Perception paysanne des ressources naturelles du massif de l’Ibity

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La population locale

Démographie

La population locale est surtout composée de Vakinankaratra et de Betsileo. Au total, les zones limitrophes du massif abritent environ 34 000 habitants (Birkinshaw et al., 2004), repartis dans trois communes (Carte 4) :
ƒ Commune rurale d’Alatsinainy-Ibity .
ƒ Commune rurale de Manandona .
ƒ Commune rurale de Sahanivotry.

Activité de la population

L’élevage, l’agriculture, et l’exploitation des pierres précieuses sont les principales activités des villageois. Mais ils pratiquent aussi des activités secondaires comme l’artisanat, la chasse, le commerce et les travaux dans les mines de la société Holcim.
L’agriculture constitue la principale activité, la source d’alimentation et la source de revenu pour la population de la région. Elle est constituée globalement par des cultures d’autosubsistance (comme le riz, le manioc, le maïs et la pomme de terre) dans lesquelles la plupart de la production est consommée par les cultivateurs et dont l’excédent éventuel est vendu sur le marché.
Les cultures de rente sont celles de l’oignon et dans une moindre proportion, le haricot et le soja. L’élevage est de type extensif et a pour objectif de posséder le maximum d’animaux avec le minimum d’intervention humaine.
L’exploitation des pierres semi-précieuses comme le quartz, le béryl, la pegmatite et la tourmaline polychrome, ainsi que l’exploitation de l’or sont aussi très pratiquées dans la région en complément de l’élevage et de l’agriculture.

Perception paysanne des ressources naturelles du massif de l’Ibity

Le massif de l’Ibity est considéré par la plupart des villageois qui vivent aux alentours comme une ressource naturelle indispensable à leur vie quotidienne.
ƒ les fruits de Tapia ou Uapaca bojeri pour la consommation locale ;
ƒ les branches sèches pour les bois de chauffe ;
ƒ les plantes médicinales pour les soins quotidiens et les rites traditionnelles ;
ƒ les plantes ornementales, par exemple les espèces d’Orchidées et de Pachypodium, pour le marché de fleurs dans la ville d’Antsirabe ou même à Antananarivo.
Le massif est utilisé, par la population locale, comme un parcours naturel pour leur bétail et comme un champ de culture sur les contrebas des pentes.
Par ailleurs, certains villageois le considèrent encore comme un lieu sacré sur lequel on ne peut pas s’aventurer.
Enfin, il est tellement intéressant de savoir que la population locale est consciente de l’importance biologique du massif et des diverses actions destructrices de ces ressources. Ainsi, les trois communes ont désigné des responsables qui supervisent toutes les actions entreprises comme les travaux de recherche, les visites touristiques et les exploitations illicites.

Pressions

La majorité des menaces qui s’exerce sur un milieu est d’origine anthropique. La pauvreté, la mauvaise gestion des feux, la surexploitation des ressources naturelles et la modification des écosystèmes naturels à cause de l’envahissement des espèces exotiques sont parmi les causes de la perturbation et de la diminution des surfaces d’habitats naturels.
Le feu reste le plus dangereux des menaces pour les écosystèmes et la biodiversité du massif de l’Ibity ; le plus récent remonte au mois d’Octobre 2003, pendant lequel presque toute la montagne a brûlé, sauf dans les vallées profondes et aussi les grands rochers qui se trouvent au sommet.
Et même si la plupart des espèces qui s’y trouvent ont une certaine tolérance au feu, certaines ont quand même des difficultés à survivre, surtout celles des endroits humides. Le passage fréquent des feux occasionne ainsi une démographie dans laquelle les individus matures sont relativement fréquents mais les plantules sont rares.

