Participation parentale au suivi scolaire en fonction du style parental

Définitions de quelques concepts

La section qui suit comporte des sous-sections portant sur la fréquence des soupers familiaux, les modes de souper ainsi que sur les saines habitudes alimentaires.

Fréquence des soupers familiaux

Dans un premier temps, il importe de donner une définition scientifique à cette activité quotidienne et accessible à la plupart des gens. Le souper en famille est le repas familial du soir. C’est une occasion, une manière de manger, un évènement structuré et hautement codifié dans le temps (fréquence, temps fixe et réservé), dans l’espace (à table) (Douglas et Gross, 1981 ; Mestdag, 2005) et à l’intérieur d’un contexte social auquel participent des membres de la famille qui sont corésidents (interactions primaires), et qui est exécuté sans activité secondaire Uournal, texto, etc.) (Mestdag, 2005) dans une ambiance agréable où la nourriture partagée et le plaisir sont inter reliés (Better Together, 2009a). Il s’agit ici d’une définition de ce qu’est un repas partagé d’un point de vue sociologique avec des repères sociaux, temporels et spatiaux, à l’opposé des lunchs qui eux n’en n’ont pas (Mestdag, 2005).
Et, dans un deuxième temps, ajoutons que la structuration temporelle est ici un des facteurs importants liés à la définition des soupers familiaux. Il s’agit ici de la fréquence à laquelle tous les membres d’une même famille se réunissent pour manger ensemble le soir ainsi que de la durée de ce souper (Mestdag, 2005).

Modes de souper

Voici une brève description des quatre modes de repas du so ir retenus qui couvrent le spectre des différents univers émotionnels familiaux (Better Together, 2009b) et que nous associons aux styles parentaux, c’est-à-dire des contextes généraux d’éducation dans lesquels les comportements parentaux créent diverses ambiances affectives (Darling et Steinberg, 1993 ; Deslandes, 1996,2005).
Les soupers « doux foyer» représentent les repas du soir au cours desquels une famille se structure, se construit, et partage une identité commune. Les soupers « routine constante» se vivent à l’ intérieur d’une structure, d’un encadrement et d’une discipline appliqués rigoureusement sans grande chaleur affective. Les soupers « plats de moindre résistance » signifient que la personne qui cuisine les soupers réponde aux demandes alimentaires individuelles afin de conserver l’ harmonie familiale.
Finalement, les soupers « loi de la jungle » correspondent aux repas du soir pendant lesquels avoir accès à la nourriture est un combat qui sert d’ instrument d’affirmation de la dominance et du pouvoir.

Saines habitudes alimentaires

Le GAC présente un modèle de saines habitudes alimentaires basées sur les sciences de la nutrition et propose des quantités et des types d’aliments qui sont la base d’une saine alimentation et qui permettent d’ingérer suffisamment d’éléments nutritifs (Santé Canada, 20 Il). Une alimentation conforme au GAC réduit aussi les risques de maladie telles le « diabète de type 2 », plusieurs problèmes cardiaques et certains types de cancer, l’ostéoporose ainsi que les risques d’obésité (Santé Canada, 20 Il).
Pour les 14 à 18 ans, le GAC recommande trois à quatre portions de produits laitiers par jour pour les deux sexes, sept (filles) à huit (garçons) portions de légumes et de fruits par jour, six (filles) à sept (garçons) portions de produits céréaliers à grains entiers par jour et deux (filles) à trois (gars) portions de viande et substituts par jour, dont deux portions de poisson par semaine. Au Québec, chez les 14 à 18 ans, seulement 6% (filles) et 27,4% (gars) prennent trois à quatre portions de produits laitiers par jour, entre 51 ,9% (filles) et 50,6% (gars) consomment moins de cinq portions de légumes et de fruits par jour, entre 21,2% (filles) et 5,6% (gars) mangent moins de cinq portions de produits céréaliers (pas nécessairement à grains entiers) et entre 23,5% (filles) et 2,1% (gars) ne consomment pas le minimum de deux à trois portions de viande et substituts recommandées quotidiennement par le GAC (Institut de la statistique Québec, 2008).
À Sherbrooke, l’enquête menée en 2007 révèle que 47% des adolescents fréquentant la CSRS qui ont entre 15 et 17 ans ne consomment pas quotidiennement de lait, 63% et respectivement 55% qui ne consomment pas de légumes et de fruits et 49% qui ne consomment pas de produits à grains entiers (Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé, 2008). La consommation de viande et substituts n’a pas été évaluée.
Ajoutons que 58% des jeunes sherbrookois du deuxième cycle du secondaire n’ont pas consommé de légumineuses et que 71% n’ont pas consommé de poisson à chaque semaine. Tandis que sur une base journalière à l’école sherbrookoise ciblée pour la présente étude et chez les adolescents de 15 à 17 ans, ce sont 49% d ‘entre eux qui ne consomment pas de lait et entre 69% et 67% qui ne consomment pas respectivement de légumes et de fruits ainsi que 50% qui ne consomment pas des produits à grains entiers (Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé, 2008). Cependant, l’A lliance sherbrookoise pour des jeunes en santé (2008) révèle que durant la dernière année précédant l’enquête sherbrookoise, soit l’année antérieure au printemps 2008, parmi les 15 à 17 ans de cette école, 58% n’ont pas consommé de légumineuses à chaque semaine et 72% n’ont pas consommé de poisson.
De manière générale, nous constatons que les recommandations du GAC ne sont pas respectées par les adolescents et que cette situation est préoccupante. Dans le cadre de cette étude, nous avons choisi de nous centrer sur la consommation de légumes et de fruits puisque selon deux études (Guenther, Reedy, Krebs-Smith, Reeve et Pasiotis, 2007; Institut de la statistique du Québec, 2012), celle-ci est un déterm inant de la saine alimentation. De plus, au Québec, ce sont seulement 48,75% des adolescents qui mangent plus de cinq portions de légumes et de fruits (Institut de la statistique Québec, 2008) et qu’à Sherbrooke, ce sont 68% des jeunes du deuxième cycle de l’ école secondaire ciblée qui ne consomment pas de légumes et de fruits à chaque jour (Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé, 2008).

Contexte théorique

Notre contexte théorique est original dans la mesure où il intègre deux volets habituellement traités séparément. Dans un premier temps, à l’aide de la recension des écrits sur la fréquence et les modes de repas du soir et les liens qui y sont associés, nous établirons les assises du contexte dans lequel les soupers sont partagés en famille (Better Together, 2009a, 2009b, 2009c; Bisakha, 2010; CASA, 2010; Sen, 2006).
Dans un deuxième temps, nous utiliserons une approche dimensionnelle du style parental (i.e., niveaux de sensibilité, de supervision et d’encouragement à l’autonomie) et de la participation parentale au suivi scolaire et alimentaire (interactions parentsadolescents axées sur le quotidien scolaire et alimentaire, soutien affectif, communication parents-adolescents, modélisation, renforcement, enseignement et encouragement) afin d’ approfondir notre connaissance de ce sujet. Ce deuxième temps prend appui sur les modèles du style parental de Steinberg, Lamborn, Dornsbusch et Darling (1992), de la participation parentale au suivi scolaire d’Epstein, Connors et Salinas (1993) (adaptés au Québec par Deslandes, 1996) et sur le modèle du processus de participation parentale aux habitudes de consommations alimentaires (HooverDempsey, Whitaker et Ice, 2010).
La combinaison des deux volets rend possible l’étude à l’égard de la fréquence et des modes de souper ainsi que de la dynamique familiale qui se manifeste lors de ces repas en famille. Une description plus exhaustive sera présentée sous l’égide de la validation du protocole d’entrevue (section 3.7.2).

Fréquence, mode de soupers familiaux et bénéfices recensés

Aux États-Unis, la recherche sur la fréquence des soupers pris en famille, sans télévision, sans texto, sans journal et où les seules sources de divertissement sont les plaisirs sociaux et gourmands des mets partagés, s’avère récente, prolifique voire avant-gardiste. Sans grande surprise, nous apprenons que la fréquence du partage des soupers familiaux renforce la cohésion familiale (Beutler et Lai, 1996) par l’augmentation des confidences que les adolescents font à leurs parents et la diminution des tensions familiales ressenties par les jeunes (CASA, 2005).
De plus, une étude établit que la fréquence des repas du soir en famille est un indice d’engagement parental dans la vie des adolescents (CASA, 2006). Les parents qui disent souper peu souvent en famille (deux fois ou moins par semaine) sont plus susceptibles d’entretenir de mauvaises relations avec leur adolescent et d’ établir peu de contacts avec leur entourage immédiat (réseaux social et scolaire) comparativement aux parents qui rapportent avoir de fréquents soupers en famille (cinq fois ou plus par semaine) (CASA, 2006).
En plus de donner une structure propice à l’engagement des parents et à l’expression de leur sensibilité à l’égard de leur adolescent, une fréquence élevée des soupers familiaux aide les familles à se structurer et à assurer un encadrement familial (Bisakha, 2010; Manning, 2006) qui contribue à diminuer le nombre de suspensions et de la violence à J’école (CASA, 2004) et les comportements délinquants des adolescents, autant chez les filles que chez les garçons (Bisakha, 2010).
Une fréquence de cinq à sept soupers familiaux par semaine chez les adolescents est aussi associée à de meilleurs résultats scolaires (CASA, 2003 , 2005, 2006, 2007; Eisenberg, 2008; Eisenberg, OIson, Neumark-Sztainer, Story et Bearinger, 2004; Fulkerson et al., 2006b; Gains, 2003) ainsi qu’à une consommation alimentaire plus saine, dont une consommation augmentée de légumes et de fruits (Fulkerson, Neumark-Sztainer, Story, 2006a; Gillman et al., 2008; Neumark-Sztainer, Hannan, Story, Croll et Perry, 2003; Videon et Manning, 2003). À notre connaissance, aucune étude ne s’est encore penchée sur la relation entre la réussite scolaire, les habitudes de consommation de légumes et de fruits et les quatre modes de repas identifiés par Better Together (2009b) retenus pour notre recherche.

Interactions parents-adolescents sous l’angle du style et de la participation parentale axée sur le suivi scolaire ainsi que de la participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires

Le style parental fait référence à un contexte général, un style d’éducation dans lequel les comportements des parents dans un large éventail de situations créent un contexte émotionnel (Baumrind, 1991). À l’instar de Deslandes (1996, 2005) qui s’est inspirée à son tour de Steinberg et ses collègues (1989, 1992), nous privilégions une approche dimensionnelle des styles parentaux, c’est-à-dire, qui se rapporte aux dimensions de l’engagement, encadrement et encouragement à l’autonomie.
Pour sa part, la participation parentale au suivi scolaire lors des soupers en famille se rapporte à trois dimensions selon le modèle d’Epstein et al. (1993) (adapté au Québec par Deslandes, 1996), soit les dimensions des interactions parents-adolescents axées sur le quotidien scolaire, du soutien affectif et de la communication parentsadolescents.
De plus, nous nous sommes aussi inspirée du modèle de HooverDempsey, Whitaker et Ice (2010) qui s’avère tout à fait pertinent pour étudier les mécanismes d’ influence de la participation parentale sur les résultats scolaires et les comportements alimentaires des jeunes.
Quatre mécanismes d’influence découlent de ce modèle: modélisation, renforcement, enseignement et encouragement. Exposés à des modèles, les jeunes acquièrent des compétences et des habiletés (Bandura, 1997). Selon les auteurs, plus les modèles parentaux sont perçus comme influents et compétents, plus ils inspirent les comportements et attitudes des jeunes. Le renforcement est associé à la théorie des comportements dictés selon leurs conséquences (Skinner, 1989). Cette théorie du renforcement prédit que les jeunes s’engageront davantage dans des comportements s’ils sont récompensés. En d’autres termes, il est plausible de croire que la participation parentale, via le renforcement, influence la réussite scolaire et l’adoption de saines habitudes de vie intimement liées à la santé, dans ce cas-ci, plus spécifiquement la consommation de légumes et de fruits. L’enseignement, au sens de l’instruction, renvoie à l’action de communiquer des savoirs qui à leur tour influencent les résultats ciblés. L’enseignement ouvert ou interactif semble favoriser une meilleure autonomie et capacité à raisonner chez le jeune que l’enseignement directif ou autoritaire (HooverDempsey, Whitaker et Ice, 2010). Enfin, l’encouragement correspond à la mise en place de stratégies et de moyens susceptibles de stimuler la motivation des jeunes à adopter les comportements souhaités. Les mécanismes d’influence suggérés par le présent modèle amèneront un nouvel éclairage sur les pratiques des parents entourant les défis liés à la réussite des jeunes et aux habitudes de consommation de légumes et de fruits.

Style parental, pratiques parentales et réussite scolaire

Le style parental, tel que mentionné précédemment, correspond au climat familial dans le cadre duquel se déploient les pratiques parentales associées à la participation parentale ainsi que la réceptivité de l’adolescent à l’ influence parentale (Darling et Steinberg, 1993; Deslandes, 1996, 2008). Des études québécoises indiquent que les résultats scolaires (Des landes et al., 1997) et les aspirations scolaires (Deslandes, 1996; Deslandes et Potvin, 1998) des adolescents sont meilleurs si les parents manifestent de la sensibilité, supervisent les allées et venues de leur adolescent, l’encouragent à développer son autonomie (style parental démocratique) et offrent du soutien affectif (participation parentale au suivi scolaire).
Autrement dit les adolescents dont les parents démocratiques participent à leur suivi scolaire sont plus autonomes (Deslandes, 2000; Deslandes et Cloutier, 2000), consacrent plus de temps à leurs devoirs (Des landes, Royer, Potvin et Leclerc, 1999), ont moins de problèmes de comportements à l’école et ont des parents qui sont plus informés sur leur quotidien scolaire (Des landes 1996, 2015; Deslandes et Royer, 1997). Un style parental caractérisé par de hauts niveaux de sensibilité, d’encadrement et d’encouragement parental ainsi qu’une participation parentale axée sur le suivi scolaire semblent constituer des facteurs de protection en matière de réussite éducative (Des landes, 2007).
Romainville et Michaut (2012) mentionnent que nous ne pouvons aborder la réussite scolaire sans parler du décrochage scolaire et donc à l’opposé, lorsqu ‘il est question de décrochage scolaire, l’étude de Fortin, Royer, Potvin, Marcotte et Yergeau (2004) montre que les adolescents à risque de décrochage perçoivent peu de soutien affectif de la part de leurs parents, rencontrent des difficultés de communication avec eux, reçoivent rarement de l’aide à la planification de leur temps et de leurs travaux scolaires et échangent très peu relativement à leurs projets d’avenir. Ces mêmes élèves à risque manifestent plus souvent que leurs pairs des états dépressifs, un faible engagement dans leur parcours scolaire et une faible performance en français et en mathématique (Fortin et al., 2004).
Or, des études indiquent que les soupers en famille agissent de façon positive sur les états dépressifs des jeunes (Eisenberg et al., 2004), sur la structure et l’encadrement familial (Manning, 2006), sur la cohésion familiale (Beutler et Lai, 1996) et sur l’engagement scolaire des adolescents (Fulkerson, 2006b). lis augmentent aussi la probabilité d ‘avoir de meilleurs résultats scolaires (CASA, 2003, 2005, 2006, 2007).
Il semble important d ‘ approfondir notre compréhension des liens entre les bénéfices des soupers familiaux et les facteurs de protection qui favorisent chez les jeunes la persévérance et la réussite scolaires. Cependant, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer si les jeunes qui échouent et décrochent à Sherbrooke, sont les mêmes qui soupent peu fréquemment en famille.

Style parental, pratiques parentales et les habitudes alimentaires des adolescents

