OPTIMISATION ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Origine du concept du développement durable

En imaginant une forme de développement qui favorise une consommation équilibrée et rationnelle des ressources, les gens ont déjà conscience depuis longtemps de la rareté des ressources naturelles. Les économistes classiques se sont rendus compte que la disponibilité des ressources naturelles (capital naturel) est un facteur limitant de la croissance, ils ont déjà pensé à leurs épuisements possibles et à leurs impacts sur la croissance et sur la répartition des richesses. De là est invoqué par John Stuart Mill en 1825, la problématique « d’état stationnaire ». Au milieu des années 50, l’impact des altérations de l’environnement sur le bien-être humain a commencé à retenir l’attention publique, surtout après que l’on ait constaté des problèmes de santé et des déséquilibres écologiques provoqués par la pollution. En juin 1972 à Stockholm s’est tenue la première grande réunion internationale consacrée à l’environnement. De cette réunion a émergé un « mouvement écologique » auquel participent différents acteurs privés et publics. Puis en 1987 fut publié le rapport « Notre avenir à tous » de la communication mondiale pour l’environnement et le développement « Commission Brundtland ». On assiste à l’apparition d’une nouvelle idée : « plutôt que de freiner la croissance économique, ne serrait-il pas préférable d’en changer la nature et d’en affecter une partie de la croissance à la protection de notre patrimoine naturel ? » Ceci fait allusion à l’importance de la dimension environnementale dans le processus de développement si on veut que ce dernier soit durable. Le sommet de la terre qui s’est tenu à Rio en 1992 à imposé le « développement durable » comme le grand dessein commun à tous les pays.

La déclaration de Rio

La déclaration de Rio ou « « charte de la terre » » peu contraignante affirme les principes de gestion écologique de la planète et de développement durable. La CNUED (Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement) de Stockholm en 1972 avec 113 Etats participants, avait surtout sensibilisé les gouvernements aux problèmes de protection du patrimoine naturel. Elle a donné naissance à d’autres institutions comme la commission de Brundtland, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), le FEM (Fonds pour l’Environnement Mondial) qui offre des droits de tirage auprès de la banque mondial. La CNUED de Rio de Janeiro, ou « « sommet de la terre » » a réuni en 1992 178 délégations et cette conférence à montré un net clivage Nord/Sud sur les problèmes d’environnement et de développement. Le Sud pauvre est moins pollueur que le Nord (effet de serre : 5,7 tonnes de carbone rejetées par Américain, contre 0,6 pour la Chine et 0,2 pour l’Inde).Mais le Sud voit se dégrader rapidement son environnement (exportation de ses richesses naturelles, pression démographique). A Rio, le sud a réclamé un droit à polluer égal à celui que s’est attribué le Nord pour son propre développement. Toujours dans le cadre de la CNUED, une conférence sur « Le réchauffement de la planète » qui est tenue à Kyoto, en décembre 1997, regroupant 159 pays.

Un protocole d’accord a été adopté prévoyant une réduction moyenne de 5,2% des émissions de six gaz à effet de serre (dont le C02), qui provoque ce réchauffement d’ici 2012. Les quotas de réduction ont été repartis entre 38 pays industrialisés (-8%pour les pays de l’UE, -7%pour les Etats- Unis, -6% pour le Japon…).Mais son introduction a été exempté de tout engagement. Le principe des « permis négociables » (marché de droit à polluer) souhaité par les Etats-Unis est retenu, mais son introduction a été renvoyée à la conférence de Buenos Aires en novembre 1998. Pour la première fois, la communauté internationale a donc volontairement amorcée un processus de réduction de la consommation d’énergie. Mais en 2001, le Président des Etats-Unis Bush, nouvellement élu, a indiqué que les Etats-Unis n’appliqueraient pas le protocole de Kyoto dont la mise en oeuvre risque de pénaliser leur industrie et il s’agit d’un accord pourri et il a été contrecarré par le Nobeliste de la paix de 2007, Al Gore, étant donné l’existence de tempêtes à caractère itératif en Floride ces derniers temps

Maîtrise de la croissance démographique

Les thèses malthusiennes au début du XIXe siècle, le fameux démographe anglais Thomas Malthus annonçait que la croissance démographique détruirait le potentiel de production alimentaire du globe, jusqu’au moment ou la hausse du taux de mortalité et la baisse du taux de natalité assureraient un strict équilibre démographique. Les idées maîtresses de la thèse malthusienne sont que la demande de ressources naturelles se fonde sur la croissance exponentielle de la population et des revenus, alors que l’offre de ressources est limitée en chiffres absolus où qu’elle ne peut connaître qu’une progression linéaire. Quelque soit la lenteur du taux de croissance, toute demande en augmentation exponentielle finit obligatoirement par dépasser toute offre limitée ou en progression linéaire.

Selon Thomas Robert Malthus (1766-1834), le nombre de la population augmente suivant une progression géométrique alors que la croissance économique ne suit qu’une progression arithmétique. La restriction des naissances devient une condition nécessaire pour assurer à la population une situation acceptable quant à leur niveau de vie et pour qu’elle ne comble pas leur manque par une surexploitation du capital naturel. La maîtrise de la croissance démographique est importante pour assurer une exploitation équilibrée et rationnelle de l’environnement. Elle permet à la base de ressources naturelles de la terre de rester suffisante pour subvenir aux besoins des générations présentes et futures. Le problème qui se pose est de savoir si les mécanismes qui permettent d’éviter la pénurie malthusienne peuvent fonctionner indéfiniment. En dépit de son ralentissement, la croissance démographique mondiale reste suffisamment élevée pour que l’on puisse s’attendre au doublement de la population de la planète d’ici au milieu du XXIe siècle. Le développement de l’Asie fortement peuplée et de l’Amérique latine, par exemple, amènera une partie croissante de cette population en expansion à aspirer aux normes de consommation des classes moyennes du nord, ce qui suggère un accroissement de la consommation des ressources et de la pollution de l’environnement. Avec l’épuisement des carburants renouvelables et l’accumulation excessive des déchets dans le milieu naturel, les réserves nouvelles de matières premières ou les nouvelles techniques risquent de coûter nettement plus chère que celles que nous exploitons aujourd’hui, ce qui ralentira peut être la croissance.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS et DES SIGLES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :CONCEPTS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA ZONE COTIERE
CHAPITRE I. : APERCU GENERAL SUR LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE
CHAPITRE II: PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
CHAPITRE III- LA POLITIQUE DE LA ZONE COTIERE DE MADAGASCAR
DEUXIEME PARTIE : POLITIQUE D’OPTIMISATION ET DEVELOPPEMENT DURABLE DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATUERELLES
CHAPITRE I – L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES DE LA ZONE COTIERE DE L’ANOSY ET SES APPORTS
CHAPITRE II – LES PROBLEMES ET LES PREOCCUPATIONS SUR L’OPTIMISATION DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT DURABLE
CHAPITRE III : MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE D’OPTIMISATION ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DE L’EXPLOITATION DE LA ZONE COTIERE DE L’ANOSY
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERES