PATHOLOGIES ORL RETROUVEES CHEZ LE DIABETIQUE

OREILLE MOYENNE 

  Elle comprend la membrane tympanique ou tympan, la caisse du tympan, l’orifice de la trompe d’Eustache, l’os de la mastoïde. La caisse du tympan contient la chaine des osselets composée du marteau, de l’enclume et de l’étrier dont la platine ferme la fenêtre ovale. Le nerf facial traverse également la cavité du tympan(c’est ce qui explique la survenue de paralysie faciale au cours des affections de l’oreille moyenne). La trompe d’Eustache fait communiquer la caisse du tympan avec le rhinopharynx (encore appelé nasopharynx, arrière-nez, cavum ; c’est ce qui explique souvent la répercussion des problèmes de rhumes sur l’oreille). La mastoïde est un système pneumatique osseux contenu dans l’os temporal dont la cellule la plus volumineuse est l’antre (l’infection de la cavité du tympan peut atteindre l’os de la mastoïde (mastoïdite) ou l’antre (oto-antrite). L’appareil musculaire de la caisse du tympan comprend deux muscles : le muscle tenseur de la membrane du tympan et celui de l’étrier.
NB :Lamastoïde n’est pas présente à la naissance, elle est représentée par l’antre jusqu’àdeux ans.

Fonction auditive 

  Le pavillon, en recevant les sons, les concentre par le conduit auditif externe au tympan qui se met à vibrer. La vibration de la chaîne des osselets provoque un mouvement des liquides de l’oreille interne avec excitation des cils vibratiles (cellules neurosensorielles) de l’organe de Corti, chargé de transmettre les sons perçus à travers le nerf acoustique aux centres nerveux auditifs localisés dans le cerveau (cortex cérébral, aire corticale auditive). La trompe d’Eustache assure l’aération de la caisse du tympan et le drainage des cavités de l’oreille moyenne. Au total l’audition dépend donc de l’oreille externe, l’oreille moyenne, la cochlée, le nerf acoustique et l’aire auditive dans le cerveau. Le seuil de fréquences audibles varie généralement de 20Hz à 20000Hz.

OTITE EXTERNE (otite externe furonculeuse, furoncle de l’oreille) 

Définition et causes : Affection staphylococcique des follicules pilo-sébacés du conduit auditif externe, elle est favorisée surtout par des microtraumatismes du conduit auditif externe (nettoyage intempestif de l’oreille par des brins d’allumettes, épinglesou autres matièresmétalliques ou souples, baignades, …).
Signes cliniques : Otalgie à la pression sur le tragus, à la mobilisation du pavillon de l’oreille affectée ou à la mastication, prurit (démangeaison) du conduit auditif externe.Signes d’atteinte générale : céphalées, fébricule….
Signes otoscopiques : rougeur et œdème des parois du conduit auditif externe, ce dernier devient plus étroit (impossibilité d’apercevoir le tympan et de bien entendre, hypoacousie) ; écoulement muco-purulent dans l’oreille si le furoncle est drainé.
Diagnostic différentiel :- Mastoïdite et abcès sous périoste.- Cholestéatome de l’oreille moyenne irritant le conduit auditif externe.- Fistulisation d’une parotide purulente (la pression sur la région parotidienne provoque une issue de pus dans le conduit auditif externe).-Kyste fistulisé de la première fente branchiale.- Névralgie faciale.
Traitement :Règles des quatres A :
– Antibiotique, surtout anti staphylococcique par voie orale et locale  (gouttes auriculaires antibiotique et antalgique),- Anti-inflammatoire,- Antalgique, – Antipyrétique, En cas d’abcès collecté(furoncle) non encore évacué spontanément, on peut faire une incision avec mise en place d’une mèche stérile dans le conduit auditif externe et l’instillation de gouttes auriculaires composées d’antibiotiques

Stade d’otite suppurée :

– Stade d’otite suppurée non drainée :Otalgie, fièvre, hypoacousie, acouphènes.A l’otoscopie : le tympan est rouge et bombé de pus.
-Stade d’otite suppurée drainée :Ecoulement de pus dans l’oreille, baisse de l’audition. Diminution manifeste de l’otalgie, de la fièvre et des céphalées avec amélioration de l’étatgénéral du patient.L’otoscopie montre parfois une perforation punctiforme qui laisse sortir une sécrétion purulente pulsatile.