Le GAC recommande un minimum de cinq portions quotidiennes de fruits et légumes par jour pour les personnes de tous âges (Garriguet, 2004; Shepherd et al., 2005) et cependant, la moyenne canadienne de consommation de légumes et de fruits chez les enfants et les adolescents est de 4,5 portions par jour (Garriguet, 2004). Pour les enfants et les jeunes, la saine alimentation est particulièrement importante pour une croissance saine et le développement cognitif. Les comportements alimentaires adoptés au cours de cette période sont susceptibles d’être maintenus à l’âge adulte, ce qui souligne l’importance d’encourager une alimentation saine dès que possible (Shepherd et al., 2005).
Les études suggèrent que la dimension de sensibilité et/ou de bienveillance dans la relation parents-adolescents du style parental démocratique peut être en relation avec de saines habitudes alimentaires telles que recommandées par le GAC, particulièrement chez les adolescentes (Berge et al., 201 Oa). De plus, il semble que le style parental paternel permissif indulgent caractérisé par une réponse émotionnelle supérieure et moins de structure à la maison, crée des environnements où les filles ont de meilleures habitudes alimentaires notamment au regard de la consommation de
légumes et de fruits, comparativement aux filles qui ont des pères autoritaires.
Ce constat signifie que la consommation de légumes et de fruits des adolescentes est liée à la chaleur et à la bienveillance perçues par les adolescentes en regard à leur père.
De manière générale, l’étude de Berge, Wall, Neumark-Sztainer, Larson et Story (20 1 Ob) indique une association positive entre le style parental démocratique de la mère et du père et la fréquence des repas en famille pour les adolescents des deux sexes, et tout spécialement chez les garçons. De tels résultats nécessitent évidemment des études additionnelles.
Dans sa recension des écrits, Dulude (2006) mentionne que les pratiques parentales orientées vers les habitudes alimentaires des jeunes ont surtout été étudiées dans un contexte de contrôle alimentaire que l’on peut associer à des pratiques parentales autoritaires, comme les restrictions alimentaires et la pression à manger. Des contraintes alimentaires élevées peuvent nuire au développement du contrôle interne lié aux choix alimentaires en entrainant une charge émotionnelle et un sentiment de dénigrement de soi. Les contraintes alimentaires sont des pratiques parentales lors des soupers et non une composante du style parental autoritaire.
Les liens qui unissent les styles parentaux et les pratiques parentales lors des soupers demeurent vagues et demandent à être explorés (Czaplicki, 2009). Il est essentiel qu’un plus grand nombre de recherches se penchent sur ces relations (Dulude, 2006). À ce stade-ci, seules trois récentes études québécoises (Des landes, Rivard, Trudeau, Lemoyne et Joyal, 2012; Rivard et Deslandes, 2013; Rivard, Deslandes et Beaudoin,
20 II) associent les pratiques parentales et les habitudes alimentaires des jeunes en particulier. Les résultats issus de ces études descriptives réalisées en milieu scolaire défavorisé révèlent que l’encouragement (Hoover-Dempsey et al., 2010) des parents est le mécanisme le plus souvent auto-rapporté et se manifeste de plusieurs façons, comme préparer des déjeuners ou des collations santé, mettre à la disposition de leurs enfants un plateau de légumes avant les soupers ou encore faire l’ achat d’ aliments à haute valeur nutritive de manière à les rendre accessibles à leurs enfants.
Toutefois, certains élèves interrogés émettent des propos diamétralement opposés en admettant que leurs parents n’achètent pas les légumes et les fruits pourtant suggérés par l’école. Un tel constat renvoie à des perceptions souvent divergentes en matière de santé (Rivard, Deslandes et Collet, 2010) et soulève, entre autres, l’ achat couteux d’aliments sains et souvent moins accessibles aux familles à faibles revenus, dont les légumes et les fruits (Hart, 2010; Rivard et al., 20 Il). Ces mêmes études québécoises indiquent que l’enseignement apparait comme un mécanisme réservé aux éducateurs (Rivard et Deslandes, 2013; Rivard et al., 20 Il ).