PROJET DE CONSERVATION

Etendre à six millions d’hectares les aires protégées à Madagascar, tel a été l’engagement pris par le gouvernement Malgache lors du sommet international, en Septembre 2003, à Durban. Dans ce cadre, le massif de l’Ibity a été proposé parmi les zones prioritaires en matière de conservation de la biodiversité.
Le site à conserver comprendra tous les fragments de forêts, tous les restes de bois de Tapia sur quartzites, toutes les savanes arbustives sur quartzites, toutes les espèces d’animales et de plantes importantes et les paysages les plus spectaculaires (Carte 5).
En tout, la surface de conservation proposée est de 45 km², sur une longueur maximale d’environ 13,5 km et une largeur maximale d’environ 8 km (Birkinshaw et al, 2004).

Généralités sur les espèces étudiées

HISTORIQUE

Le genre Pachypodium (du grec Pakhus, << épais >> et Podos, << pied >>) a été décrit pour la première fois par Lindley (1830). Cependant les auteurs ont eu des difficultés à identifier les différentes espèces à cause de leurs ressemblances avec d’autres genres. La première espèce de Pachypodium malgache découverte a été P. rosulatum Baker (1882), suivi de P. rutenbergianum Vatke (1885), P. brevicaule Baker (1887) et P. densiflorum Baker (1887).
Constantin et Bois (1907) ont essayé de classer pour la première fois toutes les espèces de Pachypodium connues. D’après cette première classification, le genre comprenait 17 espèces, dont 10 sont endémiques de Madagascar et 7 sont originaires de l’Afrique.
Depuis, beaucoup d’auteurs comme Codd (1915), Poisson et Decaryi (1917), Poisson (1923) ont contribué à l’identification d’autres espèces.
En 1934, Perrier de la Bathie a inventorié 20 espèces, dont 14 sont endémiques de Madagascar et 6 de l’Afrique.
Mais en 1976, Markgraf fit la synthèse de 17 espèces, dont 12 sont uniquement de Madagascar et 5 appartiennent à l’Afrique, ce travail de synthèse est basé sur l’observation d’herbier, tout en tenant compte des études antérieures.
Récemment, Rapanarivo (1999) a utilisé de nouvelles informations à partir de la description morphologique des matériels vivants avec confirmation aux laboratoires. En somme, Rapanarivo a reconnu 23 espèces dont 18 sont de Madagascar et 5 de l’Afrique (Angola, Botswana, Mozambique, Afrique du Sud, Swaziland et Zimbabwe). Cette dernière classification sera adoptée dans le présent mémoire.

LES PACHYPODIUM DE L’IBITY

La végétation rupicole des Hautes Terres Centrales malgaches est caractérisée par un micro-endemisme très élevé et un déterminisme édaphique et climatique extrêmement stricts (Koechlin, 1969). Ces conditions se répercutent de façon remarquable sur la morphologie et la répartition des Pachypodium. Ainsi dans la partie centrale de l’île, les espèces arborescentes sont absentes, seules les formes naines charnues peuvent s’y adapter.
La région de l’Ibity abrite trois espèces de Pachypodium dont Pachypodium brevicaule Baker, Pachypodium densiflorum Baker et Pachypodium eburneum Lavranos et Rapanarivo (Rapanarivo, 1999). Cette dernière fut récemment décrite, pourtant il est très difficile de repérer l’espèce dans son milieu naturel.

Pachypodium brevicaule Baker

Plante naine à tronc tubériforme, lisse, enfoncée dans les fissures des rochers ou dans du sol sableux. La taille peut atteindre jusqu’à 25cm de hauteur et de 10 – 40 cm de diamètre chez les individus matures ; rameaux très court, couvert d’épine mou et dont la longueur maximale est de 1 à 4 cm. Phyllotaxie alterne à feuilles caduques, disposées au sommet des rameaux, ovales ou obovales, acuminées ou obtuses au niveau de l’apex et légèrement arrondies au niveau de la base (figure 2). Inflorescence sessile ou pédonculée, portant 1 à 7 fleurs jaunes ; pédoncule long de 0,5 – 7 cm, poilue ; pédicelle plus court que les bractées, atteignant 0 à 3 mm. Sépales aigus, de couleur verte, couvrant la base du tube floral, 3 à 5,5
mm de long. Corolle hypocratériforme, poilue en dehors, cylindrique, élargie au sommet. Etamines soudées au tube, avec des anthères d’environ 5 mm de long ; lobes largement ovales, arrondis. Ovaire hérissé, dépassant à peine les écailles du disque. Capsules droits, érigés, parallèles et tomenteux, portant jusqu’à plus de 50 graines. Graines oblongues, glabres et munies d’aigrettes.

