papier ou téléphone, et les pharmaciens pâtissent de ce retard technologique. Les raisons de l’usage partiel ou non optimisé de l’informatique sont principalement le manque d’outils, un usage imparfait de ceux-ci et le manque de formations à leur utilisation. C’est en tout cas les motifs que font remonter les deux tiers des pharmacies n’ayant pas recours au support informatique dans leur activité quotidienne.

L’accès aux informations

Comme le disent la grande majorité des pharmaciens, un point crucial de leur activité aujourd’hui est l’accès aux informations. Même si 80% des pharmacies les jugent facilement accessibles, une remarque couramment faite est qu’il est facile mais fastidieux de les trouver. L’enquête fait le constat de 62% des pharmacies qui jugent avoir « souvent » ou « toujours » recours à des intervenants extérieurs. En comptant celles qui y ont recours « rarement », c’est seulement 2% des pharmacies qui ne se sentent jamais en dépendance d’un intervenant extérieur. Cette dépendance entraine une perte de productivité pour les officines. La très grande majorité regrette le temps perdu à rechercher des informations sur les produits (et plus récemment sur leur disponibilité), et ce sont beaucoup trop d’efforts et d’énergie qui sont investis dans cette recherche. Il y a une demande réelle des pharmaciens à ce niveau-là. En témoignent les différentes actions des éditeurs de logiciels et des grossistes répartiteurs qui proposent toujours plus de solutions se voulant innovantes et le plus exhaustives possible. Mais malheureusement force est de constater que les pharmaciens d’officine ne disposent pas à l’heure actuelle de bases de données fiables et complètes. Plusieurs sont proposées par des répartiteurs ou des prestataires autres (comme Vidal(16) par exemple). Pour la plupart, on va retrouver les mêmes dysfonctionnements :).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

LISTE DES ENSEIGNANTS DE LA FACULTÉ DE SANTÉ D’ANGERS
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODES
1. Enquête
2. Expérience personnelle
RESULTATS
1. Enquête
2. Pertinence et représentativité des résultats obtenus
DISCUSSION
1. Besoins exprimés par les pharmaciens
1.1. Contextualisation des données
1.2. Facteur matériel
1.3. Facteur humain
1.4. L’accès aux informations
2. Réponses apportées
2.1. Contexte légal
2.2. Les BDM agréées par la HAS
2.3. Les BDM non agréées par la HAS
2.4. Proposition des grossistes répartiteurs
3. Perspectives d’amélioration
3.1. Polyvalence et compatibilité
3.2. Optimisation des moteurs de recherche
3.3. Développement du contenu
3.4. Ergonomie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
TABLE DES ILLUSTRATIONS
ANNEXES
1. Informations produit mises à disposition par Thesorimed
2. Informations produit mises à disposition par Clickadoc
3. Informations produits mises à disposition par la Banque Claude Bernard
4. Informations produits mises à disposition par Vidal
5. Sources utilisées dans la réalisation de la base de données Thériaque

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *