ORIGINES ET CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES DES EAUX

Estimation de l’Evapotranspiration potentielle (ETP)

    Actuellement plusieurs formules sont proposées pour estimer l’évapotranspiration potentielle. Ces formules se basent pour leurs estimations en grande partie sur les données climatiques. Les éléments climatiques les plus utilisés pour le calcul de l’ETP sont les températures maximale et minimale de l’air, les humidités relatives maximale et minimale, la radiation solaire globale et la vitesse du vent; et d’autre part, le calcul de certains paramètres dont en particulier les pressions de vapeur saturante et actuelle et la chaleur latente de vaporisation. Les formules les plus utilisées et retenues pour calculer l’ETP et l’ETR de la région d’étude, sont celle de Thornthwaite, de Turc, de Coutagne et de Penman (Laborde, 2003).

Exploitation de la nappe

        La nappe des Ziban est surexploitée (nappe de Tolga). On observe depuis 40 ans, non seulement une diminution du débit des sources mais encore une diminution du débit global. En corollaire la nappe a subit une baisse du niveau piézométrique, ce qui a entraîné le tarissement des sources situées en amont du réservoir. Actuellement, La nappe des calcaires de l’éocène inférieur à un usage agricole, elle est captée à partir de 2260 points d’eau avec 1745 en services répartis entre (1703 IRR, 39 AEP et 03 IND). Pour ce qui est du reste, on compte : 371 à l’arrêt, 137 abandonnés, 01 bouché et 06 piézomètres.

Une demande en eau accrue

        L’agriculture dans le Sud Algérien s’est intensifiée de manière très significative. La région de Biskra en est la parfaite illustration. Les pratiques agricoles se sont intensifiées dans cette zone, ce qui demande une mobilisation plus importante de la ressource. Par ailleurs, la croissance démographique constatée s’accompagne d’une forte demande en eau à usage domestique. A titre indicatif l’irrigation, consomme à l’échelle mondiale les deux tiers environ de l’eau utilisée, et 89.4% à Biskra (Inspection de l’environnement de la wilaya de Biskra, 2007). Les besoins importants en eau d’irrigation sont estimés, à partir des données climatiques, notamment l’évapotranspiration potentielle(ETP). En absence de pluie, ces besoins correspondant à l’ETR, suivant la formule : ETR = ETP. (Kc * r), dans la quelle Kc est un coefficient cultural en fonction du recouvrement de l’espace cultivé et donc de son stade de développement. Le coefficient r, appelé taux de rationnement, dépend de l’état d’humidification du sol en surface, qui est en fonction de la densité des goutteurs et de la nature du sol plus ou moins filtrante. Dans le cas des palmeraies adultes, avec des écartements de 9 m* 9 m, Kc = 0.6 et r = 0.8. Ainsi les besoins en eau estimés correspondant à ETP * 0.6*0.8, soit à 50% de l’ETP. Le climat de Biskra est évidemment un climat chaud, avec des températures excessives présentant des amplitudes journalières et annuelles fortes. La faiblesse des précipitations et la forte intensité de l’ETP interdisent pratiquement toute culture sans irrigation. De nombreuses oasis connaissent un déficit important. Mais la notion de déficit est une notion relative et récente. En effet, le principe traditionnel de l’oasis reposait sur une adéquation entre la surface cultivée et la possibilité en eau. Aujourd’hui ces déficits s’accroissent du fait :
– De l’extension des cultures à haut rendement,
– De l’augmentation des surfaces irriguées,
– De l’accroissement de la population,
– Des besoins industriels, toujours plus importants.

Comparaison entre l’offre et la demande en eau

       A la lecture des chiffres extraits des différents dépouillements et des constatations faites, il ressort que l’alimentation en eau potable et industrielle des populations de la wilaya de Biskra, est satisfaite uniquement à partir des eaux souterraines. Les eaux de surfaces sont utilisées principalement à l’irrigation des périmètres et des grandes surfaces en épandage en période de crue. Cette constatation a permis aussi, de faire ressortir les limites des ouvrages de mobilisation des eaux de surface, l’intérêt qui sera accordé pour leur renforcement et aussi la nécessité de construire d’autres barrages de différentes catégories. Les eaux de surfaces, dont la disponibilité est aléatoire (conditions climatiques) ne peuvent à elles seules satisfaire la demande en eau potable et industrielle de la wilaya, elles peuvent compléter le captage des eaux souterraines dans les zones où il y a un déficit. Ces eaux superficielles, si elles sont mobilisées, peuvent satisfaire dans une large mesure l’irrigation des palmeraies et des périmètres en exploitation ou projetés. Cette ressource naturelle permet aussi, la fixation des populations rurales et génère des revenus substantiels à ces dernières.

Les sulfates SO42- 

        La présence des ions sulfatés dans l’eau est liée à la dissolution des formations gypsifères. Les teneurs déterminées sont comprises entre (324 et 1468 mg/l) avec une moyenne de (1011 ±311 mg/l) pour les forages implantés dans la nappe des sables, par contre la nappe des calcaires montre des teneurs, dont la variabilité reste importante, les teneurs varient fortement de 151mg/l au niveau du forage 1 situé sur la route menant à Boussaâda à 2760 mg/l à Doucen (M27) durant la période d’étude (écart type : 803.55 mg/l). Remarque : les concentrations observées, sont supérieures à la norme de potabilité (500mg/l pour les eaux souterraines). Cependant, certains points présentent des concentrations inférieures à la norme, c’est le cas du forage M6, d’El Hadjeb, dont la concentration en sulfates est de l’ordre de 151mg/l, ce point caractérise la nappe des sables. Au niveau de la nappe des calcaires, le forage P9, situé à M’Ziraa, présente une concentration de l’ordre de 324 mg/l.

Conclusion générale

        La présente étude s’est effectuée sur les ressources en eaux souterraines de Biskra appartenant au bassin versant de Chott Melghrir, au Sud Est Algérien. Elle s’étende sur une superficie de 21.671,2 km2, ses limites géographique sont: la wilaya de Batna au Nord, El Oued au Sud, la wilaya de Khanchela au Nord et à l’Est et enfin la wilaya de Djelfa au Sud Ouest. La région d’étude appartient à la partie Nord du grand bassin sédimentaire des contres forts méridionaux de l’Atlas Saharien et la bordure septentrionale saharienne sans pour autant en avoir les mêmes caractéristiques naturelles et physiques. L’étude géologique et la série stratigraphique type caractérisant la zone d’étude sont des formations d’origine sédimentaire à prédominance de sédiments carbonatés. Les affleurements rocheux qui constituent les principaux reliefs de la wilaya en l’occurrence les montagnes situées à la limite Nord sont des sédiments en grande majorité datant du secondaire, les grandes plaines du centre sont des sédiments du quaternaire ; alors que les plateaux sont en grande partie composés de formations datant du tertiaire. Du point de vue lithologique, les principales roches et sédiments qui composent le sol de la wilaya sont des alluvions argilo-sableuses, des calcaires, des dolomies, des marnes, des argiles, des sables, des grès et des sels sédimentaires de chott ou de sel diapirique. Du point de vue tectonique, le Nord de la wilaya est affecté par le grand accident tectonique connu sous le nom de « la flexure Sud-atlasique », qui est une sorte de cassure séparant la partie Nord du pays (le Tell) de la zone effondrée, désertique (le Sahara).Cet accident est caractérisé par la présence de multiples failles (tectonique cassante) et d’une structure souple et plissé (tectonique souple). Du point de vue climatique, la région de Biskra est soumise à un climat nettement contrasté, à hiver frais s’étalant de décembre à février, et à été sec et chaud et très bien ensoleillé, répondent assez bien aux exigences de cette région. Ce climat est influence par:
-Une pluviosité annuelle très faible et très irrégulière (124.33mm /an durant la période 1990- 2007);
Des températures moyennes assez élevées et une sécheresse estivale très prononcée et très longue;
Des transports éoliens importants;
Une grande luminosité.
L’estimation des paramètres constituant le bilan hydrologique, nous en permis de faire ressortir les résultats suivant d’après la formule de Thornthwaite:
-Une RFU (réserve facilement utilisable) de 2.89 mm.
-L’évapotranspiration est très élevée, accentuée surtout par les vents, variant selon les méthodes d’estimations;
Pour la station de Biskra de 1346.88 mm/an jusqu’à 1472,2 mm/an.
Pour la station d’Ain Touta, de 996.12 mm/an jusqu’à 1343.28mm/an.
-Une évapotranspiration réelle (ETR) variant selon la méthode de Thornthwaite :
Pour la station de Biskra, de 121.44 mm/an soit 98%;
Pour la station de Ain Touta, de 225.15 mm/an soit 86%.
-Un ruissellement négligeable.
-Un taux d’infiltration:
Pour la station de Biskra, de 1.6 mm/an soit 1.3%;
Pour la station de Ain Touta, de 32.1 mm/an soit 12.33%.
Le bilan hydrologique de Thornthwaite fait ressortir un déficit pluviométrique annuel de l’ordre de 1102.62mm pour la station de Biskra et de 847.36 mm pour celle de Ain Touta. La wilaya de Biskra présente plusieurs réservoirs aquifères d’importance bien distincte de part leur constitution lithologique, leur structure géologique et les facilités d’exploitation qu’ils présentent. Ces aquifères appartiennent aux étages suivants :
Le Quaternaire (représenté la nappe superficielle (phréatique) du Quaternaire).
Complexe terminal (nappe des sables du Miopliocène et la nappe des calcaires d’Eocène inférieur à Sénonien supérieur).
L’Albien et le Barrémien (nappe des grés du continental intercalaire).
-La nappe phréatique : cette nappe se localise généralement dans les accumulations alluvionnaires, elle est alimentée essentiellement par les eaux des précipitations, d’infiltration des Oueds et des eaux d’irrigation. Les nappes les plus importantes dans la wilaya, sont celles de l’oued Biskra et de l’oued Djeddi. Elle est fortement exploitée dans les régions de Ouled Djellal, Sidi Khaled et la ville de Biskra. La profondeur de cette nappe est comprise entre 20 et 100 m avec un débit oscillant entre 05 et 20 l/s alors que la conductivité hydraulique est importante et peut atteindre 10-2m/s.
-Le Complexe terminal comprend:
– Nappe des sables du Miopliocène.
– Nappe des calcaires de l’Eocène inférieur et du Sénonien supérieur.
La nappe des sables : elle est constituée par une alternance de niveaux d’argile, sable, et cailloutis d’âge Mio-pliocene, elle couvre une grande superficie de la wilaya. Cette nappe est fortement exploitée dans la partie Est de la wilaya et surtout dans la zone de M’zirâa. La profondeur de cette nappe varie de 100 à 900 m, avec un débit qui oscille entre 20 et 60 l/s. La variation de la lithologie de la nappe des sables conditionne la conductivité hydraulique qui est importante au Nord où elle atteint la valeur de 10-3m/s, au centre de l’Est de la plaine de Biskra elle oscille entre 10-3 et 10-4 m/s alors qu’au Sud de la plaine et aux environs de Tolga, Lioua et Ourellal, la conductivité hydraulique devient faible. Elle est toujours inférieur à 10-6 m/s. La nappe des calcaires : cette nappe est constituée essentiellement de calcaire fissuré d’âge Eocène et Sénonien, elle est la plus sollicitée dans les palmeraies des Ziban. Elle est appelée « Nappe de Tolga ».La profondeur de cette nappe varie de 100 à 1300 m, avec un débit qui oscille entre 20 et 60 l/s. La conductivité hydraulique est importants aux oasis de Tolga (Foughala jusqu’à El Hadjeb) où elle atteint 10-3m/s. Dans la zone Doucen Ourellal -Oumeche, la conductivité hydraulique est moins importante (probablement à cause du faible taux de fissuration), elle est inférieur à 10-6 m/s. à l’Est de la plaine de Biskra.
– Le Continental Intercalaire : C’est un réservoir très important constitué essentiellement de grés et de marne d’âge Albien et Barrémien. Son exploitation est très coûteuse en raison de sa profondeur qui dépasse les 2000 m, la température de l’eau peut dépasser les 60 °c. Cette nappe est exploitée dans la wilaya par 19 forages. Du point de vue ressource en eau la zone d’étude renferme des potentialités hydriques importantes, La ressource mobilisée de la wilaya de Biskra est de 35% pour les eaux de surface, 43 % pour les eaux souterraines (nappe profonde du continental intercalaire et la nappe moins profonde du complexe terminal)
-Les eaux de surface sont mobilisées par les barrages Fontaines des Gazelles et Foum El Gherza. Le premier est situé en aval d’Oued el Hai. Il draine une surface de 1660 km2 , ayant une capacité normale de 55.5 hm3, actuellement il régularise un volume de 14 hm3 , principalement destinés à l’irrigation. Le deuxième (barrage Foum El Gherza) draine une surface de 1300 km2 le long de l’oued El Abiod, il reçoit moyennement un volume de 22.2 Mm3 et conçu pour contenir 47 Hm3 , actuellement sa capacité est de 10.8 Hm3 .
– L’évolution hydraulique dans les Ziban a été marquée au cours des dernières décennies par de nombreuses transformations. Les faits qui sont les plus caractéristiques sont la disparition de l’artésianisme et l’assèchement des sources. La modification des équilibres hydrostatiques reste le problème hydraulique majeur des Ziban. La disparition de l’artésianisme à la suite de l’abaissement des niveaux piézométriques, entraîne certaines difficultés. L’estimation des ressources hydriques souterraines dans la zone d’étude fait ressortir les chiffres suivants:
-En 2008, le volume d’eau extraits des nappes est estimé à 17930 l/s, soit un volume total annuel de 565.44 Hm3 /an, ce débit se réparti en 16032 l/s pour l’irrigation, 1878 l/s pour l’alimentation en eau potable des populations et l’abreuvement du cheptel et 23.50 l/ s pour l’industrie. La demande en eau dans la wilaya de Biskra est en augmentation constante pour tous les secteurs (AEP, irrigation et industrie). D’après les études faites auparavant, à l’horizon 2025, tous les secteurs vont doubler leurs besoins ;
Pour le secteur de l’industrie, les besoins sont estimés à 1.4035 Hm3 /an.
Pour l’agriculture, ils passent de 757,281 Hm3/an à 1854,601 Hm3/an.
Pour l’alimentation en eau potable, ils passent de 19 Hm3/an à prés de 32 Hm3/an. Cette demande augmente avec l’accroissement de la population.
Actuellement, les volumes produits ne satisfont guère la demande de tous les secteurs confondus. Dépassant largement l’offre à moyen terme, un déficit plus accru sera engendré par la forte demande en eau d’où l’impératif d’une exploitation rationnelle des ressources avec tout ce que cela suppose comme investissement. Les résultats des analyses chimiques des eaux souterraines de la région de Biskra, révèlent ce qui suit :
-Des concentrations en certains éléments chimiques moyennes à élevées, dépendant du lessivage des formations géologique et de l’impact de la pollution (naturelle et / ou humaine).
-Une dominance des eaux de mauvaise qualité chimique sur celles de bonne qualité (potable). En effet ces eaux de potabilité mauvaise sont caractérisées par des teneurs élevées en certains ions (SO4 –, Mg++, Cl-,Ca++ et F-) dépassant largement les normes fixées par l’O.M.S. Deux faciès chimique dominent, soit : l’un sulfaté sodique, l’autre sulfaté magnésien. Ce dernier est plus répandu, que le premier. Ces eaux présentent un faible danger d’alcalinité, en revanche leur risque de salinité est élevée à très élevée. Plusieurs graphes tracés mettent en évidence l’évolution de la minéralisation suivant les axes choisis. Cette évolution ne se manifeste pas de la même manière d’un axe à autre. Mais