Pachypodium densiflorum Baker

Sous-arbrisseaux de 10 à 50 cm de hauteur ; tronc tubériforme, lisse ; rameaux courts et épineux. Phyllotaxie alterne, à feuilles caduques, étroitement elliptiques ou un peu obovées, mucronées, tomenteuses au-dessous (Figure2). Inflorescence assez dense, 1 à 10 fleurs jaunes, tomenteuses ; pédoncule et pédicelle longs. Sépales linéaires, aigus, plus ou moins tomenteux. Corolle hypocratériforme, poilue en dehors, s’ouvrant à la gorge ; lobes obovés, obtus, étalés horizontalement. Etamines soudées au tube florale, avec des anthères exsertes, longues. Ovaires subglobuleux, densément hérissé, dépassant le disque cupuliforme. Capsules poilues, comportant jusqu’à plus de 50 graines. Graines ovales, elliptiques, avec de longues aigrettes.

DISTRIBUTION

Selon Rapanarivo (1999), Pachypodium brevicaule et Pachypodium densiflorum se rencontrent surtout dans les forêts sclérophylles de moyenne altitude à Uapaca, dans les savanes sur des roches quartzitiques et aussi dans les dykes granitiques.
P. densiflorum: 1, 2 and 5 =ports (x 2/3), 3 = calice (x 3), 4 =fruit (x 2/3).
P. brevicaule: 6 and 7 = ports (x 2/3), 8 = grain (x4).
Elles sont uniquement reparties dans la partie centrale de l’île, plus particulièrement à Ibity, Itremo, Ambatofinandrahana, et Ambalavao. La zone de distribution des P. brevicaule est plus restreinte que celle des P. densiflorum, cette dernière peut s’étendre jusque dans le bassin de Mahavavy, Maevatanana, Tsiroanomandidy et Ankazobe, au Sud sa distribution atteint Zazafotsy et Ihosy.

UTILISATION ET COMMERCIALISATION

Le genre Pachypodium présente un intérêt particulier en raison de son utilisation multiple. D’abord, comme la plupart des plantes grasses, ce sont des espèces ornementales très commercialisées sur le marché international.
Outre leurs étonnantes allures ornementales, les Pachypodium présentent aussi un potentiel pharmacologique qui malheureusement est encore très peu connu:
ƒ Pachypodium brevicaule contient 0,4% de lipides, 0,1% de stérols, 7,8% de glucides, 0,02% d’alcaloïdes. Ces derniers sont concentrés en une assez forte proportion dans l’écorce de la plante ; cependant, il est difficile de se procurer une quantité suffisante car cela nécessite une extraction massive d’écorce (Randrianarisoa, 2003).
ƒ Pachypodium densiflorum renferme 10,3% de glucides, 1,3% de lipides, 0,7% de résines, de la saponine et des traces d’anthraquinones (Randrianarisoa, 2003).
Par ailleurs avec sa forte concentration en silice, P. brevicaule guérit la SILICOSE, maladie causée par le manque de silice (Comm. pers. Valiarimanana).