OTITE SEREUSE 

  Définition :C’est une affection amicrobienne due à une mauvaise ventilation de l’oreille moyenne par la trompe d’Eustache.
Causes :- Végétationsadénoïdes (rhinopharyngites à répétition).- Rhinites chroniques (rhinites allergique, hypertrophique, tumeurs…).
Signes cliniques :Sensation de plénitude de l’oreille, autophonie (résonnance plus forte de sa propre voix dans l’oreille),bruit de claquement de l’oreille à la déglutition, hypoacousie modérée.A l’otoscopie le tympan apparait normal ou peut être retracté et on note la présence d’un épanchement séreux retrotympanique.
Signes paracliniques :L’audiométrie révèle une surdité de transmission.
Diagnostic différentiel :- Otite moyenne subaiguë.- Otite externe.
Traitement :Celui de l’affection mise en cause, afin de rétablir la perméabilité de la trompe d’Eustache.

RHINITE HYPERTROPHIQUE 

  Définition et causes :Elle résulte de l’hypertrophie des cornets. Signes cliniquesObstruction nasale, rhinorrhéeséreuse,Céphalées causées par l’obstruction nasale,Pharyngite subatrophiqueoccasionnée par la respiration buccale liée à l’obstruction nasale.La rhinoscopie antérieure montre de gros cornets congestifs, qui se retractent sous l’action de vasoconstricteurs locaux, une conchabullosa (hyperpneumatisation de la tête du cornet moyen) ou des polypes souvent.
Diagnostic différentiel :Rhino-sinusite.Hypertrophie des amygdales pharyngés.Corps étranger intra nasal.Tumeur des fosses nasales.
Complications :Catarrhe tubaire. Otite moyenne chronique.Pharyngite chronique.
Traitement :Vasoconstricteurs locaux à utiliser avec prudence.Ablation de polypes après échec d’un traitement médical.Chirurgie des cornets.Méthodes sémi-chirurgicales dans une unité spécialisée en ORL (cautérisation électrique ou chimique des cornets).

Les antidiabétiques oraux

– Les biguanides : la seule forme commercialisée en France et au Mali est la Metformine. Elle est capable de normaliser ou de réduire l’hyperglycémie des diabétiques de type 2 indépendamment du niveau pondéral, de l’âge et de l’ancienneté du diabète.
– Les Ìnsulinosécréteurs : les sulfamides hypoglycémiants (glibenclamide, gliclazide, glimépiride sont capables de normaliser ou de réduire l’hyperglycémie desdiabétiques de type 2 sans surpoids et avec surpoids), les glinides (repaglinide (Novo-norm)), les inhibiteurs de la DPP-IV (sitagliptine et vildagliptine), agoniste du GLP-1
– Les inhibiteurs d’alphaglucosidases : acarbose (glucor), miglitol.

Aspect sociodémographique 

Lieu : Le centre de lutte contre le diabète a été le lieu dans 72%ont été recensé.Ceci pourrait s’expliquer par le nombre de passage par semaine (3 fois) au cours de l’étude ainsi que la fréquentation accrue du centre par les diabétiques.
Age : La tranche d’âge représentée dans notre étude était celle de 46- 55 ans (39.53%). Ceci s’explique par la fréquentation du centre beaucoup plus par les adultes que par les jeunes d’où la prédominance du diabète du type 2 qui est le diabète du 2ème âge. Keita et al ont trouvé 75% dela tranche d’âge de 55 ans et plus[36]..
Sexe : Le sexe féminin était retrouvédans 84.88%. Cette prédominance féminine des affections endocriniennes est aussi signalée dans la littérature (sédentarité, génétique).
Résidence : La presque totalité de nos malades résidaient à Bamako soit 86.05%. Parmi ces résidents, ceux vivant en commune IV et V étaient plus représentés. Ceci est dû au fait que l’étude n’a concerné que le district de Bamako et à la proximité aux lieux d’enquête. Keita A. et al ont trouvé 78,9% vivaient en zone urbaine[36]
Ethnie : La composante ethnique est diverse et les bambaras ont représenté 26.74%. Cette situation ne pourrait pas justifier la présence élevée des affections ORL chez le diabétique mais par la fréquence des bambaras dans les lieux d’études.
Statut matrimonial : Les mariés ont représenté 70.93%. Les adultes constituaient la majorité de la population d’étude.

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Table des matières

I-INTRODUCTION
II OBJECTIFS
III-GENERALITES
IV-MATERIELS ET METHODES 
V-RESULTATS
VI-COMMENTAIRES ET DISCUSSION 
VII-CONCLUSIO
VIII-RECOMMANDATIONS 
IX REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 
X ANNEXES

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