On peut penser que se sont les mêmes phénomènes qui ont donné à ces eaux leurs caractéristiques chimiques. Il s’agit de la dissolution des roches évaporitiques. D’une façon générale, on remarque que les sulfates et le Magnésium (caractère dominant des eaux étudiées) suivent parfaitement l’évolution de la minéralisation globale (conductivité). Ce qui confirme l’influence de ces deux paramètres sur les eaux de la plaine. Ces deux paramètres ont une origine commune (roches évaporitiques). Ce travail consiste aussi à proposer un outil capable d’évaluer non seulement la vulnérabilité mais aussi la sensibilité de la nappe des sables de la région de Biskra. L’évaluation de la sensibilité à la contamination de l’eau de la nappe nécessite l’usage combiné du modèle DRASTIC (Aller et al, 1987), des systèmes d’informations géographiques (SIG) et de l’indexation de la sensibilité des eaux d’une nappe. Les cartes de sensibilité obtenues révèlent des zones qui coïncident presque parfaitement avec celles de fortes minéralisations.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre 1: Cadre physique et géologique.
1- Situation Géographique
2-Le réseau hydrographique
3- Contexte socio-économique
4-Détermination des aquifères et de leur géométrie
4-1- L’outil géologique
4-1-1: Quaternaire
4-1-1-1: Actuel
4-1-1-2:Moyen
4-1-1-3: Terrasses anciennes
4-1-2- Miocène
4-1-2-1- Miocène supérieur (Pontien)
4-1-2-2- Pliocène
4-1-3- Paléogène (nummulitique)
.4-1-3.1. Eocène moyen (Lutétien)
4-1-3-2- Eocène inférieur (yprésien)
4-1-4- Crétacé
4-1-4-1- Le Crétacé supérieur
4-1-4-1-1: Le Cénomanien supérieur
4-1-4-1-2: Le Cénomanien inférieur
4-1-4-1-3: Turonien
4-1-4-1-4: Cénomanien
4-1-4-2- Le Crétacé inférieur
4-1-4-2-1: Albien
4-1-4-2-2: Alpien
4-1-4-2-3: Barrémien
4-2-L’outil géophysique
4.3. L’outil des sondages
4-4-L’outil hydrogéologique
5-Tectonique
5-1- Stratigraphie
6-Géomorphologie de la zone d’étude
6-1-Géomorphologie régionale
6-2-La structure
6-3-Les formes d’érosion
6-3-1:La combe du Djebel Bou Rhezal
6-3-2: Les chevrons
6-3-3: Les cônes de déjection
6-3-4: Les glacis
6-3-5: Les escarpements d’érosion
6-3-6:Les accumulations de sable
7-Relief
8-Pédologie
9-Végétation
10-Conclusion : Apports des méthodes à la connaissance des réservoirs
Chapitre II. Caractéristiques climatologiques
1- Le climat de l’Afrique du Nord
2- Le climat de l’Algérie
3- Définition du Type du climat de la région de Biskra
3-1- Détermination de l’indice d’aridité
3-1-1-Diagramme pluviothermique de GAUSSEN (P=2T)
3-1-2-Indice d’aridité d’Emberger
3-1-3-Indice d’aridité de De Martonne
3-1-4- Indice de l’UNESCO (1977)
4-Etude des paramètres climatiques
4-1- la pluviométrie
4-1-1-Carte des moyennes pluviales
4-1-2: Les Précipitations annuelles et leurs variabilités
4-1-3:Variations temporelles des précipitations annuelles
4-1-3-1:Le coefficient d’irrégularité du régime des précipitations annuelles
4-1-3-2: Les variabilités inter annuelles des modules pluviométriques
4-1-4 : Précipitations mensuelles
4-1-4-1:Coefficient pluviométrique mensuel
4-1-4-2: Variations mensuelles des maxima, minima et de la moyenne aux stations étudiées
4-1-4-3:Répartition mensuelle des précipitations
4-1-5: Les precipitations saisonnières
4-1-6:Les précipitations journalières
4-2: Etude du régime thermique
4-2-1:Répartition des températures aux stations étudiées
4-3: L’Evaporation
4-3-1:L’Evapotranspiration
4-3-1-1Estimation de l’Evapotranspiration potentielle (ETP)
4-3-1-1-1:Estimation de l’ETP par la formule de Thornthwaite, 1954
4-3-1-1-2: Estimation de l’ETP par la formule de TURC