CONSERVATION

Statut UICN

Selon les critères définis dans les catégories de l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN) pour la liste rouge, une espèce est dite menacée lorsque les meilleures données disponibles (Annexe IV) indiquent qu’elle risque d’être éteinte (UICN, 2001).
Pachypodium brevicaule fait partie des espèces vulnérables (VU) et Pachypodium densiflorum n’a pas encore de statut. Toutefois elle sera proposée, par le GSPM, comme étant une espèce appartenant à la catégorie Vulnérable.
Comme la plupart des plantes grasses et des plantes ornementales, les menaces d’extinction dans la nature de ces deux espèces sont particulièrement dues à la surexploitation doublée de la destruction par le feu de leurs habitats naturels, qui sont d’ailleurs très fragiles.

Conservation CITES

Madagascar fait partie des pays membres à la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et flore sauvages menacées d’Extinction (CITES) depuis 1975. La collecte et l’exportation d’espèces sauvages et de leurs produits sont contrôlées par une série de lois et de règlements locaux et internationaux.
Les espèces couvertes par la CITES sont inscrites à l’une des 3 annexes de la convention selon le degré de protection dont elles ont besoin :
ƒ L’annexe 1 comprend toutes les espèces menacées d’extinction. Le commerce de leurs spécimens n’est autorisé que dans des conditions exceptionnelles ;
ƒ L’annexe 2 comprend toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d’extinction mais dont le commerce des spécimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie ;
ƒ L’annexe 3 comprend toutes les espèces protégées dans un pays qui a demandé aux autres parties à la CITES leur assistance pour en contrôler le commerce.
Plusieurs espèces exportées de Madagascar y sont récemment répertoriées, tous les Pachypodium autres que P. ambongense, P. baronii et P. decaryi de l’annexe 1 sont inscrites en annexe 2.

MULTIPLICATION EX-SITU

Afin de protéger et assurer la pérennité des plantes commercialisées, les opérateurs en flore relatif aux espèces de l’annexe II et non CITES doivent posséder un centre horticole agréé qui servira pour la reproduction ex-situ ou artificielle des plantes qu’ils exportent (DGEF, 2004).
Actuellement, de nombreuses techniques de multiplication peuvent être utilisées et sont d’ailleurs très efficaces.
Pour P. brevicaule et P. densiflorum, la multiplication ex-situ peut s’effectuer facilement par des techniques simples et courant à partir du semis des graines. Néanmoins, d’autres formes de multiplications, telles que le bouturage et le greffage, sont possibles.

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

Les données disponibles et relatives au thème de notre recherche ont été obtenues à partir de l’analyse des documents cartographiques et des recherches bibliographiques concernant la région et les espèces à étudier. Nous avons aussi consulté la base de données W3 TROPICOS de la MBG, ainsi que les autres sites web qui détiennent des informations sur le genre à étudier et leur répartition dans tout Madagascar.
Toutes ces informations nous ont permis de connaître les espèces de Pachypodium que l’on pourrait rencontrer dans la zone d’étude.

ENQUETES

Des enquêtes ont été effectuées dans le but de connaître la localisation des espèces, leurs utilisations par la population riveraine ainsi que les menaces qui s’exercent sur elles. Ces enquêtes ont été menées sous forme d’entretiens libres et semi-structurés avec les personnes cibles, comme les responsables locaux, les guides et les agriculteurs.
Aussi, afin d’obtenir le maximum d’informations sur la vente des deux espèces, les vendeurs sur le marché de fleurs d’Anosy, les exportateurs, ainsi que quelques personnelles de l’organe de gestion CITES ont été enquêtés.

CHOIX DES ZONES D’ETUDE

Les informations obtenues à partir de la recherche bibliographique, enquête et analyse des documents cartographiques ont complété toutes les données obtenues après l’observation générale faite lors des prospections préliminaires pour situer les zones d’étude.
Ainsi, le choix de Kiboy et Vohipisaka s’est basé sur l’accessibilité, la représentativité et l’homogénéité floristique du milieu.

Etude écologique

Notre objectif dans cette étude est de définir, pour chaque espèce étudiée, les exigences écologiques pour leur développement ainsi que leur distribution dans la nature. Pour ce faire, des relevés écologiques ont été effectués dans les deux sites.

