Origine, distribution et taxonomie du riz

ORIGINE, DISTRIBUTION ET TAXONOMIE DU RIZ 

Appartenant à la famille de graminées et au genre Oryzae, le riz est une graminée annuelle d’origine tropicale. Ce genre compte une vingtaine d’espèces dont deux seulement sont cultivées : Oryzae glaberrima Steud (Riz africain originaire du delta central du Niger) et Oryzae sativa L, (originaire d’Asie). L’espèce asiatique est plus cultivée car elle est productive (potentiel de tallage important, grains long et fins) et elle comprend deux principaux types : Indica (tallage important) et Japonica (tallage moyen).

MORPHOLOGIE ET CYCLE DE CROISSANCE DU RIZ 

Morphologie de la plante du riz 

Le riz est une plante herbacée annuelle, diploïde (2n =24) et autogame. La plante de riz présente des racines, une tige (ronde et creuse, subdivisée en entre-nœuds par des nœuds), des feuilles (plates et lancéolées) et une panicule (terminale et constitué d’un ensemble d’épillets, la fleur et la graine) .

Cycle de croissance du riz 

Au cours de sa croissance la plante de riz passe par trois phases (figure 2), une phase végétative qui va du stade plantule à la fin de l’élongation de la tige, une phase reproductive qui comprend l’initiation paniculaire, la montaison et l’épiaison et une phase de maturation au cours de laquelle le grain passe par le stade laiteux, pâteux et de maturité.

SYSTEME DE PRODUCTION DU RIZ 

La riziculture peut être pratiquée dans des conditions écologiques variées. Pour ce qui est du Sénégal, les différentes situations écologiques de culture du riz vont des terres exondées du plateau aux talwegs des vallées intérieures ou à la mangrove, en bordure des bras de mer. On distingue ainsi plusieurs sortes de riziculture en fonction des environnements dans lesquels la culture est pratiquée (Mbodj, 1991).
● Riziculture irrigué
La riziculture irriguée constitue en fait un type en elle-même, caractérisée par la maîtrise de l’eau tant pour l’irrigation que pour le drainage (Mbodj, 1991).
● Riziculture de bas-fonds
La riziculture de bas-fond, caractérisée par la submersion du riz due à l’accumulation des eaux de pluie, pratiquée surtout dans les vallées intérieures sur des sols hydro morphes ;
● Riziculture de plateau
C’est un type de culture qui ne représente qu’une très faible proportion de la production mondiale. Il est pratiqué notamment dans certains pays d’Afrique et d’Amérique latine, sur des terrains généralement peu fertiles que l’on ensemence à sec et où les récoltes dépendent fortement des régimes de pluies. Mais on y recourt aussi en Asie, sur les rives des fleuves, lorsque les eaux se retirent à la fin de la saison des pluies.
● Riziculture de mangrove
Ce type de riziculture est pratiqué dans des plaines récupérées de la mangrove et sur des sols sableux situés à proximité de la mangrove. Sa principale caractéristique est la forte présence de sel dans le sol; ce qui constitue la contrainte majeure.

AMELIORATION VARIETALE DU RIZ

La culture sélective des plantes, ou sélection végétale ou amélioration variétale des plantes, est le processus par lequel l’homme modifie une espèce végétale. Les critères visés sont divers et dépendent de l’utilisation finale de l’espèce ciblée; du point de vue agronomique il s’agit généralement d’améliorer la productivité, de modifier le goût, les qualités nutritionnelles, l’apparence ou encore la résistance aux maladies et aux ravageurs… L’amélioration des plantes se fait généralement par sélection ainsi que par le croisement éventuel de différentes variétés, suivie de sélections. Le patrimoine génétique des espèces sélectionnées se retrouve donc dans la variété créée, qui peut combiner des avantages de ses différents «ancêtres». Ce processus de sélection est long et il faut donc plusieurs années pour élaborer une nouvelle variété. Il nécessite aussi de disposer d’une importante « bibliothèque » de variétés ; en particulier les variétés sauvages peuvent apporter des solutions à l’apparition de nouvelles maladies, c’est pourquoi il est primordial de conserver cette biodiversité. La sélection des plantes peut se faire de façon très structurée, mais a existé ou existe toujours aussi de façon informelle. Au centre de riz de l’Afrique différentes méthodes sont utilisés :
→ Amélioration variétale conventionnel : sélection généalogique, approche des hybrides.
→ La biotechnologie : culture des tissus, sélection assistée par des marqueurs, la transgénèse et la mutagénèse. La génomique : fonctionnelle, comparative, cartographie par association, sélection génomique.