4-3-1-1-3:Estimation de l’ETP par la Formule de Penman- Monteith
4-3-1-1-4:Estimation de l’ETP par la Formule de Sarlin (1970)
4-3-1-2:Variations mensuelles de l’ETP
4-4: Bilan hydrique
4-4-1: La réserve facilement utilisable (RFU)
4-4-2:Le déficit agricole (DA)
4-4-3: L’excédant (Exc)
4-4-4:Interprétation du bilan hydrologique de Thornthwaite
4-5: Calcul de l’Evapotranspiration réelle (ETR) ou déficit d’écoulement
4-5-1: Formule de (TURC, 1961)
4-5-2: Formule de Coutagne
4-6:Estimation du ruissellement
4-6-1: Méthode de Thornthwait
4-6-2: Méthode de Tixeront- Berkaloff
4-7:L’infiltration efficace
4-8- Les vents
4-9-L’humidité relative de l’air
4-10:L’héliothermie
5-Le pédoclimat
5-1:Le régime hydrique
5-2-Le régime thermique
6:Conclusion
Chapitre III: Synthèse géophysique et hydrogéologique
Première partie: Synthèse géophysique
1-Introduction
2-Identification des systèmes aquifères de Biskra
2-1: Apports de la Géophysique
2-2: Traitement des données
2-2-1-Interprétation des données des sondages électriques de la nappe des sables
2-2-2-Interprétation des données des sondages électriques de la nappe des calcaires
2-3- Interprétation des coupes géo électriques
2-3-1:Introduction
2-3-2:Coupe I -Secteur Doucen Ouled Djellal
2-3-3: Coupe II-Secteur Chegga
2-3-4:Coupe III –Secteur de Netine
2-3-5:Coupe IV- Secteur Ain Daba
2-3-6:Coupe V –secteur Foum El Gherza
2-3-7:Coupe VII –Secteur de Gueddacha
2-3-8:Coupe VIII –Secteur Sarg El Kebir
2-4 -Carte en isopaches
2-4-1: Carte égale épaisseur des sables
2-4-2 : Carte égale épaisseur des calcaires
3- Conclusion
2ème partie : Aperçu hydrogéologique
1-Sollicitations des nappes
1-1-Quaternaire
1-2-Complexe terminal
1-3-Continental Intercalaire
2-Localisation des nappes
2-1-Nappe du Quaternaire
2-1-1- Structure de la nappe phréatique d’oued Biskra
2-1-2-L’Exploitation de la nappe et ses effets
2-1-2-1- Exploitation de la nappe phréatique en 1980
2-1-2-2: Exploitation de la nappe phréatique d’Oued Biskra en 2008
2-1-3-Les paramètres hydrodynamiques de la nappe phréatique d’Oued Biskra
2-1-3-1 : Transmissivité
2-1-3-2 : Perméabilité
2-1-4-Exploitation de la nappe du Quaternaire de Biskra
2-1-5-Mode d’alimentation de la nappe du quaternaire
2-1-6- Piézométrie de la nappe du quaternaire
2-2-Nappe du complexe terminal
2-2-1-Nappe des sables
2-2-1-1-:Localisation de la nappe
2-2-1-2-Alimentation
2-2-1-3:Exutoires
2-2-1-4:Paramètre hydrodynamique de la nappe
2-2-1-4-1:Aperçu sur la méthode de Freez and Cherry (1979)
a-Principe
b- Méthodologie
c- Application à la région de Biskra
2-2-1-4-2:Transmissivité et porosité
2-2-1-5- Piézométrie de la nappe des sables
2-2-1-5-1:Carte piézométrique de 1997
2-2-1-5-2:Carte piézométrique 2008
2-2-1-5-3: Battement piézométrique de la nappe des Sables
2-2-1-6-Exploitation
2-2-2:Nappe des calcaires d’éocène inférieur
2-2-2-1:Structure et géométrie
2-2-2-2:Variations piézométriques de la nappe des calcaires
2-2-2-2-1:Piézométrique 1980
2-2-2-2-2-Piézométrique 2008
2-2-2-3-Paramètre hydrodynamique
2-2-2-3-1 : Perméabilité de la nappe des calcaires de l’éocène inférieur
2-2-2-3-2 : Transmissivité
2-2-2-4: Piézométrie de la nappe de calcaire
2-2-2-5-Exploitation de la nappe
3-Conclusion
Chapitre IV : Potentialités hydriques
1:Introduction
2:Les ressources hydrauliques en Algérie
3:La ressource hydrique à Biskra
4-Les demandes en eau au niveau de la wilaya
5:Etats de sollicitation des nappes
6:Bilan des ressources en eau
6-1-Potentiel des ressources en eau souterraine
6-2: potentiel des eaux de surface
6-2-1: Barrage de El Gherza
6-2-2:Barrage des fontaines des gazelles
6-3: Estimation des potentialités hydriques de la région d’étude