TECHNIQUE DE RELEVE

Un relevé est un ensemble d’observations écologiques effectuées sur une unité de surface. Il doit être le plus homogène possible (Gounot, 1969). Comme le massif est constitué de plusieurs microhabitats à conditions écologiques homogènes, nous avons établi pour chaque site, 40 placettes de 5 x 5 m qui d’après Boshard et Mermod (1996) est une surface suffisamment représentative pour la végétation sur les Inselbergs. Ces placettes forment au total une surface de 0,1 ha et sont reparties au hasard sur tous les versants de la montagne ainsi que dans tous les microhabitats.

ETUDE DU SOL

Mis à part son rôle de support et de source de nutrition pour les plantes, le sol constitue avec le climat des conditions statiques (Gounot, 1969). Pour une bonne connaissance des meilleures conditions de régénération, de croissance et de distribution spatiale de la population, une étude du sol a été nécessaire. Pour cette étude, des fosses pédologiques ont été creusées et des échantillons de sol ont été prélevés.
Pour ce faire, nous avons creusé, pour chaque versant de chaque site, une fosse de 70cm x 70cm avec une profondeur variable suivant l’aspect du substrat. Et au niveau de chaque horizon, nous avons prélevé 500g d’échantillons de sol, qui ont été ensuite analysés au laboratoire du FOFIFA. La texture, le pH et la teneur en éléments chimiques du sol ont été ainsi obtenus.

ETUDE DE LA PREFERENCE ECOLOGIQUE DE L’ESPECE

Pour bien se développer et se multiplier, chaque espèce a besoin de certaines conditions écologiques. Ainsi, nous avons choisi quelques facteurs susceptibles d’agir dans la survie de P. brevicaule et P. densiflorum.