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre 1 : PROBLÉMATIQUE
1.1 Identification du problème – Environnement familial
1.2 Importance de la recherche – Soupers en famille
1.3 Pertinences sociale et scientifique
1.4 Originalité de la recherche
1.5 Questions de recherche
Chapitre 2 : CONTEXTE DE RÉFÉRENCE 
2.1 Définitions de quelques concepts
2.1.1 Fréquence des soupers familiaux
2.1.2. Modes de souper
2.1.3. Saines habitudes alimentaires
2.2. Contexte théorique
2.2.1. Fréquence, mode de soupers familiaux et bénéfices recensés
2.2 .2. Interactions parents-adolescents sous l’angle du style et de la participation parentale axée sur le suivi scolaire ainsi que de la participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires
2.2.2.1. Style parental, pratiques parentales et réussite scolaire
2.2.2.2. Style parental, pratiques parentales et les habitudes alimentaires des adolescents
2.2.2.3. Style parental, modes et fréquence des soupers en famille et leurs impacts
2.3. Objectifs de recherche
2.3.1. Objectif général
2.3.2. Objectifs spécifiques
2.3.2.1. Objectif 1
2.3.2.2. Objectif 2
Chapitre 3 : MÉTHODOLOGIE
3.1 La recherche qualitative
3.2 La posture épistémologique
3.3 L’échantillonnage
3.3 .1 Le plan d’échantillonnage
3.3.2 Principales caractéristiques des adolescents
3.3.3 Milieu
3.4 L’entrevue semi-dirigée
3.5 Le déroulement et la collecte des données
3.6 Le protocole d’ entrevue
3.7 La validation du protocole d’entrevue
3.7.1 Fréquences des soupers en famille
3.7.2 Modes de souper
3.7.3 Style parental
3.7.4 Critères de décision des résultats pour les dimensions de l’engagement, l’encadrement parental ainsi que de l’encouragement à l’autonomie
3.7.5 Critères de décision pour ordonnancer les styles parentaux
3.7.6 Participation parentale
3.7.6.1 Participation parentale au suivi scolaire
3.7.6.2 Participation parentale à la consommation de légumes et de fruits
3.7.6.3 Participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires
3.7.7 Critères de décision du classement par niveau de la participation parentale axée sur le suivi scolaire
3.7.8 Critères de décision du classement par niveau de la participation parentale axée sur la consommation de légumes et de fruits
3.7.9 Critères de décision du classement par niveau de la participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires dont la consommation de légumes et de fruits
3.7.10 Habitudes de consommation de légumes et de fruits
3.7.11 Approfondissement de la relation entre la fréquence et les modes de soupers en famille, les interactions parents-adolescents, les résultats scolaires des jeunes et leurs habitudes alimentaires
3.7.12 Réussite scolaire
3.8 L’ analyse
Chapitre 4: PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
4.1 Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale au suivi scolaire en fonction du style parental
4.1.1 Fréquence de souper
4.1.2 Modes de souper
4.1.3 Participation parentale au suivi scolaire
4.1.3.1 Interactions axées sur le suivi scolaire
4.1.3.2 Soutien affectif axé sur le suivi scolaire
4.1.3.3 Communication parents-adolescents
4.1.4 Style parental
4.1.5 Style parental et fréquence
4.1.6 Style parental et modes de souper
4.1.7 Fréquence et modes de souper en fonction du style parental
4.1.8 En bref – Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale au suivi scolaire en fonction du style parental
4.2 Fréquence et modes de souper ainsi que consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.2.1 Consommation de légumes et de fruits
4.2.2 Consommation de légumes
4.2.3 Consommation de fruits
4.2.4 Consommation de légumes et de fruits
4.2.4.1 En bref – Fréquence, modes de souper et consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.3 Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale à la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.3.1 Participation parentale à la consommation de légumes et de fruits
4.3.1.1 Interactions parents-adolescents axées sur la consommation de légumes et de fruits
4.3 .1.2 Soutien affectif parents-adolescents axé sur la consommation de légumes et de fruits
4.3.2 En Bref – Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale à la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.4 Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires dont la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.4.1 Participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires dont la consommation de légumes et de fruits
4.4.1.1 Modélisation à l’égard de la consommation de légumes et de fruits
4.4.1.2 Modélisation à l’égard de l’art de cuisiner
4.4.1.3 Renforcement à la consommation de légumes et de fruits
4.4.1.4 Enseignements liés au Guide alimentaire canadien
4.4.1.5 Encouragements liés aux choix alimentaires faits à la maison
4.4.1.6 Encouragements liés aux choix alimentaires faits à l’ épicerie
4.4.2 Fréquence et modes de souper ainsi que modélisation à l’égard de la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.4.3 Fréquence et modes de souper ainsi que modélisation à l’égard de l’art de cuisiner en fonction du style parental
4.4.4 Fréquence et modes de souper ainsi que renforcement à la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
4.4.5 Fréquence et modes de souper ainsi qu’enseignements liés au Guide alimentaire canadien en fonction du style parental
4.4.6 Fréquence et modes de souper ainsi qu’encouragements liés à la consommation de légumes et de fruits
4.4.7 Fréquence et modes de souper ainsi qu’encouragements liés au choix faits à la maison en fonction du style parental
4.4.8 Fréquence et modes de souper ainsi que l’encouragement lié aux choix fait à l’épicerie en fonction du style parental
4.4.9 En bref-Fréquence et modes de soupers ainsi que participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires en fonction du style parental
4.5 Fréquence et modes de souper en fonction des résultats scolaires
4.5.1 Résultats scolaires en français et en mathématique
4.5.2 En bref – Fréquence et modes de souper en fonction des résultats scolaire
4.6 Fréquence et modes de souper en fonction des habitudes de consommation de légumes et de fruits
Chapitre 5 : DISCUSSION
5.1 Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale au suivi scolaire en fonction du style parental
5.2. Fréquence et modes de souper ainsi que consommation de légumes
et de fruits en fonction du style parental
5.3. Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale à la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
5.4. Fréquence et modes de souper ainsi que participation parentale spécifique aux habitudes alimentaires dont la consommation de légumes et de fruits en fonction du style parental
5.5. Fréquence et modes de souper ainsi que résultats scolaires
5.6. Fréquence et modes de souper ainsi qu ‘ habitudes de consommation
de légumes et de fruits
5.7. Les forces et les limites de l’étude
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
APPENDICES

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