Origines et développement de la race canine

Origines et développement de la race canine

Morphologie et aptitudes

Cette seconde partie du questionnaire porte sur les caractéristiques morphologiques des races et sur les problèmes qui peuvent y être liés, sur les aptitudes de chaque race et leur utilisation, de même que sur l’orientation actuelle de la sélection, le tout sous forme de questions ouvertes.

Format adulte et standard

Hauteur et poids standards
Il s’agissait ici pour les présidents des clubs de donner la hauteur au garrot et le poids des animaux de la race qu’ils gèrent. Tous n’ont pas répondu à cette question, certainement parce que le standard ne définit pas toujours des valeurs précises pour ces deux mesures, valeurs qui peuvent d’ailleurs être différentes suivant le sexe de l’animal. En effet, nous pouvons constater que plus de 90% des standards de race définissent la hauteur au garrot à respecter, alors que seulement 40% d’entre eux définissent un standard de poids ; ces standards sont consultables sur le site officiel de la SCC et dans l’Annuaire Officiel des Eleveurs de Chiens de Race, entre autres. De plus, il semblerait que les petites races, pour être confirmées, doivent respecter un standard de poids, alors que les grandes races seraient plutôt définies par leur hauteur au garrot. Traditionnellement, les races sont réparties en trois catégories, petite, moyenne et grande race, selon que leur taille est respectivement inférieure à 46 centimètres, comprise entre 46 et 61 centimètres ou supérieure à 61 centimètres (Alderton, 1994). Rappelons également que le standard d’une race est défini, et éventuellement modifié, par l’association gérant la race dans son pays d’origine. Celle-ci doit veiller au bon respect de ces normes de taille. Normes qui peuvent être présentées sous forme d’une valeur idéale, d’une fourchette de taille à respecter ou d’une valeur seuil à ne pas dépasser. Parmi les 104 races pour lesquelles nous avons reçu une réponse, nous trouvons 42 races de petit format, 34 races de moyen format et 28 grandes races. Dans l’ensemble, à quelques erreurs ou oublis près, les présidents connaissent les standards de taille et/ou de poids de leur race.

Constatez-vous une évolution ?

Les présidents devaient ici porter un jugement sur une éventuelle modification de la taille et/ou du poids des chiens de leur race. Les réponses qu’ils nous ont données (52 réponses soit 86 races renseignées pour l’évolution de la taille et 48 réponses soit 78 races pour l’évolution du poids) sont présentées dans les figures 22 et 23. Les clubs estiment que, dans l’ensemble, la taille et le poids des chiens en France sont stables actuellement. Nous avons pu constater que, même si 70% des races semblent avoir une taille stable, les races de grand ou moyen format observent plus fréquemment et de façon significative, une modification (indifféremment une augmentation ou une diminution) de leur taille. D’après les tests du khi-deux que nous avons effectués, nous pouvons également affirmer que modification de poids et modification de taille se font simultanément. En revanche, le sexe des animaux ne semble pas avoir d’influence sur l’évolution de leur poids et de leur taille. De plus, nous avons recherché l’existence d’un éventuel lien entre le nombre de chiens LOF en vie et une certaine évolution du gabarit des animaux. En effet, un grand effectif peut sous-entendre une production à grande échelle, avec une utilisation intensive des géniteurs, lesquels ne sont pas toujours de bons reproducteurs (sous-entendu « des animaux bien typés »), conduisant progressivement à une modification du format des animaux (par exemple, il semble, au vu des animaux que l’on rencontre, que le labrador, deuxième race en France en nombre de naissances LOF, est de plus en plus petit). Cependant, les réponses que nous avons eues ne montrent pas de relation entre modification du gabarit des chiens et effectif de la race (mais peut-être serait-ce vrai pour les chiens hors LOF ?). En revanche, il apparaît, d’après les tests du khi-deux que nous avons effectués, que lorsque les présidents constatent une augmentation de l’effectif de leur race en France, une modification de la taille d’une part, du poids d’autre part, sont également notées : ainsi, sur les 86 races renseignées, 13 races voient leur taille modifiée et leurs effectifs augmenter, contre 10 races dont la taille change sans que les effectifs augmentent et 44 races dont la taille n’est pas modifiée et les effectifs ne croissent pas. Une modification des effectifs se ferait donc au détriment des caractéristiques morphologiques de la race ; les éleveurs des races concernées visent certainement à améliorer la « quantité » plutôt que la « qualité » des chiens qu’ils produisent (pour faire face à la demande ?), contribuant ainsi à une modification progressive du phénotype de la race.

Morphologie, aptitudes et sélection

Il s’agit ici de connaître les qualités et les défauts des races, d’après les présidents des clubs, de même que l’orientation actuelle de la sélection.
Y a-t-il dans la race des caractères morphologiques admis gênants ou prédisposant à certaines affections ? lesquels ?
D’après les 54 présidents de clubs qui ont répondu pour 78 races, 23 races présentent des caractères morphologiques, pourtant admis par le standard, qui peuvent être gênants pour le chien ou le prédisposer à certaines affections.l’appareil respiratoire vient en troisième position, notamment pour les races brachycéphales12 qui ont souvent des affections touchant la partie haute de cet appareil ; le poil, par sa couleur ou son aspect, peut également s’avérer gênant, par exemple pour les robes blanches ou merle qui s’accompagnent parfois d’anomalies oculaires et auditives ; ensuite, l’appareil digestif, souvent cité en même temps que la taille de la race, pour la prédisposition au syndrome dilatation-torsion de l’estomac ; la colonne vertébrale peut également être un caractère gênant, notamment pour les races de type basset comme le teckel, qui sont prédisposées aux hernies discales ; certaines races ont aussi des problèmes de jarret ou de grasset ; les présidents citent également les problèmes de peau liés à la présence de plis plus ou moins recherchés par les éleveurs ; la longueur de la queue peut aussi poser des problèmes, qu’elle soit trop longue ou trop courte ; le crâne peut également être gênant par exemple par sa forme, amenant des difficultés pour la mise-bas des races brachycéphales, ou encore la non-fermeture des fontanelles dans les races miniatures ; enfin, la forme des oreilles peut être gênante, notamment les oreilles tombantes qui favorisent l’apparition d’otites, par exemple

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Effectifs de reproducteurs

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Table des matières

INTRODUCTION
I  MATERIEL ET METHODES
A Présentation du questionnaire
1 Origine du questionnaire
2 Contenu du questionnaire
Envoi du questionnaire et réponses
B Présentation générale des réponses et problèmes rencontrés
C Statistiques
II  RESULTATS ET DISCUSSION
A Origines et développement de la race
1 Origines de la race
a) S’agit-il d’une vieille race régionale ?
b) Race connue en tant que telle depuis quand ?
c) La race a-t-elle été obtenue par croisements ? lesquels ? quand ?
d) La race est-elle fixée ? depuis quand ?
e) Des croisements de retrempe ont-ils été effectués ? si oui, lesquels, quand et pourquoi ?
2 Effectifs de la race
a) Nombre de chiens LOF en vie
b) Nombre de chiens LOF nés par an
c) Pourcentage de chiens confirmés
d) Nombre de confirmations à titre initial par an
e) Nombre de chiens hors LOF
f) Effectif de la race dans le monde
g) Principales zones d’expansion
h) Nombre de géniteurs achetés et vendus chaque année à l’étranger
i) Evolution des effectifs de la race en France ? dans le monde ?
B Morphologie et aptitudes
1 Format adulte et standard
a) Hauteur et poids standards
b) Constatez-vous une évolution ?
2 Morphologie, aptitudes et sélection
a) Y a-t-il dans la race des caractères morphologiques admis gênants ou prédisposant à certaines affections ? lesquels ?
b) Quels sont les points de non-confirmation qui vous soucient le plus ?
c) Comment caractérisez-vous les aptitudes et le comportement de la race ?
d) Quelle est l’orientation actuelle de la sélection ?
  e) Quel jugement portez-vous sur la correspondance entre la morphologie et l’utilisation de la race ?
f) Quel est le pourcentage de chiens utilisés conformément à la vocation première de la race ?
C Structure génétique
1 Effectifs de reproducteurs
a) Nombre de femelles reproduisant par an
b) Pourcentage de femelles à une ou deux portées dans leur vie
c) Pourcentage de mâles reproduisant par an
d) Nombre de mâles assurant au total 80% des saillies d’une année
e) Est-il déjà arrivé qu’un mâle assure à lui seul plus de 50% des saillies d’une année ? f) Nombre d’étalons recommandés aujourd’hui ? Quel est le pourcentage de saillies qu’ils assurent ?
2 Structure génétique et consanguinité
a) Quel est, à votre avis, le pourcentage d’accouplements où les deux géniteurs n’ont pas d’ancêtres communs sur cinq générations ?
b) Existe-t-il dans la race, des sous-populations, par exemple régionales, qui se       reproduisent préférentiellement sur elles-mêmes, ne connaissant d’apports génétiques d’autres animaux de la race qu’épisodiquement ?
c) Existe-t-il dans la race des lignées consanguines (totalement fermées à des apports extérieurs) ?
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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