CONTRAINTES DE LA RIZICULTURE

Contraintes abiotique

Climat
Les facteurs climatiques tels que la température, le rayonnement solaire et le vent influencent le rendement du riz par leurs effets sur la croissance du plant et sur les processus physiologiques liés à la formation du grain. Ces facteurs affectent également indirectement le rendement en augmentant les dégâts causés par les maladies et les ravageurs.

Sol
Les principales contraintes liées au sol, dans le domaine de la production rizicole, sont l’érosion, la carence en nutriments (zinc, fer, calcium…), les sols toxiques ferreux.

Eau
Le niveau d’eau ou d’humidité du sol recommandé est essentiel pour maintenir une gestion correcte des nutriments et pour gérer les adventices, les insectes ravageurs et les maladies. Pour les cultures pluviales, la pluie est un facteur critique car la culture de riz souffre soit d’un manque d’eau (sécheresse) soit d’un excès d’eau.

Contraintes biotiques

Les contraintes exercées par les bios agresseurs sont variables selon l’époque de culture. Ainsi, les adventices seront davantage considérés en début de cycle alors que les oiseaux constituent un problème sérieux entraînant près de 12% de pertes à la récolte (de Mey et al. 2010, AfricaRice congrès 2010, Bamako, Mali ). Les rats aussi (rongeurs) endommagent gravement la culture de la montaison jusqu’à la maturité (POISSON, 1970 ; BRENIERE, 1976) Les raticides sont efficaces, mais sans pouvoir éliminer totalement la menace.

Maladies
Les maladies du riz sont causées pour la plupart par des champignons, des bactéries, ou des virus. Elles se manifestent par un rabougrissement, un changement de couleur, un flétrissement et/ou un développement anormal de certains organes. Ces symptômes peuvent se localiser dans tous les organes de la plante. Les maladies du riz les plus connues et les plus sévères sont la pyriculariose, la bactériose et le virus de la panachure jaune (Wopereis et al. 2008).

Insectes ravageurs
Le riz pousse dans des environnements chauds et humides où les insectes ravageurs prospèrent aussi et endommagent la culture. Plus de 100 espèces d’insectes sont considérées comme des ravageurs du riz, mais selon la FAO (2006) seulement une vingtaine d’entre elles présentent une importance économique majeure .

Ces espèces infestent toutes les parties du plant de riz à l’un ou l’autre de ses stades de développement, mais une résistance de la plante hôte n’est disponible que contre un nombre réduit d’insectes ravageurs. Parmi les insectes nuisibles du riz on peut citer la cécidomyie du riz, les foreurs de tige, les défoliateurs, les piqueurs-suceurs de grains et les coupeurs de racines.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1. ORIGINE, DISTRIBUTION ET TAXONOMIE DU RIZ
I.2. MORPHOLOGIE ET CYCLE DE CROISSANCE DU RIZ
1. Morphologie de la plante du riz
2. Cycle de croissance du riz
I.3.. SYSTEME DE PRODUCTION DU RIZ
I.4. AMELIORATION VARIETALE DU RIZ
I.5. CONTRAINTES DE LA RIZICULTURE
1. Contraintes abiotiques
2. Contraintes biotiques
I.5. METHODES DE LUTTE CONTRE LES INSECTES RAVAGEURS
1. Pratiques culturales
2. Lutte biologique
3. Contrôle génétique
4. Lutte chimique
5. Lutte intégrée
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
II.1.PRESENTATION DES SITES D’ETUDES
1. Station de Ndiaye (delta du fleuve Sénégal)
2. Station de Fanaye (moyenne vallée du fleuve Sénégal)
II.2. DESCRIPTION DE L’ETUDE
II.3. COLLECTE DE DONNEES
1. Suivi des insectes endophytes (cécidomyies et foreurs des tiges)
2. Piégeage au moyen de pièges aériens (bacs jaunes)
3. Suivi des dégâts provoqués par les insectes
II.4. INDENTIFICATION DES ESPECES D’INSECTES
II.5. PARAMETRES ETUDIES
II.6. TRAITEMENT DE DONNEES
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
III.1 RESULTATS
1. Suivi des insectes endophytes (cécidomyies et foreurs de tiges)
2. Etude des corrélations entre les variables entomologiques et les paramètres agronomiques
3. Classification des variétés selon les quartiles
4. Différentes espèces de foreurs et leurs répartitions selon les stades phénologiques
5. Autres insectes
6. Parasitismes
7. Suivi des dégâts provoqués par les insectes
III.2. DISCUSSION
CONCLUSION
REFFERENCES BIBLIOGARPHIQUES

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