7:Etats de l’exploitation des nappes et leurs variations spatio temporelles
8:Une demande en eau accrue
9:L’état de l’exploitation des nappes (ressource – exploitation)
10-Utilisation des ressources en eau
10-1-Daïra de Zeribet El-Oued
10-2-Daïra de Sidi Okba
10-3-Daïra de Biskra
10-4-Daïra d’Ourelal
10-5-Daïra de Tolga et de Foughala
10-6-Daïra de Sidi Khaled et d’Ouled Djellal
10-7-Daira d’El-Outaya et M’Chounech
10-8-Daira de Djemorah et d’El-Kantara
11:Des ressources en eau surexploitées
12: Les conséquences directes de la surexploitation
13:Gestion des ressources en eaux souterraines
14:Conclusion
Chapitre V: Besoins en eau
1-Introduction
2-Les besoins en eau dans la Wilaya de Biskra
2-1-Les besoins en eaux potables
2-1-1-Les besoins en eau potable en milieu urbain
2-1-2-Les besoins futurs en eau dans la wilaya de Biskra
2-2-Les besoins en eau pour l’agriculture
2-2-1:Infrastructure de mobilisation
2-2-2:Synergie entre agriculture et eau
2-3-Besoins en eau industrielle
2-4-Bilan globale des besoins
3-Taux de satisfaction
3-1: Taux de satisfaction en eau potable
3-2-Taux de satisfaction en eau d’irrigation
4-Comparaison entre l’offre et la demande en eau
5-Conclusion
Chapitre VI : Hydrochimie des eaux
1ère partie: hydrochimie des eaux
1-Introduction
2-Fiabilité des analyses
3-Interprétations des résultats
3-1:Les principaux paramètres physiques
3-1-1:La température de l’eau
3-1-2:La dureté total : T.H (°F)
3-1-3: La conductivité électrique
3-1-4- Résidus secs
3-2-Statistique élémentaire
4- Faciès chimique des eaux
4-1:Utilisation des rapports : Mg++/Na+-SO4–/Cl-
4-2:Les faciès secondaires
a-nappes des sables
b-nappe des calcaires
4-3-Confirmation par le diagramme de Piper
5- Teneurs maximales admissible pour l’A.E.P
5-1-Le calcium Ca++
5-2- Le magnésium Mg++
5-3-Les Chlorures Cl- et le sodium Na+
5-4-Le potassium K+
5-5.Les sulfates SO42-
5-6-Les bicarbonates HCO3-
5-7-Les nitrates NO3-
5-8-Le Fluor F-
6: Aptitude des eaux à l’irrigation
6-1:Risque de sodicité et de salinité
6-1-1: risque de Salinité
6-1-1-1:Conductivité
6-1-1-2-Tolérance aux sels
6-1-2: risque de sodicité
6-1-2-1: Classifications des eaux destinées à l’irrigation
6-1-2-1-1:.Diagramme de Richards
a-nappe des sables
b- nappe des calcaires
6-1-2-1-2:Diagramme de Wilcox
a-nappe des sables
b- nappe des calcaires
6-1-3-Degré de restriction à l’usage des eaux d’irrigation
6-1-4-Etude de la toxicité des végétaux
6-1-4-1:Le Sodium
6-1-4-2:Les Chlorues
7-Origines de la minéralisation
7-1-Relations Mg2+ – HCO3-
a-nappe des sables
b- nappe des calcaires
7-2-Les éléments Na+ – Cl-
a-Nappe des sables
b- nappe des calcaires
7-3-Détermination de l’indice d’échange de base par le graphe Mg/ (HCO3+SO4) =f (Na/Cl)
a-nappe des sables
b- nappe des calcaires
7-4: Les éléments Cl–SO42-
a-nappe des sables
b- nappe des calcaires
8. Conclusion
2ème partie: Détermination du degré de vulnérabilité des eaux de la nappe des sables (Biskra) à la pollution
1-Introduction6
2-Description de la méthode utilisée
2-1-Apports de la méthode DRASTIC
2-2:Tracé des cartes
2-3-Etablissement de la carte de vulnérabilité
2-4:Etablissement de la carte de la sensibilité à la pollution
2-4-1:Carte de l’indice de sensibilité de l’eau destinée à l’irrigation
2-4-2:Carte de l’indice de sensibilité de l’eau destinée à l’alimentation en eau potable
2-4-3-Carte des conductivités de la nappe des sables
3-Conclusion
Conclusion générale
Recommandation et perspectives
Références bibliographiques
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Annexes

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