Facteurs de distribution

La distribution de chaque espèce dépend de plusieurs facteurs, aussi bien écologiques que physiques. Dans cette étude, chaque facteur est divisé en quelques classes codifiées.
¾ Degré d’artificialisation des formations (DA).
Le degré d’artificialisation d’une formation se rapporte principalement à l’intervention humaine avec laquelle elle est confrontée. Ces interventions ont été observées au niveau de toutes les formations végétales dans lesquelles nous avons travaillé et s’expriment sous différentes formes.
Quatre classes ont pu être distinguées :
DA1 : formations plus ou moins intactes ;
DA2 : formations ayant été traversées par le feu ;
DA3 : formations ayant à la fois été traversées par le feu et servies de champs de pâture ;
DA4 : formations très dégradées.
¾ Type de formation végétale (FV)
Selon les types de formation dans lesquelles nous avons travaillé, quatre classes ont été retenues :
FV1 : forêt claire ;
FV2 : savane arbustive ;
FV3 : savane herbeuse ;
FV4 : végétation rupicole.
¾ Altitude (A)
L’altitude est l’élévation verticale d’une région au-dessus du niveau de la mer. Ce descripteur a été subdivisé en cinq classes :
A1 : 1400m – 1600m d’altitude ;
A2 : 1600m – 1800m d’altitude ;
A3 : 1800m –2000m d’altitude ;
A4 : supérieur à 2000m d’altitude.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1. GENERALITES
I- MILIEU D’ETUDE
I-1. Données physiques
I-1.1. Climat
I-1.1.1. Vent et précipitation
I-1.1.2. Température
I-1.2. Géologie, géomorphologie et hydrologie
I-1.2.1. Géologie et sol
I-1.2.2. Géomorphologie
I-1.2.3. Hydrologie
I-2.Milieu biotique
I-2.1. Flore et végétation
I-2.2. Faune
I-3. Données socio-économiques
I-3.1. La population locale
I-3.1.1.Démographie
I-3.1.2. Activité de la population
I-3.2. Perception paysanne des ressources naturelles du massif de l’Ibity
I-3.3. Pressions
I-4. Projet de conservation
II- GENERALITES SUR LES ESPECES ETUDIEES
II-1. Historique
II-2. Les Pachypodium de l’Ibity
II-3. Classification et déscription
II-3.1. Classification
II-3.2. Déscription
II-3.2.1. Pachypodium brevicaule Baker
II-3.2.2. Pachypodium densiflorum Baker
II-4. Distribution
II-5. Utilisation et commercialisation
II-6. Conservation
II-6.1. Statut UICN
II-6.2. Conservation CITES
II-7. Multiplication ex-situ
Partie 2. METHODOLOGIE
I- ETUDE PRELIMINAIRE
I-1. Etude bibliographique
I-2. Enquêtes
I-3. Choix des zones d’étude
II- ETUDE ECOLOGIQUE
II-1. Téchnique de relevé
II-2. Etude du sol
II-3. Etude de la préférence écologique de l’espèce
II-3.1. Facteurs de distribution
II-3.2. Fréquence relative
II-4. Analyse spatiale
III- ETUDE DE LA REGENERATION NATURELLE
III-1. Pollinisation
III-2. Dispersion des graines
III-3. Germination
III-4. Taux de régénération
VI- ETUDE DE LA DYNAMIQUE DES POPULATIONS
VI-1. Caractéristiques des populations
VI-1.1. Type de répartition
VI-1.2. Abondance numérique
VI-1.3. Elaboration et analyse de la carte distribution
VI-2. Etude démographique des populations
VI-2.1. Mécanisme de croissance
VI-2.2. Critère de classification par classe d’âge
VI- 2.3. Mortalité
VI- 2.3.1. Table de mortalité
VI- 2.3.2. Taux de mortalité
VI-2.4. Taux de croissance
VI-2.4.1.Taux de croissance en diamètre
VI-2.4.2.Taux de croissance en nombre
VI-2.5. Elaboration de la pyramide des âges
V- RISQUES D’EXTINCTION
VI- APPROCHE ECONOMIQUE
VII-2. Etude de filière
VII-3. Fixation d’un seuil de prélèvement ou quota de collecte
Partie 3. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I- DESCRIPTION ET LOCALISATION DES SITES D’ETUDE
II- CARACTERISTIQUES DE CHAQUE MICROHABITAT
III- ECOLOGIE DE L’ESPECE
III-1. Préférences écologiques des deux espèces
III-2. Délimitation des zones potentielles de conservation
IV-LA REGENERATION NATURELLE
IV-1. Pollinisation et dispersion des graines
IV-2. Germination
IV-3. Régénération naturelle
V- CARACTERISTIQUES ET DEMOGRAPHIE DES POPULATIONS
V-1. Caractéristiques des populations
V-1.1. Répartition des individus
V-1.2. Densité et Abondance
V-1.3. Carte de distribution géographique
V-2. Dynamique des populations
V-2.1. Mode de croissance
V-2. 2. Répartition par classe d’âge
V-2.3. Taux de mortalité
V-2.4. Taux de croissance chez P. brevicaule
V-2.5. Pyramide des âges
VI- STATUT DE CONSERVATION DE L’ESPECE
VII- EVALUATION ECONOMIQUE
VII-1. Structure générale de la filière
VII- 2. Circuits de la production et évolution des prix
VII-2.1. Cueillette
VII-2.2. Transport
VII-2.3. Commercialisation
VII-5. Exportation annuelle
VII-6. Problème de la filière
VII-7. Seuil de prélèvement ou quota de collecte
Partie 4. DISCUSSION
I- Choix du paramètre de croissance
II- Evaluation de l’état de stock des deux espèces étudiées
III- Impacts des diverses pressions du milieu sur le développement des deux espèces étudiées
IV- Classes d’âge victimes de la collecte
V- Marché local : la plus grande menace
VI- Interdiction d’exploitation : Elle semble favorisée la surexploitation illicite (Cas du massif
de l’Ibity)
Conclusion et recommandations
Références bibliographiques

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